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Les Brahea sont de très beaux palmiers originaires d’Amérique centrale, qui offrent des feuilles en éventail et qui se montrent assez résistants au froid (suivant les variétés, jusqu’à – 12 °C en sol drainé). Le plus connu est le Palmier bleu du Mexique, Brahea armata, que l’on apprécie pour ses feuilles palmées d’une superbe couleur argentée bleutée, qui lui donne un aspect métallique très original ! C’est assurément l’un des plus beaux palmiers rustiques.
En plus de leur superbe feuillage, on apprécie également leurs inflorescences spectaculaires, sous la forme de grandes panicules jaune crème. Cependant, elles n’apparaissent que sur des sujets âgés d’au moins 30 ans : les plus jeunes Brahea ne fleurissent pas, il faudra donc être très patient pour en profiter !
Le Brahea a besoin d’un emplacement ensoleillé, d’un sol pauvre et parfaitement drainé, plutôt caillouteux ou sableux. Il a l’avantage de se montrer très résistant à la sécheresse estivale ! Il est parfait pour amener une ambiance exotique dans un jardin sec, par exemple de style méditerranéen, en compagnie de lavandes, santolines, cistes, sauges de Jérusalem et plantes succulentes.
Découvrez les plus belles variétés de Brahea et tous nos conseils pour réussir leur culture en pleine terre ou en pot !
Les Brahea rassemblent 11 espèces de palmiers originaires du Mexique et d’Amérique centrale (Nicaragua, Honduras, Guatemala…), jusqu’au sud de la Californie. Ils poussent dans des zones arides ou semi-désertiques, ce qui les rend adaptés à la sécheresse et aux sols plutôt pauvres et ingrats. Dans la nature, on les trouve notamment dans des gorges et canyons, mais aussi sur des pentes boisées. Ils sont appréciés dans les jardins pour leur relative rusticité. Le Brahea armata et le Brahea edulis, par exemple, supportent entre – 10 et – 12 °C.
Le Brahea appartient à la grande famille des palmiers, les Arécacées. Ce palmier était autrefois nommé Erythea, puis il a changé de genre scientifique pour prendre le nom de Brahea. Il a été nommé ainsi en hommage à l’astronome Tycho Brahe (1546-1601). Le nom d’espèce du Brahea armata vient du latin armatus : « armé », en raison des épines présentes sur le pétiole.
Les Brahea, comme les autres palmiers, ne forment pas un tronc mais un stipe. Celui des Brahea est épais, trapu, et bien droit, de couleur brune, non ramifié. Il atteint jusqu’à 45 cm de diamètre.
Le Brahea atteint entre 6 et 12 m de haut, et les plus grands peuvent même atteindre 15 m de haut. Néanmoins, ce sont des palmiers qui poussent lentement (notamment le Brahea armata), et ils conservent une taille plus modeste lorsqu’ils sont cultivés en bac plutôt qu’en pleine terre.
Au sommet du stipe, les Brahea forment une couronne de grandes feuilles, qui mesurent entre 1 et 2 mètres de diamètre. Elles sont costapalmées, ce qui signifie qu’elles ont une forme en éventail, mais avec un axe central (le pétiole se prolonge au milieu du limbe). Elles sont divisées en 40 à 60 segments fins, profondément découpés, presque jusqu’au centre de la palme. L’extrémité des segments est bifide, elle se divise en deux. Les feuilles sont rigides et coriaces. Elles sont portées par de longs pétioles, d’environ 1 m de long. Les pétioles du Brahea armata sont pourvus de petites épines crochues jaune pâle.
Le Brahea armata est connu pour ses feuilles bleu – gris, presque argentées. Cela est dû à la présence sur les feuilles d’une pellicule cireuse blanchâtre, qui les protège des rayons brûlants du soleil. Le Brahea edulis, lui, a un feuillage plus ordinaire, de couleur vert clair.
Les feuilles des Brahea émergent au centre de la couronne, au-dessus du stipe, puis retombent progressivement. Les vieilles feuilles séchées restent accrochées au stipe et forment un genre de jupon gris, comme chez les Washingtonia. Ce jupon participe à protéger le stipe des écarts de température et des parasites.
Les feuilles finissent par tomber avec le temps, au fur et à mesure de la croissance du palmier, et la base de leurs pétioles laisse des marques annelées sur le stipe.
Le Brahea doit être adulte, âgé de 30 à 40 ans, pour commencer à fleurir. Sa floraison est alors un véritable spectacle ! En été (juillet-août), il se pare de spectaculaires panicules qui mesurent 4 à 6 m de long ! Elles apparaissent à l’aisselle des feuilles, et retombent gracieusement vers le sol, de façon arquée. Elles sont constituées d’une multitude de petites fleurs en clochettes jaune crème, de 1 à 2 cm de diamètre. Ces fleurs sont constituées de trois pétales, et elles ont les deux sexes : elles portent à la fois des étamines et pistils. Les Brahea sont donc hermaphrodites, mâles et femelles. Ainsi, un seul plant suffit à donner des fruits et graines.
