Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Le céleri est cultivé comme plante potagère depuis l’Antiquité où il était consommé comme herbe aromatique et médicinale. La première forme cultivée fût le céleri à couper puis au fil des siècles furent sélectionnés le céleri-rave et le céleri-branche.
Le céleri-rave est apprécié des jardiniers par sa facilité à être cultivé, c’est un légume-racine rustique et robuste à longue période de végétation. Je vous conseille entre autre la variété Monarch, une amélioration de la variété Géant de Prague, qui donne de belles raves au goût savoureux et qui résiste bien à la montée en graines, idéale pour les jardiniers débutants !
Le céleri-branche est un légume-feuille, moins rustique que le céleri-rave, mais également apprécié pour sa robustesse au jardin. Je recommande la variété Géant Doré Amélioré, pratique en cuisine car ses côtes ne sont pas filandreuses. Mais, à choisir, ne passez à côté de la variété Giant Red, aux pétioles rouges, bien plus savoureux que les verts ! Le céleri à couper est à cultiver pour faire des bouquets garnis ou pour aromatiser des plats.
Du côté de sa culture, il faut anticiper et démarrer les semis dès le mois de mars au chaud à l’intérieur de la maison et à un endroit lumineux. La germination est assez longue et la plant pousse doucement, très doucement au démarrage ! Une fois que les jeunes plants sont suffisamment développés on conserve les plus beaux et on les repique dans des godets individuels. Ils pourront ensuite être plantés au jardin à partir du mois de mai ou avant avec une protection contre le gel. Le céleri demande un apport important de compost mûr ou de fumier bien décomposé (5 kg par m²). Ensuite il faut veiller à ce qu’ils ne manquent pas d’eau, les arrosages sont à faire fréquemment.
Le Céleri est un descendant de l’Ache des Marais (ou ache odorante), une plante originaire de Méditerranée qui pousse dans les lieux humides. L’ache est une plante de saveur âcre, ainsi elle n’était pas considérée comme légume mais comme une plante médicinale, jusqu’aux sélections de céleris au XVIè siècle.
Le céleri est une plante symbolique dans l’histoire, en 628 avant J.C, les Grecs fondèrent la capitale du Céleri, Selinunt (Sélinonte) en Sicile. Leur monnaie (drachme) était frappée à la représentation de la feuille de l’ache. Au Moyen-Age, le céleri est retrouvé dans les herbiers des Simples, il était alors utilisé comme plante médicinale. La première forme du céleri cultivé serait le céleri à couper. Le céleri-branche fut sélectionné en Italie au XVIè siècle. En France, le céleri est cité pour la première fois comme plante potagère en 1562. Quand au céleri-rave il est cité au XVIIIè siècle dans le Garden Kalendar du pasteur Gilbert White.
Étymologiquement, « céleri » vient de « seleri », un dialecte italien qui dérive du latin selinon et qui désigne la plante et signifie aussi « plante de la lune ».
Le céleri est une plante de la famille des Apiacées (anciennement Ombellifères), comme la carotte, le panais, le fenouil, mais aussi de nombreuses plantes aromatiques comme l’aneth, la coriandre, le persil etc. C’est une plante bisannuelle en conditions tempérées, mais il est parfois observé comme vivace sous certaines conditions tropicales, et dans ce cas, il ne fleurit pas. Effectivement, le céleri doit passer par une phase de vernalisation (période de froid) entre la première année et la seconde pour fleurir.
Au jardin, trois espèces sont cultivées :
Le céleri atteint jusqu’à 1,20 m de haut à la floraison en seconde année. La racine du céleri est toujours légèrement tubérisée, celle du céleri-rave est bien entendue sélectionnée pour cette spécificité, elle peut peser jusqu’à 1 kg. Les feuilles du céleri sont vert foncé luisantes, portées par de longs pétioles en forme de gouttière et très charnues dans le cas du céleri-branche.
La seconde année, le céleri produit une hampe florale en été dont l’inflorescence est une ombelle composée de multiples petites fleurs blanches, s’épanouissant de la périphérie vers le centre de l’ombelle. Chaque fleur est hermaphrodite, c’est-à-dire qu’elle porte à la fois les organes mâles (étamines, pollen) et les organes femelles (pistil, ovaire). Une fleur possède ainsi 5 étamines et 2 styles, lesquels conduisent vers deux loges composant l’ovaire. Une loge contient un ovule, chaque fleur peut ainsi donner deux graines. Cette graine est un akène, groupée par deux (diakène), qui se séparent à maturité.
