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La consoude est une plante vivace aux mille vertus ! Connue depuis l’antiquité pour ses propriétés médicinales, le Symphytum officinale, la consoude officinale reste très utilisée en homéopathie, en pommade ou en baume notamment pour aider à soigner certaines indications comme les tendinites. La consoude s’utilise de très nombreuses manières : comme plante potagère en cuisine, où ses feuilles comestibles, riches en vitamine B12 peuvent être ajoutées crues ou cuites à de multiples recettes, mais surtout au jardin ou en permaculture comme engrais et purin naturel riche en potasse, en oligo-éléments et en vitamines !
Mais la Consoude c’est aussi une plante décorative ! Elle possède non seulement une floraison printanière mellifère variant entre rose, pourpre, blanc et bleu ciel mais ses grandes feuilles apportent un beau relief au jardin et aux espaces ombragés et grâce à ses graines facilement dispersées, elle se ressème très facilement. La consoude est LE couvre-sol par excellence, elle prospère partout où l’on veut que le sol soit occupé sans avoir à l’entretenir !
De la Grande Consoude Consoude tubéreuse (Symphytum tuberosum) à la très ornementale Consoude de Russie (Symphytum x uplandicum), toutes sont faciles à vivre et méritent une petite place dans nos jardins.
Dotée d’une propension naturelle à former de vastes colonies dans les zones les plus ingrates du jardin, la consoude est idéale pour les espaces ombragés ou humides, dans un jardin qui laisse une place à la nature.
Découvrez comment la cultiver, la planter ou la semer, l’associer au jardin ou encore comment fabriquer un purin de consoude !
Et choisissez dans notre collection unique de vivaces pour l’ombre !
Le Symphytum, plus connu sous le nom de consoude est une plante herbacée vivace de la famille des Boraginacées, comme ses cousines la bourrache, la pulmonaire, et le myosotis. Elle pousse à l’état sauvage dans les prairies humides, les rives des cours d’eau ou les lisières de bois d’Europe et d’Asie, jusqu’en Sibérie orientale.
Le genre comprend environ 35 espèces de vivaces et de nombreuses hybridations. Symphytum officinale, la consoude officinale ou encore Grande consoude, Symphytum grandiflorum ou Consoude à grandes fleurs, Symphytum azureum aux fleurs bleues, Symphitum rubrum, la Consoude rouge ou encore Symphytum caucasicum ou Consoude du Caucase comptent parmi les Symphytum les plus répandues dans nos jardins. La Consoude à grandes fleurs a donné naissance à quelques gracieux cultivars à fleurs bicolores. La Consoude de Russie (Symphytum x uplandicum) est une variété hybride très décorative.
Couvre sol à souche drageonnante, le Symphytum forme des tapis atteignant rapidement de 0,15 à 1,20 m de hauteur, voire bien davantage si le sol et la situation lui conviennent et jusqu’à 1,5 m d’envergure. La consoude s’étend latéralement par sa souche traçante charnue et cassante et forme de grandes colonies vigoureuses, en sous-bois, sur des pentes, en somme là où peu de végétaux acceptent de pousser. La plante possède un vigoureux système raciniare : ses racines s’enfoncent profondément dans la terre.
De cette touffe buissonnante émergent des tiges dressées, carrées, très serrées et ramifiées dans les parties hautes. Entièrement recouvertes de poils, elles portent un feuillage caduc à semi-persistant rugueux et velu également, rappelant celui de l’ortie. Ses feuilles coriaces, alternes, de forme ovale et lancéolée et possèdent un aspect ridé avec leurs nervures marquées. Elles sont si longues de 20 à 80 cm et si poilues qu’elles ont valu à la Consoude le surnom « d’oreilles d’âne » ou encore de « langue de vache ». Les jeunes feuilles de Symphytum officinale peuvent être consommées crues ou cuites. Elles sont vert moyen à vert clair parfois marginées de jaune (Consoude ‘Goldsmith’).
La floraison de la Consoude ne manque pas de charme. Sur ce feuillage dense et pubescent, de petites clochettes apparaissent de mars à août selon les espèces et le climat. Les fleurs tubulaires et pendantes de 1 à 3 cm de long sont réunies par en cyme en forme de crosse à l’extrémité des tiges. C’est le Symphytum grandiflorum qui exhibe les plus grandes fleurs ! Leur corolle campanulée est formée de courts lobes retroussés insérés dans un calice tubuleux aux sépales effilés.
Ces clochettes offrent différentes couleurs généralement blanches, roses ou violacées, parfois bleues chez le Symphytum azureum ou consoude bleue ou rose pourpré chez la Consoude rouge. Les cultivars de Symphytum grandiflorum arborent des teintes plus contrastées d’une délicatesse infinie ; blanches à calice bleu, rose pâle à pointe rouge ou variant entre le rose, le bleu et le blanc (Symphytum ‘Goldsmith’).
