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L’Asiminier (Asimina triloba) ou Asiminier trilobé encore surnommé « paw paw » est un arbre fruitier encore méconnu et très peu répandu dans nos jardins. Et pourtant, ce fruitier encore confidentiel venu des États-Unis, cultivé depuis quelques années en Vendée et en Loire Atlantique, s’apprête à partir à la conquête de tous les jardins français, comme l’a fait le kiwi avant lui.
Il a tout pour vous séduire !
Ses fruits d’abord à la chair savoureuse proche de la mangue et de la banane se consomment frais ou se prêtent à divers recettes, des glaces aux smoothies, en passant par les compotes, jus ou confitures ! Ensuite, sa rusticité exemplaire (-25°C) qui en fait un arbre fruitier capable d’affronter nos hivers sans broncher.
Sa floraison pourpre-chocolat très exotique et son feuillage qui vire au jaune d’or à l’automne méritent qu’on lui fasse une place au jardin ou dans un nouveau verger ouvert au voyage !
Peu contraignant une fois bien installé dans une terre fraîche, un peu acide et drainée, il vous suffira de l’arroser quand il fait sec et de le tailler si nécessaire.
Natif des forêts et des rives sablonneuses des États-Unis et du Canada, l’Asiminier trilobé (Asimina triloba) encore appelé « paw-paw » est un arbre fruitier faisant partie de la famille des Annonacées.
Très rare en culture, il est presque inconnu de nos jardins européens. S’il est qualifié d’exotique par sa rareté, l’Asimina triloba s’est cependant parfaitement adapté aux climats tempérés, bénéficiant d’une très belle rusticité jusqu’à -25°C.
Le genre compte 6 espèces d’arbustes et une espèce de petit arbre l’Asiminia triloba, qui a donné naissance à un certains nombres de variétés autofertiles à l’instar de ‘Sunflower’ ou de ‘Prima 1216’.
Lent à l’installation, surtout pendant les premières années, l’Asiminier forme à partir d’une longue racine pivotante, un petit arbre au tronc bien droit, dépassant rarement les 5 à 10 m de hauteur, pour environ 3 à 5 m de largeur à l’âge adulte. Dans nos jardins, sa taille se limite généralement à 5 ou 6 m. Il présente un port dressé pyramidal mais, peut être conduit en gobelet pour simplifier la cueillette. L’écorce qui se craquelle avec le temps, contient des substances alcaloïdes très utilisées en médecine. D’un joli brun foncé à grisâtre, le bois de l’asiminier est également considéré comme un bois semi-précieux.
En mars-avril, avant l’apparition du feuillage, la floraison apparaît, portée par des rameaux grêles et pubescents, parcourus de fines stries. Visibles à l’aisselle des feuilles dès l’été de l’année précédant l’éclosion, les bourgeons floraux qui ont eu besoin du froid de l’hiver pour bien fleurir et sont désormais prêts à s’épanouir. Les boutons ronds et légèrement velus, enchâssés dans un calice pubescent vert-jaune lavé de pourpre, éclatent en petites clochettes pendantes de 4 à 5 cm de diamètre solitaires ou réunies en petites grappes. Elle sont formées de 6 pétales imbriqués par 3, formant deux corolles. Leur forme arrondie et symétrique évoquent les fleurs de camélias. Les pétales fortement veinés à l’aspect gaufré revêtent un joli coloris rouge-chocolat tirant sur le lie de vin et entourent une couronne de nombreuses étamines jaunes.
Cette floraison nectarifère dure environ 6 semaines. Les fleurs exhalent une odeur très désagréable de charogne (perceptible seulement de près) qui attire à elles certains insectes pollinisateurs comme les mouches (communes, mouches à fumier), papillons et coléoptères.
Cette floraison à la fois délicate et exotique précède la fructification. Celle-ci n’intervient qu’au bout de 3 à 6 années de culture. La plupart des nouvelles variétés d’Asimina triloba ont la particularité d’être autofertiles : un seul arbre suffit pour obtenir des fruits, d’autres cependant nécessitent la présence de plusieurs asiminiers pour pouvoir fructifier.
Les fruits appelées asimines sont de grandes baies ovales à allongées, groupées par 3 ou 6 à la manière d’un régime de bananes, d’où son autre surnom de « Banane de l’Indiana ». Mesurant de 8 à 18 cm, elles ressemblent à de jeunes mangues vertes en un peu plus bombées et peuvent peser jusqu’à 400 grammes. Leur peau lisse et tendre est de couleur vert jaune ou jaune à maturité. Leur chair généralement jaune, parfois orangée, renferme de grosses graines noires non comestibles disposées en deux rangées les faisant ressembler à la pulpe des papayes.
La pulpe crémeuse possède une saveur acidulée et sucrée rappelant à la fois la mangue, l’ananas et la banane. Les fruits se cueillent lorsqu’ils sont à maturité entre fin août à mi-octobre et se consomment frais ou sous forme de jus, de milkshakes, de compote, de glace, de sorbet et même dans certaines bières !
