Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Le Chamaedorea est un beau palmier nain au port élancé qui s’installe principalement en intérieur sous nos latitudes. Très frileux, il est toutefois assez facile à acclimater en pot que l’on sortira à la belle saison uniquement ou que l’on gardera dans une véranda ou une pièce lumineuse. C’est une magnifique plante d’appartement à la portée de tout jardinier même débutant. En prime, il est doté de vertus dépolluantes purifiant l’air de votre habitat !
Le Chamaedorea n’est donc cultivable en extérieur que dans les jardins les plus abrités de notre pays, sur la côte atlantique ou méditerranéenne. En culture en pleine terre, il ne dépassera pas 3 m de hauteur et 1,50 m environ en pot. En pot, il nécessitera un peu plus d’entretien, et appréciera un rempotage tous les trois-quatre ans.
Avec son feuillage décoratif toute l’année, découpé en grandes folioles ou en palmes fendues, il possède une présence unique qui apportera une belle touche d’exotisme au moindre décor, à l’instar de son représentant le plus populaire, le Chamaedorea elegans.
Il redoute le soleil brûlant, préférant une exposition à mi-ombre, voire à l’ombre tamisée mais se contente d’un bon terreau fertile et frais.
Découvrez ce mini palmier pour jardins doux ou intérieurs !
Le Chamaedorea est un palmier de petite à moyenne taille de la famille des Arécacées qui rassemble les palmiers. Il est originaire des forêts tropicales humides ou des montagnes boisées d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et du Mexique. Le genre Chamaedorea comprend environ 120 espèces de petits palmiers, parmi lesquelles on trouve, le Chamaedorea elegans, « chamaedorea élevé » ou « palmier de montagne » qui est la plus courante, le Chamaedorea klotzschiana, plus rare en culture, le Chamaedorea ernesti-augusti, « le palmier d’Ernest August », une autre espèce de petit développement ou encore le Chamaedorea metallica, une espèce naine aux feuilles bleues.
C’est un palmier qui pousse lentement, croissant d’environ un anneau par an. Il ne devient pas très haut, dépassant rarement 3 à 5 m de hauteur au maximum en pleine terre, il s’adapte parfaitement à une culture en pot et s’intègre facilement dans un petit jardin. Il est très peu rustique, il ne se cultive en pleine terre que dans nos régions les plus douces, c’est pourquoi sous nos latitudes on le cultive en intérieur en pot, où il ne dépassera pas 1,50 à 1,80 m de hauteur pour 90 cm d’envergure.
Le port est élancé et très gracieux à l’instar du Chamaedorea elegans. Le Chamaedorea, comme tous les palmiers, développe un tronc ou stipe. Chez ce palmier, il est étroit, de 2 à 5 cm de diamètre. Marqué par les anneaux des anciens pétioles et de couleur verte, il évoque une canne de bambou.
Au sommet de chaque stipe se déploie une couronne de feuillage persistant restant décorative toute l’année. Du stipe partent de grandes feuilles qui apportent beaucoup d’exotisme. Le feuillage diffère cependant selon les espèces, pouvant être segmenté ou échancré. Les feuilles peuvent être pennées découpées en grandes et nombreuses paires de folioles ou encore bifides, c’est-à-dire fendues en deux segments à leur extrémité telle une queue de poisson. Ces palmes peuvent mesurer jusqu’à 80 cm de long pour 30 cm de large. Elles s’allongent au fil du temps. Ce type de palmier produit 2 à 3 nouvelles palmes par an et chacune vit plusieurs années. Comme chez les autres palmiers, elles sont épaisses, coriaces, et parcourues par de nombreuses nervures parallèles. Les feuilles sont de couleur verte, d’un beau vert clair à vert foncé parfois d’un bleu métallique.
La floraison a lieu entre mai et octobre, au terme de 3 ou 4 années de culture, mais elle très rare en culture. En intérieur, la plante a tendance à fleurir plus facilement. La floraison émerge près du stipe, entre les feuilles. Elle prend la forme de panicules de fleurs généralement jaunes, groupées en glomérules comme chez le mimosa, de 15 à 40 cm de longueur, dressées, simples ou ramifiées. Les fleurs sont rouge orangé chez le Chamaedorea ernesti-augusti et sont rassemblées en grappes sur des ramifications dressées puis retombantes conférant aux inflorescences de cette espèce des allures de curieux tentacules.
