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Le Cœur de Marie ou encore Cœur saignant, désormais rencontré sous l’appellation Lamprocapnos spectabilis, est une plante vivace au luxuriant feuillage finement découpé vert tendre ou gris-bleuté, remarquable par sa floribondité. Ses fleurs comptent parmi les plus gracieuses des fleurs printanières. Si Dicentra spectabilis est le plus emblématique, Dicentra formosa et Dicentra eximia, sont deux belles espèces couvre-sol dont le feuillage ciselé et léger évoque celui de la fougère ou du cerfeuil.
Ses fleurs, pendantes à la forme très originale de petits cœurs blanc, rose ou rouge, illuminent les jardins ombragés, tout en légèreté, d’avril à juin.
Introduit dans les jardins d’agrément depuis bien longtemps, il a su traverser des générations de jardiniers sans se démoder. Une simplicité remarquable qui le rend incontournable dans les jardins de curé et dans les mixed-borders à l’anglaise où il apporte fraîcheur et légèreté. Délicat et opulent, il est une des pièces maîtresses des jardins d’ombre, des jardins blancs et des jardins de cottage anglais, où on le retrouve le plus souvent dans des associations fraîches et romantiques blanc/rose avec d’autres vivaces.
Rustique et facile de culture, cette belle des sous-bois trouve aussi bien sa place en massif sous de grands arbres, qu’en bordure d’allée ou qu’en pot sur une terrasse ou un balcon ombragé.
Il s’épanouit dans une communauté, aux côtés de vivaces à fort développement qui prendront le relais et qui ne craignent pas la concurrence des racines d’arbres ou d’arbustes : le Cœur de Marie aime la compagnie des fougères et des hostas avec qui il compose des massifs luxuriants. Il sera associé à des bulbeuses printanières, Tulipes, Muscaris ou Jacinthes et mélangé à des vivaces couvre-sol comme une Euphorbia cyparissias, du Myosotis du Caucase, des Heuchères et des Tiarelles.
Son charme, sa résistance, l’originalité de ses fleurs et de ses feuilles, avec ou sans jardin, le Cœur de Marie est une jolie plante sans souci qui a tout pour vous séduire.
Le Dicentra spectabilis plus communément nommé « Cœur de Marie », « Cœur de Jeannette » ou encore « Cœur-Saignant » est, originaire d’Amérique du Nord et d’Asie, on le rencontre aussi en Sibérie. Dans son habitat naturel, cette plante pousse dans les milieux humides et les forêts montagneuses où elle forme de vastes touffes au feuillage très découpé. En France et en Europe, elle est présente jusqu’à 1800 m d’altitude.
Elle appartient à la vaste famille des Papavéracées (anciennement Fumariacées), qui compte près de 200 espèces de plantes majoritairement herbacées. Le cœur de Marie est un cousin du coquelicot, du pavot, de la fumeterre ou encore de la chélidoine avec qui elle partage son feuillage gris-vert joliment découpé. En grec, Dicentra signifie « deux éperons », en référence à la forme particulière de ses fleurs munies de pétales externes curieusement retroussés.
Le genre comprend plus de 20 espèces vivaces et annuelles parmi lesquelles Dicentra spectabilis, la plus courante, Dicentra formosa et Dicentra eximia, deux belles espèces couvre-sol, ou même Dicentra scandens, une forme grimpante jusqu’à 3 m de haut.
Le Cœur de Marie a un port buissonnant, en touffe. Les hauteurs sont variables suivant les variétés : entre 30 et 60 cm de hauteur, pour presque autant d’étalement, parfois plus, pour les grimpantes, qui une fois bien enracinées peuvent atteindre plus d’un mètre de haut et de large.
Le Cœur de Marie se propage facilement grâce à ses rhizomes traçants, ses tubercules ou encore d’épaisses racines charnues, selon les espèces. Les espèces couvre-sol comme Dicentra Formosa et D. eximia s’étalent assez largement car leurs rhizomes sont enclins à se faufiler parmi les plantes voisines. Certaines espèces annuelles et bisannuelles pratiquent par ailleurs l’autosemis à profusion. La croissance du Cœur de Marie est moyennement rapide : il met entre deux à cinq ans avant d’atteindre son plein développement et de former une touffe dense. Par contre, une fois bien installé, Il peut vivre plusieurs décennies à condition de ne pas le déplacer. Il n’aime pas être dérangé, son rhizome est très cassant, donc fragile.
