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Bec de perroquet, Pince de Homard et… même Kaka beak dans son pays natal ! Tant de drôles de noms pour une plante à la floraison si particulière : le Clianthus puniceus. Le clianthe est un arbrisseau sarmenteux (qui produit de longues tiges) dont la floraison étonnante, intervenant entre mars et juillet, est si étrange qu’elle rappelle tantôt un bec de perroquet, tantôt des pinces de homard. Une véritable petite curiosité botanique !
Appartenant à la famille des Fabacées (anciennement famille des légumineuses), la Pince de homard possède un feuillage semi-persistant, découpé de nombreuses folioles. L’arbrisseau forme, si on le laisse tranquille, un buisson de 2 m en tous sens, mais on peut palisser ses longs sarments sur un mur en guise de plante grimpante aussi originale que spectaculaire.
L’arbuste n’est pas délicat à cultiver en pleine terre dans les régions aux hivers doux (-5 °C minimum) comme la côte atlantique ou le bassin méditerranéen. Il convient seulement de prendre en compte quelques besoins importants de la plante : un sol pas trop riche qui reste un peu humide sans excès, même en été, et surtout très bien drainé. Pour le reste, une exposition au soleil s’il ne fait pas trop chaud ou, à défaut, une place à la mi-ombre, lui siéra parfaitement.
Le Bec de perroquet peut aussi être adopté en pot dans les autres régions aux hivers plus rigoureux. Dès les premiers frimas, on rentrera le pot dans un endroit hors gel, frais et lumineux.
Le Clianthus puniceus ou Bec de Perroquet, ou encore Pince de homard, est un arbrisseau originaire de Nouvelle-Zélande. Le genre Clianthus est monotypique, cela veut dire que le genre ne contient qu’une seule espèce : Clianthus puniceus. Le Bec de perroquet fait partie de la famille des fabacées, anciennement nommée « famille des légumineuses ». Une famille botanique vaste qui comprend entre autres : la glycine, le Laburnum, le genêt à balai, le trèfle, le lupin, mais aussi les haricots, les fèves et les pois, etc. Les particularités de cette famille sont la présence de nodules racinaires fixateurs d’azote dans leur grande majorité (ce qui les rend précieux en sol pauvre en azote) et des fleurs dites papilionacées. Le Clianthus puniceus ne déroge pas à la règle.
Bien qu’une seule espèce soit décrite, on peut toutefois apporter une nuance. Deux variétés naturelles existent : Clianthus puniceus var. puniceus (l’espèce stricto sensu) et Clianthus puniceus var. maximus aux feuilles plus grandes et plus brillantes. Certains botanistes les considéraient autrefois comme deux espèces distinctes.
La forme particulière des fleurs lui a valu les sobriquets de Pince de homard ou Bec de Perroquet, mais c’est sous le nom de Kaka beak que l’on nomme le clianthe dans son aire de répartition naturelle : les falaises des bords de cours d’eau et en lisières de forêts en Nouvelle-Zélande. Quand on connait son habitat naturel, on comprend mieux les besoins de l’arbuste : sol frais, mais très bien drainé.
Le Clianthus puniceus est un arbrisseau sarmenteux, cela veut dire que les tiges sont longues, flexibles et relativement grimpantes. Ses longs sarments peuvent tour à tour retomber gracieusement d’un talus, ramper au sol ou bien être conduits sur un mur via un palissage. Laissé libre, le clianthe forme un petit arbuste buissonnant d’environ 1.50-2 m de haut, mais si on le laisse grimper, il peut pousser jusqu’à 5 m. La croissance est relativement lente à moyenne dans nos régions.
Le feuillage est semi-persistant, c’est-à-dire que les feuilles restent sur la plante lors d’hiver doux (entre 1 et 4 °C minimum), sinon les feuilles tombent comme chez les essences caduques. Les feuilles sont de couleur verte à revers soyeux et découpées en de nombreuses folioles.
La floraison estivale est particulière. Ses longues tiges sarmenteuses portent dès le mois d’avril des grappes de fleurs pendantes curieusement formées de grands pétales de couleur rouge, rose ou blanche suivant la variété et dont la forme rappelle des becs de perroquets ou des pinces de homard. La floraison a lieu généralement du mois d’avril au mois de juillet, avec parfois une remontée en septembre selon le climat. Ces « pinces de homard » sont en réalité des grappes de grandes fleurs (10 à 15 cm) naissant à l’aisselle des feuilles et suspendues à des pédoncules. Ces fleurs arborent deux carènes ou pétales en forme de faux, les « pinces de homard » ou « becs de perroquet ». Les fleurs laissent place à des gousses vertes qui s’ouvrent à maturité sur de grosses graines noires.
Nota bene : Autrefois, il existait deux espèces très distinctes dans le genre Clianthus : le Clianthus dampieri (Clianthe de Dampier), une annuelle australienne, et notre Clianthus puniceus. Désormais, la nouvelle classification botanique a déplacé le Clianthe de Dampier parmi le genre Swainsona : Swainsona pterostylis.
