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Le Copernicia est un superbe palmier remarquable par la beauté de sa couronne de grandes feuilles plissées en éventail. Il doit son surnom de « Palmier à cire » à la substance cireuse qui couvre son feuillage et dont on tire la cire de carnauba à usage alimentaire ou encore cosmétique. Le Copernicia mesure jusqu’à 20 m de hauteur, mais certaines espèces, comme le Copernicia hospita, ne dépassent pas 7 m de hauteur.
Originaire d’Amérique du Sud, ce palmier est une plante très frileuse adoratrice de soleil et de chaleur.
Si sa culture en pleine terre n’est possible que sur une étroite frange côtière du littoral méditerranéen ou atlantique, en région plus froide, il se plaira aussi dans un grand container pour décorer la terrasse à la belle saison à remiser dans la véranda en hiver. Le Copernicia alba fait un peu figure d’exception car il a l’avantage de se montrer plus rustique que les autres espèces, affichant une rusticité jusqu’à -7°C en terrain sec.
Offrez-lui un emplacement en plein soleil et abrité des vents dominants, un sol riche, bien drainé et restant frais en été, plutôt sec en hiver. Une fois bien installé, il ne demandera que peu d’attention.
Découvrez ce superbe palmier pour jardins doux ou pour apporter une touche exotique à votre terrasse partout ailleurs !
Le Copernicia, communément appelé « palmier à cire » appartient à la vaste famille des Arécacées, dont sont issus les palmiers. Le genre comprend 22 espèces et des variétés hybrides originaires des savanes et forêts sud-américaines, de Cuba, d’Argentine, du Brésil, ou de Bolivie. En culture, dans nos jardins, on rencontre le Copernicia alba, seule espèce capable de résister jusqu’à -7°C. C’est pourquoi, ce palmier n’est cultivable en pleine terre que dans les jardins les plus cléments de notre pays, sur le littoral méditerranéen ou atlantique méridional. Ailleurs, il pourra être cultivé dans un très grand pot qui ornera la terrasse durant la belle saison, en intérieur en hiver. Le Copernicia hospita est une autre très belle espèce frileuse, que l’on accueillera dans un grand pot pour pouvoir l’abriter des gelées en hiver.
Ce palmier est plutôt lent à s’établir. La hauteur est très variable selon l’espèce. Le Copernicia peut atteindre de 5 à 20 m de hauteur pour une envergure de 4 à 7 m, dans la nature ou en pleine terre. Cultivé en pot, il conserve des dimensions plus modestes.
Chez ce palmier, le tronc ou stipe est solitaire. Il peut mesurer jusqu’à 40 cm de diamètre au minimum dans son habitat naturel. Sous nos latitudes, il reste assez étroit, de couleur brun-gris clair, lisse ou fibreux et comme chez tous les palmiers, il est marqué par les stigmates des anciens pétioles. Chez certains sujets âgés, ces vestiges foliaires dessinent un motif en nid d’abeille particulièrement graphique. Le stipe très résistant et dense, est utilisé pour la fabrication de poteaux électriques.
A son sommet se déploie une couronne de grandes feuilles persistantes, rendant la plante attractive toute l’année. La couronne foliaire est composée d’un bouquet pouvant compter plus de 40 feuilles ou palmes aux folioles plissées comme sur un éventail. Celles-ci sont rigides, coriaces arrondies ou parfaitement rondes, pouvant dépasser 1.50 m de large chez les plus grands spécimens. Elles sont rattachées au stipe par un épais et long pétiole pourvu d’épines noires et acérées.
Elles possèdent une couleur vert-gris, voire blanchâtre, et un aspect luisant dû à la pellicule cireuse qui les recouvre, d’où son autre nom de « Palmier à cire ». Chacune des feuilles a une durée de vie de plusieurs années.
La floraison est rare en culture et n’apparait en été que sur des sujets âgés. Elle diffère selon les espèces et prend la forme d’inflorescences en panicules ou spadices de fleurs généralement jaunes ou brunes. Certaines espèces sont monoïques, les fleurs sont hermaphrodites, à la fois mâle et femelle, d’autres sont dioïques, c’est-à-dire qu’on trouve des pieds mâles et des pieds femelles nécessitant dans ce cas la présence des deux genres pour que le palmier fructifie.
A ces petites fleurs succèdent des petits fruits noirs et ronds de 2.5 cm de diamètre.
On extrait des feuilles de l’espèce Copernicia prunifera, la cire de carnauba, qui est la plus dure des cires végétales. Elle constitue par exemple, l’un des principaux ingrédients de la wax des surfeurs mais est également utilisée dans l’industrie alimentaire, cosmétique et pharmaceutique.
Comme la plupart des palmiers, le Copernicia a besoin de beaucoup de soleil. Gélif, il ne peut être planté en pleine terre qu’en climats doux (zone de l’oranger), car il périt en dessous de -2°C. Plantez-le dans un endroit bien abrité pour le protéger du froid en hiver. C’est pourquoi dans nos régions les plus froides, il doit être cultivé dans un grand pot à remiser à l’abri du gel.
En pleine terre, il pousse en tout sol léger, riche en terreau, drainé, restant frais en été, plutôt sec en hiver. Accommodant, il supportera de manière ponctuelle une courte période de sécheresse comme un sol inondé au printemps et en été. En revanche en hiver, il se portera mieux dans un sol bien drainé, ne retenant pas l’eau : le drainage doit être bien soigné lors de la plantation.
