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Les Chamaecyparis font partie de ces conifères à feuillage dense écailleux appréciés pour l’élaboration des haies notamment avec l’espèce Chamaecyparis lawsoniana, utilisée étonnamment dans sa forme type. Elle fait cependant partie des conifères ayant engendré le plus grand nombre de cultivars (plus de 200 !) comme Alumii au feuillage compact très bleuté et à la forme conique de 3 à 4,50 m ou Ellwoodii, très utilisé en haie. La forme sauvage capable d’atteindre en culture 36 m de haut avec un tronc de 1,20 m de diamètre nous vient du nord-ouest des Etats-Unis tout comme le Thuya géant. Ses rameaux teintés de vert sombre ou vert bleuté, aux extrémités légèrement retombantes lui donnent une remarquable allure ondoyante un peu fantasmagorique tandis que sa variété Aurea Densa forme une spectaculaire colonne dorée bien compacte. Le Cyprès Sawara (Chamaecyparis pisifera) et le Cyprès du Japon Hinoki (Chamaecyparis obtusa) offrent aussi un éventail de cultivars nains ou moyennement vigoureux, aux rameaux filandreux ou au contraire obtus, aux allures de fougères (C. obtusa Teddy Bear), aciculaires chez obtusa Wissel dans de très beaux coloris doré, bleuté ou vert intense.
Le mot ‘Chamaecyparis’ est tiré du grec et signifie ‘en forme de cyprès’, étant donné la forte ressemblance de son port conique et de son feuillage aromatique formé de petites écailles imbriquées. Cependant les Cupressus occupent des zones méridionales sèches ensoleillées tandis que les Chamaecyparis poussent dans des zones abritées, humides, souvent côtières.
Les Chamaecyparis ne sont pas exigeants sur la nature du sol, pour peu qu’il soit frais, bien drainé et sans excès de calcaire. L’espèce lawsoniana présente une forte sensibilité au champignon Phytophtora qui décime sa population sauvage aux Etats-Unis ainsi que dans les jardins où la maladie est souvent transmise par les pépinières. Et s’ils préfèrent l’humus fertile et profond, ils s’adaptent dans les terres moins favorisées, avec une croissance modérée et une luxuriance moindre. Évitez autant que possible de les tailler.
Le genre Chamaecyparis comprend autour de 6 espèces sachant que la frontière avec les Cupressus n’est pas toujours évidente. Il est par exemple question de transférer Chamaecyparis nootkatensis chez les Cupressus. Les deux genres étaient d’ailleurs confondus au XIXe siècle. Il s’agit souvent de très grands arbres au bois et à feuillage très odorants. Les colons européens qui découvrirent pour la première fois ce genre de conifères lui donnèrent le nom de ‘cèdre’ en raison de l’odeur de son bois. Quelques critères morphologiques permettent cependant de les différencier. Les rameaux persistants des Chamaecyparis sont aplatis comme chez les Thuja alors que ceux des Cupressus sont cylindriques. Ces derniers ont une flèche droite tandis que les Chamaecyparis ont la flèche souple recourbée. Les cônes globuleux sont plus petits que chez les Cupressus.
Les Chamaecyparis occupent les régions septentrionales fraîches et humides d’Amérique du Nord et d’Asie orientale (Japon, Taïwan) où ils se mêlent typiquement à d’autres conifères de forêts humides ombragées. Le Chen-mu ou Arbre sacré (Chamaecyparis formosensis) dont la longévité dépasse 2000 ans, fait partie des plus grands arbres de Taïwan avec des hauteurs de 55 à 60 m et des troncs atteignant 7 m de large, mais ne dépasse guère 15 m de haut en culture. Chamaecyparis lawsoniana du continent nord-américain peut aussi culminer à 60 m aux côtés du sapin de Douglas et atteindre 600 ans. Chamaecyparis nootkatensis, le Cyprès de Nootka, appelé aussi « Cèdre jaune » pour la couleur de son bois, rencontré le long de la côte pacifique jusqu’au Canada, atteint 36 m tout comme son cousin japonais l’Hinoki (C. obtusa) doté d’une croissance lente mais dont certains spécimens atteignent 50 m. Le Sawara (C. pisifera) s’élève jusqu’à 45 m au Japon.
Le feuillage constitué d’écailles sur 4 rangs, plus ou moins appliquées contre le rameau est aromatique, avec une odeur de persil chez lawsoniana, de cèdre chez obtusa, de résine chez pisifera, de résine qualifiée de désagréable chez nootkatensis… On trouve des cultivars qui conservent un feuillage juvénile en forme de courtes aiguilles comme chez le Cyprès hinoki du Japon Wissel ou Chamaecyparis thyoides Blue Rock. Alors que C. lawsoniana présente une coloration vert bleuté ou vert sombre mat, blanchâtre au revers, l’espèce C. obtusa affiche un vert intense très lumineux sur des rameaux arrondis de très jolie texture et C. pisifera Boulevard un feuillage plumeux vert argenté. Les nombreux cultivars du genre offrent un éventail très large de coloris, de textures et de ports.
L’écorce souvent rougeâtre est fibreuse formant de longues lanières verticales.
La floraison mâle et femelle se fait sur un même sujet. Les minuscules cônes mâles verdâtres à jaunâtres paraissent en extrémité de rameaux et libèrent leur pollen en mars ou avril au moment où naissent les fleurs femelles au bout d’autres ramilles.
