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Encore trop méconnu, mais très apprécié des collectionneurs le Chionanthus, si joliment surnommé « arbre à neige » gagne pourtant à être davantage cultivé dans nos jardins pour la floraison légère blanche et finement étoilée qu’il exhibe au printemps.
Qu’elle soit en panicules retombantes chez le Chionanthus virginicus ou dressées chez le Chionanthus retusus ‘Botanica’s beauty’ ou « Arbre à franges de Chine », leur allure très naturelle et échevelée et leur croissance lente conviennent bien aux jardins naturalistes, romantiques comme aux jardins de ville.
Le feuillage caduc de cet arbuste est tout aussi décoratif; vert vif à la naissance, il prend une belle coloration automnale dorée.
Facile à cultiver, parfaitement résistant au froid, il s’épanouit au soleil, dans les sols riches, frais, de préférence dépourvus de calcaire.
Avec son port compact mais élégant, il trouve facilement sa place en massifs d’arbustes de terre de bruyère, ou dans une haie champêtre et fleurie.
Voici tout ce qu’il faut savoir sur cet arbuste ou petit arbre à la vaporeuse floraison immaculée et à la silhouette ébouriffée !
Et quoi de mieux pour sortir de l’hiver que nos arbustes à floraison printanière ? Découvrez-les !
Le Chionanthus également surnommé « Arbre de neige » ou « Arbre à franges » est un arbuste de la famille des oléacées, tout comme le lilas, le frêne et l’olivier. Le genre n’a compté pendant longtemps que deux espèces d’arbres et d’arbustes, le Chionanthus virginicus le plus rustique et le plus répandu dans nos jardins et le Chionanthus retusus originaires des bois, fourrés et collines pierreuses du sud-est des Etats-Unis pour le premier, et d’Asie pour le second.
De croissance lente, il forme un petit arbuste arrondi bien ramifié dès la base au port buissonnant étalé, un peu plus parasol chez le Chionanthus retusus. Pouvant atteindre 5 à 10 mètres de hauteur dans son milieu naturel, il dépasse rarement sous nos latitudes, 3 à 4 m de hauteur pour 5 m d’envergure. Formant souvent plusieurs troncs mais à peine plus haut que large, c’est un atout précieux dans les petits jardins.
Chionanthus virginicus et Chionanthus retusus présentent un aspect assez différent. Chez Chionanthus retusus, la belle écorce grise à ocre se desquame ou apparaît profondément cannelée avec l’âge.
Le Chionanthus possède une remarquable floraison assez tardive, qui apparaît en même temps que le feuillage et le submerge presqu’entièrement. Se faisant attendre, elle n’intervient que sur des sujets âgés de 4 à 10 ans. En mai-juin, une abondante floraison blanche et plumeuse recouvre la végétation telle un nuage floconneux ce qui a valu à l’arbuste son surnom d’« arbre de neige » ou « de fleur de neige ».
Les fleurs très petites, finement étoilées, de 1 à 2 cm de long sont composées de quatre fins pétales blanc pur linéaires rappelant des rubans ou des fils. Réunies en panicules très denses qui peuvent atteindre 20 cm de long, elles sont dressées chez le Chionanthus retusus, plus longues et retombantes évoquant des franges chez C. virginicus, et plus belles encore vues du dessous !
Elles exhalent un parfum légèrement mentholé.
Le Chionanthus est un arbre dioïque, c’est-à-dire qu’il y a des arbres mâles et des arbres femelles : la fructification n’intervient qu’à condition d’avoir des pieds mâles et des pieds femelles côte à côte. Cependant, il existe des Chionanthus hermaphrodites, capables de fructifier même en l’absence d’un pied mâle alentours, la fructification est donc très aléatoire.
En fin d’été, sur les sujets femelles, les fleurs cèdent la place à des petites baies cireuses, des drupes ovales noir bleuté ou bleu pourpré qui font le régal des oiseaux.
Le beau feuillage ample compose un fond de verdure léger et brillant formant de loin de larges ombelles. Au printemps, les rameaux s’habillent d’une belle végétation caduque différant sensiblement d’une espèce à l’autre. Les feuilles opposées, généralement elliptiques, mesurent de 4 à 12 cm de long chez Chionanthus retusus contre 15 à 25 cm chez C. virginicus. Elles sont lustrées sur le dessus et couvertes d’un revers de poils laineux blancs chez Chionanthus retusus. D’un vert vif à vert foncé, elles virent au jaune doré à l’automne.
Rustique, le Chionanthus ne craint pas le froid (jusqu’à -25 °C pour le C. virginicus), et se plaît un peu partout en France, préférant les étés chauds et les hivers froids du climat continental.
C’est un arbuste très facile de culture qui s’épanouit au soleil, dans les sols humifères et frais et bien drainés avec une certaine préférence pour les terres acides, non calcaires.
Sa silhouette compacte mais élégante et sa croissance assez lente font du Chionanthus un arbuste qui s’impose dans tous les jardins naturels et sauvages même dans les petits jardins de ville, formant de jolis points de focaux. Il se cultive aussi bien seul en isolé au centre d’un massif de terre de bruyère qu’en groupe associé à d’autres arbustes à floraison printanière comme en haie champêtre ou fleurie.
Autrefois, les Amérindiens pilaient les racines et l’écorce pour soigner les inflammations de la peau.