En ce qui concerne la pollinisation, ce sont les insectes qui en sont le principal vecteur. Ils sont attirés par le fort parfum exhalé par les fleurs et leur nectar produit en abondance, il s’agit donc d’une plante entomophile. Elle est également allogame, et met tout en œuvre pour favoriser une fécondation croisée. Nous avons vu que l’ombelle mûrissait de l’extérieur vers l’intérieur, mais la fleur elle-même est protandre, c’est à dire que les étamines sont mûres avant le pistil. Il faut 8 jours entre l’émission du pollen et la maturité du stigmate prêt à recevoir du pollen d’une autre fleur.
Lire aussi
L'éclaircissage des semisRetrouvez ici notre sélection de variétés de céleris à côtes ou céleris branches, de céleris à couper et de céleris-raves.
Le semis des céleris est une étape un peu délicate : sa germination est longue et requiert chaleur et humidité. Il s’effectue en mars-avril, au chaud à la maison ou sous abri chauffé, ou de mi-avril à fin mai en pépinière de pleine terre, éventuellement sous serre froide.
Le semis du céleri-rave et du céleri-branche se réalise de cette manière en caissette (ou terrine) :
La terre ou le terreau doit être maintenu humide en permanence, on peut couvrir les semis jusqu’à la levée avec plusieurs couches de papier journal mouillé. La croissance est très lente au début. La température doit être supérieure à 15°C. La levée se fait en 12 à 15 jours en moyenne.
L’objectif de ce repiquage est d’obtenir des plants forts et trapus avant leur plantation finale au potager. Je vous conseille d’attendre le stade quatre feuilles vraies, soit environ à la fin avril pour les premiers semis de mars. Le repiquage se fait en petits godets à raison d’un plant par godet.
Gardez les plants à l’abri du gel (à l’intérieur, véranda, serre froide, sous châssis) mais sortez-les en journées pour les renforcer petit à petit.
Lire aussi
Le semis des graines potagèresDe mi-mai à fin juin, lorsque tout risque de gel est dépassé, les plants s’installent au potager à leur place définitive. Ils se plantent en sol réchauffé et bien préparé : désherbé, décompacté puis nivelée. Contrairement à d’autres légumes, le collet du céleri ne doit pas être enterré.
Les distances de plantation à respecter sont de 35 cm en tous sens (entre les rangs et entre chaque plant sur le rang).
Le céleri apprécie les sols frais voir humides, profonds et légers. Il réclame une terre bien fumée, préalablement enrichie d’un apport de compost ou fumier mûrs, à hauteur de 3 à 4 kg par m2. Il demande aussi de la potasse, sous la forme, par exemple, de cendre de bois. Il s’installe au soleil ou à mi-ombre.
L’entretien courant du céleri consiste à effectuer sarclages et binages réguliers. Il nécessite des arrosages fréquents et abondants : la terre doit rester humide, tout stress hydrique pouvant déclencher une montée en graines. Ces opérations pourront être espacées ou très réduites si vous paillez le sol, avec de fines couches successives de tontes préalablement séchées.
Pendant la culture du céleri-rave, il est recommandé de supprimer les radicelles aériennes une fois la boule formée. Les côtes du céleri branche gagnent parfois à être blanchies avant récolte : pour ce faire, 15 jours à 3 semaines avant récolte, privez les côtes de lumière en les entourant dans du carton que vous fixerez à l’aide d’une ficelle.
En compagnonnage, le céleri s’associe favorablement avec le poireau, la poirée, les courges et le fenouil. Évitez de le faire voisiner avec le panais, la carotte et le maïs. Le biodynamiste Volkmar Lust conseille de le faire voisiner avec le chou-fleur, ce dernier protégerait le céleri de la septoriose et de la mouche du céleri, le céleri éloignerait quant à lui la piéride du chou-fleur.
Le céleri est assez peu sensible aux maladies et aux ravageurs.
La maladie principale est la septoriose : les attaques de ce champignon se traduisent par l’apparition de taches brunes sur les feuilles qui finissent par jaunir et se dessécher. Préventivement, pulvérisez une solution de bouillie bordelaise, ou plus respectueux de l’environnement et du sol, une décoction de prêle.