Le Cœur de Marie produit des fleurs très particulières, remarquables par leur originalité et leur finesse. De son feuillage très divisé, émergent, dès le mois d’avril, de longues hampes florales arquées portant à leur extrémité des panicules ou des grappes de 3 à 15 fleurs pendantes semblables à des petits cœurs. Ces dernières, non parfumées, sont généralement rose vif mais peuvent être blanc pur ou blanc ombré de mauve, pourpres, jaunes d’or ou rouges selon les espèces. La fleur est étroite et aplatie, elle mesure 3 à 5 cm de haut et 2 à 3 cm de large. L’espèce type présente une corolle irrégulière composée de pétales externes roses, en forme de cœur à deux éperons plus ou moins retroussés et de pétales internes blancs en forme de flèche. Ces pointes peuvent se teinter selon les variétés, de blanc, de rose, de jaune ou de violacé, rendant les clochettes bi-colores. Une architecture qui rend la plante unique en son genre.
La floraison remarquablement généreuse, commence en avril-mai. Elle dure entre trois semaines et un mois.
Chaque fleur fécondée donne une gousse qui produit des graines noires et rondes, entourées d’un mucilage blanc.
Le feuillage de certaines variétés est aussi intéressant que la floraison. Si celui, de D. spectabilis est magnifique et luxuriant, les variétés rampantes, Dicentra formosa et D. eximia possèdent de jolies feuilles découpées très décoratives. Finement découpé, léger, élégant, leur feuillage évoque celui de la fougère ou du cerfeuil.
Caduc, il disparaît en hiver. En mars-avril, dès que la température se réchauffe, les feuilles commencent à sortir de terre. La touffe produit alors de hautes pousses assez charnues qui deviendront en mai-juin de longues ramilles chargées de fleurs. Les tiges montantes, très ramifiées sont le plus souvent vert tendre mais peuvent prendre une teinte rougeâtre ou rose violacé, selon les variétés. Il revêt selon les espèces, de belles nuances de verts, allant du vert tendre au vert foncé au vert-doré ou du gris-vert-bleuté à l’argenté. Les feuilles sont très divisées, pennées ou trilobées. Très fines d’aspect, elles mesurent de 20 à 50 cm. En s’étalant, elles apportent une certaine luxuriance à la plante. Joliment composées, elles offrent un bel arrière-plan aux fleurs.
Après la floraison, lorsque l’été s’installe, la plante va rentrer tout doucement en dormance : le feuillage se fane et jaunit, disparaissant en laissant un grand vide dans les parterres. Elle suit son cycle végétatif normal et s’endort pour se prémunir de la sécheresse. Elle réapparaîtra au printemps suivant.
Cette vivace originaire des sous-bois apprécie les ambiances fraîches et ombragées ; elle n’aime pas le soleil direct. On lui réserve donc une place où elle ne reçoit que quelques heures d’ensoleillement par jour. Elle prospérera facilement à mi-ombre, exposée au soleil du matin ou du soir et installée sous la frondaison d’arbres caducs qui lui prodigueront une fraîcheur bienfaitrice. Une ombre trop dense limiterait sa floraison. Le vent des giboulées pourrait nuire à ses pousses fragiles : prévoyez-lui une place abritée. Elle supporte une exposition ensoleillée (sauf en région sud) si la terre reste suffisamment humide et fraîche avec un bon paillis en été.
C’est une plante de climat tempérée qui n’aime pas la sécheresse en été, ni l’excès d’eau en hiver. Très tolèrant sur le type de sol, Dicentra spectabilis, s’épanouit dans une terre légère, riche en humus, frais à sec en été, bien drainée, neutre à acide.
La légèreté apparente des fleurs laisse penser que ce sont des plantes d’une grande fragilité, il n’en est rien. Cette vivace très résistante au froid et vigoureuse pourra être plantée partout en France. Très rustique, elle résiste bien aux températures les plus basses, autour de -15°C. Certaines variétés peuvent résister pendant de longues périodes à plus de -30 °C. En revanche, le jeune feuillage craint les gelées tardives : il arrive que les premières tiges printanières trop précoces gèlent, d’autres repousseront un peu plus tard.