Les cônes globuleux sont des strobiles parfois charnus, moins durs et moins gros (environ 1 cm) que chez les Cupressus. Les écailles au nombre de 4 à 10 selon l’espèce, portent une petite pointe sur le dessus, un pli chez l’espèce lawsoniana. Ils parviennent à maturité à l’automne lorsque les écailles s’écartent pour laisser échapper les graines ailées mais persistent longtemps sur l’arbre. Les graines sont libérées plus tôt que chez les Cupressus.
Le bois des faux-cyprès est à grains fins et durable, très prisé par les Japonais qui s’en servent pour la confection de cercueils, de temples, de meubles laqués ou de maisons prestigieuses. Après avoir largement exploité le bois de l’Hinoki (C. obtusa), ils ont importé le bois du Cyprès de Lawson des Etats-Unis, contribuant au déclin des populations déjà sérieusement affectées par le Phytophtora. Une stricte réglementation oblige aujourd’hui à nettoyer les pneus et les chaussures lorsque l’on pénètre dans ces forêts natives.
Attention de nombreuses variétés de Chamaecyparis vendues comme « Conifères de rocaille » en raison de leur croissance lente d’environ 1 m en 10 ans atteignent parfois une taille de 4-5 m au bout de 20-25 ans ! Ne vous laissez pas influencé par le forme miniature des jeunes plants, vérifiez bien les dimensions à maturité de votre sujet.
Les Chamaecyparis ne sont pas exigeants sur la nature du sol, pour peu qu’il soit profond, frais, bien drainé. Ils préfèrent les ambiances fraîches, pas trop ensoleillées à mi-ombragée. De façon générale, évitez les climats trop secs et les sols mal drainés.
Ces conifères se contentent aussi d’un sol médiocre avec une croissance modérée et une luxuriance moindre mais ce n’est pas plus mal si l’on souhaite conserver de petites dimensions au sujet. Certains cultivars sont plus sensibles que d’autres comme C. pisifera Boulevard ou C. thyoides Blue Rock qui redoutent tous les deux les sols calcaires ainsi que les excès de soleil pour le premier, le vent pour le second, C. lawsoniana Pottenii brunit sous l’effet des vents desséchants ou d’hivers rigoureux… Chamaecyparis lawsoniana Ellwoodii avec son feuillage gris bleu, plus foncé en hiver, tolère bien l’ombre.
Attention aux sols noyés en hiver qui risquent de favoriser le développement du Phytophtora cinnamomi si le champignon est présent dans le sol car l’espèce lawsoniana y est très sensible.
Préférez l’automne octobre-novembre pour installer vos Chamaecyparis ou bien février-mars.
Cette plante est généralement de culture très facile.
Pour créer une haie taillée de Chamaecyparis, espacez les plants de 80 à 100 cm et jusqu’à 2 m s’il s’agit d’un brise-vent laissé en port libre.
En pot, utilisez un sol humifère léger ou mélangez ¾ de terre de jardin avec ¼ de pouzzolane et ¼ de de terreau. Choisissez impérativement des sujets à croissance lente comme Chamaecyparis obtusa Pygmaea ou pisifera Boulevard.
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Les Chamaecyparis obtusaLes plants en pot requièrent un arrosage régulier surtout si le soleil est brûlant. Arrosez correctement les jeunes plants pendant les 2-3 premières années.
Le Chamaecyparis est généralement un arbuste qui ne pose aucun problème d’entretien lorsque le sol est sain et qu’il ne subit pas de longues périodes de sécheresse. Cependant son emploi en haie monospécifique entraîne parfois des contagions rapides comme des dessèchements de rameaux plus ou moins graves qui peuvent être causés par :
Ces arbustes ou arbres n’apprécient guère la taille aussi il est préférable de les employer en port libre si vous souhaitez constituer des haies. Opérez toujours des tailles très légères, réalisées en août, si besoin en conservant toujours du feuillage.
La multiplication la plus simple consiste à bouturer un grand nombre de ramilles semi-ligneuses en août-septembre car le succès n’est pas garanti.
Préparez une caisse en le remplissant d’un mélange composé de moitié de tourbe et moitié de sable ou travaillez le sol d’une pépinière.
→ Découvrez notre tutoriel : Comment bouturer les conifères ?
Utilisez les Chamaecyparis pour leur singularité en sujets isolés au milieu d’une pelouse ou bien en arrière-plan de massif fleuri comme Chamaecyparis obtusa ‘Nana Gracilis’ au port dressé moutonnant atteignant 2 m à terme, qui déploie des nuages de feuillage en forme de coquillage vert foncé. Certains forment un cône parfait comme lawsoniana Columnaris quand d’autres forment un rideau de 6 à 8 m de diamètre sur 10-15 m de haut comme C. nootkatensis Glauca.
Les petits chamaecyparis grâce à une croissance lente font de parfaits candidats pour orner une rocaille, un petit jardin ou une terrasse avec une culture en pot. Par leur silhouette très naturelle qui se passe de taille, ils ont des qualités graphiques remarquables qui siéent aux jardins contemporains comme aux jardins naturels. Ils s’associent à d’autres conifères nains tels que des Thuyas, Genévriers, Cryptomerias ou à des arbustes à fleurs pour sols acides et zones fraîches comme des azalées, andromèdes, bruyères ou camélias. On peut aussi les mener en nuages ou en bonsaï comme l’espèce obtusa ‘Aurea’ dont les masses de feuillage doré contrastent joliment avec la couleur sombre du tronc.
Découvrez notre gamme de Chamaecyparis.
Découvrez notre vidéo sur le Chamaecyparis obtusa
Découvrez notre tutoriel : Comment bouturer les conifères ?
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