Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
L’aubépine ou plutôt les aubépines – car il en existe de très nombreuses espèces – du genre Crataegus sont des petites arbres ou des grands arbustes caducs particulièrement rustiques. Nos deux espèces indigènes se nomment Crataegus laevigata et Crataegus monogyna. Ce sont d’ailleurs les deux principales espèces rencontrées dans le commerce.
Même si elles n’apprécient pas beaucoup de pousser à l’ombre dense, elles s’accommodent de toutes les autres situations et de tous types de sols, même les plus argileux. Si on ajoute à cela une rusticité à toute épreuve, les aubépines font partie des petits arbres fleuris les plus faciles à réussir au jardin.
Leur floraison parfumée blanche ou rose en mai fait le régal des abeilles. Tandis que leurs senelles, les petits fruits, ravissent les oiseaux et les micro-mammifères. L’enchevêtrement de rameaux épineux servira d’abri sûr à toute la faune du jardin.
C’est aussi une plante médicinale connue depuis l’antiquité dont les légendes et histoires locales foisonnent dans la littérature ou l’imaginaire collectif.
Dans un jardin naturel, au sein d’une haie libre un peu sauvage ou défensive, ou tout simplement comme un ravissant petit arbre ornemental dans un massif d’arbustes en compagnie d’autres arbustes fleuris (pommier d’ornement, buisson de beauté ou Sureau noir) : l’aubépine est clairement un indispensable à (re)planter dans nos jardins ! Alors songez à lui laisser une petite place…
Originaires de tout l’Hémisphère Nord (Amérique du Nord, Asie, Europe et même Afrique du Nord), les aubépines font partie de la famille des rosacées. Le genre Crataegus comprend plus d’une centaine d’espèces différentes, sans compter les hybrides et les sous-espèces. En voici quelques exemples que vous pourriez rencontrer chez des pépiniéristes : Crataegus azarolus, Crataegus brachyacantha, Crataegus chrysocarpa, Crataegus coccinea, Crataegus cuneata, Crataegus crus-galli (dit « épine ergot-de-coq »), Crataegus douglasii, Crataegus flava, Crataegus lavaleii, Crataegus mollis, Crataegus phaenopyrum, Crataegus pinnatifida, Crataegus wattiana, … Mais ce sont surtout nos deux aubépines indigènes que l’on rencontrera le plus souvent : Crataegus monogyna et Crataegus laevigata.
Ce sont tous des petits arbres ou arbustes buissonnants au feuillage caduc poussant sur un tronc unique. Chez les espèces européennes, les feuilles alternes sont profondément lobées, de 3 à 9 lobes, tandis que chez les essences américaines et asiatiques, les feuilles sont simples et ovales. L’écorce grise est cannelée et rugueuse.
Ce sont aussi des arbustes épineux et fortement ramifiés, idéaux pour des haies défensives et pour protéger les oiseaux en période de nichées et les micro-mammifères durant toute l’année.
Les fleurs blanches, roses ou rouges selon l’espèce ou le cultivar, à cinq pétales s’épanouissent en mai et sont regroupées en corymbes. Les étamines sont rouges. Ces fleurs sont parfumées et très mellifères. Suivant le cultivar, les fleurs peuvent être simples, semi-doubles ou doubles (comme pour ‘Paul’s Scarlet’ par exemple).
S’en suit en septembre une fructification rouge, jaune ou bleu comestible pour les animaux et le jardinier. Bien que de saveur un peu fade, les cenelles sont appréciables en confiture avec d’autres fruits (voir point ‘recette’ plus bas).
Carl von Linné n’avait pas fait la distinction entre nos deux aubépines indigènes : Crataegus monogyna ou Aubépine commune, présente dans toute la France et la Belgique, et Crataegus laevigata ou Épine blanche, présente plutôt dans le Sud de la France jusqu’en Afrique du Nord, et les avait regroupées simplement sous le nom Crataegus oxyacantha du latin ‘Oxus’ qui veut dire ‘aigu’ et ‘Acantha’ qui veut dire ‘épine’. Il est vrai qu’à la simple observation des feuilles, ces deux aubépines sont pratiquement impossibles à différencier (il existe d’ailleurs des hybridations entre les deux). Les deux espèces sont pourtant bien différentes en regard de leurs fleurs, à un style pour C. monogyna et à deux styles pour C. laevigata, et de leurs cenelles, une drupe (fruit avec une seule grosse graine) chez C. monogyna et une baie (fruits avec beaucoup de petites graines) chez C. laevigata. Mais ne soyez donc pas étonné de retrouver le nom C. oxyacantha dans des ouvrages anciens.