Ces fleurs emplies de nectar attire les insectes pollinisateurs, notamment les abeilles puis, une fois pollinisées se transforment en akènes renfermant des graines qui se ressèment très facilement dans les jardins.
La consoude fait partie des plantes les moins exigeantes, acceptant de pousser dans les coins les plus ingrats d’un jardin et former de grands couvre-sol en sous-bois ou entre des arbustes. Rustique et très accommodante, elle préfère cependant les terres fraîches et humifères et les zones ombragées ou humides, même argileuses. Elle pousse sans l’aide du jardinier à mi-ombre comme à l’ombre, mais acceptera aussi le soleil pas trop ardent à condition que le sol reste frais et humide.
Cette belle et vigoureuse vivace est capable de s’installer partout dans un massif, en sous-bois et au bord des points d’eau. Avec sa floraison toute simple et charmante et sa silhouette buissonnante, elle trouve naturellement sa place au jardin d’ornement dans les massifs champêtres dans les jardins naturels ou sauvages.
C’est une plante très appréciée dans les jardins biologiques dans un jardin potager en permaculture d’abord pour son fort potentiel nectarifère et parce qu’elle constitue un excellent engrais une fois transformée en purin idéal pour la culture des fleurs et des fruits et un bon activateur de compost naturel riche en azote et en potassium. Elle est également réputée comme insecticide et répulsif naturel. Grâce à ses racines vigoureuses, elle permet de décompacter les terres les plus lourdes, une faculté utile dans la rotation des cultures. Elle est également couramment cultivée comme plante fourragère.
Connue depuis l’antiquité pour ses qualités médicinales, la Consoude tire son nom vernaculaire de ses facultés de consolidation des fractures et de cicatrisation des plaies par lotion ou par cataplasme de feuilles.
Comestibles, les feuilles jeunes de la consoude officinale se consomment crues en salade ou cuites comme les épinards quand elles sont cueillies plus tardivement et dégustées en soupe ou en purées : le goût peut varier d’une consoude à l’autre. Les jeunes boutons floraux possèdent un petit goût iodé et se consomment cuits.
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Que planter sous un arbre ?Rustique au-delà de -15°C (parfois jusqu’à -30°), la Consoude s’installe facilement dans tous les jardins, peut-être cependant avec plus de difficultés dans les régions méditerranéennes car elle ne supporte pas les situations arides.
Elle spontanément en milieu humide et affectionne surtout un sol frais, riche, à tendance humifère. On ne peut plus accommodante, cette vivace vigoureuse poussera aussi dans des terres plus ingrates, y compris calcaires ou argileuses. Elle aime le soleil non-brûlant et préférera une exposition à l’ombre des grands arbres dans nos régions les plus chaudes.
Vu son enracinement très profond et son développement vigoureux, offrez-lui un bel emplacement où elle pourra s’épanouir à son aise au fil des années car elle prospère formant de beaux couvre-sol là où rien ne pousse !
Supportant bien un piétinement occasionnel, la Consoude est une bonne alternative au gazon qui laisse peu passer les adventices : une solution idéale dans les zones délaissées du jardin en sous-bois, sous les arbres, partout où la plupart des autres plantes refusent de pousser et que l’on souhaite occuper le sol sans avoir à l’entretenir.
La Consoude trouve naturellement sa place dans les jardins naturels ou sauvages, dans un grand massif frais, pour border une allée ombragée, pour fleurir le pied des arbres et des arbustes en lisière de sous-bois, en rocaille d’ombre, comme au potager bio où ses fleurs attirent quantité d’abeilles et de butineurs tout en repoussant les pucerons ! Elle donnera aussi relief et légèreté aux prairies naturalistes.
La consoude achetée en godets se plante indifféremment au printemps de février à avril ou à l’automne de septembre à novembre, en dehors des périodes de gel.
En pleine terre
Plantez vos plants de consoude tous les 0,50 à 0,70 m, sachant que la plante s’étoffe d’année en année. La terre doit être bien travaillée en profondeur et enrichie de compost bien décomposé.
→ En savoir plus dans Comment réussir la culture de la consoude ?
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12 vivaces pour sol lourd et humideSemez la consoude idéalement de mars à juin sous-abri ou par semis direct.
Les graines de consoude se sèment directement en place, après les dernières gelées vers le mois de mai dans un sol humide, riche et bien drainé.
Suivez nos conseils pour bien réussir vos semis de plantes vivaces!
La Consoude officinale, Symphytum officinale ou encore Grande consoude est une plante aux mille vertus, connue depuis l’antiquité. La grande consoude est couramment cultivée dans les jardins, pour ses propriétés médicinales, pour ses feuilles comestibles, mais aussi comme engrais, purin ou répulsif.
