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Le cirse des rives ou des ruisseaux (Cirsium rivulare ‘Atropurpureum’) ou le Cirse des champs Cirsium arvense, aux allures de chardons ou de centaurées, sont familières de nos campagnes. Elles allient le charme des plantes sauvages à des floraisons colorées, parfois spectaculaires comme chez le bien nommé Cirsium japonicum Rose Beauty qui arbore de grosses et superbes inflorescences en pompons d’un rose magenta éclatant.
Les Cirsium ou cirses sont des plantes herbacées, bisannuelles ou vivaces, que l’on pense rarement à implanter dans un jardin étant donné la réputation du Cirse des champs d’être très envahissant. Ce dernier colonise les friches, les chemins et les prairies pâturées. Les deux espèces proposées au jardin, rivulare et japonicum, ne présentent cependant pas cet inconvénient et sont vivaces. Leurs tiges graphiques anguleuses hissent à plus d’un mètre de hauteur, de délicats pompons disparates roses, pourpres ou mauves qui offrent de superbes contrastes parmi les chaumes des graminées ou postés devant un arbre à perruque pourpre par exemple. Leur floraison s’étale sur plusieurs semaines entre mai et octobre.
Les tiges florales des Cirses se prêtent bien à la confection de bouquets frais ou secs. La cueillette évite que ne soit produite une trop grosse quantité de graines qui nuit à la remontée florale en fin de saison. Même si les espèces proposées pour le jardin (rivulare, japonicum) ne sont pas envahissantes, il est préférable de couper les inflorescences desséchées à moins qu’elles attirent les passereaux du coin auquel cas, laissez-les s’en régaler.
Il s’agit de plantes très faciles à cultiver mais seulement en pleine terre, à vie assez brève, qui nécessitent que l’on divise la touffe tous les 3 ans pour maintenir la culture.
Les Cirses font partie de la famille des Marguerites mais possèdent une silhouette bien plus légère et transparente qui donne une touche champêtre ou contemporaine selon le style du jardin. Dans tous les cas, il s’agit d’une plante peu exigeante, rarement malade et qui attire une myriade de butineurs.
L’espèce sauvage Cirsium eriophorum ou Cirse laineux, commune notamment dans l’Aveyron ou les Alpes, mais présente en zone continentale depuis le sud de l’Angleterre jusqu’en Espagne, a certainement attiré votre regard si vous l’avez croisée. Elle présente de volumineux involucres de bractées sphériques qui semblent avoir été tissés par des araignées, couronnées de capitules purpurines, jusqu’à 1,50 m de hauteur en juillet-août.
Le genre Cirsium comprend près de 300 espèces et se trouve être communément désigné par le terme chardon. Ce dernier constitue un terme générique qui englobe différents genres de plantes épineuses appartenant en grande partie à la famille des Astéracées (anciennement Composées) comme Carduus (chardon au sens strict), Cynara (artichaut), Onopordum et Cirsium. Le chardon bleu des Alpes ou panicaut (Eryngium alpinum) aux tons bleu acier appartient à la famille des Apiacées (Ombellifères) comme la carotte tandis que la cardère à foulon ou Cabaret des oiseaux (Dipsacus fullonum), utilisée autrefois pour carder la laine, fait partie des Dipsacacées. Les chardons forment ainsi des têtes denses et serrées qui sont soit des capitules soit des ombelles. Ils poussent communément dans les terrains arides et pauvres alors que certaines espèces de Cirses comme rivulare préfèrent des sols riches et frais voire très humides.
Les Cirses sont originaires d’Eurasie et d’Amérique du nord. Ces plantes herbacées, souvent de grande taille sont annuelles, bisannuelles ou vivaces mais à vie brève. Elles bénéficient d’une croissance très rapide et arborent des inflorescences denses riches en nectar, juchées au bout de longues tiges graphiques. Elles engendrent de nombreuses graines plumeuses, appréciées des oiseaux comme les chardonnerets, et qui contribuent à une dispersion de la plante, parfois problématique comme chez le Cirse des champs (Cirsium arvense).
La distinction entre les genres Carduus et Cirsium est ténue. Elle se fait essentiellement au niveau des aigrettes des fruits, appelées aussi pappus qui sont formés de poils simples ou denticulés chez les vrais chardons et de poils plumeux chez les Cirses.
Les tiges des cirses comme celles des chardons sont souvent ailées et les feuilles alternes sont épineuses. Les formes cultivées présentent souvent moins d’épine comme chez Cirsium japonicum Rose Beauty quasiment inerme. La taille des cirses plantés pour l’ornement atteint facilement 90 cm à 1,20 m de haut sur 50 à 60 cm de diamètre selon la richesse et l’humidité du sol qu’ils affectionnent contrairement aux vrais chardons. Les grandes feuilles de 20 à 40 cm de long, sont glabres ou pubescentes, souvent vert bleuté foncé ou clair, entières à profondément découpées en lobes étroits, à bords épineux et dentés. La touffe forme d’abord une rosette de grandes feuilles qui émet une tige florale ramifiée peu feuillée et terminée par des capitules hirsutes, de 3 à 5 cm de diamètre. La partie aérienne se dessèche totalement en fin de saison avant de reparaître au printemps suivant à partir de la souche rhizomateuse. Cirsium rivulare est un peu moins traçante que Cirsium japonicum qui s’étale jusqu’à 60 cm au lieu de 50.
