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Les cypripédiums, plus connus, sous le sobriquet de “sabot de Vénus” sont des orchidées vivaces pour le jardin. Elles fleurissent au printemps en produisant une à deux fleurs par pied. Une fleur d’ailleurs typique du genre Cypripedium avec son énorme labelle ressemblant à un chausson ou un sabot.
Au départ réservés aux spécialistes et collectionneurs, les Sabots de Vénus se démocratisent et font timidement leur apparition dans les jardins. C’est notamment le cas, du Cypripedium reginae, probablement l’orchidée du genre la plus facile à cultiver. Dans notre flore indigène, nous avons aussi un Cypripédium : Cypripedium calceolus ou Sabot de Vénus. Mais ne tentez pas sa culture si vous êtes novice, c’est probablement l’une des plus difficiles à maintenir chez soi.
Très rustiques, ces orchidées n’en sont pas moins délicates au niveau des conditions de culture. Il ne faut pas oublier que ces plantes réclament des conditions particulières : une terre pauvre et fraiche, mais bien drainée (le pH demandé dépend de l’espèce), et une exposition mi-ombragée. Si vous respectez cela et que vous avez pris soin de changer le substrat nécessaire sur un minimum d’un mètre carré par plan et 50 cm de profondeur (eh oui… rien que ça !), cela devrait bien se passer. Et vous devriez obtenir au fil des années, un beau tapis de cypripèdes. En tout cas, on croise les doigts pour vous !
Le genre Cypripedium fait partie de la famille des orchidacées et regroupe entre une quarantaine d’espèces dont seulement une seule pousse en Europe : Cypripedium calceolus ou Sabot de Vénus. Les autres Cypripédiums ou cypripèdes poussent en Amérique du Nord, au Mexique et dans l’Asie du Sud-Est. En voici une courte liste parmi les plus connus : Cypripedium reginae, Cypripedium smithii, Cypripedium tibeticum, Cypripedium japonicum, Cypripedium kentuckiense, Cypripedium montanum, Cypripedium californicum, Cypripedium flavum, Cypripedium formosanum, Cypripedium acaule, Cypripedium parvifloum ou Cypripedium candidum.
À noter que Cypripedium reginae semble le plus facile à cultiver au jardin. Les cypripèdes hybrides sont aussi plus faciles de culture, comme Cypripedium ‘Ulla Silkens’ par exemple, un hybride entre Cypripedium reginae et Cypripedium flavum. Paradoxalement, Cypripedium calceolus, pourtant indigène de notre flore, est quasiment incultivable chez nous. D’ailleurs, à cause du réchauffement climatique, son aire de répartition se déplace de plus en plus vers le nord de l’Europe ou plus en altitude dans nos montagnes.
Les cypripédiums ou sabots de Vénus sont des orchidées dites terrestres, c’est-à-dire qu’elles vivent sur le sol. Elles poussent sur un rhizome qui s’étale au fil des saisons, permettant ainsi à la plante de coloniser une belle surface. Le cycle de vie des Sabots de Vénus peut se résumer ainsi :
Le feuillage est caduc, c’est-à-dire qu’il meurt et disparaît en hiver. Les feuilles sont vertes, larges et plissées.
La floraison intervient au printemps, de mai à juin pour la plupart. Chaque pousse donnera une à deux fleurs sur la même hampe florale. On reconnait facilement les fleurs de ce genre botanique grâce à la pantoufle ou sabot : le grand labelle creux de la fleur. Les fleurs sont constituées de 3 sépales et de 3 pétales : les 3 sépales et les 2 pétales latéraux sont plus ou moins étroits, tandis, que le dernier pétale central est très large : ce fameux labelle. Sa fonction principale est d’attirer l’insecte pollinisateur vers la fleur.
Une fois pollinisée, la fleur se transforme en fruit : une capsule dressée en forme de fuseau contenant beaucoup de toutes petites graines. Toutefois, les cypripédiums se multiplient principalement par voie végétative (de manière asexuée), en drageonnant via le rhizome.
Les Cypripédiums sont généralement très rustiques. Ils peuvent parfois résister à des températures allant jusqu’à -30 °C, si toutefois le substrat leur convient (voir point plantation). Il est donc inutile de les protéger en hiver.
Nota bene : presque toutes les espèces de cypripèdes sont en voie de disparition dans leurs milieux naturels. Les causes ? La destruction de leur habitat, certes, mais pas seulement. Un grand nombre de collectionneurs ou de trafiquants peu scrupuleux n’hésitent pas à les arracher dans la nature pour les revendre ou les replanter chez eux. Vérifiez bien la certification et la provenance de vos orchidées avant l’achat ! Ces dernières devant être issues de culture in vitro. Les orchidées provenant de culture in vitro possèdent des rhizomes jeunes, courts et entiers, tandis que les orchidées prélevées dans la nature ont des rhizomes longs et épais, souvent abîmés. Ne participons pas au déclin de ces espèces ! D’autant que c’est totalement idiot : une plante prélevée dans son milieu naturel mourra très vite au jardin, car elle a été arrachée sans son champignon symbiotique dont elle a besoin pour vivre.
