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Le châtaignier est un arbre vigoureux originaire des pays méditerranéens, des mers noire et Caspienne et se plaît plutôt dans le sud de la France là où pousse la vigne car il a besoin de chaleur pour que ses fruits parviennent à maturité. Sa principale exigence est de pousser en sol acide dont le pH soit compris entre 5 et 6,5 car il ne supporte pas le calcaire et de bénéficier d’un sol profond, même ingrat, suffisamment frais en hiver et au printemps. Ses longues feuilles en dents de scie vert intense aux nervures parallèles sont facilement reconnaissables et sont parfois utilisées pour envelopper le fromage et faciliter sa conservation. Les forêts de châtaigniers se parent de merveilleuses couleurs mordorées à l’automne lorsque les châtaignes tombent au sol entourées de leur bogue à peine entrouverte.
Le châtaignier forme un très bel arbre d’ombrage, au port pyramidal dans son jeune âge devenant massif avec les années, atteignant entre 15 et 25-30 m de haut sur 8 à 12 m de large. Sa culture exige beaucoup d’espace mais ne réclame en revanche aucun entretien particulier tout en vous gratifiant de délicieuses châtaignes à griller ou à cuire à l’eau. Sa chair s’utilise pour la confection de la fameuse crème de marron mais aussi sous forme de farine très nutritive. Les châtaignes bien épluchées et bouillies constituent l’ingrédient indispensable de la fameuse dinde aux marrons. La châtaigne fait partie des fruits à coques réputées pour leurs vertus médicinales, notamment en matière de lutte contre les infarctus et des AVC (accidents vasculaires cérébraux). L’arbre est aussi apprécié pour sa longévité et pour la qualité de son bois.
Ne confondez pas le fruit du châtaignier avec celui du marronnier qui est toxique ! Le marronnier a des feuilles composées qui se divisent comme les doigts d’une main et sont rattachées à un long pétiole. Les bogues qui entourent les marrons à la forme arrondie sont beaucoup moins épineuses que celles de la châtaigne qui possède une base large et un sommet en pointe. Le nom de « marron glacé » donné en confiserie s’applique à des châtaignes qui présentent une grosse amande unique lorsqu’on les décortique.
Le châtaignier commun appartient à la famille des Fagacées tout comme le hêtre ou le chêne.
Son nom latin Castanea sativa vient du grec kastanon nom donnée à la ville grecque de Castane, réputée pour ses châtaigniers dans l’Antiquité alors que chez les Romains, le mot Castanea désignait le chêne. Le genre se compose de 12 espèces d’arbres et arbustes des régions tempérées d’Amérique du Nord, de Chine, du Japon. L’espèce sativa qui indique que c’est une espèce cultivée, trouve son origine sur les pourtours des mers Méditerranée, Noire et Caspienne où elle pousse parmi d’autres essences à feuilles caduques. Le Châtaignier est cultivé en Chine depuis au moins 5000 ans et sa culture s’est répandue en Occident grâce aux Romains. On le trouve surtout sur des terrains ingrats impérativement dépourvu de calcaire, en moyenne montagne jusqu’à 1200 m d’altitude comme dans les Cévennes ou le Limousin.
Le châtaignier forme un arbre au port pyramidal qui s’élargit avec l’âge, arborant le plus souvent une taille de 15 m de haut sur 8 m de circonférence mais capable de culminer à 30 m de hauteur dans de bonnes conditions. Le châtaignier est très résistant, capable de vivre plusieurs siècles (plus de 2000 ans). Sa jeune écorce lisse d’un brun argenté fonce et se fissure en formant une spirale caractéristique autour du tronc dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. L’arbre développe à la fois un pivot profond et des racines étalées.