Les feuilles riches en protéines, en potassium et en vitamine B12 se récoltent de mai à octobre au fur et à mesure des besoins et possèdent un petit goût marin.
En cuisine, les jeunes feuilles peuvent être savourées crues et ajoutées aux salades ou bien cuites, farcies ou préparées en soupe ou en purée. Les boutons floraux peuvent être cuits à la manière des brocolis. Les tiges et les côtes des grosses feuilles peuvent aussi être cuites comme les cardons ou les blettes.
Attention toutefois, la consoude fait partie des plantes à consommer avec modération car elle contient des substances toxiques pour le foie en cas de consommation quotidienne et prolongée.
Les feuilles de Consoude se conservent très bien une fois séchées.
Le purin de Consoude, très riche en potasse et en bore est phyto-stimulant : c’est un excellent engrais vert qui stimulera les floraisons et les fructifications et servira d’activateur dans un compost permettant aux déchets organiques de se décomposer plus rapidement. Découvrez, dan la recette pour fabriquer votre purin ou extrait fermenté de consoude et ses utilisations au jardin et au potager dans notre fiche !
Elle s’utilise aussi en :
Rustique et vigoureuse, la Consoude demande un entretien minime une fois bien établie dans un sol bien frais à humide. Les deux premiers étés arrosez, surtout en cas de fortes chaleurs pour qu’elle s’établisse correctement. Par la suite, elle supporte même une brève sécheresse estivale.
Paillez à l’automne avec une bonne couche de compost pour fertiliser. La consoude forme un couvre-sol dense qui ne nécessite aucun désherbage.
Pour éviter de subir son envahissement, éliminez au plus vite les semis spontanés indésirables car la grande consoude, une fois installée, est difficile à supprimer.
La consoude présente une très bonne résistance aux maladies. Par temps chaud et sec, elle peut parfois être victime d’infestations d’altises, des petits coléoptères qui criblent de petits trous le feuillage. En prévention, paillez le pied pour maintenir un degré d’humidité suffisant, car ces petites bêtes détestent l’humidité et arrosez quotidiennement pour enrayer leurs attaques. En cas d’invasion, pulvérisez du purin d’orties ou de tanaisie.
Si la Consoude se ressème assez généreusement, (trouvez nos conseils pour réussir vos semis dans la partie « Comment semer la consoude ») elle se multiplie également facilement, par division de souche en octobre. Elle se pratique quand la plante est bien enracinée, au moins après 2 ou 3 années de culture.
Les boutures de racines de consoude sont également faciles. D’un coup de bêche, il suffit de récupérer des tronçons de racines à une dizaine de profondeur. Replantez sans attendre à l’endroit souhaité.
La Consoude, en plus de ses qualités environnementales et médicinales offre un grand intérêt ornemental. Joliment buissonnante, en fleurs du printemps à l’été, elle trouve naturellement sa place dans tous les jardins naturels et sauvages, s’intègre dans les massifs champêtres d’un jardin de cottage, dans les rocailles d’ombre, les lisières de sous-bois comme dans les prairies naturalistes. Elle est idéale dans un jardin d’ombre ou sous les arbres, là où peu de végétaux acceptent de pousser.
Donnez-lui comme compagnes des plantes à l’aspect sauvage et de vivaces d’ombre comme la Mélitte, les Acanthes, la barbe de bouc, les galanes ou les renouées.
C’est une plante d’ombre et de fraîcheur, idéale près des points d’eau, en compagnie des fougères, des graminées, des rodgersias et des astilbes ou en bordure de sous-bois humides avec les tiarellas.
Plantez-la en nombre, pour couvrir le sol d’une allée ombragée ou fleurir des sous-bois mise en valeur par un tapis de sagine dorée, de primevères candélabre et les fleurs bleues des corydalis et des hépatiques.
La consoude est un couvre-sol sans soucis, à installer sous les arbres et les arbustes caducs, pour fleurir des sous-bois avec les Brunnera macrophylla, les asarum, des feuillages colorés des Heuchères et d’heucherella et des bugles rampantes.
C’est aussi une bonne plante dans un massif romantique qui fait merveille au pied de rosiers arbustifs, de l’hortensia parmi les vivaces de mi-ombre; en compagnie des feuillages amples des Hostas, de Cœur de Marie, pulmonaires, de Géraniums vivaces, de digitales, d’Epimedium, de lamiers, d’ancolies par exemple. Elle sera également idéale en association avec des arbustes comme le rhododendrons et les weigelias.
Dans des scènes printanières d’inspiration romantique, elle s’associe bien avec des bulbes à floraison printanière, avec les tulipes roses ou pourpres.
Placée en bordure de potager, aux côtés de la bourrache et de la mélisse officinale, elle participe à une meilleure pollinisation en attirant bourdons et abeilles.
Découvrez nos idées d’associations avec notre fiche conseil « Que planter sous les arbres? »
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