Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Le Chamaerops humilis est un beau palmier nain et touffu, au port compact. Il forme en général plusieurs stipes, bruns et fibreux, au sommet desquels se déploie un superbe feuillage palmé, généralement vert, mais pouvant aussi être argenté – bleuté, comme chez le Chamaerops humilis ‘Cerifera’. Les feuilles du Chamaerops ont une belle forme en éventail, constituée de nombreux segments longs et fins, rayonnant à partir du pétiole. Les folioles sont plissées, apportant ainsi un peu de relief. Le Chamaerops mesure jusqu’à 3,5 m de haut, mais certaines variétés sont encore plus petites, comme le Chamaerops humilis ‘Compacta’, qui en général ne dépasse pas 2 m de hauteur.
Le Chamaerops se plait en plein soleil, dans un substrat bien drainant, voire sableux. Il a l’avantage de se montrer plutôt rustique et peut supporter jusqu’à – 12 °C. Il peut donc être planté même dans le nord de la France ! Sa taille réduite et sa facilité de culture permettent de le cultiver en pot ou bac. Il est bien adapté aux petits jardins. Il supporte la sécheresse, et demande peu d’entretien. Il est préférable de l’installer à l’abri des vents forts. En pot, il nécessitera un peu plus d’entretien, et appréciera d’être rempoté tous les deux ou trois ans. Le Chamaerops est parfait pour s’intégrer dans un jardin de style exotique, avec d’autres feuillages luxuriants, dans un jardin méditerranéen, avec des plantes de terrain sec, ou dans un jardin moderne et graphique.
Le Chamaerops humilis est un petit palmier touffu, apprécié pour son feuillage en forme d’éventail et sa silhouette apportant au jardin un effet exotique et dépaysant. Aussi appelé Palmier nain, ou Palmier doum, il s’agit de l’un des palmiers les plus cultivés dans les jardins. Contrairement à la plupart des autres palmiers plantés sur la Côte d’Azur, il est naturellement présent en Europe, sur le pourtour méditerranéen : sud de la France, Italie, Espagne, Algérie, Maroc… Il pousse sur des sols plutôt secs, sableux ou rocailleux. On le trouve parfois en altitude (parfois à plus de 1 000 mètres d’altitude), ce qui explique sa bonne rusticité, puisqu’il supporte jusqu’à – 12 °C.
Le Chamaerops appartient à la famille des Arécacées, qui rassemble les palmiers. Bien qu’il existe plus de 2 500 espèces de palmiers, le Chamaerops humilis est la seule espèce du genre Chamaerops. Auparavant, plusieurs autres palmiers appartenaient à ce genre, mais ils ont depuis été renommés Trachycarpus, à l’image du Chamaerops excelsa, devenu Trachycarpus fortunei. D’ailleurs, le Chamaerops humilis lui ressemble un peu.
Contrairement à la plupart des palmiers, qui ont un tronc bien droit et élancé, le chamaerops est un petit palmier touffu, cespiteux. Il produit des rejets et forme ainsi plusieurs troncs. C’est un palmier qui pousse lentement. Il ne devient pas très haut. Atteignant jusqu’à 3,5 mètres de hauteur au maximum, il peut s’adapter à une culture en pot et s’intègre facilement dans un petit jardin.
Tout comme les autres palmiers, le Chamaerops n’est pas d’un arbre. D’ailleurs, il n’est pas ramifié et ne forme pas de bois. Ce que l’on considère comme un tronc n’en est pas vraiment un, mais plutôt un stipe, qui résulte de l’accumulation des anciens pétioles (la base des « tiges » portant les feuilles). Son stipe est fibreux, brun, et porte la base des anciens pétioles. A son sommet se déploie une couronne de feuilles.
Les feuilles du chamaerops sont palmées (contrairement à d’autres palmiers, comme le Phoenix ou le Butia, qui ont des feuilles pennées). Elles se composent de 12 à 15 petits segments fins et allongés, qui rayonnent tout autour du centre, ce qui leur donne une forme en éventail. Ces « folioles » sont soudées à la base, en partant toutes du même point, puis elles se détachent ensuite, pour se terminer en pointes. Elles donnent à la palme un effet acéré. Les folioles sont plissées, comme sur un éventail, ce qui apporte un peu de relief.