C’est un arbre dioïque, c’est-à-dire qu’on trouve des pieds mâles, avec uniquement des fleurs mâles, et des pieds femelles avec uniquement des fleurs femelles. La floraison prend un aspect différent selon que l’on a affaire à des individus mâles ou femelles et il faut réunir les deux genres pour que la plante fructifie.
Les fleurs se muent ensuite en petits fruits ronds non comestibles et toxiques, de couleur corail ou rouge, devenant noirs à maturité.
Placé dans l’habitat, le Chamaedorea absorbe les polluants présents dans l’air intérieur comme le tabac ou les composés organiques volatils (COV) émanant des peintures, produits d’entretien, meubles en bois aggloméré ou encore des revêtements de sols.
La plupart des Chamaedoreas ont besoin de chaleur. Ils sont très frileux, ne pouvant supporter que -1 à -4 °C au maximum, seulement brièvement. C’est pourquoi, sous nos latitudes, ils sont plus faciles à acclimater en pot dans une véranda ou une pièce lumineuse qu’en pleine terre. Ce type de palmier ne peut être installé en pleine terre que dans les jardins les plus abrités de la Côte d’Azur, ou du littoral atlantique. Offrez-leur une exposition abritée, protégée des vents froids et secs à mi-ombre, car ils craignent le soleil trop brutal. L’idéal est de les installer sous le couvert de grands arbres.
Dans les régions épargnées par le gel, ils apprécient un sol constamment un peu frais, léger, riche en terreau, drainé.
Ailleurs, ils se cultiveront en pot pour orner la terrasse à la belle saison et seront remisés à l’abri des gelées dans les régions froides ou constitueront une très belle plante d’orangerie en intérieur. Dans ce cas, placez votre pot dans un endroit très lumineux, le Chamaedorea s’adapte dans n’importe quelle pièce chauffée entre 12 et 20°C maximum (jamais en dessous de 10°C), en évitant cependant le soleil direct, les radiateurs à proximité et les courants d’air. En intérieur, ils apprécient une exposition tamisée à l’abri des rayons brûlants du soleil.
En pleine terre, les Chamaedorea s’intègrent naturellement au cœur d’un massif exotique ou en isolé sur une pelouse. Comme il s’agit de palmiers compacts, il est facile de les cultiver dans un grand pot que vous placerez par exemple sur une terrasse ou un balcon pour y apporter une magnifique touche exotique.
Nous vous conseillons de planter les Chamaedoreas au printemps, vers le mois de mars à mai, après les gelées. En pot, vous pouvez planter jusqu’en septembre.
En pleine terre
Choisissez un emplacement bien abrité, à l’ombre tamisée, à l’abri du plein soleil qui risquerait de brûler le feuillage.
En pot
Ce palmier se cultive facilement en pot à installer sur la terrasse en été et à rentrer à l’abri du gel en hiver. Vous pouvez planter plusieurs sujets par pot.
Lire aussi
Palmier : comment le protéger en hiver ?Les Chamaedoreas ont besoin d’eau et que le sol reste frais en été. La terre doit rester fraîche mais non détrempée. En hiver, arrosez seulement si les pluies sont rares. Arrosez une à deux fois par semaine en été. Paillez le pied pour garder ses racines au frais en été et au chaud en hiver.
Apportez de l’engrais organique (compost) au printemps et en été par griffage au pied de votre palmier.
Nous vous conseillons de le protéger pour l’hiver en l’enveloppant sous un voile d’hivernage.
Attention à l’atmosphère un peu sèche de vos intérieurs chauffés en hiver ! Cultivés en pot en intérieur, les Chamaedoreas ont besoin d’une hygrométrie élevée et constante. Arrosez une à deux fois par semaine en été avec de l’eau de pluie ou minérale à température ambiante en laissant sécher le substrat entre deux apports d’eau. Vous pouvez étaler une couche de bille d’argile dans les soucoupes.