La maturité sexuelle, donc les premières fleurs, arrive vers 5 ou 6 années de culture. De croissance assez lente, sa longévité peut aller jusqu’à plus de cinq cent ans. De nos jours, il n’est pas rare de rencontrer une très vielle aubépine dans les villages d’Europe. L’aubépine a, depuis l’antiquité, était vénérée et utilisée pour ses fruits, ses fleurs et ses feuilles en usage médicinal, notamment comme régulateur cardiaque et pour l’abaissement de la tension artérielle. Et de nombreuses croyances, légendes ou histoires locales à son encontre hantent la littérature et l’imaginaire collectif.
On les utilise au jardin en haie taillée stricte ou en haie libre : les deux devenant pratiquement impénétrables au fil des années. Mais on peut aussi bien les planter en isolé ou parmi d’autres arbustes au sein d’un massif.
Les aubépines sont des petits arbres très rustiques et résistants qui poussent au soleil ou à la mi-ombre et s’accommodent de n’importe qu’elle terre : pauvre, caillouteuse ou même argileuse.
Pour planter une aubépine en racines nues :
Plantez vos aubépines sur deux rangs en quinconce à trente centimètres de distance entre eux. Coupez le tronc de vos jeunes aubépines à environ 40 cm de hauteur pour qu’elles se ramifient bien dès le départ.
Lire aussi
Comment planter une haie ?C’est la méthode la plus simple et la plus efficace. D’ailleurs les oiseaux se chargent souvent de faire le travail à votre place. Il n’est pas rare de retrouver dans le jardin des jeunes pousses d’aubépine éparpillées au hasard. Si néanmoins, vous souhaitez réalisez le semis vous-même, il vous faudra patienter au moins tout l’hiver. En effet, la graine a besoin d’une stratification pour pouvoir germer.
Vous pouvez semer les graines d’aubépine :
Si vous souhaitez reproduire une variété précise, vous pouvez procéder à une greffe en écusson. Celle-ci n’est pas compliquée mais produit en général une boursouflure disgracieuse au niveau du point de greffe. Prenez une simple aubépine (C. monogyna ou C. laevigata par exemple) qui sera le porte-greffe, procédez à une légère entaille dans l’écorce dans le bas du tronc en forme de « T ». Écartez un peu l’écorce, puis insérez un œil de la variété à reproduire (le greffon). Cet œil ou bourgeon est prélevé à l’aisselle d’une feuille ou d’un rameau. Maintenez le tout en place avec une ligature de raphia.
→ En savoir plus avec notre tutoriel Comment multiplier facilement l’aubépine ?
L’aubépine nécessite très peu de soin. Pensez juste à lui donner à boire la première année qui suit la plantation en période de sécheresse estivale.
L’aubépine supporte particulièrement bien la taille. Voilà pourquoi, on la retrouve dans nombre de haies taillées strictement.
La taille annuelle d’une haie stricte se fera toujours après la floraison, c’est-à-dire, environ fin juin, début juillet. Vous perdrez certes, les fruits de l’année, mais ne perturberez pas la floraison de l’année suivante. L’aubépine supporte d’être taillée très court. Dans son jeune âge, n’hésitez pas à tailler sévèrement dès la plantation, cela va l’aider à se ramifier.
Pour conduire une aubépine en arbre, coupez les branches latérales basses et les éventuels rejets et remontez doucement, au fil des années, la cime pour ne garder qu’un tronc unique.
Enfin, sachez que dans une haie libre ou dans un massif un peu sauvage, vous pouvez tout aussi bien ne pas sortir votre sécateur et laisser pousser librement votre aubépine.
L’aubépine est un petit arbre résistant mais il lui arrive parfois quelques légers désagréments, souvent de nature esthétique mais très rarement dangereux pour l’arbre.
C’est une maladie cryptogamique qui attaque certains arbres de la famille des Rosacées en période humide. Cette maladie ne tue pas l’arbre mais produit des petites taches inesthétiques de couleur grise sur les feuilles. Retirez les feuilles attaquées et coupez les rameaux secs et morts.
L’oïdium ou « maladie du blanc » est aussi une maladie cryptogamique qui s’attaque cette fois à quasiment toutes les plantes. Un léger feutrage blanc recouvre les feuilles. Pas d’inquiétude pour autant, ce n’est pas grave pour une aubépine. Pour évitez cela, espacez suffisamment vos arbres et arbustes et ne mouillez pas le feuillage lorsqu’il fait très chaud.