Le Chamaerops possède de grandes palmes impressionnantes, qui apportent beaucoup d’exotisme. Elles mesurent entre 60 et 90 cm de diamètre. Comme chez les autres palmiers, elles sont épaisses, coriaces, assez raides. Les feuilles sont rattachées au stipe par un épais pétiole, qui porte de nombreuses épines ! En général, les feuilles sont vertes au-dessus et blanchâtres en-dessous. Elles peuvent aussi être bleu argenté, comme chez le Chamaerops humilis ‘Cerifera’. Le feuillage est persistant, il reste décoratif en hiver.
Le Chamaerops possède de nombreuses racines fines et longues, fasciculées. Elles s’enfoncent en profondeur dans le sol, pour puiser l’eau et permettre au palmier de résister à la sécheresse.
Le Chamaerops fleurit en fin de printemps, en général vers le mois de juin ou juillet. Il porte alors des inflorescences, sous forme de panicules jaunes, de 30 à 40 cm de longueur, qui apparaissent près du stipe, à l’aisselle des feuilles. Les fleurs sont minuscules mais rassemblées en grand nombre, d’une façon assez dense. Elles sont constituées de trois pétales. Les fleurs mâles portent des étamines, tandis que les fleurs femelles ont trois carpelles.
Le Chamaerops est en général dioïque : on trouve des pieds mâles, avec uniquement des fleurs mâles, et des pieds femelles (avec uniquement des fleurs femelles). Il existe aussi des Chamaerops monoïques, qui portent à la fois des organes mâles (étamines) et femelles (pistil) sur le même plant.
Après la floraison, le Chamaerops produit des fruits, des drupes charnues de forme ovoïde, qui mesurent jusqu’à 4-5 cm de longueur, et sont de couleur orangée ou rouge à maturité. Elles sont nombreuses et rassemblées en grappes. Elles ne sont malheureusement pas comestibles.
Comme la plupart des palmiers, le chamaerops a besoin de chaleur et luminosité ! Plantez-le à un emplacement bien ensoleillé. Abritez-le des vents violents.
Cultivez le Chamaerops dans un substrat drainant. Il redoute l’humidité stagnante, notamment en hiver, et pousse bien dans les terrains sableux, filtrants, même s’il apprécie néanmoins les sols frais. Si le substrat est bien drainant, le Chamaerops se montrera plus résistant au froid. Si votre terrain a tendance à retenir l’eau, il faudra travailler le drainage, apporter du sable grossier ou des graviers, ou planter sur une butte. Le Chamaerops supporte les terrains pauvres, bien qu’il devienne plus beau et grand, plus luxuriant, dans un sol fertile.
Les Chamaerops supportent très bien les embruns, et peuvent donc être plantés dans un jardin de bord de mer.
Comme il s’agit d’un palmier assez facile et compact, il est possible de le cultiver dans un grand bac, que vous placerez par exemple sur une terrasse. Nous vous conseillons de choisir la variété Chamaerops humilis ‘Compacta’.
Choisissez bien l’emplacement de votre chamaerops : une fois planté, il n’aime pas être déplacé.
Nous vous conseillons de planter votre Chamaerops au printemps, vers le mois de mai, car c’est la période la plus propice à son installation au jardin. Ainsi, il profitera de températures douces et chaudes avant de devoir affronter l’hiver. Il aura eu le temps de s’installer et développer son système racinaire afin de mieux supporter le froid de l’hiver suivant.
Pour une plantation en pleine terre :
Pour une plantation en pot :
Le Chamaerops a besoin d’arrosages réguliers durant la première année, et par la suite, en cas de sécheresse prolongée. Notez qu’avec le temps, ce palmier devient plus résistant à la sécheresse.
Le Chamaerops humilis se montre assez résistant au froid. Néanmoins, si vous habitez une région au climat frais, par exemple en montagne, nous vous conseillons de le protéger pour l’hiver. Rentrez-le sous abri s’il est cultivé en pot, en le plaçant à un endroit bien ensoleillé ; s’il est en pleine terre, installez un voile d’hivernage.
Au printemps et en été, vous pouvez couper les anciennes palmes qui ont séché.
Bien que le Chamaerops puisse pousser dans des terrains assez pauvres, il est préférable, à l’automne, d’apporter du compost afin d’enrichir la terre et de nourrir votre palmier.