Choisissez bien l’emplacement de votre palmier car il n’aime pas être déplacé une fois bien enraciné en raison de ses racines cassantes et fragiles.
Dans les jardins doux, il s’intègre parfaitement au centre d’un massif exotique en plein soleil, en isolé sur une pelouse ou en grand bac à proximité d’une piscine.
La plantation du Copernicia au jardin se fait au printemps de mars à juin après les gelées car il a besoin de chaleur pour bien s’installer.
En pleine terre
Réservez-lui un emplacement bien ensoleillé, avec suffisamment de place pour qu’il puisse se développer à son aise. Si votre terrain a tendance à retenir l’eau, drainez-le en ajoutant du sable grossier ou des graviers lors de la plantation. Vous pouvez également planter votre palmier sur une butte, afin que l’eau puisse s’écouler aisément.
En pot
Ce palmier se cultive très bien en grand pot à installer sur la terrasse en été et à rentrer à l’abri du gel en hiver dans les régions peu clémentes.
Lire aussi
Palmier : comment le protéger en hiver ?Le Copernicia nécessite peu d’entretien une fois bien établi. Les premières années, il lui faudra des arrosages réguliers surtout en cas de sécheresse prolongée car il apprécie les sols restant frais en été. Apportez un paillage au pied pour garder ses racines au frais et limiter les arrosages.
Chaque année, griffez un peu de compost au pied au printemps pour soutenir la croissance.
En cas de froid annoncé, enveloppez ses frondes dans une toile de jute ou un voile d’hivernage. Les jeunes sujets pourront recevoir un paillage à leur pied, de feuilles mortes ou de graviers, avant l’arrivée du froid pour les aider à bien passer l’hiver.
Au printemps et en été, vous pouvez tailler à ras du stipe les palmes les plus âgées, et abîmées. Munissez-vous de gants épais car les épines des pétioles ne pardonnent pas !
Arrosez une fois par semaine environ durant la belle saison en laissant sécher le substrat entre deux arrosages, pour éviter le pourrissement des racines.
Nourrissez-le avec de l’engrais organique pour plantes vertes 1 fois par mois d’avril à septembre. Enveloppez ses palmes dans un voile d’hivernage et protégez le pot avec du carton ou du papier bulle si vous souhaitez le laisser passer l’hiver dehors.
Si vous habitez une région au climat frais, nous vous conseillons de le protéger pour l’hiver : rentrez le pot sous abri dans une pièce lumineuse. Réduisez alors les arrosages en hiver à 1 fois par semaine et cessez tout apport d’engrais.
Lorsque les risques de gelées sont écartés, vous pouvez ressortir votre palmier à l’extérieur en l’habituant progressivement au soleil.
Si les racines sortent du pot c’est qu’il est temps d’effectuer un rempotage. Procédez tous les 3 ans environ au printemps et replantez votre palmier dans un pot un peu plus grand en prenant soin de ne pas abimer les racines fragiles. Pour les grands sujets difficiles à rempoter, vous pouvez vous contenter de renouveler en surface le vieux substrat en le remplaçant par du neuf sur 4 cm environ d’épaisseur. Prudence aux épines lorsque vous intervenez pour entretenir votre palmier !
Sur notre territoire certains ravageurs menacent les grands palmiers comme le Copernicia. Parmi eux, il en existe deux principaux :
→ à lire sur le sujet : « Le papillon du palmier, Paysandisia archon : lutte, traitement »
Pour en savoir plus, lisez notre fiche conseil : Lutter contre le charançon rouge du palmier.
En intérieur, les araignées rouges peuvent menacer le feuillage si l’atmosphère est trop chaude, peu ventilée et sèche : pour les déloger brumisez régulièrement le feuillage, car elles détestent l’humidité.
Vous pouvez multiplier le Copernicia par semis au printemps à condition qu’il ait fructifié et que vous ayez récolté des graines. C’est une opération longue et relativement fastidieuse qui est à réserver aux jardiniers expérimentés. Les graines se sèment à chaud après trempage. Après avoir semé les graines sur une couche de terreau et de vermiculite, placez vos semis en serre chauffée à 20-25°C. Maintenez humide jusqu’à la levée qui prend environ 2 mois. Repiquez en godet puis, conservez au chaud tout l’hiver à l’abri du gel. Transplantez au jardin ou en pot au printemps suivant lorsque les plantules sont suffisamment vigoureuses.
Majestueux avec son tronc élancé et ses frondes graphiques, la simple présence d’un Copernicia dans un jardin suffit le plus souvent à composer une ambiance exotique ! Il est précieux pour créer un point focal dépaysant sans pareil, associé par exemple à d’autres palmiers comme le Yucca, le Phoenix ou autres bananiers comme le Musa basjoo.
Il sera facilement la pièce maîtresse au sein d’un massif de plantes d’aspect tropical mais où le sol conservera une certaine fraîcheur en été. Pour une belle scène aux allures exotiques, entourez-le des floraisons aux tons chauds des Crocosmias, Kniphofias, Eucomis ou Cannas ou de vivaces méditerranéennes comme la Sauge de Jérusalem ou encore l’Agastache ‘Kudos Coral’.
Dans une composition plus sobre, en climat doux, plantez à son pied des plantes au graphisme remarquable telles que les Dasylirion, Cordylines, Beschorneria, Phormium, et les agaves.
En pot, il voisinera avec les mimosas ou le Strelitzia reginae ou en compagnie d’un petit palmier comme le Chamaedorea non loin d’une piscine par exemple dans un esprit d’inspiration exotique.
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