Les feuilles du châtaignier sont alternes et caduques. Elles sont portées par un court pétiole et possèdent une forme allongée aux bords en dents de scie, facilement reconnaissables. Leurs dimensions atteignent 25 cm de long sur 4 à 8 cm de large. Le limbe d’un vert foncé luisant sur le dessus est plus mât au revers se colorent de jaune doré à l’automne avant de brunir et chuter.
La floraison paraît en juin-juillet sur les rameaux de l’année, sous la forme de chatons mâles de 15 à 25 cm de long, très odorants au parfum de miel, attirant une multitude d’insectes butineurs. Les fleurs femelles jaune verdâtre beaucoup plus discrètes, placés à la base des chatons mâles, arrivent à maturité un peu avant l’ouverture de ces derniers. Certaines variétés comme Marron de Lyon peuvent se montrer autofertiles si bien que l’on parvient à récolter des châtaignes même si l’on ne possède qu’un seul arbre. Il est cependant conseillé pour augmenter le rendement de planter plusieurs sujets même sauvages pour encourager une pollinisation croisée, celle-ci se faisant par le vent ou les insectes. D’autres comme ‘Bouche de Bétizac’ sont totalement stériles faute d’étamines sur l’arbre.
Contrairement aux marrons qui sont les graines du marronnier, les châtaignes sont bien les fruits du châtaignier au sens botanique car elles portent les restes du pistil au niveau de la pointe. Il s’agit d’akènes, soit des fruits secs indéhiscents à une seule graine dont on peut facilement détacher la coque. Ces fruits sont contenus dans une bogue très épineuse qui se sépare du rameau à maturité en septembre-octobre et se fend par le milieu. Les variétés cultivées présentent 1 à 2 gros fruits par bogue alors que les châtaigniers sauvages renferment 3 à 4 petites châtaignes assez plates. Attention, le terme « marron » comme dans « marrons glacés » désigne aussi une sorte de châtaigne recherchée en confiserie qui produit une amande unique non cloisonnée par la membrane appelée tan. Les vrais marrons issus du marronnier (Aesculus hippocastanum) ne sont pas comestibles ! La châtaigne peut se consommer grillée sur la braise, bouillie, en purée sucrée après avoir retiré la pellicule âcre, le tan, qui enrobe la graine.
Les fruits du châtaignier ont longtemps été qualifiés de « pain du pauvre », avec leur chair moulue qui constitue une farine nourrissante, 2 fois plus calorique que la pomme de terre. Cet arbre capable de s’implanter sur des terrains ingrats acides, en pente, représentait souvent la principale source de nourriture en moyenne montagne comme dans les Cévennes. Aujourd’hui la farine de châtaigne est devenue un produit de luxe !
Le bois de châtaignier imputrescible est recherché notamment pour constituer les charpentes, les colombages, les tuiles du Mont St Michel, les meubles… Il a aussi la réputation d’éloigner les araignées tout comme les marrons.
Choisissez vos variétés en fonction de votre région car certaines variétés sont plus exigeantes en chaleur que d’autres : 19-20 °C de températures moyennes en juillet-août contre 10-20 °C, d’autres comme Marigoule sont sensibles aux gelées printanières tardives. Les régions de vigne sont en général propices à la culture du Châtaignier à condition de bénéficier de pluies dès septembre. Un minimum de 700 à 800 mm de pluie est exigé sur l’année. Les versants ensoleillés des régions de moyenne montagne conviennent aussi.
Le châtaignier tolère très peu le calcaire et réclame un pH entre 5 et 6,5. Offrez-lui un sol profond plutôt sableux, bien drainé et de préférence fertile même s’il est peu exigeant. Offrez-lui un emplacement ensoleillé à mi-ombragé.
Plantez le châtaignier à l’automne-hiver, en dehors des périodes de gel, voire au printemps.