C’est donc une plante idéale pour les situations difficiles. Incontournable dans les jardins du Nord de la France, c’est dans les régions à été frais, qu’il se porte le mieux.
Le Cœur de Marie est une plante parfaite pour les massifs, bordures, rocaille mais aussi pour animer les balcons ou les terrasses. Au jardin, évitez la plantation en groupe : en été les Dicentras laissent un grand vide inesthétique dans les parterres. Associez-les avec des fougères, des hostas, qui prendront le relais. Habillez le pied des arbustes au printemps avec des bulbes à floraison printanière comme des tulipes, des narcisses, des cyclamens ou d’un tapis de muguet, de myosotis ou de pervenches. On peut l’associer à d’autres vivaces qui ne craignent pas la concurrence des racines d’arbres ou d’arbustes. Accompagnez-le de Fushias rustiques, de la Bugle rampante pourpre, d’Anémones du Japon ou de la Digitale pourpre.
Le Cœur de Marie est une plante très résistante aux maladies et parasites mais il craint pucerons, escargots et les limaces.
Le Cœur de Marie est une plante introduite dans les jardins d’agrément depuis bien longtemps. A l’origine, on distinguait une vingtaine d’espèces de Dicentra mais 8 sont aujourd’hui reconnues parmi lesquelles Dicentra spectabilis, la plus courante, D. Candensis, D. cucullaria, Dicentra formosa et Dicentra eximia, deux belles espèces couvre-sol, ou encore D. peregrina. Dicentra scandens est une forme grimpante. Les deux espèces sud-américaines, Dicentra formosa et D. eximea sont pratiquement identiques et souvent confondues.
Les principaux critères de choix sont la couleur des fleurs et la teinte du feuillage. Les hauteurs, hétérogènes d’une espèce à l’autre peuvent également guider le choix.
Il peut être planté partout en France. Très rustique, supportant des températures autour de -15°C, parfois davantage en situation abritée.
C’est une plante facile, à condition de l’installer dans un sol profond, frais, humifère de préférence neutre ou acide et bien drainé. Il ne craint que les excès : d’eau en hiver et de soleil en été. C’est dans les régions a été frais, qu’il se porte le mieux.
Il apprécie une plantation à mi-ombre, sur une exposition au soleil quelques heures le matin ou en fin de journée, ou sous un soleil bien tamisé par des arbres caducs. Le Cœur de Marie a une grande qualité : il accepte de pousser dans les sols truffés de racines, sous les arbres, sans que ceux-ci nuisent à son développement. Il supportera une exposition ensoleillée (sauf en région sud) si la terre reste suffisamment humide et fraîche en été. Une bonne luminosité est indispensable à sa floraison. Mais nous conseillons de le planter là où il exprimera tout son potentiel : protégé du soleil brûlant et direct sous l’ombre légère d’un arbre, dans un sol frais et à l’abri des vents dominants et froids.
Une fois installé, évitez de le déplacer, car il met plusieurs années avant d’atteindre son plein développement.
La culture en pot est facile lorsqu’on ne fait pas l’impasse sur l’arrosage. Plantez-le dans un pot de 30 cm au moins, dans une terre riche et humifère, il deviendra magnifique, si on ne laisse jamais la terre se dessécher… ni se gorger d’eau !
Le Cœur de Marie peut se planter au printemps (courant mars) après les gelées ou à l’automne (en septembre). Une plantation à l’automne favorise l’enracinement avant l’hiver.
Une fois bien établi, le Cœur de Marie réclame peu de soin. Le secret de cette élégante vivace vigoureuse réside donc dans la plantation.
Il a besoin d’un sol drainant léger et riche qui reste bien frais au cœur de l’été : au besoin, faites un bon apport de terreau décomposé et d’un peu de sable pour le drainage. Certaines espèces ne supportent pas les terres argileuses.