Le feuillage caduc de cet arbre fruitier méconnu n’est pas sans intérêt. L’Asiminier développe assez tardivement au printemps, généralement en mai après la floraison, une frondaison magnifique jusqu’à l’automne. Ses grandes feuilles de 15 à 30 cm de long pourvues d’un court pétiole sont alternes, simples, de forme obovale et pendantes comme de petites ombrelles. Profondément nervurées et terminées en pointe, elles présentent un aspect gaufré et ne sont pas sans rappeler les feuilles du châtaigner.
Vert vif au débourrement et en été, les feuilles se parent dès les premières fraîcheurs, d’une jolie teinte jaune d’or avant de tomber.
Si l’Asiminier ne craint pas les grands froids,(il est rustique jusqu’à – 25 °C), il les apprécie même car un hiver assez rigoureux favorisera la floraison. Il redoute en revanche les climats trop chauds et les terres trop sèches en été. Pour bien fleurir, il appréciera le plein soleil au Nord de la Loire et la mi-ombre si vos étés sont très chauds. Il s’accommode de toute bonne terre de jardin pourvu qu’elle soit profonde, toujours fraîche et bien drainée, à pH neutre ou légèrement acide.
On peut le cultiver aussi bien seul en isolé en fond d’un massif avec des plantes de terre de bruyère ou encore bien-entendu en groupe dans un verger. A l’automne, il sera du plus bel effet aux côtés d’arbustes au feuillage décoratif.
La pulpe de l’asimine est riche en vitamines A et C ainsi qu’en acides aminés et oligo-éléments tandis que les feuilles de l’Asiminier renferment une substance insecticide et son écorce possède des propriétés médicinales intéressantes qui font l’objet d’études dans la lutte contre le cancer.
Si on compte moins d’une dizaine d’espèces d’Asiminier, seule l’Asimina triloba ou « Paw Paw », fait l’objet de sélections et de recherches, exclusivement menées aux États-Unis. Elle a donné naissance à quelques cultivars intéressants autofertiles.
Parfaitement rustique, l’Asiminier est capable de supporter des températures de l’ordre de -25 °C, ce qui lui garantit une bonne résistance dans toutes les régions. Il vaut mieux toutefois lui épargner le climat méditerranéen, trop chaud et aride en été.
Offrez-lui une place abritée des vents froids et des gelées printanières qui risquent de brûler son feuillage et d’abîmer ses fleurs.
Pour bien fleurir, plantez-le au soleil, ou à la mi-ombre si celui-ci est pas trop brûlant dans toute bonne terre de jardin moyennement riche, neutre ou de préférence acide, profonde, restant toujours fraîche et bien drainée.
Choisissez bien son emplacement car une fois bien enracinée, la racine délicate et pivotante de l’Asiminia triloba n’aime pas être déplacée. Comme sa pollinisation se fait principalement par les mouches et les coléoptères, la présence de fumier ou d’un compost à proximité est donc recommandée.
Il peut être associé en fond de massif avec des plantes de terre de bruyère et trouve naturellement sa place dans un verger.
Pour favoriser la reprise racinaire, la plantation de l’Asiminier se fait de préférence en février-mars avant le démarrage végétatif, ou à l’automne, de septembre à novembre.
Même si les nouveaux cultivars sont le plus souvent autofertiles, prévoyez quand même de planter au moins deux pieds d’Asiminier à proximité, la production de fruits sera plus généreuse : respectez un espacement de 2,50 à 3 m entre deux Asiminia triloba. La culture en pot peut se tenter, toutefois nous la déconseillons car cet arbre fruitier a besoin d’une terre profonde pour croître et sa racine en pivot risque de s’y sentir trop à l’étroit.
Une fois bien installé, l’Asiminier est, à la différence de beaucoup de fruitiers, un arbre des plus faciles à entretenir. Il supporte mal les terres sèches et préfère les sols qui gardent toujours un peu d’humidité : il a besoin d’un arrosage régulier, surtout les trois premières années car le sol doit rester frais durant tout l’été. Après 2 ou 3 ans, il supportera mieux une courte sécheresse. Paillez le pied au printemps tous les ans.
Avec le temps, l’Asiminier a tendance à drageonner : éliminez régulièrement les rejets mais surtout ne binez pas à son pied, car ses racines sont fragiles.
C’est un arbre fruitier qui se montre peu sensible aux maladies et aux parasites, une résistance due aux substances insecticides dégagées par ses feuilles et son écorce qui repoussent naturellement les ravageurs.
La taille de l’Asiminier est simple, elle ne doit pas être drastique. Elle consiste à garder à l’arbre une hauteur raisonnable à 2,50 ou 3,50 m afin de faciliter la récolte des fruits. Procédez en hiver, de janvier à février :
Une taille en gobelet facilite la cueillette des fruits : avec un sécateur coupez la flèche et répartissez au fil des hivers 5 à 6 branches maîtresses tout autour du tronc.
