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Les cyprès ou Cupressus, apparaissent comme de solides conifères peuplant les régions méridionales sèches, tandis que leurs proches cousins, les faux-cyprès, appartenant au genre Chamaecyparis, sont plus habitués aux régions septentrionales fraîches et humides. Le cyprès de Provence Cupressus sempervirens d’origine asiatique est rapidement devenu une icône des jardins et cimetières méditerranéens. Il revêt une importance considérable dans la conception des jardins de style italien ou provençal ainsi que dans le paysage toscan pour délimiter les parcelles agricoles. Déjà dans l’Antiquité grecque et romaine, l’arbre fascinait par la pérennité de son bois comme de son feuillage. Il faisait partie intégrante de la mythologie symbolisant le deuil éternel et le salut, la richesse d’un foyer… Les Mésopotamiens utilisaient son huile essentielle comme principal médicament avec le saule tandis que les Egyptiens s’en servaient pour embaumer les momies.
Le feuillage fin écailleux du cyprès dégage une forte odeur de résine voire de citronnelle comme chez le cyprès de Lambert ou de Monterey Cupressus macrocarpa très répandu sur le littoral breton.
Ce sont des conifères peu exigeants, d’une remarquable sobriété, habitués à supporter le vent, les embruns, la sécheresse qui leur ont valu d’être abondamment plantés dans nos jardins du Midi. Avec l’olivier, quelques pieds de romarins ou cistes et un restanque en pierres sèches, le cyprès de Provence demeure l’élément végétal indispensable pour compléter l’image du jardin méditerranéen sans compter que vous prenez peu de risque de le perdre comparé à d’autres arbres ou arbustes du soleil.
Attention, le terme « cyprès » désigne d’autres conifères comme le Cyprès de lawson (Chamaecyparis lawsoniana), le cyprès de Leyland (Cupressocyparis x leylandii), plantes de haie à succès, obtenu pour cette dernière par croisement entre Cupressus macrocarpa et Chamaecyparis nootkatensis , le Cyprès chauve (Taxodium distichum) et le Cyprès rampant de Sibérie (Microbiota decussata) dont les exigences en matière de sol et de climat sont assez différentes.
Le genre Cupressus se compose d’une vingtaine d’espèces qui peuplent généralement les régions à hiver doux comme le pourtour méditerranéen, la côte ouest des Etats-Unis, le Mexique, le Guatemala, les zones chaudes et humides de l’Himalaya ainsi que la Chine occidentale. Le berceau du cyprès de Provence (Cupressus sempervirens), nommé aussi Cyprès de Florence, si emblématique des régions méditerranéennes, est sans doute l’Asie où il croît spontanément depuis le nord de l’Iran jusqu’en Chine, en passant par l’Afghanistan et le nord de l’Inde. Sa silhouette en fuseau sombre persistant associé à son bois imputrescible a fasciné les peuples Grecs et Romains anciens qui l’ont répandu jusqu’en Irlande. L’Amérique du Nord, Madagascar, l’Australie et la Nouvelle-Zélande l’ont aussi adopté. En retour, le Cyprès de Lambert ou de Monterey (Cupressus macrocarpa) originaire de Californie marque de sa silhouette robuste et massive la côte atlantique bretonne pour servir de brise-vent.
En France, on cultive essentiellement trois espèces de Cupressus, sempervirens, macrocarpa et arizonica. Ce dernier, désigné aussi sous le nom de Cyprès bleu, possède une silhouette conique et un feuillage gris bleuté apprécié en isolé ou comme grande plante de haie en climat pas trop froid . Le cyprès du Cachemire ou de l’Himalaya (Cupressus cashmeriana) qui forme une masse pleureuse bleutée très impressionnante est assez délicat à cultiver car il ne tolère ni vent, ni sécheresse, ni froid en dessous de -7°C et réclame un sol frais, riche et bien drainé. Difficile à trouver en pépinières, on rencontre de très beaux exemplaires dans les collections comme au Conservatoire Botanique de Brest, protégés par une falaise au fond d’une vallée humide. D’autres espèces de cyprès moins délicates restent sans doute à découvrir et à expérimenter dans nos jardins.
