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L’Aspidistra est La plante verte typique des intérieurs de nos grands-mères ! Surnommée « langue de belle-mère » (comme le Sansevieria), cette plante vivace aussi élégante que luxuriante séduit par sa facilité d’entretien, pardonnant les oublis d’arrosages, de soins et d’attention ! Il s’adapte parfaitement à la vie en intérieur comme en extérieur. Couramment appelée également « plante de fer » en raison de sa résistance aux conditions environnementales difficiles, l’Aspidistra est un véritable symbole de tolérance et d’adaptabilité, à l’instar de l’Aspidistra eliator (Aspidistre élevée), l’espèce la plus cultivée. Si celle-ci affiche des feuilles persistantes d’un vert profond, certaines variétés, comme ‘Variegata’, se distinguent par un feuillage panaché particulièrement lumineux et original. Ses fleurs fascinantes apparaissent à la base de la plante, au niveau du sol, et sont généralement de couleur pourpre foncé.
Aujourd’hui, même s’il se cultive naturellement très bien en pot, sur une fenêtre ou un balcon, l’Aspidistra prend ses quartiers au jardin, car ce que l’on sait moins, c’est qu’il s’avère rustique jusqu’à -12 à -15°C, ce qui permet de l’utiliser en pleine terre en zone 7. Il accepte toutes les expositions non brûlantes, se passe d’entretien, demandant simplement un sol drainé. Cette plante est capable de survivre aux mauvais traitements, ce qui en fait un choix privilégié pour les jardiniers novices ou ceux qui disposent de peu de temps.
Découvrez ou redécouvrez cette plante presque inratable très utile dans les zones sèches et ombragées du jardin, les jardins sans jardiniers ou pour verdir votre intérieur !
L’Aspidistra est une plante vivace rhizomateuse de la famille des convallariacées, tout comme le muguet et le Liriope muscari. On compte environ 60 espèces parmi lesquelles l’Aspidistre élevée (Aspidistra eliator), autrement surnommée « langue de belle-mère », qui est la plus cultivée dans nos intérieurs. L’Aspidistra linearifolia, aux feuilles étroites, l’Aspidistra hainanensis, aux feuilles linéaires ou encore l’Aspidistra sichuanensis, et Aspidistra minutiflora mouchetées de vert clair ou de blanc, enrichissent le genre. Cette plante vivace asiatique nous vient de Taïwan et du Japon, où elle pousse dans les sous-bois de l’ile d’Oshima. Elle s’est ensuite naturalisée en Chine. Séduisant par sa robustesse et sa résistance aux mauvais traitements comme aux oublis d’arrosages, elle a été introduite dès le 19e siècle comme plante d’intérieur en Europe, en Grande-Bretagne d’abord, conquérant les intérieurs victoriens, puis dans nos salons français et européens. Un tel degré de résilience lui a valu d’être surnommée Outre-Manche « plante en fer forgé » (« cast-iron plant »). Aujourd’hui, on redécouvre ses qualités, cette fois au jardin, car il s’agit également d’une excellente plante persistante et relativement rustique.
L’Aspidistra développe lentement, à partir d’un rhizome épais, une belle touffe au port souple, à la fois dressé et légèrement évasé en éventail, de 35-50 cm en tous sens. Les feuilles solitaires, lancéolées, pointues et coriaces, avec un long pétiole rigide, poussent serrées les unes contre les autres, en bouquet dense. Les feuilles situées en périphérie de la touffe retombent légèrement. Elles mesurent jusqu’à 50 cm de longueur et 8 à 10 cm de largeur environ. En quelques années, la touffe s’étoffe sans jamais devenir envahissante. L’Aspidistra est remarquable pour son feuillage persistant en climat doux, très graphique une bonne partie de l’année. L’espèce type, Aspidistra eliator, au feuillage d’un beau vert lustré a engendré des variétés offrant des teintes somptueusement panachées et subtilement rayées de crème, et de jaune ; zébrées (‘Zebra’), panachées (‘Variegata’), tachetées (‘Milky Way’) ou encore rayées (‘Lennon’s Song’).