Pour les plants en godets : humidifier les mottes en les plongeant dans une bassine d’eau jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles d’air qui s’en échappent. Les feuilles aussi bien que les racines sont fragiles à l’écrasement. Lors de la transplantation, on ne touche pas à la motte de racines.
Creusez un trou assez large et profond. Respectez un espacement de 40 cm entre chaque plant. Plantez en groupe de 3 ou 4 pour un bel effet, pas davantage. Evitez de planter les dicentras en trop grand nombre, car ils laisseraient un vide disgracieux en été. Associez-les avec des fougères, des hostas, anémones du Japon, corydalis, heuchères, ophiopogons qui prendront le relais dans le massif. Tassez la terre. Maintenez le sol frais avec un paillage surtout durant l’été, c’est la garantie d’une floraison prolongée. Arrosez régulièrement le premier été pour favoriser l’enracinement. Protégez-les des limaces. Et laissez la vivre : la plante installée préfère ne plus être dérangée.
Pour tout savoir sur la plantation de cette jolie vivace, découvrez notre fiche conseil : “Coeur de Marie : réussir sa plantation”
Le Cœur de Marie n’est pas très contraignant et réclame peu d’entretien.
Pendant la période de floraison, on peut couper les fleurs fanées au fur et à mesure afin de stimuler l’apparition de nouvelles fleurs.
Aucune taille n’est nécessaire. Après floraison, la plante va rentrer tout doucement en dormance, le feuillage jaunit alors. On peut le laisser sur place ou couper simplement à ras dans le courant de l’été, les tiges fanées à l’aspect inesthétique.
L’été, le sol doit rester frais. Le paillage des pieds permet de garder la fraîcheur de la plante et favoriser la floraison surtout dans les régions les plus chaudes. Le paillage peut aussi être utile à la fin de l’hiver pour lutter contre les gelées tardives auxquelles les jeunes pousses sont très sensibles. Vous pouvez apporter de l’engrais à la fin du printemps.
Le Cœur de Marie est une plante très résistante aux maladies et parasites. Ses jeunes pousses craignent néanmoins pucerons et gastéropodes. Le purin de fougères permet de lutter contre les escargots et les limaces.
Les sujets cultivés en pot pourront être enrichis chaque année de compost.
La multiplication de la plante s’effectue par semis des graines, par bouturage de tiges ou de racines, une alternative à réaliser en hiver.
Les semis « maison » ne sont parfois pas homogènes et les couleurs peuvent différer du pied-mère. La bouture de racine ou de tige est moins aléatoire et permet de conserver les teintes originelles. Ces vivaces sont relativement faciles à cultiver à partir de la graine. Les semis s’effectuent à l’automne avec les graines de l’année avant qu’elles ne se dessèchent, lorsqu’elles sont fraiches, à peine sorties des gousses. Semez sous châssis froid dans un mélange sableux. Plantez les graines à 6mm de profondeur. Comptez 2 mois pour la levée. Repiquez quand les plantules auront bien forci, lorsqu’elles atteignent 5 cm de haut.
La division de touffe est possible mais délicate, elle se fait lorsque la plante est au repos, de préférence en été après la floraison ou en automne, mais nous ne la conseillons pas. Le cœur de Marie n’apprécie pas qu’on touche à son rhizome très fragile, le risque de l’abimer est considérable.
Les boutures de racines se font en hiver en travaillant avec précaution pour ne pas abîmer les racines charnues très fragiles du Cœur de Marie. Il est nécessaire de sortir entièrement de terre le pied-mère : soulevez la souche avec une fourche-bêche. Veillez à ne pas casser les grosses racines. Avec un sécateur, prélevez un morceau de racine vigoureuse et saine de 8-10 cm. Replantez aussitôt le pied mère. Sous châssis hors-gel, plantez les boutures profondément et verticalement dans un substrat léger composé d’un mélange de terreau et de sable. Vaporisez régulièrement pour conserver une humidité raisonnable (pas davantage : vous feriez pourrir les racines). En avril-mai, des tiges vont commencer à apparaitre. Repiquez chaque bouture en godet et laissez passer la belle saison. Elles ne doivent pas souffrir de sècheresse : veillez à bien arroser. En début d’automne, repiquez les pieds directement en pleine terre.
