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Lorsqu’on s’intéresse un peu à la botanique et en particulier aux bambous, le genre Bambusa fait immanquablement rêver. On se surprend à songer aux forêts de bambous, aux constructions traditionnelles de l’Asie du sud-est… En effet, les bambusas sont des bambous originaires de l’Asie tropicale ou subtropicale qui revêtent une importance culturelle forte dans ces régions. Les chaumes géants, les tiges de bambous, sont utilisés pour confectionner des édifices, des échafaudages, des clôtures et même des tuyaux.
Peu rustiques, les bambusas apprécient les climats chauds et humides. Inutile donc de songer à les planter en pleine terre au nord de la Loire. Cependant, comme ce sont des bambous qui développent de courts rhizomes, ils ne sont pas traçants. Par conséquent, non seulement ils ne sont pas envahissants en pleine terre, mais on peut les cultiver en pot que l’on remisera hors gel en hiver dans les régions au climat rude.
Même si la plupart des Bambusas sont des géants, jetant leurs chaumes à plusieurs mètres de hauteur (parfois plus de 20 m), il existe des espèces et des cultivars aux dimensions bien plus modestes, comme Bambusa glaucescens Multiplex. Les Bambusas sont des bambous relativement faciles à vivre, ils apprécient un climat chaud et humide, un sol riche, frais et bien drainé et une exposition mi-ombre ou un soleil non brûlant.
Les Bambusas sont des bambous de grande taille dont les tiges peuvent atteindre dans leur milieu naturel plus de 20 m de haut. Les bambusas font partie de la famille des Poacées, anciennement nommée « graminées », et plus précisément de la sous-famille des Bambusoideae, qui regroupe tous les bambous. Le genre Bambusa comprend désormais environ 120 espèces, réparties principalement dans l’Asie tropicale et subtropicale. Le nom « bambusa » est une forme latinisée du mot malais « bambú« .
Parmi les nombreuses espèces, on retiendra surtout Bambusa arundinaceae dont les cannes peuvent atteindre 40 m de haut ; Bambousa vulgaris ou Bambou commun de Chine, naturalisé sur presque tous les continents ; et Bambusa multiplex (syn : Bambusa glaucescens), plus trapu (pas plus de 9 m de haut) et plus adapté à nos jardins.
Les bambusas forment une touffe buissonnante, dense et compacte à la base, s’évasant vers le haut. Les jeunes pousses, ou turions, de couleur gris-bleu à vert clair, sortent de terre en été, arrivent à maturité en automne et développent leurs branches feuillées au printemps suivant.
Ce genre de bambous produit de fortes cannes ligneuses et creuses, parfois longues de plusieurs mètres. Ces cannes servent en Asie dans la construction : clôtures, tuyaux, échafaudages… Les tiges, ou cannes ou encore chaumes, sont formées d’un empilement de tubes creux cloisonnés de distance en distance par des nœuds, et s’arquent souvent dans leur partie supérieure. Les chaumes sont des tiges dressées, de diamètre variable en fonction des espèces, de couleur verte, couvertes d’une fine pruine qui leur confère un aspect légèrement bleuté. Au fil des mois, les cannes prennent une coloration plus beige à brune, voire jaunâtre au soleil.
Chez les Bambusas, chaque nœud présente de nombreuses ramifications, des ramules flexibles portant des feuilles linéaires denses. Le feuillage présent sur les chaumes est persistant et réparti plutôt vers le haut des cannes. Les feuilles sont lancéolées et effilées à leur extrémité. Leur teinte est généralement vert clair sur le dessus, à revers gris-argenté.
Comme chez tous les bambous, les fleurs, des pseudo-épillets, sont insignifiantes et cachées par le feuillage. Elles apparaissent de façon intermittente en fines panicules arquées. De manière générale, les floraisons sont très rares. Le développement d’une inflorescence entraîne la mort de la plante, les chaumes se dessèchent et meurent après avoir fleuri.
Les bambusas produisent des rhizomes à entre-nœuds courts, non traçants. Ils sont donc bien moins envahissant que d’autres types de bambous : on dit que ce sont des bambous cespiteux. La touffe des bambusas s’élargit lentement, sans jamais se dégarnir au centre.
Ce bambou non traçant, très dense en tiges et en feuillage persistant est parfait pour créer une petite haie ou un bel écran végétal en climat doux. Il fera également beaucoup d’effet en touffe isolée ou intégré à un massif d’arbustes. Cultivé en pot, ce bambou est celui qu’il faut choisir pour orner une véranda ou un grand patio.
En regard de leur faible rusticité (-7 °C), les bambusas sont à réserver en pot à la véranda, aux orangeries ou en pleine terre dans les régions plus clémentes comme le littoral sud-ouest.
Les bambusas préfèrent l’ombre partielle, même s’ils tolèrent le soleil, non brûlant, ainsi que l’ombre plus dense. Cependant, évitez les expositions trop desséchantes, car ces bambous craignent les situations arides.
Le sol doit être riche et humifère, restant frais, si possible pauvre en calcaire (donc neutre à acide). Au besoin, vous pouvez remplacer la terre de votre jardin par un bon terreau horticole.
En théorie, les bambous cultivés en conteneur peuvent être plantés toute l’année, sauf en période de gel.
Idéalement, on plantera après les fortes chaleurs, soit de fin août à octobre. Le Bambusa aura ainsi le temps de produire un bon système racinaire avant l’hiver.
Pour rappel : les bambusas sont des bambous non traçants, dits cespiteux, la mise en place d’une barrière anti-rhizome à la plantation n’est donc pas nécessaire.