Les cyprès ont le plus souvent un port buissonnant ou arboré et conique dont la hauteur varie entre 5 et 40 m (25 m en culture). La silhouette s’étale avec l’âge notamment chez le Cyprès de Lambert (Cupressus macrocarpa) qui possède un large tronc et de robustes charpentières horizontales. Il existe un cultivar pleureur Cupressus macrocarpa Pendula. Le Cyprès de Provence ainsi que la variété de Cyprès bleu Cupressus arizonica Fastigiata font exception avec un port en fuseau, susceptibles de culminer entre 12 et 45 m de haut pour un diamètre variant de 1,50 à 3 m à l’âge de 10 ans. Il existe cependant chez C. sempervirens des formes pyramidales dotées de branches franchement horizontales. L’écorce grise à brun pourpre porte souvent des écoulements de résine et devient écailleuse (C. arizonica) ou sillonnée (C. sempervirens) avec l’âge selon l’espèce. La longévité des cyprès dépasse souvent plusieurs siècles (500 ans chez Cupressus sempervirens) et jusqu’à 2000 ans chez le Cyprès de Tassili (Cupressus dupreziana), une espèce saharienne en voie d’extinction.
Les feuilles jeunes en forme d’aiguilles non piquantes (contrairement à celles des Juniperus), évoluent rapidement vers une forme en écailles triangulaires de 2 à 6 mm qui sont disposées par paires décussées (perpendiculaires d’un nœud au suivant) recouvrant la totalité de tiges fines très ramifiées. Les rameaux sont cylindriques contrairement à ceux des Thuyas qui sont aplatis. La couleur varie du vert très foncé au vert vif en passant par le doré chez C. macrocarpa Goldcrest ou le gris bleuté chez C. arizonica. Les espèces aux feuilles tapissées de petites glandes remplies d’huile essentielle sont très odorantes.
Les fleurs mâles et femelles paraissent sur un même sujet mais sont dissociées. Les petits chatons mâles jaunâtres de forme ovoïde et disposés sur des rameaux courts diffusent leur pollen entre février et mai créant parfois des allergies chez les personnes sensibles. Les cônes presque ronds, appelés strobiles ou galbules, de 15 à 40 mm de diamètre, présentent 6 à 14 écailles ligneuses imbriquées munies d’une bractée soudée. Les écailles se rétractent à maturité soit au bout de 18 à 24 mois, laissant échapper 6 à 20 graines de 4 à 7 mm de long, contre 2 à 5 chez les Faux-cyprès (Chamaecyparis), entourées d’une aile étroite.
Le grand nombre de cônes produits constituent un inconvénient chez les cyprès de Provence dont les branches dressées s’arquent sous leur poids et dénaturent leur silhouette élancée. Le choix de cultivars moins fertiles ou une taille de printemps pallie ce défaut.
Le bois de cyprès toujours vert (sempervirens) est très prisé pour sa dureté, sa durabilité et son parfum. Le cyprès bleu (Cupressus arizonica) est aussi cultivé pour son bois ou comme arbre de Noël.
Les cyprès ne sont pas exigeants sur la qualité du sol, qu’il soit pauvre, riche, acide, neutre ou calcaire à condition qu’il soit drainé. La rusticité des principales espèces cultivées est de l’ordre de -15°C si bien que vous pouvez les planter jusqu’en région parisienne sans problème. Ils résistent très bien aux embruns, au vent et à la chaleur grâce leur système racinaire pivotant capable de puiser l’eau à forte profondeur. Cependant le cyprès de Monterey préfère nettement la douceur humide des climats océaniques tandis que le cyprès de l’Arizona et le cyprès de Provence apprécient la chaleur du climat méditerranéen. Ce dernier a par le passé servi de brise-vent efficace autour des champs dans la vallée du Rhône jusqu’à ce qu’il soit décimé par le chancre cortical et remplacé par le peuplier.
Hormis le cyprès de Provence ou des formes fastigiées, ce sont des arbres à réserver malgré tout à de grands jardins ou à des zones en retrait des habitations car ils occupent rapidement un large emplacement (10 m pour le Cyprès de Lambert), possèdent un feuillage dense qui fait beaucoup d’ombre et ne sont pas simples à abattre.
Préférez un emplacement très ensoleillé, même si la mi-ombre est tolérée, et abrité des vents froids en dehors en régions méridionales.
Plantez les cyprès de préférence au printemps de mars à mai surtout si les hivers sont froids ou de septembre à novembre.
Cette plante est de culture facile si l’on prend soin de bien l’arroser pour assurer la reprise.
Lire aussi
Le conifère, un arbuste kitsch?→ En savoir plus sur les maladies et parasites des cyprès dans notre fiche conseil.
La multiplication se fait le plus souvent par semis au printemps ou en été après avoir stratifié les graines pendant au moins 3 mois. Les cultivars se multiplient assez facilement par bouturage d’août à octobre.
Semis
Semez sur couche chaude dans un substrat bien drainéPrélevez les semis naturels que vous pouvez dénicher autour des variétés arbustives notamment.