Le Clianthus puniceus est inscrit en statut « en danger » dans son milieu naturel selon l’Union International pour la Conservation de la Nature.
La Pince de homard est semi-rustique : cet arbrisseau résiste à des gelées ponctuelles jusqu’à -5 °C. Au-delà, le Clianthus souffrira et mourra. En pleine terre, la zone de rusticité qui lui correspond est 9b, soit la méditerranée et toute la côte atlantique. En dehors de ces zones, le Clianthus puniceus peut être cultivé en pot à remiser hors gel en hiver. Pensez aussi à lui offrir un emplacement protégé des vents froids.
L’exposition qui lui convient le mieux est le soleil. Cependant, les températures chaudes (au-delà de 30 °C) le font souffrir. Si c’est le cas trop souvent dans l’année chez vous, tentez plutôt une plantation ou un placement du pot à la mi-ombre.
Concernant le sol, il n’est qu’assez peu regardant. N’importe quel sol ordinaire lui convient s’il n’est pas trop riche et pas trop sec. Le sol doit rester frais (légèrement humide) durant la floraison. Mais, il faut veiller impérativement à lui offrir un substrat bien drainé. Concernant le ph du sol, la terre doit être de préférence calcaire ou basique.
La plantation se fait au printemps : entre mars et avril, après les gelées.
Comptez 2 m en tous sens pour chaque individu. Ainsi, votre Clianthus aura suffisamment de place pour s’exprimer.
Arrosez si le sol est vraiment sec en profondeur, car le Clianthe craint la sécheresse.
Guettez les limaces et escargots qui raffolent des jeunes pousses de Clianthus.
À la fin de la floraison (juillet), procédez à une taille de nettoyage : supprimez les fleurs fanées et rabattez d’un tiers les branches. Cette opération stimule la repousse et permet à l’arbrisseau de se ramifier.
Apportez régulièrement de l’eau : environ tous les deux jours, surtout si le temps est sec.
Procédez à une taille de nettoyage après la floraison, comme indiqué ci-dessus.
Le rempotage n’est utile que lorsque les racines sortent par le trou de drainage, ce qui veut dire que le contenant commence à devenir trop étroit. Cette opération se fera tous les 2 à 3 ans. Les racines n’apprécient pas d’être perturbées, rempotez votre Clianthus dans un pot plus grand sans déranger les racines.
Rentrez le pot à l’abri dès les premiers risques de gel dans un local frais, bien aéré et lumineux. Une véranda non chauffée fera parfaitement l’affaire.
Il convient de guetter les limaces et les escargots au printemps lorsque les jeunes pousses et feuilles de l’arbuste commencent à pousser. Les « baveux » en sont en effet friands.
En dehors, de cela pas de ravageurs ou maladies à craindre pour le Clianthus si les conditions idéales de culture sont observées.
La multiplication est simple par semis de graines fraîches, au printemps, après avoir fait tremper les semences dans l’eau toute une nuit. Les semences seront placées dans une terre bien humide à la lumière et à une température d’environ 22 °C.
Les graines plus anciennes peuvent germer après 30 ans, mais les résultats de germination sont souvent décevants.
Pour accompagner un Clianthus puniceus, par exemple, de la variété ‘Flamingo’, il conviendra de choisir des arbustes nécessitant les mêmes conditions de culture : du soleil, une terre pas trop riche qui reste relativement fraîche, mais très bien drainée et un climat plutôt doux (climat océanique). Si en plus, les arbustes en question fleurissent à la même période et dans des teintes qui se marient bien avec le rose corail des « pinces de homard » du clianthe, ce sera parfait !
On reste sur le même continent que le Clianthus avec un Boronia heterophylla, un ravissant arbuste australien haut de 1 m environ, et doté d’un fin feuillage persistant et aromatique. Cet arbuste fleurit de mai à août en petites clochettes pendantes d’un rose magenta très vif, légèrement parfumées. Toujours en Australie, on découvrira la menthe australienne ou Prostanthera rotundifolia ‘Variegata’. Cette dernière fleurit au printemps dans une multitude de petites fleurs tubulaires de couleur violet-pourpré clair. Le feuillage, très aromatique au froissement, est persistant et de couleur vert olive panaché de crème.
Pour finir, on fera un petit tour en Afrique du Sud avec le Grewia occidentalis. C’est un arbuste vigoureux et ramifié qui peut atteindre 1.50 m à 2 m en tous sens en pleine terre. Son feuillage d’un vert luisant, dentelé en bordure, persiste plus ou moins selon la rigueur de l’hiver. Il fleurit en d’abondantes petites fleurs en étoiles d’un rose un peu mauve qui éclosent tout l’été.
→ Retrouvez tous nos Clianthus puniceus au sein de notre pépinière en ligne.
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