Si vous le cultivez en pot, vous pouvez lui apporter un peu d’engrais liquide, au printemps et en été. Pensez aussi à effectuer des rempotages de temps en temps. Faites-le au printemps, en moyenne tous les deux ans, en prenant à chaque fois un pot un peu plus grand que le précédent. Cela permet de renouveler le terreau et de lui donner un peu plus de place pour grandir. Si vous ne le rempotez pas, effectuez, au moins des surfaçages, en renouvelant le terreau qui est en surface.
Lorsque vous intervenez pour entretenir votre Chamaerops, faites attention à ne pas vous blesser avec les épines présentes sur le pétiole.
Il existe deux principaux ravageurs qui posent problème avec les palmiers. Le Papillon du palmier (Paysandisia archon), qui provient d’Amérique du Sud, dont les chenilles entrent dans le stipe du palmier et le consomment. Cela abîme les feuilles, qui sont alors perforées, parfois déformées, et ont tendance à jaunir et sécher. Pour lutter contre ce ravageur, on utilise habituellement un traitement à base de nématodes.
→ à lire, sur le sujet : « Le papillon du palmier, Paysandisia archon : lutte, traitement »
Le Charançon rouge, Rhynchophorus ferrugineus, menace également les palmiers. Ce parasite provient du Sud-est asiatique (Indonésie, Inde…). Les larves consomment le stipe et les feuilles, en y creusant des galeries. Les palmiers attaqués risquent de perdre leurs feuilles et de mourir. Ces parasites présentent un véritable danger pour les palmiers, et, si vous constatez leur présence, il est important d’intervenir pour les éliminer. La lutte contre le Charançon rouge revêt même un caractère obligatoire, et sa présence doit être déclarée en mairie. Enfin, lorsque le Chamaerops est cultivé sous abri, il peut être attaqué par des araignées rouges. Dans ce cas, vous pouvez brumiser le feuillage, car elles redoutent l’humidité.
Le Chamaerops se multiplie par semis, mais il faut savoir que cette opération prend du temps. Semez les graines de préférence au printemps, ou éventuellement en été.
Ensuite, soyez patients ! Les graines peuvent mettre jusqu’à trois ou quatre mois pour germer. Ensuite, vous pourrez repiquer les jeunes plants dans des pots individuels.
Il est également possible de multiplier le Chamaerops en séparant les rejets, lorsqu’ils sont encore jeunes. L’idéal est de trouver un jeune rejet mesurant environ 20 cm de longueur, de le prélever (au printemps) et de le planter en pot.
Profitez du Chamaerops pour recréer une ambiance exotique et luxuriante ! Il se mariera joliment avec la floraison des Crocosmias, Eucomis ou Cannas… Découvrez aussi la floraison originale de l’Hedychium, formant des épis floraux aux couleurs chaudes, généralement jaunes ou orangées. Pour un jardin très dépaysant et exotique, l’idéal est d’installer ces plantes non loin d’un bassin. Choisissez pour accompagner ces floraisons quelques plantes au feuillage luxuriant, comme le Gunnera, les Bananiers ou les Fougères arborescentes. Vous pouvez aussi planter des Cordylines, Phormiums et Carex… Sans oublier le Yucca, une plante succulente arbustive, dont l’élégante silhouette rappelle celle des palmiers.
Le Chamaerops vous permettra également de composer une belle scène méditerranéenne. Pour cela, l’idéal est de le planter avec de la Lavande, de la Sauge de Jérusalem (Phlomis fruticosa), de la Santoline, et des Euphorbes. Nous vous conseillons aussi de privilégier les plantes succulentes, aux tissus charnus, comme les Sédums et Opuntias. De plus, la plupart de ces plantes sont faciles à cultiver, demandent peu d’entretien et n’ont pas besoin d’être arrosées. De même, n’hésitez pas à installer votre Chamaerops à l’arrière d’une rocaille ou d’un jardin minéral. Aménagez une butte surélevée, en plein soleil, où vous placerez de grosses pierres et un substrat drainant. Plantez-y de l’Eryngium, des Echiums, et de la Valériane rouge (Centranthus ruber). Pour apporter de la verticalité et du graphisme, intégrez des Verbascums, ou molènes, qui offrent en général un beau feuillage gris et duveteux, et des hampes florales jaunes, très droites.