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Concernant le sol, il doit être neutre à légèrement calcaire, frais, voire humide toute l’année, mais bien drainé. Le sol doit aussi être le moins fertile possible (sauf pour Cypripedium parviflorum). Un sol pauvre se rapproche de leur habitat naturel. En d’autres terme?s un substrat de type : 1/3 sable grossier + 1/3 terreau de feuilles + 1/3 terre argileuse du jardin serait une bonne option.
Quelques Cypripédiums préfèrent un sol acide, c’est le cas notamment du Cypripedium acaule qui pousse dans des tourbières. Il faudra dans ce cas, remplacer le sable par de la tourbe blonde.
Certains Sabots de Vénus peuvent se maintenir deux ou trois ans en pot. C’est le cas de Cypripedium japonicum, C. smithii et C. formosanum. Mais une plantation en pleine terre est tout de même largement préférable.
Plantez vos cypripédiums au début du printemps (avril). Ainsi, votre orchidée aura le temps de créer sa prochaine pousse annuelle avant l’hiver.
L’idéal est de planter ces orchidées en groupe d’une dizaine pour 6 m², en les espaçant d’au moins 30 cm. Les cypripédiums se multiplient en étendant latéralement leurs rhizomes. Mais, attention ! : même, pour un seul plant, vous devrez préparer le sol sur un mètre carré au minimum.
Surtout pas d’engrais ! : les sabots de Vénus aiment les sols pauvres.
Il faut arroser en cas de sécheresse avec de l’eau de pluie si possible.
L’entretien se résume à couper la hampe florale à 5 cm dès que celle-ci fane. Ainsi, l’orchidée évitera de dépenser des forces inutilement. Vous pouvez aussi, soit rabattre à 5 cm les feuilles en début de défeuillaison, soit attendre qu’elles soient brunes (et donc mortes) et les enlever à la main en fin de saison.
Au bout de quelques années de culture, si tout va bien, les cypripédiums auront colonisé votre surface initiale. Il faudra à ce moment envisager d’agrandir la surface par la même technique que vue plus haut. C’est-à-dire creuser sur 50 cm, placer une couche drainante puis remplir la fosse avec le substrat adéquat.
Si les conditions de culture sont respectées, tout devrait bien se passer. Aucune maladie ou ravageur ne vient contrarier les orchidées en général. Une nécrose des feuilles (tâches brunâtres et feuilles molles) est souvent un signe d’un mauvais emplacement (pas assez de lumière) ou d’un souci concernant le drainage.
Par chez nous, les différentes espèces de Cypripedium ne peuvent pas se reproduire par semis. En effet, pour être fécondée, les fleurs de ces orchidées ont besoin d’un insecte spécifique et dépendant de chaque espèce. Ces insectes spécifiques ne se retrouvent que dans leurs milieux naturels. De plus, chaque espèce d’orchidée vit en symbiose avec un champignon contenu dans le sol. Si ce champignon n’est pas présent, l’orchidée ne tiendra pas un an. Ce champignon est “fourni” dans le substrat du pot des cypripèdes proposés à la vente.
Sinon, ces orchidées se multiplient naturellement au fil des années par drageonnement. Les premières années (3 à 5 ans), chaque cypripédium va créer une seule nouvelle pousse pour remplacer l’ancienne. Mais, au bout de ce laps de temps, les sabots de Vénus vont pouvoir produire deux nouvelles pousses (très rarement plus) chaque année.
La division sera alors possible, mais délicate, en sectionnant un bout de rhizome en avril avec une pousse de l’année. Il suffira de la transplanter ailleurs, mais dans une zone préalablement préparée pour accueillir des Sabots de Vénus (voir point plantation).
On plantera les cypripédiums à l’ombre dans une rocaille fraîche entre des roches ou à la lisière d’un sous-bois frais. Ces orchidées se suffisamment à elles-mêmes, on tâchera de faire sobre pour les accompagner. Prenons le plus facile à cultiver et finalement l’un des plus beaux : le Sabot de Vénus royal ou Cypripedium reginae. On va l’accompagner de vivaces qui apprécient une ambiance de sous bois frais dans un sol drainant, pauvre et légèrement calcaire.
Quelques fougères répondent présentes à ce type de sol et d’exposition : le classique Polypodium vulgare qui formera rapidement des colonies de frondes persistantes, mais aussi, la moins connue Anemia mexicana, la fougère “à fleurs” du Mexique (elle ne fait pas de véritables fleurs évidement !).
Pour les floraisons, quelques Lamium orvala auront le bon goût de fleurir en même temps que les cypripédiums. D’ailleurs, la fleur du lamium rappelle un peu celles des orchidées. Même si le sol est un peu calcaire, le Brunnera macrophylla ‘Jack Frost’ sera parfait en guise de couvre-sol.
→ Découvrez d’autres idées d’association avec le Cypripedium dans notre fiche conseil !
→ Retrouvez tous nos cypripédiums au sein de notre pépinière en ligne.
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