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Les calanthes sont des orchidées aussi méconnues que faciles à cultiver. En effet, ce sont souvent celles que l’on recommande aux débutants qui souhaitent se lancer dans la culture des orchidées. Mais attention ! Il y a calanthes… et calanthes. Certains ne doivent être cultivé qu’en intérieur ou sous serre, tandis que d’autres sont suffisamment rustiques pour être introduits dans nos jardins en tant que vivace : Calanthe discolor, Calanthe tricarinata ou Calanthe sieboldii par exemple.
Bien que très prisées au Royaume-Uni, on les retrouve peu chez nos pépiniéristes. Espérons que cela change vite, car ce sont des orchidées d’ombre superbes en tapis ou parmi d’autres vivaces d’ombre. Chez les calanthes rustiques, le feuillage est persistant ou semi-persistant et la floraison se situe entre le printemps et l’été (cela dépend des espèces).
Ces orchidées terrestres ne demandent rien de plus qu’une exposition mi-ombre, un sol frais, mais bien drainé et une terre humifère. Bref, un coin de sous-bois dans votre jardin fera parfaitement l’affaire. On peut même les cultiver en pot ou en jardinière.
Les calanthes font partie de la famille des Orchidacées. Le genre Calanthe regroupe environ 180 espèces réparties en Asie (Chine, Japon, Corée…), en Océanie, en Afrique et en Amérique centrale. La plupart des espèces sont d’origine tropicale et peuvent être cultivées à l’intérieur ou dans une serre chaude. Elles ne résistent pas à une température inférieure à 10 °C. Ce sont notamment des espèces comme : Calanthe calanthoides, Calanthe sylvatica, Calanthe corymbosa ou Calanthe delphinoides… Certaines de ces orchidées sont semi-rustiques et se cultivent en pot dans une serre tempérée comme le Calanthe vestita.
En revanche, certaines espèces sont suffisamment rustiques pour être acclimatées dans nos jardins. Elles vivent dans leur milieu naturel dans des forêts subtropicales, parfois en altitude. C’est le cas notamment de ces espèces : Calanthe triplicata, Calanthe aristulifera, Calanthe tricarinata, Calanthe discolor, Calanthe masuca, Calanthe rosea, Calanthe nipponica, Calanthe okinawensis, Calanthe reflexa et Calanthe sieboldii. Les plus faciles à acclimater à l’extérieur sous nos latitudes sont Calanthe discolor et Calanthe tricarinata.
La plupart des orchidées du genre Calanthe sont dites « terrestres », cela veut dire qu’elles poussent sur le sol, dans la terre. En revanche, quelques espèces tropicales sont épiphytes (elles poussent sans substrat, généralement sur l’écorce d’un arbre) et lithophytes (elles poussent directement sur la roche). Les calanthes rustiques sont toutes terrestres.
Les calanthes « terrestres » possèdent soit un pseudobulbe charnu dans le cas des calanthes non rustiques, soit un système racinaire étalé en surface pour les calanthes rustiques. Toutes ces orchidées ont une croissance dite sympodiale (en touffe). Elles produisent une ou plusieurs nouvelles pousses chaque année.
La plante est monocotylédone. Le feuillage est caduc ou persistant en fonction de l’espèce : les calanthes non rustiques sont caduques, tandis que les calanthes rustiques possèdent un feuillage généralement persistant (ou semi-persistant par grand froid). Les feuilles sont généralement grandes, minces et un peu plissées. À noter que le Calanthe argenteostriata possède un feuillage persistant strié vert argenté très esthétique.
La floraison est soit printanière pour les rustiques, soit automnales pour les non-rustiques. Elle dure de deux à quatre semaines, parfois plus longtemps. La floraison se dispose en une sorte de longs épis de plusieurs fleurs regroupées : jaunes, blanches ou roses. Les fleurs, portées à l’aisselle de bractées persistantes, sont typiques des orchidées : symétrie bilatérale, 5 pétales et 5 sépales disposés en haut et sur les côtés, et un labelle en bas. Un éperon nectarifère est bien présent. Les fleurs de calanthes sont souvent parfumées. La fécondation croisée est assurée par les pollinisateurs, mais certains cas de fécondations asexuées sont possibles. De plus, certains calanthes disposant d’un pseudobulbe peuvent produire des mini-plantules à leur apex sans fécondation.
Les fruits sont des gousses contenant une multitude de très fines graines. Comme pour la plupart des orchidées, elles ont besoin pour germer d’une association symbiotique avec un champignon particulier (l’espèce du champignon dépend de l’espèce de l’orchidée).