Préparez un pot profond en le remplissant de terreau mélangé à du sable, puis :
Les grands cyprès s’utilisent généralement en isolé ou en bosquet comme marqueurs du paysage à l’entrée d’une maison par exemple. L’usage en haie libre pour former un brise-vent est aussi répandu dans le sud pour lutter contre la tramontagne ou le mistral. Il n’est pas rare de voir des haies de cyprès de Provence constituées de divers clones plus ou moins étalés comme MISTRAL® Agrimed 1 et Antain qui assurent ainsi une meilleure protection contre la pénétration du vent. Ces deux clones greffés sur semis de l’espèce type offrent une moindre sensibilité au chancre cortical.
Les cyprès sont indissociables des cimetières méditerranéens à l’instar de l’if sur la côte atlantique. Les alignements de cyprès au feuillage très sombre sont aussi très esthétiques en alternance avec des oliviers au feuillage argenté pour souligner une allée menant à un domaine.
Qu’ils forment un fuseau ou un cône, les cyprès bleus et cyprès d’Italie s’utilisent parfois en topiaire, taillés en spirale, ou de manière à former des pompons. Il s’agit d’effectuer des tailles légères destinées à réduire la longueur des pousses sans entamer le vieux bois.
Les cyprès sont utiles pour repeupler des forêts sur sols secs, pour retenir la terre des sols graveleux et sont pressentis par exemple pour revégétaliser l’Esterel comme avec le Cyprès de Tassili qui malheureusement a beaucoup de mal à se reproduire dans son habitat, le Sahara, par manque d’eau au moment de la levée des graines.
Découvrez notre gamme de Cupressus.
Quelle différence y a t-il entre le cyprès d'Italie Stricta, Pyramidalis et Totem ?
L'espèce Cupressus sempervirens possède une forme à branches étalées de 7-8 m en tous sens rencontrée près de Montpellier à l'état sauvage, rustique jusqu'à -20°C et que l'on nomme 'Horizontalis'. Celle-ci a engendré des formes intermédiaires à rameaux dressés désignées sous le nom Stricta ou Pyramidalis (souvent synonymes) et qui peuvent produire un fuseau de 1,50 à 3 m de large à la base sur 25 à 45 m de haut ! Le cultivar 'Stricta' désigne plus précisément le Cyprès d'Italie avec une forme nettement en fuseau ne dépassant pas 1,50 m de large sur 15 à 25 m de hauteur avec un feuillage plus lumineux que les espèces types et de croissance très rapide atteignant 4-5 m au bout de 10 ans. Sa rusticité est de -10°C. Le cultivar 'Totem' forme un arbre vraiment compact et régulier mesurant 10-15 m de haut sur 1,50 m de diamètre avec une croissance plus lente de 2,50 à 3 m au bout de 10 ans, l'absence totale de fruits et une meilleure résistance au gel allant de -15 à -20°C.
Marcel, AGUILAR, le 18 Novembre 2020
Bonjour,
Nous habitons un pavillon à Bourg la Reine (92340) et avons besoin de remplacer une haie de thuyas en train de mourir par une haie de cyprès de Leyland.
Nous recherchons une assistance pour déplanter la haie existante et l'évacuer et la remplacer par une plantation de haie de cyprès de Leyland, d'une hauteur de 2,20 m minimum sur une longueur minimum de 10/15m.
Pouvez vous nous aider dans notre projet?
Cordialement
Marcel Aguilar Tel : 06 60 55 60 60
Réponse de Virginie D., le 26 Novembre 2020
Bonjour,
Pourriez-vous prendre contact avec notre service client par mail: serviceclient@promessedefleurs.com , un de nos conseillers jardins pourra peut-être vous aiguiller vers une entreprise paysagère compétente, à proximité de chez vous.
Cordialement Virginie
Geffroy, le 6 Avril 2024
Bonjour,
J’ai des cupressus au fond de mon jardin (Morbihan)
Que puis-je planter en dessous, couvre-sol ou arbustes ?
Pour le moment rien de ce que j’ai déjà planté n’a survécu, est-ce à cause des épines qui tombent et forment un tapis assez compacte ?
Merci de votre réponse
Réponse de Ingrid, le 9 Avril 2024
Bonjour,
Sous les cupressus, l'acidité et le tapis d'épines peuvent limiter la croissance d'autres plantes. Optez pour des espèces tolérantes à l'ombre et aux sols acides, comme les petites pervenches (Vinca minor) ou le lierre (Hedera) pour un couvre-sol, et des azalées ou des rhododendrons pour des arbustes. Ces plantes s'adaptent mieux sous les conifères.