→ Pour en savoir plus sur cette maladie, consultez notre fiche conseil : « L’oidium ou maladie du blanc »
La rouille apparaît par temps chaud et humide. On la reconnait à ses grosses taches de couleur rouille sur les feuilles, bloquant ainsi une partie de la photosynthèse et affaiblissant un peu l’arbre. Supprimez les quelques feuilles touchées. Un traitement au purin d’ortie ou au purin de prêle est généralement efficace.
Il fût un temps ou le simple vocable de « feu bactérien » produisait une terreur irrépressible chez les pépiniéristes et producteurs de fruits. Cette maladie bactérienne très contagieuse attaque surtout les plantes de la familles des rosacées par temps chaud et humide : pommes, poires, cognassier, cotonéaster, pyracantha, sorbier et… aubépine. Les symptômes sont très visibles : des taches noires ou rouilles apparaissent sur certaines feuilles, des rameaux entiers semblent soudain noircir et se dessécher, les fleurs et les fruits deviennent bruns-noirs et restent accrochés à l’arbre comme… brûlés. L’arbre peut succomber en une année.
Aucun traitement n’est efficace. Il vous faudra couper et brûler tout ce qui vous semble infecté plusieurs centimètres en dessous de l’infection et en prenant soin de désinfecter par la suite vos outils à l’alcool. Parfois même, l’arrachage complet de l’arbre ou de la haie entière pourra être envisagé.
Fort heureusement, cette maladie n’est presque plus qu’un lointain souvenir. En effet, les espèces et variétés vendues et cultivées de nos jours sont résistantes à la maladie (ou greffées sur un porte-greffe résistant). Celles qui en étaient sensibles ont été retirées du commerce ou des cultures (par exemple : la poire ‘Passe-crassane’ en France). Mais la vigilance reste de mise…
→ Pour en savoir plus sur cette maladie, consultez notre fiche conseil : « Le feu bactérien : identifier et lutter contre cette maladie »
Parfois, on peut remarquer des choses « bizarres » sur les aubépines : des feuilles poussant subitement en rosette au bout des rameaux, enroulement de certaines autres feuilles ou plus simplement des petites pustules sur le revers de ces dernières. Ce n’est pas une maladie, rassurez-vous ! C’est tout simplement une réaction de l’arbre à la piqûre d’un insecte ou d’un acarien qui a pondu ses œufs. Cela a pour effet de provoquer une galle ou cécidie qui n’est en rien funeste pour votre aubépine.
Plusieurs insectes et acariens, notamment des tous petits diptères (cécidomies), des homoptères aphididés (pucerons lanigères) et des acariens de la famille des ériophyidés utilisent les aubépines comme seules plantes hôtes (ou pouponnières devraient-on dire). Comme l’aubépine ne risque absolument rien, inutile d’asperger d’insecticides (même bio !) votre arbre. D’autant plus qu’une galle est un cocon si résistant que cela ne servira à rien, mis à part tuer ce qu’il y a tout autour. Laissez donc tout ce petit monde vivre en paix et intéressez-vous de plus près à cette formidable science qu’est l’étude des galles : la cécidologie.
Nota bene : « galligène » et « cécidogène » sont des synonymes. Ces deux mots veulent tout simplement dire « produise des galles ».
→ En savoir plus sur les maladies et parasites de l’aubépine dans notre fiche conseil
Quel meilleur moyen pour protéger son intimité et sa tranquillité qu’une haie qui pique, qui égratigne, qui meurtrie, qui écorche ! Si vous plantez des épines blanches, flanquées de Pyracantha, de Houx et de Berberis julianae et que vous prenez soin de tailler vote haie régulièrement pour la densifier, pas même un chat n’arrivera à la traverser. De plus, elle sera belle toute l’année grâce aux feuillages persistants de certains, aux nombreux fruits colorés en automne et à la magnifique floraison blanche de l’aubépine en mai.
Si vous voulez allier la beauté d’une haie fleurie un poil sauvage au fait d’aider la nature, l’aubépine est clairement un incontournable. Tout comme le sont les prunelliers, la Viorne obier, le Sureau noir, le Cornouiller sanguin et les noisetiers. Laissez libre de toutes tailles systématiques ces arbustes. Ils fourniront abri et nourriture à toute la faune sauvage de votre jardin tout en étant très beau toute l’année avec leur floraison, fructification, feuillage d’automne et rameaux colorés en hiver.