Pour les variétés à fort développement comme les bambusas, il convient de prendre en compte la taille adulte en hauteur comme en largeur. Pour calculer cela, on a coutume de prendre la hauteur adulte puis de la multiplier par 3 afin d’obtenir la surface adéquate nécessaire pour que le bambou ne soit pas à l’étroit.
Exemple : pour un Bambusa multiplex qui atteindra environ 6 mètres de haut adulte, il faudra compter une surface idéale de 18 m².
Nota bene : pour une plantation en haie ou en brise-vue, comptez un plant de Bambusa multiplex tous les mètres.
Les bambusas peuvent être cultivé en pot, à condition de bien suivre les arrosages. Placez le pot au soleil non brûlant ou à la mi-ombre et à l’abri des courants d’air.
Le bambou a besoin de beaucoup d’eau pour s’installer et se développer. Arrosez copieusement à la plantation puis très régulièrement les deux premières années de culture, notamment en été et lorsque la terre est très sèche. N’oubliez pas de disposer un paillage afin de maintenir le sol frais. Au fil du temps, cependant, les bambous « se paillent eux-mêmes », grâce à leurs feuilles sèches, qui se décomposent très lentement.
Les sujets en pot nécessitent une surveillance encore plus accrue au niveau des arrosages : ne laissez pas la terre trop sécher entre deux arrosages. Les bambusas peuvent boire jusqu’à 5 litres par jour lors de fortes chaleurs.
Les bambous apprécient une terre bien fertile. Chaque printemps, un apport de compost au pied des cannes sera bienvenu. Pour les bambous cultivés en pot ou en bac, un engrais spécial bambou, riche en azote, peut-être apporté deux fois par an.
Si les feuilles des bambusas se mettent à jaunir, cela peut révéler un excès de calcaire dans le sol. Dans ce cas, un apport d’un peu de terre bruyère en surface ou un paillis d’aiguilles de pin devrait résoudre le problème.
La taille n’est pas indispensable, mais le bambou multiplex la supporte assez bien. On peut tailler à la cisaille courant août-septembre, pour leur donner une forme ou pour limiter leur développement. On peut aussi éliminer les cannes sèches (ils peuvent servir de tuteurs ou à la conception de clôture décorative).
Tous les ans, recoupez à la base les chaumes secs, les moins vigoureux et les plus gênants. Toutes ces cannes taillées ne repousseront plus, mais cette taille d’entretien permettra à la plante à développer un feuillage entièrement neuf et plus dense. L’aspect du bambou en sera grandement amélioré.
Les bambous sont résistants à la plupart des maladies et parasites. Ils peuvent toutefois se montrer vulnérables lorsqu’ils sont fragilisés par un excès d’eau ou un manque d’éléments nutritifs.
Quand le temps est chaud et humide, les bambous cultivés en pot sont parfois sujets aux attaques de cochenilles farineuses qui se nourrissent de la sève et laissent des amas blancs farineux ou cotonneux sur la plante. Les feuilles jaunissent puis tombent, ce qui peut entraîner la mort de la plante dans les plus graves infestations. Des pulvérisations d’un mélange d’huile végétale (colza ou huile d’olive), d’alcool à 90° et de savon noir permettent de les étouffer.
Les araignées rouges peuvent aussi provoquer le jaunissement et le dessèchement des feuilles des bambous en pot qui finissent par tomber. Dans ce cas, il existe diverses solutions écologiques présentées dans la fiche conseil Araignée rouge : identification et traitement.
→ Envie d’en savoir plus sur les maladies et parasites des bambous ? Lisez notre fiche conseil Les maladies et parasites du bambou
La multiplication des bambous en général se pratique au printemps, en mars-avril, par division des touffes âgées d’au moins trois ans. L’opération se fait lorsque le sol est suffisamment humide, ce qui facilite l’opération.
La division de touffe :
Nota bene : une fois prélevés, les grands bambous redémarrent à leur stade juvénile. Les nouveaux chaumes qui sortent sont alors plus petits en taille et en section. Il faudra patienter plusieurs années avant de retrouver les dimensions de la plante mère.
Les Bambusas sont des bambous exotiques, originaires des régions chaudes et humides d’Asie. L’idéal serait de recréer artificiellement un morceau de forêt subtropicale (asiatique ou non), en pot en région froide ou en pleine terre, dans un petit coin protégé et semi-ombragé dans les régions plus clémentes.
On accompagnera un Bambusa multiplex ‘Alphonse Karr’ d’un Shefflera taiwaniana, un arbuste apparenté à nos scheffleras d’appartement, mais bien plus rustique (-10 °C). Côté vivace, on pourra tabler sur l’impressionnant Strelitzia nicolai ou Oiseau de Paradis blanc (un p’tit clin d’œil à Michel Berger) pour apporter du volume et une étonnante floraison. Il faudra impérativement le rentrer en serre froide en hiver.
Les grandes feuilles larges apportent toujours une touche exotique, en plus d’ajouter un contraste avec les feuilles fines du bambou : un Colocasia esculenta ‘Black magic’ et son cousin botanique un Alocasia macrorrhiza ou Oreille d’éléphant.
→ Retrouvez nos bambusas au sein de notre pépinière en ligne.
Il existe d’autres bambous non traçants à adopter au jardin. En voici une petite sélection : 6 bambous non traçants à croissance rapide.
Cultiver des bambous en pot, c’est possible. Voici tous nos conseils : Cultiver un bambou en pot et une courte sélection des meilleurs bambous à adopter en pot : 6 bambous à cultiver en pot.
Inquiet sur le fait de planter du bambou dans votre jardin ? Michael vous rassure (ou pas !) dans son article : Faut-il planter du bambou dans son jardin ?
Retrouvez nos conseils sur : Comment créer une haie de bambou ?
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