Nota bene : Veillez à n’acheter que des plantes certifiées, issues de culture. Évitons de piller la Nature, déjà fragile, pour nos jardins…
Les calanthes non rustiques, d’origine tropicale, ne doivent être cultivés qu’en pot sous serre ou en intérieur. Leur facilité de culture provient du fait que ces orchidées peuvent pousser dans un substrat s’apparentant à de la terre. Un simple « terreau » peut donc faire l’affaire.
Cependant, nous nous attarderons ici sur les calanthes à cultiver dehors, au jardin : les calanthes rustiques ou semi-rustiques. Donc les calanthes à feuillage persistant ou semi-persistant et qui fleurissent au printemps.
À la mi-ombre ou même à l’ombre, sous le couvert d’arbres caducs.
Le sol doit être riche et humifère, neutre à acide. Il doit rester frais toute la saison, jamais sec en été, mais pas gorgé d’eau en hiver donc bien drainé.
En d’autres termes, les calanthes ont besoin d’une atmosphère forestière comme dans leur milieu naturel.
La plantation se fait au printemps : entre avril et mai.
Un calanthe se plante comme n’importe quelle vivace.
On peut cultiver les calanthes en pot ou en jardinière si elles sont suffisamment à l’ombre.
N’oubliez surtout pas d’arroser pendant la période de végétation, ne laissez pas le substrat sécher !
Bien que persistant, le feuillage des calanthes rustiques peut être recoupé à quelques centimètres de la souche.
Un épais paillage pourra être posé en hiver pour protéger la plante du froid : feuilles mortes, broyat de branches, pailles…
Seules les limaces (et éventuellement les escargots) peuvent attaquer les calanthes. En dehors de ça, si vous offrez à vos orchidées les bonnes conditions de culture, vous ne rencontrerez aucun souci.
Nota bene : les cochenilles peuvent attaquer les calanthes non-rustiques cultivées sous serre ou en intérieur.
La multiplication peut se faire en divisant le pseudo-bulbe ou en sectionnant les rejets de la touffe au printemps (avril). Vous pouvez ensuite placer les rejets ou les mini-pseudo-bulbes en pot dans un substrat bien drainant (terreau de semis par exemple). Arrosez modérément jusqu’à l’apparition de racines, puis intensifiez les arrosages. Une plantation en pleine terre pourra être envisagée au printemps suivant.
Sinon, laissez faire la nature ! Les souches de certains calanthes sont « rhizomateuses » (on laisse ce mot entre guillemets, car ce n’est pas vraiment le terme exact). C’est le cas, par exemple, du Calanthe discolor. L’un des plus faciles à cultiver et à trouver dans le commerce. Le « rhizome » va s’étendre au fil des années et donner naissance à de nouvelles touffes de calanthes. Formant ainsi petit à petit un tapis d’orchidées.
Les calanthes sont des plantes de sous-bois. Et si on adoptait un Calanthe discolor, l’un des plus faciles à acclimater ? C’est une orchidée asiatique, il serait donc bien de lui offrir des compagnes provenant de cette même partie du globe (ou plus ou moins…).
Ajoutons pour compléter cette ambiance de sous-bois asiatique, quelques fougères d’Asie : comme cette superbe Athyrium nipponicum var. pictum ‘Red Beauty’, une fougère japonaise aux frondes caduques vert-argenté, nappé de rouge-bourgogne ; et pourquoi pas quelques fougères-bambous, Coniogramma emeiensis, au look si exotique.
Comme nous sommes à l’ombre de grands arbres, il faudra égayer un peu cette obscurité par des touches argentées ou quelques couleurs claires : les hostas sont parfaits pour cela ! L‘Hosta ‘Fire & Ice’ est l’un des plus lumineux, grâce à son feuillage panaché de blanc-crème, mais on peut former des touches jaunes, grâce à quelques Hostas ‘Sunny Halcyon’.
Les calanthes sont des curiosités botaniques. Et si on les accouplait avec d’autres curiosités botaniques réclamant les mêmes soins : un Trillium sessile (une vivace américaine, mais soyons fous !) démarrera sa floraison juste avant celle de Calanthe discolor et une plante-cobra, un Arisaema candidissimum continuera à apporter une inflorescence après l’orchidée. Bref, des semaines de floraisons… atypiques.
→ Retrouvez tous nos calanthes au sein de notre pépinière en ligne.
Découvrez les orchidées rustiques à cultiver au jardin !
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