L’inflorescence est formée uniquement de fleurs tubulées roses, pourpres, bleutées ou blanches avec la présence d’écailles ou de touffes de poils entre les fleurs. Elles sont supportées par un involucre de bractées épineuses particulièrement décoratif chez Cirsium eriophorum, le Cirse laineux, qui forme une sphère laineuse de 5 cm de diamètre couronnée de fleurons rose magenta. La blancheur du capitule est d’une grande luminosité chez le Cirse des rives Cirsium rivulare Frosted Magic.
Le fruit est un akène surmonté d’une aigrette blanche et plumeuse qui forme une masse soyeuse décorative sous le givre. Le cirse des champs constitue une réserve de nourriture pour les oiseaux comme le chardonneret et l’alouette des champs dont les populations déclinent.
Le Cirsium japonicum possède des propriétés médicinales connues depuis l’Antiquité, anti-inflammatoires, hémostatiques, diurétiques, anti-infectieuses… Ses racines sont consommées crues ou cuites dans la cuisine chinoise. Les jeunes feuilles cuites des Cirses et l’involucre du Cirsium oleraceum, le cirse faux épinard ou cirse des maraîchers sont consommés notamment dans le nord et l’est de la France. La plante est riche en phosphore. Le chardon commun ou des champs (Cirsium arvense) pousse dans les prairies grasses favorables à l’élevage des bovins à viande. Le Cirse laineux est lui, favorable à l’élevage des vaches laitières et la production de fromage (l’élevage de brebis est déconseillé sur ces terrains car les excréments augmentent le pH déjà élevé). La présence excessive de ces cirses indique un excès de matière organique et d’engrais azoté dû au sur-pâturage, qui a pour effet de bloquer le phosphore sur sol calcaire.
Le mot cirses vient du latin cirsion qui désignait une espèce de chardon présumé lutter contre les varices qui se disent kirsos en grec.
Les exigences des Cirses varient en fonction de l’espèce. Le Cirse des rives apprécie les sols consistants plutôt humides voir très humides et riches puisqu’il vit le long des cours d’eau tandis que le Cirse du Japon réclame un sol ordinaire à sec, bien drainant, même pauvre.
Dans le deux cas, le plein soleil est recommandé ou tout au moins un minimum de 6 h de soleil par jour. Leur durée de vie est assez courte mais les semis sont fréquents sivous omettez de couper les inflorescences fanées.
La plantation peut se faire au printemps ou à l’automne, pour une meilleure implantation.
Cette plante est de culture très facile si vous respectez les besoins en humidité du sol de chacune d’entre elles.
Pour planter vos cirses :
La multiplication la plus simple consiste à séparer les rhizomes au printemps ou en septembre ou à semer les graines entre février et juin.
Division
Semis
La levée des graines prendra de 21 à 40 jours.
Les semis de début de saison fleuriront dès la première année. Pour les autres il faudra attendre l’année suivante pour voir apparaître les fleurs.
Vous pouvez fleurir une berge de ruisseau ou de mare, au sol frais avec le cirse des rives (Cirsium rivulare) qui se marie aux épis graciles dressés magenta des salicaires, à la Sauge des marais dont les touffes lâches un peu désordonnées arborent de tendres inflorescences bleu ciel, aux pigamons vaporeux blancs, jaune citron ou mauves, ou encore aux petites fleurs étoilées rose pâle du Lychnis flos-cuculi.
Les Cirses altiers et sauvages à la fois donnent, sans demander de soins, un peu de piquant à une prairie ou un jardin naturel un peu mornes. Leurs touffes graphiques géantes créent un rythme et la surprise avec leur feuillage vert bleu surmonté de gros capitules pourpres ou blancs se balançant doucement sous une brise d’été. Le cirse de Japon, adepte des sols secs, se mêle à merveille avec les feuillages argentés des lavandes, des cistes ou des santolines.
Le cultivar Cirse du Japon ‘Rose Beauty’ dotés de très gros capitules rivalise de beauté aux côtés d’Echinacées, de Rudbeckias en jouant sur les couleurs et de plantes plus vaporeuses comme les Gauras et l’herbe aux écouvillons.
→ Découvrez d’autres idées d’association avec les cirses dans notre fiche conseil !
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Comment détruire le cirse des champs ?
Le fait de couper la plante génère souvent une repousse rapide de nouvelles tiges par tache à cause des rhizomes très traçants. Un labour contribue également à diviser les rhizomes. Aussi, le meilleur moyen de lutte consiste à couper la plante au stade bouton car c'est le moment où les réserves contenues dans les rhizomes sont au plus bas. Ôter les têtes florales évite aussi que les graines ne se dispersent car ce sont quelques milliers de graines qui sont produites par une plante. Les semences ont une longévité de 20 ans !
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