Le châtaignier est en général un arbre robuste très facile à cultiver dans son jardin. Il existe cependant certaines atteintes graves comme le chancre du châtaignier , maladie due à un champignon qui provoque des boursouflures rougeâtres de l’écorce et qui peut s’attaquer aussi aux chênes ou aux érables. Des traitements biologiques lourds mais efficaces consistent à introduire une souche atténuée du champignon en perçant des trous autour de la zone chancrée. La maladie de l’encre (Phytophtora cambivora) se déclare parfois en terrain mal drainé entraînant le flétrissement des rameaux puis la mort de l’arbre, associée au suintement d’un liquide noirâtre à la base du tronc. Des hybridations ont permis d’obtenir des porte-greffes résistants.
Le carpocapse et le balanin des châtaignes sont des petits vers roses ou blancs qui rongent la châtaigne. Il convient de ramasser les châtaignes trouées tombées au sol et de les brûler puis de griffer le sol afin de déloger les larves hivernantes. Il existe aussi des pièges à phéromones comme pour le carpocapse des fruitiers. La femelle d’un coléoptère Xylébore disparate creuse des galeries dans les rameaux pour pondre ses œufs en commettant des dégâts importants sur les jeunes arbres et parfois sur des sujets âgés qui sèchent brutalement après la floraison. Les larves elles-mêmes ne creusent pas le bois, se nourrissant d’un champignon injecté par la femelle mais celle-ci repart pondre sur d’autres arbres.
→ En savoir plus sur les maladies et parasites du châtaignier : symptomes, prévention et traitements dans notre fiche conseil !
Effectuez la récolte une fois que les bogues sont tombées au sol soit entre la fin septembre et la mi-novembre. Elles sont alors fendues en deux ce qui permet de déloger les châtaignes en appuyant avec le pied.
La conservation des châtaignes peut se prolonger jusqu’en février à condition d’avoir bien séparé les fruits verreux. Le trempage dans une bassine d’eau pendant 9 jours est un moyen simple de faire le tri en ôtant tous les fruits qui viendraient à flotter. Renouvelez l’eau chaque jour.
On procédait autrefois à une dessiccation au-dessus de l’âtre qui permettait une conservation de 7 mois. Les châtaignes appelées « jacques », au goût plus sucré, se consommaient alors sèches ou réhydratées.
→ Découvrez le tuto d’Ingrid sur la recette de la confiture de châtaignes !
Le marcottage par couchage de rameau est le moyen le plus simple utilisé par l’amateur. On peut aussi procéder à une greffe (en couronne ou autres) sur du chêne sessile lorsque le sol est calcaire ou sur une porte-greffe résistant à la maladie de l’encre (attention aux problèmes de compatibilité en porte-greffe et greffon). Le semis reste un moyen simple de multiplier le châtaignier sauvage sachant qu’il faudra patienter 20-25 ans avant d’obtenir des châtaignes.
Le marcottage en cépée est beaucoup pratiqué dans les châtaigneraies mais il nécessite de rabattre le tronc d’un arbre à 20 cm du sol, d’enterrer la base des jeunes repousses dès qu’elles mesurent 20 cm puis de séparer les jeunes marcottes.
Le Châtaignier s’utile comme arbre d’ombrage en isolé ou en bosquet, mêlé ou non à d’autres essences comme des chênes ou des érables. Prévoyez une distance d’au moins 10 m de la maison. Vous pouvez aussi l’insérer dans une haie champêtre où il attirera de nombreux insectes butineurs en juin-juillet et servira de nourriture à la faune sauvage.
Galeppe, le 24 Février 2021
Bonjour, je possede 18 hectares de bois dont 3 de châtaigniers qui n'ont pas été exploités depuis plus de 50 ans. Certains sujets ont les cimes mortes . Je fais une coupe dans les mattes dont certains des éléments sont secs en bois de chauffage
Que puis je faire pour revigorer la châtaigneraie
Cordialement alain galeppe
Réponse de Virginie D., le 16 Mars 2021
Bonjour,
Je pense que vous faites bien d'enlever tout ce qui est mort.
Cordialement