Enfin, avec son architecture majestueuse et ses palmes en éventail, le Chamaerops peut facilement s’intégrer dans un jardin moderne et graphique. Dans ce cas, nous vous conseillons la variété Chamaerops humilis ‘Cerifera’, qui porte un feuillage bleu argenté. Vous pouvez l’installer à proximité d’autres plantes aux teintes semblant intemporelles (pourpre, blanc, noir, argenté, bleuté, rouge bordeaux…) Choisissez par exemple le Stachys lanata, l’Allium ‘Mount Everest’, le Pennisetum setaceum ‘Rubrum’, les Echinops, l’Echinacea ‘Purity’, ou l’Agapanthus africanus ‘Albus’… Vous obtiendrez à coup sûr un jardin chic et élégant !
Les feuilles de mon palmier sont perforées, pourquoi ?
Il est sans doute attaqué par le Papillon du palmier, Paysandisia archon. Les larves de ce papillon creusent des galeries dans le stipe et abiment les futures feuilles, dont certaines seront trouées lorsqu’elles se déploieront. D’autres éléments peuvent aussi permettre de diagnostiquer une attaque de ce ravageur : la présence de trous de galeries, de sciure en haut du tronc, une gomme visqueuse à l’entrée des galeries, etc. Pour lutter contre ce papillon, on utilise en général une solution à base de nématodes. Il existe aussi une autre technique qui consiste à appliquer une glu sur les parties attaquées par le papillon.
Les feuilles deviennent sèches ! Pourquoi ?
S’il manque d’eau et souffre de la sécheresse, l’extrémité des feuilles du palmier auront tendance à se dessécher. Cependant, le desséchement du feuillage peut aussi être dû à l’attaque d’un ravageur tel que le Papillon du palmier ou le Charançon rouge. Enfin, il s’agit parfois d’un phénomène naturel et normal : le palmier renouvelle ses feuilles au fil du temps, il est normal que les anciennes palmes finissent par se dessécher. Vous pouvez les couper lorsqu’elles sont totalement sèches.
La couronne de feuilles se dégarnit et s’affaisse. Que se passe-t-il ?
Il est probable que votre palmier soit attaqué par le Charançon rouge (Rhynchophorus ferrugineus) ou par le Papillon des palmiers (Paysandisia archon). Leurs larves entrent dans le stipe et le consomment de l’intérieur, provoquant le dessèchement des palmes et du centre du palmier. Ils causent d'importants dégâts sur les palmiers, et, si rien n'est fait, ils peuvent entrainer leur mort. Contre ces ravageurs, vous pouvez utiliser une solution à base de nématodes, des vers microscopiques qui parasitent ces insectes.
Le feuillage jaunit. Pourquoi ?
Il est possible que cela soit causé par un excès d’humidité, si votre terrain n’est pas assez drainant et que vous arrosez régulièrement. De même, si vous cultivez le Chamaerops en pot, assurez-vous que le substrat permette un bon drainage de l’eau (en installant des billes d’argile, des tessons de pot ou graviers au fond du pot, et en utilisant comme substrat un mélange de terreau et de sable grossier, par exemple). De même, vérifiez que la terre soit sèche avant d’arroser à nouveau. Il est important que le substrat puisse sécher entre deux arrosages. Les feuilles peuvent aussi devenir jaunes à cause d’une brûlure, notamment si votre palmier est jeune et que vous l’avez placé directement en plein soleil. Préférez la mi-ombre dans un premier temps et acclimatez-le progressivement avant de l’installer au soleil.
lucie, le 15 Mai 2024
bonjour a quelle distance minimum de la maison faut il le planter et est que les racine peuvent abîmé une construction ? merci
Réponse de Ingrid, le 16 Mai 2024
Bonjour,
Le palmier nain a un système racinaire relativement peu agressif. Il est généralement recommandé de le planter à une distance d'au moins 1,5 à 2 mètres de la maison pour éviter tout risque potentiel pour les fondations et permettre à la plante de se développer correctement. Ses racines ne sont pas connues pour endommager les constructions, mais il est toujours prudent de respecter cette distance pour assurer sa bonne croissance et éviter d'éventuels problèmes.