Les fleurs de l’Aspidistra sont pour le moins intrigantes. La floraison, lorsqu’elle survient, est beaucoup plus discrète, bien qu’originale, car elle apparait sur les plantes âgées, à la base des touffes de feuilles. L’aspidistra ne fleurit que lorsque les conditions de culture sont optimales, (substrat frais et drainant, luminosité suffisante, mais sans rayons directs du soleil). Nichées sous le feuillage, d’étranges fleurs charnues et cireuses apparaissent de janvier à juin. Ces véritables curiosités botaniques prenant la forme de clochettes érigées de 2-3 cm de diamètre sont composées de 8 lobes de couleur violacée effilés à leur extrémité. Ces fleurs solitaires éclosant à même le sol sont pollinisées par les limaces et escargots qui se délectent de leur nectar. Malgré leur apparence singulière, elles dégagent un parfum subtil qui attire les pollinisateurs. Ces fleurs étranges et captivantes se muent ensuite suivie en petites baies sphériques et foncées.
De nombreuses espèces d’Aspidistra sont cultivées dans les jardins botaniques d’Asie. L‘Aspidistra eliator est La plante verte primée par la Société Royale Horticole anglaise avec un Award of Garden Merit.
L’Aspidistra est d’une rusticité variable selon les variétés, mais elle est moins frileuse qu’il n’y parait, l’Aspidistra eliator est l’espèce la plus rustique d’entre toutes, supportant des températures de courtes gelées de l’ordre de -12 à -15°C. Le feuillage peut se cristalliser sous l’effet du gel, mais la plante est capable de repartir de la souche au printemps. Elle s’avère rustique en zones 7b et 8a. C’est pourquoi, dans la plupart de nos régions, elle est habituellement cultivée en pot, à rentrer à l’intérieur, à l’abri du gel pour l’hiver. C’est une plante d’intérieur robuste et peu exigeante (pour ne pas dire increvable), qui supporte des conditions de vie difficiles (oublis d’arrosage ou de rempotage, pièces fraîches, manque de lumière, écarts de température…) et qui appréciera d’être sortie à la belle saison en lui évitant le soleil ardent, et les courants d’air. En intérieur : il s’épanouira dans votre véranda ou dans votre salon, à proximité d’une fenêtre ou d’une baie vitrée, car il a besoin d’un endroit lumineux. Méfiez-vous quand même d’un soleil trop ardent derrière les vitres qui pourrait brûler le feuillage. Cette plante peut se développer dans des environnements faiblement éclairés, ce qui en fait une compagne idéale pour les pièces peu lumineuses. Quand la température est supérieure à 15°C, vous pouvez le sortir sur votre terrasse ou votre balcon. Placez le pot à une exposition chaude et ensoleillée et à l’abri des vents les plus froids.
L’Aspidistra ne pourra être cultivé en pleine terre que dans les zones les plus douces de notre pays (zone 7b) même s’il est capable de tolérer des gelées brèves en sol drainé. Si votre climat le permet, vous pourrez le cultiver en pleine terre à l’ombre tamisée, même sèche, sous les grands arbres par exemple.
L’Aspidistra aime les zones mi-ombragées du jardin et accepte toutes les expositions non brûlantes. Il supporte même l’ombre, mais s’y montrera moins exubérant. Préférez impérativement une exposition mi-ombragée en région chaude, pour éviter que le soleil brûlant ne dessèche le feuillage.
Il apprécie un sol très riche en humus, peu calcaire, idéalement légèrement acide (du type terre de bruyère), léger, et toujours très bien drainé. Bien qu’il préfère un sol riche et bien drainé, il s’accommode également de terrains moins fertiles. En cas de terre argileuse, vous veillerez à bien soigner le drainage pour éviter que ses racines souffrent de l’humidité stagnante en hiver.
Sa grande résistance face à des conditions difficiles permet de l’utiliser dans de nombreuses situations. Il est idéal en sous-bois clair pour habiller les zones sèches et ombragées du jardin où rien ne pousse, le pied des arbres et arbustes, les talus ingrats, les bords des allées, les massifs ombragés, une rocaille plutôt fraîche. Il est si accommodant qu’il pardonnera les oublis d’arrosage, et sera un excellent candidat dans les jardins sans jardiniers ou les jardins de week-end.