Le ravageur le plus courant est la mouche de la carotte, Psila rosae. Ce parasite, présent dans les jardins d’avril jusqu’à début novembre, affecte la croissance des plantes attaquées. Pour l’éloigner, vous pouvez mettre en place un paillage constitué de déchets de plantes répulsives (lavande, tanaisie).
A noter aussi l’attaque de la mouche du céleri, Philophylla heraclei. Cette mouche apparaît en mai et pond ses œufs sur les feuilles du céleri, ils peuvent descendre dans le pétiole. Les asticots font des mines collectives qui font de grosses taches blanches sur les feuilles, elles sont brillantes par transparence, puis prennent un aspect desséché et brûlé. Les dégâts sont proportionnels à l’attaque de la mouche, mais elle diminue le rendement. Supprimez les feuilles atteintes et, comme pour la mouche de la carotte, mettez en place un paillage constitué de déchets de plantes répulsives.
La culture du céleri prend 6 à 7 mois entre le semis et la récolte, laquelle débute en août et se poursuit jusqu’en décembre.
Les céleris à côtes se récoltent dans leur intégralité ou en coupant des branches au fur et à mesure des besoins.
Le céleri à couper se récolte feuille à feuille de préférence.
Les céleris-raves sont arrachés à l’aide d’une fourche-bêche. Laissez éventuellement les boules sécher une journée entière sur sol sec puis coupez le feuillage au niveau du collet ainsi que les radicelles avant de les stocker en cave ou en silo.
Les feuilles du céleri-branche et du céleri à couper sont à consommer fraîches pour profiter pleinement de leur arôme. Cependant, elles peuvent être séchées et utilisées comme plante aromatique ou bien congelées. Les céleris-raves sont à stocker dans un endroit frais et humide, à l’abri de la lumière et se conservent alors plusieurs mois.
Les feuilles de céleri sont utilisées comme condiment dans les potages, les pots au feu et pour parfumer certaines sauces et farces, elles complètent les bouquets garnis. Les côtes crues, tendres, finement émincées, peuvent faire partie des ingrédients de salades composées ou être coupées en tronçons et mangées crues à la croque. Il s’intègre bien aussi aux smoothies avec quelques carottes et tomates.
Le céleri-rave est bien entendu consommé crue en rémoulade avec une mayonnaise à la moutarde, également en salade. Cuit, on le prépare à la sauce tomate, sautée, en gratin, en purée, en beignets ou en soupes. Côté épices, il s’accorde bien avec la muscade et la cannelle.
Les céleris possèdent de nombreuses vertus : antirhumatismales, apéritives, digestives et reminéralisantes. Le céleri-branche, cru ou cuit, est une bonne source de vitamine B9 et vitamine C, ainsi qu’en potassium et calcium. Il contient aussi du cuivre et du manganèse. Le céleri-rave est, quant à lui, riche en vitamine B9, trois fois plus que le céleri-branche. Il est une bonne source de vitamine B6. En minéraux et oligo-éléments il est une source de sélénium et de potassium. Seul petit bémol, les deux céleris renferment une quantité non négligeable de sodium (moins qu’en charcuterie, rassurez-vous), mais à prendre en compte en cas d’hypertension et autres problèmes de santé liés au sel.
Est-ce que le céleri branche s'épluche ?
Comme pour la rhubarbe le céleri branche contient des fils, il peut donc s'éffilandrer. Pour cela, nul besoin d'économe ou de couteau, cassez la côte de céleri à sa base puis remontez la partie sectionnée vers le haut du pétiole, les fils vont rester accrochés et se retirer tout seuls.
Le céleri craint-il le gel ?
Le céleri étant une plante bisannuelle, il est bien rustique, jusqu'à -12°C. Cependant le céleri branche est bien plus sensible aux gelées que le céleri-rave, les côtes s'abiment rapidement. C'est pourquoi il est bon de protéger les céleris branches dès les premières gelées automnales.
Les feuilles du céleri-rave se mangent-elles ?
Oui les feuilles (dont le pétiole) du céleri-rave sont tout à fait consommables, elles peuvent par exemple servir pour élaborer un bouquet garni.
Commentaires