Coupez une tige de feuilles bien saine, sur une quinzaine de centimètres en dessous d’un œil. Otez les feuilles basses, pour éviter qu’elles ne pourrissent. Placez la bouture dans un mélange de terre de jardin, de terreau et de sable.
Avec sa profusion de fleurs, le Cœur de Marie, assure un printemps et un début d’été très fleuris. Il est même inspirant pour créer un jardin d’esprit naturel, avec des plantes demandant peu de soins et d’entretien.
Délicat et opulent, il s’épanouit dans des massifs de style variés auxquels il apporte élégance et originalité. Il est une des pièces maîtresses des jardins d’ombre et des jardins de cottage anglais, où on le retrouve dans des associations fraîches et romantiques blanc/rose avec d’autres vivaces.
Pour faire monter le ton dans les massifs, les variétés rouges seront mariées avec les couleurs puissantes ou chaudes d’un Géranium vivace ‘Bob’s Blunder’, de tulipes chocolat ou d’une Spigelia marilandica aux fleurs tubulaires, rouge vif.
Au jardin, évitez la plantation en groupe : en été les Dicentra laissent un grand vide inesthétique dans les parterres. Il s’épanouira dans une communauté, aux côtés de vivaces à fort développement qui ne craignent pas la concurrence des racines d’arbres ou d’arbustes et qui prendront le relais. Pour un bel effet de feuillages dans un massif, il est très souvent associé aux frondes des fougères, avec qui il partage la forme finement découpée des feuilles ou placé au voisinage de plantes à feuillage glauque comme les Hostas.
Associez-le aux grosses clochettes pendantes jaunes d’un Uvularia grandiflora, de la Bugle rampante pourpre, d’Hellebores ou de Digitales
Au second plan d’un massif ombré, il fera merveille avec des feuillages colorés des Heuchères pourpres, des Géraniums vivaces et aux côtés d’Astrances, d’Ancolies, d’une Julienne des dames ou d’un Lamier argenté et rose magenta ou blanc.
Pour un décor printanier élégant, plantez à son pied des bulbeuses : tulipes aux coloris frais, narcisses blanc, primevères candélabres. La teinte glauque de ses feuilles rehaussera le bleu pur des Myosotis du Caucase et des pervenches ou le pourpre d’Anémones pulsatille ou d’Iris sibirica. Il formera aussi un charmant écrin pour le muguet et les mini cyclamens qui requièrent les mêmes conditions de culture.
En pot, il sera parfait en solitaire, son opulent feuillage et sa prodigalité suffiront à animer une terrasse ou un balcon ombragé.
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Mon Cœur de Marie jaunit en été, est-ce normal ?
Oui, c'est tout à fait normal, c'est un phénomène naturel. Le feuillage du cœur de Marie jaunit petit à petit et fane toujours en été, vers juillet-août, lorsque la floraison se termine. La plante entre en dormance, sa végétation redémarrera au printemps suivant.
C’est le début du mois de mars et mon Cœur de Marie ne pousse pas, pourquoi ?
Il est encore un peu tôt. La saison est encore froide et le Cœur de Marie, bien que rustique, tarde à se réveiller. C’est assez classique à cette période de l’année. Le mois prochain, de petites pousses vont commencer à sortir de terre. Dès le mois de mai, vous pourrez profiter de sa floraison.
Mon cœur de Marie végète, quelle est la meilleure période pour le déplacer ?
Le cœur de Marie n'aime pas être déplacé car il lui faut du temps pour bien s'installer. Toutefois si son emplacement ne semble pas lui plaire, il est effectivement préférable, de le transplanter. Mieux vaut attendre l'automne pour le faire. Il faudra le déplacer avec beaucoup de précaution, le cœur de Marie a des racines très profondes, fragiles et très cassantes.
Faut-il couper ou rabattre le Dicentra spectabilis ?
Il n'est pas nécessaire de le rabattre, les tailles sont inutiles. Après floraison, coupez simplement les tiges fanées qui nuisent à l'aspect esthétique.
Peut-on diviser le Cœur de Marie ?
La plante supporte mal que l’on touche à ses rhizomes fragiles. Nous déconseillons la division des touffes. La bouture de racines est préférable et moins risquée.