Son ample feuillage en fait une solution idéale pour de grandes potées très luxuriantes que l’on pourra conserver tout l’été sur le balcon ou la terrasse ou dans la véranda en hiver.
En pleine terre, il pourra être planté au printemps ou en automne, lorsque les risques de gelées sont écartés. Pour une culture en bac en intérieur, vous pouvez planter toute l’année.
En pleine terre
À la bêche, préparez le sol en le travaillant sur une profondeur de 30 cm
En pot
L’Aspidistra est facile à cultiver dans les régions où il ne gèle pas férocement. En pot comme en pleine terre, il a besoin d’une humidité suffisante au pied, surtout lors d’étés ou s’il ne pleut pas.
En pleine terre, l’Aspidistra a besoin d’un arrosage régulier, surtout pendant les mois les plus chauds et secs. Gardez le sol uniformément humide, mais évitez de le détremper. En période de sécheresse, arrosez au moins une fois par semaine. Il se passe d’arrosage une fois établi. Pendant les mois plus frais, réduisez l’arrosage.
Dans les régions très douces, vous pouvez laisser le pot à l’extérieur toute l’année. Dans les régions aux hivers plus froids, hivernez impérativement votre aspidistra dans une pièce lumineuse, à l’abri du gel, en maintenant les arrosages. Durant toute l’année, arrosez régulièrement, sans détremper la motte. En été : une à deux fois par semaine et durant l’hiver, arrosez tous les 15 jours environ. L’idéal est de maintenir les plantes en hiver entre 7°C et 10°C. Vous pourrez ressortir votre pot au printemps, dès qu’il n’y a plus de risques de gelées et en l’acclimatant progressivement.
En pot, le substrat s’épuise toujours plus rapidement qu’en pleine terre. De mars à août : utilisez un engrais liquide pour plantes vertes une fois par mois, sachant qu’un excès fait reverdir les cultivars panachés. En intérieur : nettoyez régulièrement les feuilles avec une éponge propre humide pour ôter la poussière.
L’entretien se résume à un simple nettoyage des touffes en fin d’hiver : éliminez en les coupant à la base les feuilles abîmées, jaunies ou mortes pour garder la plante propre et en bonne santé.
Tous les 2 ans, au printemps, rempotez votre plante dans un pot légèrement plus grand. Si le volume du pot et la taille de votre Aspidistra rendent cette opération impossible, contentez-vous d’un surfaçage une fois par an au printemps en remplaçant l’ancien substrat sur les premiers centimètres par du terreau neuf.
→ Lire aussi les conseils de Pascale dans Comment cultiver l’aspidistra, en intérieur et au jardin ?
En intérieur, il peut se montrer sensible aux cochenilles farineuses. Pour vous en débarrasser, pulvérisez de l’huile de colza, après les avoir éliminé avec un chiffon imbibé d’alcool. Au printemps, suivez nos conseils pour protéger son jeune feuillage des limaces et escargots qui en sont friands.
Attention aux excès d’eau : un substrat trop humide risque de faire jaunir les feuilles.
Tous les deux trois ans, divisez les touffes pour les multiplier. Cette division permet également de rajeunir la plante.
L’Aspidistra est une plante vivace indispensable dans les jardins d’ombre dans lesquels son feuillage persistant vert ou panaché réveille les zones ombragées et boisées et les coins délaissés. En lisière de sous-bois, en rocaille ou en massif, il s’associera à merveille avec d’autres vivaces d’ombre comme les fougères, et les hostas. Ses feuilles élancées forment un beau contraste avec le port plus ample et souple des Osmondes, comme l’Osmunda regalis ‘Purpurascens’. Avec ses qualités de couvre-sol, il accompagnera parfaitement les Epimedium, l’Asarum ou le lierre terrestre (Glechoma hederacea).
Sous les arbres, il voisinera avec d’autres vivaces couvre-sol pour l’ombre pour créer des tapis de feuillages colorés et volumineux, comme les heuchères et les Vinca.
Comme il apprécie une terre légèrement acide, il peut composer de belles scènes aux côtés d’arbustes de terre de bruyère qui se cultivent à l’ombre ou à mi-ombre comme les camélias ou les rhododendrons.
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