Apportez de l’engrais organique pour plantes vertes 1 fois par mois d’avril à septembre.
Dès les premiers froids, si vous habitez une région froide, rentrez vos pots sous serre ou dans la maison (idéalement à 18-20°C) dans un endroit lumineux mais en évitant le soleil direct et les courants d’air. Brumisez régulièrement le feuillage à l’eau claire puis, essuyez doucement les feuilles avec un chiffon ou une éponge humide. Réduisez les arrosages en hiver à 1 fois par semaine en laissant bien le substrat s’assécher un peu entre deux arrosages et stoppez les apports d’engrais.
Coupez à la base du stipe les feuilles séchées.
Vous pourrez ressortir vos pots au printemps après les dernières gelées.
Pensez aussi à effectuer un rempotage au printemps, quand les racines sortent largement du pot, en moyenne tous les 3-4 ans, en prenant à chaque fois un pot un peu plus grand que le précédent. Vous pouvez vous contenter également de surfacer tous les ans en apportant une couche de terreau neuf sur quelques centimètres d’épaisseur.
Le Chamaedorea est rarement malade. Si des taches brunes apparaissent sur les feuilles, cela est certainement dû à la brûlure d’un soleil direct. Placez votre plante à un endroit moins exposé et coupez les feuilles touchées. En cas de manque d’eau, les pointes des feuilles peuvent se dessécher.
En intérieur, en cas d’air ambiant trop chaud et sec, les araignées rouges peuvent menacer le feuillage : brumisez régulièrement le feuillage, car elles redoutent l’humidité.
En cas d’excès d’eau, la pourriture menace votre palmier : laissez bien sécher le substrat avant de reprendre des arrosages plus modérés. Si nécessaire, vous pouvez le rempoter dans un nouveau substrat plus drainant en veillant à étaler une bonne couche de billes d’argile au fond du pot et ajouter un peu de sable grossier au terreau de plantation.
Les cochenilles farineuses laissent des petits amas blancs cotonneux sous les feuilles : en cas d’invasion, ôtez-les avec un coton imbibé d’alcool à 90°C et faites des pulvérisations d’huile de colza.
Le Chamaedorea se multiplie par semis, mais cette opération est délicate et longue. Elle est à réserver aux jardiniers experts. Celle-ci requiert une chaleur (25-27°C) et une humidité constantes. Les graines se sèment au printemps en terrine remplie de terreau et placée en serre chauffée. La germination est lente et prend jusqu’à 3 mois. Repiquez les jeunes plants dans des godets remplis de compost et laissez-les forcir avant de les transplanter au jardin ou en pot.
Avec son feuillage luxuriant, le palmier Chamaedorea permet de créer une ambiance exotique ou de belles scènes méditerranéennes.
Dans les régions épargnées par les gelées, dans un massif de mi-ombre, entourez-le du Yucca, et autres palmiers appréciant une exposition tamisée comme un Phoenix roebelinii, de bananiers du Japon (Musa basjoo), et autres plantes au feuillage luxuriant, comme le Gunnera, et des Euphorbes, le Tetrapanax papyrifera ‘Rex’, ou les Fougères arborescentes.
Dans une composition plus minérale, il s’associe bien aux Phormiums, à des Cordylines, et à l’Hakonechloa macra ‘Aureola‘ aux feuillages graphiques et colorés, ainsi qu’à des petits bambous Fargesia comme ‘Bimbo’.
Vous pouvez l’accompagner des floraisons très colorées des Crocosmias et des Cannas.
On peut aussi l’installer dans un très grand pot sur la terrasse, ou à proximité d’une piscine en plaçant à son pied un tapis de sagine dorée ou de plectranthus.
Pourquoi les feuilles de mon Chamaedorea deviennent sèches ?
En cas de manque d’eau et d’excès de soleil, les pointes des feuilles du palmier auront tendance à se dessécher. Les feuilles peuvent griller si vous l’avez placé directement en plein soleil. Préférez la mi-ombre et soignez les arrosages. Les Chamaedoreas ont besoin d'eau régulièrement et d'une atmosphère humide en permanence. Vous pouvez couper les extrémités des feuilles si elles sont totalement sèches.
Commentaires