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L’Arnica est une belle astéracée bien connue pour ses propriétés anti-inflammatoires et ses bienfaits en applications locales pour soulager les bleus et les bosses et dont on extrait gel, pommade, huile ou encore teinture mère.
L’Arnica montana, notamment, est une grande plante vivace médicinale, très utilisée en homéopathie : c’est également une jolie plante très ornementale.
Avec ses fleurs de marguerite jaunes, il illumine de sa présence solaire les jardins de campagne, les mixed-borders colorés, les rocailles de plein soleil comme les carrés d’herbes aromatiques et médicinales.
Plus ou moins facile à cultiver, mais très rustique, il se plaît dans les sols légers à tendance acide, sans calcaire et bien drainés.
Comment réussir sa culture délicate, quand et comment récolter les fleurs d’arnica ? Nous vous donnons tous les secrets pour cultiver cette jolie montagnarde !
L’Arnica est une plante vivace de la famille des Astéracées. Le genre Arnica compte environ 30 espèces de vivaces originaires des prairies, prés d’altitude et des ruisseaux des montagnes des régions tempérées d’Amérique du Nord, mais aussi d’Asie et d’Europe.
À côté de l’espèce Arnica montana ou arnica des montagnes la plus connue, surnommée aussi plantain ou souci des Alpes ou encore « l’herbe aux chutes », on rencontre également l’Arnica chamissonis, ou l’Arnica américaine qui est plus facile à cultiver et offre un meilleur rendement que son cousin européen.
À partir d’une racine traçante, la plante forme une touffe buissonnante, dressée, ramifiée en hauteur, d’environ 50 cm de haut pour 30 cm de large.
Le feuillage est caduc, il diffère d’une espèce à l’autre. Il est composé de feuilles lancéolées ou en forme de cœur chez A. cordifolia, vert clair à vif, marquées de longues nervures saillantes. Elles mesurent jusqu’à 14 cm de long et sont velues, voire laineuses. Chez l’arnica montana, il est réuni en rosette basale et se caractérise par la présence de deux petites feuilles opposées déployées au milieu de chaque tige.
Le feuillage de l’arnica est aromatique : autrefois les montagnards le fumaient, il était alors aussi appelé « Arnique des montagnes » ou « tabac des savoyards ».
De mai à août, suivant les régions, l’Arnica offre une profusion de fleurs aux allures de marguerites, typiques des Astéracées. Les tiges feuillées et raides portent des inflorescences terminales en capitule solitaire de 3 à 8 cm de diamètre, jaunes d’or tirant parfois vers l’orangé. Les ligules s’épanouissent autour d’un cœur de fleurons tubulaires formant un pompon plus ou moins aplati.
Les fleurs nectarifères et odorantes se renouvellent sans interruption attirant le vol des insectes butineurs. Elles sont suivies par la formation de graines que l’on utilise en phytothérapie.
L’Arnica est une plante à la fois médicinale et très ornementale. Si on trouve encore de façon spontanée l’Arnica montana en France dans les Vosges, les Pyrénées et le Massif central, sa cueillette est réglementée dans certaines de nos régions.
Bien qu’ils soient très rustiques jusqu’à -30 °C voir jusqu’à -45°C pour l’Arnica chamissonis, leur culture s’avère néanmoins assez délicate. L’arnica des Montagnes, Arnica montana est une vivace montagnarde qui pousse très bien en altitude. Il se plaît dans les sols, légers à tendance acide, sans calcaire et bien drainés. L’Arnica chamissonis préfère un sol frais même ponctuellement détrempé.
Il leur faut impérativement un sol plutôt acide du type terre de bruyère. Ils exigent le plein soleil pour bien fleurir, et une situation abritée des vents forts qui risquent de faire casser les tiges. Ils tolèrent la mi-ombre dans nos régions les plus chaudes.
Ils ont besoin d’environ deux ans pour bien s’étoffer.
Leur floraison radieuse et leur allure buissonnante s’imposent dans tous les jardins naturels, dans un jardin de campagne ou sauvage où elles composent rapidement des scènes bucoliques. Ces belles sauvageonnes apportent vivacité et légèreté dans les massifs champêtres, les mixed-border ou les rocailles très ensoleillés.