Le Brahea donne des fruits (drupes) sphériques, bruns et brillants, d’environ 2 cm de diamètre. Ceux des espèces Brahea armata et Brahea edulis sont comestibles, et renferment une pulpe sucrée ! Les fruits arrivent à maturité en été, lors de la floraison suivante. Chaque fruit renferme une graine, qu’il est possible de récolter et de semer.
Il est aussi possible de trouver en culture le Brahea dulcis et le Brahea brandegeei.
Le Brahea a besoin d’un emplacement chaud et bien ensoleillé ! Il appréciera de bénéficier d’une excellente luminosité. Placez-le à un endroit abrité des vents froids. Comme il provient de zones arides, le Brahea pousse très bien dans les sols plutôt pauvres et très drainants, sableux ou caillouteux. Il craint l’humidité stagnante. Il n’a par contre pas besoin d’un sol riche en matière organique. Enfin, le Brahea armata supporte les embruns : il est particulièrement adapté à une culture en bord de mer.
Concernant le pH, le Brahea a une préférence pour les sols calcaires. Notamment le Brahea calcarea, qui pousse naturellement sur les collines et montagnes calcaires du Mexique.
Il est aussi possible de cultiver le Brahea dans un grand bac. Cela permettra de le rentrer sous abri pour l’hiver, si vous habitez une région au climat frais.
Palmiers majestueux, les Brahea sont superbes en sujet isolé, pour les mettre parfaitement en valeur. N’hésitez pas à les installer par exemple à proximité d’une piscine. Mais vous pouvez aussi l’utiliser pour border une allée ou un portail. Il est idéal également en toile de fond d’un massif exotique.
Dans les régions les plus fraiches, privilégiez le Brahea armata, qui supporte des températures descendant jusqu’à – 10 – 12 °C sur de courtes périodes, tandis que dans les régions au climat plus doux, vous pouvez choisir le Brahea calcarea, qui se montre un peu plus frileux (jusqu’à – 5 °C).
Nous vous conseillons de planter le Brahea au printemps, dès que les températures se sont suffisamment réchauffées et qu’il n’y a plus de risques de gel.
Pour une plantation en pleine terre :
Pour une plantation en pot :
Le Brahea supporte plutôt bien la sécheresse estivale, néanmoins nous vous conseillons de continuer à arroser régulièrement l’année de la plantation, le temps que le palmier soit bien installé et ait développé son système racinaire, puis arrosez en cas de sécheresse durant les trois premières années de culture. Par la suite, il se passera d’arrosages (hormis si vous le cultivez en pot).
En pleine terre, le Brahea n’a pas vraiment besoin d’apports de compost ou d’engrais.
Les feuilles mortes du Brahea restent naturellement accrochées au stipe, formant ainsi un genre de jupon en-dessous des feuilles encore vertes. On peut être tenté de les couper pour des raisons esthétiques, mais nous vous conseillons plutôt de les laisser en place. Ces feuilles, bien que sèches, ont leur utilité : elles protègent le palmier du froid et des ravageurs en constituant une couche isolante. Si vous choisissez néanmoins de les tailler, faites-le au printemps, et laissez la base des pétioles, en taillant à quelques centimètres du stipe.
Si vous le cultivez en pot, il nécessitera des arrosages plus fréquents qu’en pleine terre, car le substrat se dessèche bien plus rapidement. Arrosez environ une fois par semaine du printemps à l’automne, et apportez un peu d’engrais liquide (bien dilué), pas plus d’une fois par mois. En hiver, réduisez les arrosages et arrêtez les apports d’engrais.
Vous pouvez aussi apporter un peu d’engrais liquide, mais il doit être bien dilué (plus qu’indiqué sur l’emballage), et pas plus d’un apport tous les 15 jours. Vous pouvez aussi utiliser un engrais à libération lente.
Pensez également à rempoter votre Brahea, environ tous les trois ans, au printemps. Choisissez à chaque fois un pot légèrement plus grand que le précédent. Les années où vous ne le rempotez pas, vous pouvez simplement effectuer un surfaçage, en replaçant du terreau sur les premiers centimètres.
Vous pouvez hiverner les Brahea dans une véranda ou une serre bien lumineuse et assez fraiche. Evitez les températures élevées, comme l’intérieur des maisons ou appartements : mieux vaut simplement une serre hors-gel. Car le Brahea a besoin d’une période de repos avec des températures plus fraiches.