→ à lire, sur le sujet : « Comment former un arbre fruitier en gobelet ? »
La récolte des fruits de l’asiminier s’étale de la fin de l’été à la mi-octobre selon les régions, une fois que les fruits sont tendres au toucher, qu’ils sont faciles à détacher de l’arbre et avant qu’ils ne soient trop brunis. Les graines présentent une relative toxicité et ne se consomment pas.
La multiplication de l’asiminier se fait soit :
Vous pouvez également prélevez les drageons qui se développent autour du pied-mère, mais il faudra patienter jusqu’à 8 ans pour les voir fleurir.
Nous vous conseillons plutôt de recourir à l’achat de nouveaux plants.
L’Asiminier trilobé offre deux saisons d’intérêt ornemental : au printemps, lorsqu’il se couvre de ses fleurs pourpres et de son feuillage vert vif et à l’automne quand ses feuilles virent au jaune doré et que ses fruits mûrs lui donnent une allure tropicale. Il se plaira dans tous les jardins exotiques !
Au printemps, entourez son pied de bulbes de printemps comme des muscaris, des scilles et des tulipes botaniques, dans des harmonies mauve-pourpre. Des vivaces couvre-sol comme les bergenias, les bugles rampantes et les heuchères prendront le relais de la floraison et garderont ses racines au frais tout l’été.
L’Asiminier trilobé peut également trouver sa place dans un massif de terre de bruyère, en compagnie d’arbustes à fleurs ou à feuillages persistants tels que les Camélias, Azalées de Chine et du Japon, Rhododendrons, Andromèdes du Japon, Cornus.
A l’automne, ses feuilles aux flamboiements dorés répondront aux Cotonéasters ou autres arbres à fruits décoratifs comme les Amélanchiers, les Callicarpas et aux belles coloration des feuillages des Cotinus, des acers, d’un arbre à caramel, d’un chêne écarlate, des cornouillers du Japon ou encore d’un Fusain.
Anne Notté, le 14 Avril 2020
Bonjour,
Grand merci pour votre site formidable que je consulte souvent .J'y trouve toujours des renseignements très complets sur les plantes de jardin. J'aimerais trouver un asimina sunflower que je planterais cet automne. Connaissez- vous un pépiniériste belge de préférence qui pourrait m'en procurer un?
Merci d'avance,
Bien à vous,
,Anne notté
Réponse de Virginie, le 24 Avril 2020
Bonjour,
Nous proposons à la vente l'Asimina Sunflower. Il sera disponible sur notre site en septembre. N'hésitez pas à contacter notre service client qui sera à même de vous renseigner sur les modalité de livraison par téléphone au 03 61 76 08 10.
Cordialement,
Virginie
langlois m, le 7 Juin 2020
bonjour
quel est le prix de l'asiminier et combien coute le port. merci
Réponse de Virginie D., le 28 Juillet 2020
Bonjour,
Vous trouverez ces informations ici : Asiminier triloba.
Et les conditions de livraison ici : frais de livraison.
Cordialement Virginie
Louffy91, le 26 Août 2020
Bonjour
Est-il possible de le faire pousser en pot de 75 ou 100 L ou qu'il garde une taille de 3 m de haut maximum ?
Réponse de Virginie D., le 26 Août 2020
Bonjour,
Nous ne vous conseillons pas la culture en pot à cause de sa racine pivotante. Vous pouvez le tailler pour qu'il reste à 3m, tant que ce n'est pas une taille trop sévère, en janvier/février.
Cordialement Virginie
Ouk, le 20 Février 2021
Bonjour Madame, tout d’abord merci pour votre site bien expliqué. J’habite dans la région parisienne et j’aimerai planter un asiminier prima. Je voudrai également savoir quelle est la différence entre asiminier triloba (vu son prix est moins élevé que les autres espèces) et asiminier prima ou sunflower ?
En vous remerciant !
Cordialement,
Vicky
Réponse de Gwenaëlle, le 11 Mars 2021
La différence de prix s'explique par le fait que 'Prima' et 'Sunflower' sont des variétés autofertiles, tandis que triloba ne l'est pas
Fabian, le 23 Février 2024
Bonjour,
Vous proposez de conduire l'asiminier en gobelet, pour faciliter la cueillette. Supporte t'il également d'autres type de conduite ? (Palmette en U, legendre) j'ai une place qui lui conviendrait parfaitement en terme de conditions, mais esthétiquement il faudrait que je le palisse. je n'ai toutefois pas trouvé beaucoup de témoignage sur le web. Pouvez vous me renseigner ?
Réponse de Ingrid, le 26 Février 2024
Bonjour,
L'asiminier est assez flexible en termes de méthodes de conduite et peut s'adapter à diverses formes, y compris la palmette en U. Bien que la conduite en gobelet soit souvent recommandée pour sa simplicité et pour faciliter la cueillette.
Vous pouvez tenter l'expérience, en gardant à l'esprit les principes de base de la taille et de la conduite des arbres fruitiers, comme le pommier ou le poirier. N'hésitez pas à nous dire comment s'est passé cette expérimentation.
Cordialement.