La plantation se fait au printemps, vers mai-juin quand les températures sont clémentes.
Laissez 30 à 35 cm de distance entre deux plants. L’Arnica apprécie les sols légers : améliorez le drainage dans les terres lourdes avec un peu de sable grossier et avec du terreau.
Semez l’arnica de février à avril pour une récolte de mai à juillet l’année suivante car la floraison, se fait la deuxième année de culture. Un semis automnal est possible : gardez vos semis sous-abri tout l’hiver et repiquez vos jeunes plants d’Arnica au printemps, après les gelées.
Une fois installé dans un sol qui répond aux exigences de l’arnica, il demande peu de soins.
Le premier printemps et été, arrosez régulièrement mais sans l’inonder : le pied doit rester frais. Par la suite, procédez à des arrosages modérés, excepté en périodes de sécheresse estivale prolongée.
Après floraison, lorsque le feuillage est flétri rabattez légèrement les tiges.
Récolte : Récoltez les fleurs d’arnica le matin, simplement à la main, dès le début de leur floraison avant qu’elles s’épanouissent. Étalez les fleurs sur une claie ou un grillage dans un endroit très sec, chaud et à l’ombre.
Conservation : Une fois sèches, placez les fleurs dans des bocaux ou des boîtes hermétiques pour conserver toutes leurs qualités officinales.
L’Arnica est utilisée depuis le Moyen-Age pour ses vertus médicinales. Les fleurs et racines des Arnicas (A. montana et A. Chamissonis), riches en huiles essentielles, sont très utilisées en phytothérapie comme en homéopathie pour leurs propriétés anti-inflammatoires et anti-névralgiques. Il est traditionnellement utilisé pour apaiser les douleurs musculaires et articulaires, pour soigner les bleus, les bosses, les piqûres d’insectes, les coups et les contusions. L’arnica s’emploie essentiellement en usage externe sous forme de teinture, de décoction, de pommade, d’huile, gel ou de granules.
En fin d’été, l’Arnica peut être sensible à l’oïdium qui se remarque par l’apparition d’un feutrage blanc sur le feuillage. En préventif : arrosez au pied sans mouiller les feuilles et pulvérisez des décoctions de prêle ou de purin d’ortie. Et suivez nos conseils dans notre fiche dédiée à la maladie du blanc.
L’humidité peut également engendrer la rouille : évitez d’une manière générale de mouiller les feuilles et en prévention, pulvérisez de la bouillie bordelaise.
Les chenilles défoliatrices attaquent parfois : éliminez les chenilles et les toiles installées sur la plante, taillez les tiges attaquées et vaporisez un mélange à base de pyrèthre.
Il est prudent de protéger le feuillage de l’appétit des limaces et escargots : utilisez du purin de fougères pour lutter contre leurs attaques et inspirez-vous de nos 7 façons de lutter efficacement et naturellement contre les limaces et comment fabriquer un piège anti-limaces.
En cas d’excès de calcaire dans le sol, la plante risque l’apparition de chloroses : évitez d’arroser avec de l’eau calcaire.
L’arnica se multiplie rapidement par division de souche en avril ou en automne. Pour ce faire, choisissez un pied sain et ancien d’au moins 4 ou 5 ans, divisez-le à l’aide d’un couteau tranchant et repiquez ensuite les pieds prélevés.
Avec sa floraison radieuse, l’Arnica se cultive aussi pour son intérêt ornemental. Il sera utile pour composer des scènes estivales très solaires.
Dans les jardins naturels et de campagne, il apportera légèreté et couleur.
En massif ou dans un mixed-border de plein soleil, les fleurs d’Arnica se mêleront avec bonne humeur avec d’autres vivaces à floraison estivale comme les échinacées, les achillées, les asters, les Coréopsis.
L’Arnica trouvera sa place au cœur d’un potager fleuri où il sera très utile de le marier à des fleurs comestibles comme la Capucine, l’œillet d’Inde, ou en compagnie d’autres plantes médicinales comme la Camomille ou le Calendula officinalis, la sauge officinale et avec des aromatiques comme la lavande, la menthe Rotundifolia Variegata, le fenouil ou encore le Thym citron doré.
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