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Le chénopode est un légume feuille, proche de l’épinard, autrefois couramment consommé dans nos campagnes. Cette plante oubliée mérite cependant de réinvestir nos potagers tant elle est de culture facile. Les feuilles du Chénopode, (riches en protéines, en vitamines A et C) cuites, à la manière des épinards révèlent une saveur fine.
A côté du Chénopode blanc ou épinard sauvage, une peste annuelle, considérée comme une adventice dont il n’est pas toujours facile de se débarrasser, il existe une espèce vivace peu exigeante, le Chénopode Bon-Henri qui se contente d’un sol frais et riche en humus ou anciennement fumé et d’une exposition à mi-ombre.
Utilisez-le pour ses propriétés condimentaires au potager ou pour ses qualités ornementales dans les massifs naturels et sauvages.
Quand et comment récolter le Chénopode, comment le semer ou le planter ? Découvrez nos conseils ainsi que les secrets de sa culture !
Le Chenopodium, Chénopode ou ansérine est une plante vivace ou annuelle herbacée de la famille des Amaranthacées, originaire d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, et naturalisée dans de nombreux pays où il pousse en abondance dans les lieux cultivés, les friches ou aux bords des chemins. Parmi les nombreuses espèces de chénopodes, on distingue principalement :
Selon les espèces et les conditions de culture, le Chénopode atteint à maturité de 20 cm à plus de 2 m de hauteur. A partir d’une racine traçante et épaisse, il forme une touffe aux tiges dressées et au port buissonnant. La plante a une tendance naturelle à se propager, c’est une plante envahissante, capable de produire jusqu’à 100 000 graines par pied et de se ressemer à l’envie.
Le Chénopode appelé parfois épinard sauvage se cultive pour ses feuilles qui se dégustent à la manière des épinards.
Le long de tiges vigoureuses et striées, le feuillage se déploie. Les nombreuses feuilles sont pétiolées, alternes, au limbe entier, rétrécies à la base, en forme de losange ou de pattes d’oie, dentées et crénelées. Vert pâle à vert sombre, elles présentent chez le Chénopode blanc un revers saupoudré d’une légère texture blanche farineuse. Le chénopode géant offre de jeunes pousses rose magenta.
De juin à octobre, la floraison apparaît sous forme de petites fleurs vertes parfois teintées de rouge réunies en glomérules pointus et compacts. Les fleurs se muent en petits fruits, des akènes noirs renfermant de très nombreuses graines qui se ressèment à foison dans les jardins, surtout le chénopode blanc.
Son nom de « Chénopode Bon Henri » ferait référence à Henri III de Navarre, futur roi de France Henri IV, qui appréciait particulièrement ce légume ou à la fée païenne d’Europe centrale « Guter Heinrich ».
Le chénopode Bon-Henri est une plante vivace très rustique, restant en place pendant plusieurs années, environ 4 à 5 ans, contrairement aux Chénopodes blanc et géant qui sont des annuelles. Il affectionne particulièrement les terres riches en azote et s’épanouit dans les sols profonds, meubles, riches en humus et frais. Il aime une exposition plutôt ombragée même s’il supporte bien les situations ensoleillées.
Une bonne terre humifère et toujours fraîche fera son bonheur : le Chénopode craint la sécheresse.
Offrez-lui un emplacement où il pourra s’épanouir à son aise car il a tendance à empiéter sur ses voisins.
Avec son port buissonnant, le chénopode trouve naturellement sa place au potager bio mais s’impose également dans les jardins naturels ou sauvages.
Le chénopode pousse dans les sols riches en magnésium et en azote : c’est un excellent bio-indicateur de ces éléments. Restant en place pendant plusieurs années, c’est une plante idéale en permaculture.
Le chénopode se plante au printemps en avril-mai ou en septembre-octobre, en dehors des périodes de gel et de fortes chaleurs. Les semis se font de mars à avril pour une récolte à partir de mi-mai, on peut également effectuer un semis en octobre pour une récolte à partir d’avril.
En pleine terre
Semis
Les semis se font en place (germination à 20°C) après les dernières gelées, dans une terre enrichie de compost.
Rustique, le chénopode ne nécessite quasiment aucun soin une fois bien installé.
Arrosez abondamment tout l’été, surtout en cas de sécheresse prolongée pour maintenir le sol humide. Sa seule faiblesse est sa tendance à monter rapidement en graines lors des épisodes de sécheresse. Paillez au printemps avec du compost ou un paillis de feuilles mortes pour maintenir une fraîcheur suffisante au pied afin de limiter les arrosages.
Au démarrage de la végétation, protégez ses jeunes feuilles de l’appétit des gastéropodes en découvrant nos 7 façons de lutter efficacement et naturellement contre les limaces.
Apportez du compost à l’automne ou à la fin de l’hiver par griffage sur 5 cm après avoir bien décompacté la terre.
Coupez les hampes florales afin de favoriser la production de feuilles.
Repérez les semis spontanés, supprimez-les pour éviter qu’ils ne deviennent trop envahissants.
La récolte : La récolte se fait de juin à octobre au fur et à mesure des besoins.
La conservation : les feuilles sont à consommer le jour même de la cueillette, car elles ne se conservent pas. Elles peuvent se congeler après avoir été blanchies 3 minutes dans de l’eau bouillante salée.
La consommation : Le feuillage du chénopode est riche en vitamines A et C, ainsi qu’en sels minéraux et possède des vertus vermifuges. Les jeunes pousses peuvent se consommer crues en salade, au fil des saisons elles durcissent et se consommeront plutôt cuites à la manière des épinards. La tige de la hampe florale et les jeunes tiges peuvent également être accommodées comme les asperges.
Le chénopode se multiplie spontanément par semis. Il est très facile à multiplier à partir de ses graines récoltées à l’automne au jardin si vous possédez déjà un pied. La division des touffes au printemps ou à l’automne est également aisée et elle permet de pérenniser vos pieds.
Avec son allure buissonnante toute simple, le chénopode trouve sa place dans tous les jardins naturels et sauvages, dans les massifs champêtres même si sa nature le réserve davantage au potager.
Il se marie avec radis, laitues et avec d’autres plantes potagères comme l’Arroche ou encore avec l’Houttuynia cordata, également appelé Coriandre des bois ou Poivre de Chine, une vivace condimentaire au feuillage très aromatique.
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