Si vous sortez votre Brahea au printemps et que vous le rentrez en automne, pensez à l’acclimater progressivement. D’une manière générale, mieux vaut éviter les changements brusques de température et de luminosité. Au printemps, commencez par exemple par le sortir quelques heures par jour, en évitant le plein soleil au départ, le temps qu’il s’habitue. Par la suite, vous pourrez le laisser en plein soleil toute la journée.
En intérieur, le Brahea est parfois attaqué par les araignées rouges (Tetranychus urticae). Ces petits insectes, à peine visibles à l’œil nu, piquent les feuilles pour consommer la sève, ce qui affaiblit la plante. On devine leur présence en observant de petites toiles tissées entre les feuilles ou pétioles. Comme elles craignent l’humidité, nous vous conseillons de brumiser le feuillage pour vous en débarasser.
Les Brahea peuvent aussi être attaqués par les cochenilles (farineuses ou à carapace). Comme les araignées rouges, les cochenilles piquent les tissus et consomment la sève du palmier. Vous pouvez les retirer manuellement lorsque vous en voyez, mais si l’invasion est plus importante, le mieux est de traiter avec une solution anti-cochenilles. Vous pouvez réaliser vous-mêmes un mélange en diluant, dans un litre d’eau, une cuillère à café de savon noir, une cuillère d’alcool à brûler et une cuillère d’huile de colza. Pulvérisez ensuite cette solution sur le feuillage.
En extérieur, le Brahea est parfois la cible du papillon Paysandisia archon, ainsi que du Charançon rouge, deux terribles ravageurs qui font de gros dégâts sur les palmiers. On peut constater leur présence par l’observation de palmes perforées (en ligne sur toute la largeur de l’éventail), de palmes qui tombent prématurément, ou de l’affaissement de la couronne de feuilles, entre autres symptômes. Pour les identifier et vous en débarrasser, nous vous invitons à consulter nos fiches dédiées :
Il est possible de récolter les graines du Brahea et de les semer. Il est important de les laver soigneusement pour enlever la pulpe du fruit.
Par la suite, continuez à arroser régulièrement, mais sans excès, pour que le substrat reste légèrement humide.
Nous vous conseillons d’utiliser une mini-serre afin de conserver un milieu chaud et humide, et de l’aérer de temps en temps pour éviter les risques de moisissures.
Les graines peuvent germer en quelques semaines, mais elles mettent généralement plusieurs mois (jusqu’à 8 mois). La durée de germination est donc très aléatoire. Soyez patients si vous ne voyez rien pousser !
De même, le Brahea pousse lentement : il faudra attendre plusieurs années avant de le voir former un véritable stipe.
Comme le Brahea apprécie les emplacements bien ensoleillés et les sols parfaitement drainés, il est parfait pour composer un massif sec de style exotique. Constituez un jardin à dominante minérale ou une grande rocaille : réalisez un massif surélevé, ce qui facilitera le drainage, et installez de grandes pierres pour maintenir la terre en place. Structurez le massif en plantant dans le fond un ou plusieurs plants de Brahea. Devant lui, placez des plantes grasses, comme les Sedums et joubarbes, ainsi que des cactus et agaves. Choisissez par exemple l’impressionnante Agave americana, très graphique. Découvrez les Dasylirions, des plantes très graphiques qui portent une multitude de feuilles linéaires en toupet, et qui ont l’avantage d’être assez rustiques. Pensez aussi au Delosperma et à l’euphorbe de Corse, Euphorbia myrsinites.
Le Brahea est idéal en bord de mer, pour composer un jardin d’inspiration méditerranéenne. D’autant plus que le Brahea armata supporte très bien les embruns ! Placez-le en compagnie de plantes aromatiques, comme la lavande, le thym, l’hélichrysum, l’armoise, et de graminées. Intégrez quelques fleurs comme les gauras, achillées, echinops et Phlomis fruticosa. Pour ce qui est des arbustes, vous pouvez le marier à des oliviers, cistes et lauriers-roses. Pensez aussi aux agaves, oponces et aloés.
Enfin, vous pouvez profiter du Brahea pour composer un jardin exotique luxuriant, en l’associant à d’autres palmiers, comme le Trachycarpus fortunei, Chamaerops humilis ou Washingtonia filifera. Plantez à leurs côtés des yuccas, cordylines, phormiums, cycas et bananiers (par exemple le Musa basjoo). Vous obtiendrez ainsi une véritable oasis de verdure ! Pour amener de la couleur parmi ces feuillages, intégrez quelques floraisons, comme celles des kniphofias, agapanthes, watsonia, callistemon, ainsi que les belles fleurs jaunes de l’Aloe striatula.
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