On ne rencontre que deux espèces d’Arbre à neige dans nos jardins : le Chionanthus Retusus, qui est une espèce asiatique arborescente capable d’atteindre 20 m de hauteur dans son habitat d’origine, plus sensible aux grands froids, à l’écorce décorative et aux panicules de fleurs dressées et l’espèce américaine Chionanthus Virginicus plus rustique, dont la floraison aux panicules pendantes est spectaculaire.
Doté d’une bonne rusticité variable selon les espèces (-25 °C pour le Chionanthus virginicus et -15°C pour le C. retusus), le Chionanthus est capable de résister à des températures négatives s’il est abrité des vents glacés et desséchants, ce qui garantit une parfaite résistance dans toutes les régions.
Il demande plusieurs années d’adaptation pour bien fleurir et ne s’épanouit qu’au soleil où il donne un maximum de fleurs. Il tolérera une exposition ombragée dans les régions du sud de la France. Son feuillage supporte bien la pollution urbaine, ce qui en fait un sujet de choix pour les jardins citadins.
Il s’accommodera de toute bonne terre de jardin profonde et bien drainée, mais il appréciera davantage une terre riche, non calcaire plutôt acide, restant fraîche en été. Le Chionanthus retusus ou « Arbre à franges de Chine » supporte encore moins la présence de calcaire dans le sol que son cousin américain. Toutefois, greffé sur un frêne (Fraxinus ornus), on pourra planter cet acidophile en terrain calcaire.
Très polyvalent, ce très bel arbuste d’une poésie rare, s’utilise aussi bien en isolé pour étoffer un massif champêtre avec des arbustes de terre de bruyère ou former une jolie haie fleurie et champêtre.
Avec son développement lent, il s’adapte également aux petits jardins de ville comme à la culture en grand pot sur une terrasse ou un balcon ensoleillé.
La plantation du Chionanthus peut se faire au printemps de février à mai ou de préférence à l’automne de septembre à novembre, afin de favoriser l’enracinement avant l’hiver.
En pleine terre
Le Chionanthus apprécie les sols profondément travaillés avec de la tourbe ou du terreau. Il s’utilise en massif, seul, en groupe de 3 sujets ou en haie libre à raison de 1 pied au m2.
+ de conseils pour bien réussir la plantation d’un arbuste sur notre fiche !
Planter l’Arbre à franges en pot
Le développement lent du Chionanthus permet une culture dans un grand pot sur la terrasse où il diffusera un délicat parfum en fin printemps.
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Planter les arbustes de terre de bruyèreLe Chionanthus est un arbuste facile à entretenir et très résistant qui ne connaît ni ravageurs ni maladies. En cas d’excès de calcaire dans le sol, il peut être sujet à la chlorose, maladie entraînant une décoloration et un jaunissement des feuilles : faites un apport de terre de bruyère à la plantation.
Par temps sec, surveillez les besoins en eau, surtout les premières années. Il est préférable de pailler le pied tous les ans, en mai pour maintenir une certaine humidité à son pied.
Au printemps, pour stimuler la croissance et la floraison de votre Chionanthus vous pouvez apporter un engrais organique.
Rempotez tous les deux ans dans un conteneur plus grand les sujets en pot.
La taille n’est pas nécessaire, d’autant que la floraison n’intervient que sur le vieux bois. Un léger rafraîchissement annuel suffit : supprimez le bois mort ou mal placé vers la fin de l’hiver, en février mars. Vous pouvez également couper les branches basses si vous souhaitez former un tronc.
Si on peut multiplier le Chionanthus ou « arbre à neige » par semis ou par une greffe sur frêne nous conseillons davantage le marcottage, plus simple à réaliser.
Le développement racinaire des marcottes est assez lent, armez-vous de patience ! Procédez à la fin de l’été.
Avec sa silhouette originale gracieusement échevelée, l’Arbre à neige apporte en fin de printemps une touche de fraîcheur délicieuse dans les jardins naturels, sauvages ou de style anglais, dans un grand massif champêtre, en mélange dans une haie fleurie, en ponctuation éclatante au milieu d’une pelouse ou encore en bac romantique installé sur la terrasse.
C’est l’arbuste idéal dans les petits jardins et les jardins de ville.
Il trouve facilement sa place dans un massif d’arbustes de terre de bruyère comme les Cornus, Camélias, Azalées caduques, Hydrangeas, Rhododendrons, Viornes, Kalmias ou Andromèdes du Japon.
Au printemps, il suffira de l’entourer d’un tapis de bulbes de printemps ou de vivaces à floraison printanière, comme les narcisses blancs, allium, Lys, Iris de Hollande, Eremurus, érythrones ou tulipes tardives.
Pour profiter pleinement de sa beauté, plantez-le sur un fond de verdure permanent composé de conifères et d’arbustes aux feuillages persistants qui mettront en valeur la beauté délicate de ses fleurs au printemps et son feuillage jaune doré à l’automne.
Dans un jardin romantique, les magnolias, les lilas blancs, amélanchiers, les buddleias, les rosiers accompagneront ou prendront le relais de sa floraison de leurs teintes délicates.
En automne, son feuillage s’accordera à merveille avec le Cercidiphyllum japonicum (« L’Arbre à caramel »), les Leucothoe, les Acer ou les fusains caducs.
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