Un joli petit massif d’arbustes à floraison printanière vous tente ? Essayez Crataegus laevigata ‘Paul’s Scarlet’ qui fleurira en mai dans une explosion de fleurs doubles de couleur rose foncé en compagnie d’un buisson de beauté et d’une Viorne de Prague à feuillage persistant. Pour compléter ces floraisons jusqu’au cœur de l’été, on les accompagnera d’un Deutzia à fleurs roses et blanches et d’un Buddleia alternifolia à la floraison mellifère rose-lilas. Ce petit massif si éclatant au printemps et jusqu’au début de l’été risquerait d’être un peu morose en hiver sauf si vous y ajoutez un petit Épicéa bleu, qui accompagnera vos arbustes de ses belles aiguilles bleutées toute au long de l’année. En guise de couvre-sol, tentez donc un « tapis » de Cornus sericea ‘Kelseyi’, un cornus à bois décoratif qui ne monte pas plus haut que 75 cm et qui vous enchantera de son charmant feuillage automnal et de ses rameaux colorés tout l’hiver.
Nota bene : les aubépines font de mignons petits bonsaïs idéaux pour les débutants. Ces petits arbres adoptent très vite une écorce mâture, ils supportent très bien la taille répétée et se ramifient bien. De plus la taille « miniature » des fleurs et des fruits en fait des bonsaïs qui paraissent très naturels.
→ D’autres idées d’associations avec l’aubépine dans notre fiche : Comment associer les aubépines
« Aubépine, mon bien,
Je te cueille et je te prends.
Si je meurs en chemin,
Sers-moi de sacrement. «
Découvrez nos aubépines à la pépinière.
Nos fiche-conseil :
Faut-il encore craindre le feu bactérien ?
Disons qu'il faut être prudent et attentif aux moindres symptômes. Mais de nos jours, cette maladie est beaucoup moins présentes dans nos jardins et cultures. La raison est que les variétés sensibles ont été arrachées et définitivement retirées du commerce pour ne plus laisser place qu'aux variétés résistantes.
J'ai, sur mes aubépines, des feuilles qui forment des rosettes au bout des rameaux. Quelle est cette maladie ?
Ce n'est pas une maladie mais une réaction de vos aubépines consécutive à la piqûre d'un minuscule diptère nommé Dasineura crataegi : on appelle cela une galle ou cécidie. Cela arrive fréquemment dans les haies d'aubépines taillées. Bien que ce phénomène soit impressionnant, c'est tout à fait bénin pour vos arbustes et il n'a pas lieu de s'en inquiéter.
J'ai reçu un petit buisson d'aubépine mais je voudrai qu'il pousse en arbre. Comment faire ?
Examinez votre arbre pour déterminer la tige la plus forte de votre buisson et coupez les autres branches dès la plantation. Par la suite, lorsque votre arbre sur tige aura poussé, vous pourrez tailler quelques branches latérales basses pour remonter un peu la cime. Supprimez aussi tous rejets à la base.
LENGLET, le 8 Juin 2020
Est il possible de planter dès aubépines en jardinières style muret pour une haie de balcon brise vue ou terrasse ?
Réponse de Olivier, le 11 Juin 2020
Bonjour, je dirais que non. Les aubépines ont un système racinaire assez costaud, surtout au niveau de sa racine pivot qui s'enfonce loin dans le sol. En jardinière, les aubépines vont rapidement se retrouver à l'étroit et péricliter au bout de quelques années.
geoffroy, le 13 Mai 2021
bonjour, chez PF, produisez-vous l'aubépine Crimsom cloud, merci?
Réponse de Gwenaëlle, le 20 Mai 2021
non, désolés, nous n'avons pas cette variété au catalogue..
Sylvie B., le 19 Janvier 2024
Bonjour,
Je lis parfois que l'aubépine à fleurs doubles Paul Scarlett produit des fleurs sans nectar. Comme c'est une variété trés ancienne, je ne crois pas qu'elle soit génétiquement modifiée, du coup pourquoi elle ne produirait pas de nectar ??
Merci pour votre réponse,
Belle journée à vous,
Sylvie.
Réponse de Ingrid, le 22 Janvier 2024
Bonjour,
Il est vrai que certaines variétés d'aubépine, y compris 'Paul's Scarlet', peuvent produire des fleurs doubles ou semi-doubles qui sont moins susceptibles de produire du nectar. Cela n'est pas dû à une modification génétique, mais plutôt à la sélection horticole visant à produire des fleurs avec plus de pétales pour un aspect esthétiquement plaisant. Malheureusement, cette modification peut parfois réduire la capacité de la fleur à produire du nectar.
Cordialement, et belle journée à vous aussi.