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Les Dactylorhiza sont des orchidées rustiques aux racines tubéreuses, qui poussent spontanément en France et qu’il est possible de cultiver au jardin. Entre avril et juillet, elles offrent de très beaux épis floraux, cylindriques et denses, constitués de nombreuses fleurs généralement roses, mauves ou pourpres, aux pétales joliment maculés. Certaines espèces comme le Dactylorhiza maculata offrent en plus un feuillage très original, vert maculé de taches pourpre. Après avoir fleuri, leur feuillage se dessèche naturellement et elles entre en dormance, pour réapparaitre au printemps suivant.
Au jardin, elles se plaisent au soleil ou à mi-ombre, dans un sol frais à humide, drainant et plutôt acide (bien que cela varie suivant les espèces, le Dactylorhiza fuchsii préférant les sols calcaires). Elles sont parfaites dans un jardin naturaliste, une prairie fleurie, une rocaille mi-ombragée ou dans un massif en compagnie de fleurs légères et délicates. Certaines espèces comme le Dactylorhiza praetermissa se plairont sur les berges d’un bassin où elles pourront accompagner d’autres orchidées comme l’Epipactis gigantea, des fougères, euphorbes palustris, Iris pseudacorus et primevères du Japon.
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Les Dactylorhiza sont de très belles orchidées terrestres et tubéreuses qui rassemblent environ 80 espèces. Elles ont une large aire de répartition dans les régions tempérées de l’hémisphère nord : on les trouve en Europe, en Asie, en Afrique du Nord et en Amérique du Nord. Une vingtaine d’espèces poussent spontanément en France, principalement dans les zones humides et sur sol acide, tels que les prairies humides, marais, tourbières et fossés, mais ils peuvent aussi se rencontrer sur des sols plus secs et calcaires. On les rencontre parfois en bordure de chemin, sur les talus et en lisière de forêt. Certaines espèces poussent dans les alpages en montagne, c’est le cas par exemple de l’Orchis sureau, Dactylorhiza sambucina. Les Dactylorhiza ont l’avantage d’être bien rustiques, supportant des températures de l’ordre de – 20 à – 25 °C, voire davantage ; ils peuvent ainsi être cultivés même dans les régions au climat froid.
Le nom du Dactylorhiza vient du grec daktylos : doigt et rhiza : racine, car cette orchidée possède des tubercules digités, dont la forme évoque des doigts.
Les différentes espèces de Dactylorhiza s’hybrident facilement entre elles ; ainsi les frontières entre les espèces sont étroites, il existe de nombreuses sous-espèces, et les fleurs peuvent prendre différentes teintes au sein d’une même espèce, suivant par exemple la nature du sol, les croisements ou les variations génétiques. Cela rend leur identification délicate.
Les Dactylorhiza fleurissent généralement entre avril et juillet. Ils déploient alors des grappes dressées et denses, de forme conique ou cylindrique, constituées de nombreuses petites fleurs, qui s’épanouissent progressivement du bas de l’inflorescence jusqu’en haut. Chaque grappe réunit en général entre 25 et 50 fleurs, qui mesurent 5 et 15 cm de long. Elles sont portées par une tige florale raide et épaisse, robuste, qui atteint entre 30 et 60 cm de haut. Comme toutes les fleurs d’orchidées, elles ont une forme et une organisation complexe. Elles sont constituées d’un grand pétale inférieur nommé labelle, légèrement trilobé, ainsi que de deux pétales supérieurs connivents formant le casque. Le labelle est généralement orné de motifs violets ou pourpres, ce qui ajoute du détail et du contraste à la floraison. Ces pétales sont entourés par trois sépales, dont deux latéraux et dressés. La fleur est également munie d’un éperon (prolongement du labelle), qui renferme le nectar dont se nourrissent les insectes pollinisateurs. Les étamines et le pistil sont soudés pour former une colonne centrale appelée gynostème. Les grains de pollen ont la particularité d’être réunis dans des sacs appelés pollinies.
Les fleurs des Dactylorhiza sont le plus souvent pourpres, roses ou mauves, mais peuvent aussi être rouges, blanches ou jaunes suivant les espèces, voire même vertes chez le Dactylorhiza viridis. Parfois une même espèce peut fleurir de différentes couleurs : c’est le cas par exemple de l’Orchis sureau, Dactylorhiza sambucina, qui dans la nature fleurit en pourpre ou en jaune pâle, ces deux formes coexistant parfois sur un même site.
Les Dactylorhiza possèdent des feuilles lancéolées et vertes, parfois joliment tachetées de pourpre comme chez le Dactylorhiza maculata. Elles mesurent entre 10 et 20 cm de long et sont plutôt épaisses, charnues. Les feuilles du haut de la tige sont plus petites que les feuilles basales.
Après la floraison, au cours de l’été, le feuillage jaunit progressivement et se dessèche, puis la plante entre en dormance. Il est important de ne pas couper les feuilles avant qu’elles ne soient totalement sèches, car elles permettent à la plante de reconstituer ses réserves, qu’elle stocke dans le tubercule, afin de pouvoir pousser et fleurir à nouveau au printemps suivant.
Les Dactylorhiza possèdent des tubercules épaissis et digités (qui ressemblent à des doigts). Ils leur permettent de stocker de l’eau et des éléments minéraux afin de supporter la sécheresse et passer l’hiver en dormance dans le sol, grâce à ces réserves.
Après avoir fleuri, le Dactylorhiza produit des capsules renfermant de nombreuses graines minuscules. Elles sont si petites qu’elles ressemblent à de la poussière et sont facilement dispersées par le vent, ce qui permet à la plante de coloniser de nouveaux territoires. Contrairement à la majorité des graines, elles ne renferment pas de réserves nutritives et ont donc besoin, lors de la germination, de s’associer avec un champignon qui leur permettra de se développer en leur apportant les nutriments nécessaires à leur croissance. Cela rend le semis d’orchidées particulièrement difficile à réussir.
Les Dactylorhiza se plaisent au soleil ou à mi-ombre. En général ils apprécieront de profiter du soleil du matin mais d’être légèrement ombragés aux heures les plus chaudes de l’après-midi. Concernant la nature du sol, il doit être léger et aéré, pas trop compact. Les Dactylorhiza apprécient les sols frais à humides et au pH plutôt acide (c’est le cas des Dactylorhiza maculata, D. praetermissa, D. purpurella…), bien que cela varie suivant les espèces : le Dactylorhiza fuchsii, lui, pousse sur des sols calcaires, drainants et plutôt secs.
Au jardin, on les cultivera dans une rocaille, une prairie fleurie, en bordure de massif ou en sous-bois pour les variétés appréciant l’ombre. Certaines espèces poussant spontanément en montagne, il est possible de les intégrer dans une rocaille de plantes alpines. Comme les Dactylorhiza apprécient généralement les sols humides, voire marécageux, ils seront parfaits sur les berges d’un bassin. Pour cette situation nous vous conseillons en particulier le Dactylorhiza praetermissa.
Nous vous conseillons de planter le Dactylorhiza en automne, en septembre-octobre, ou tôt au printemps, lorsqu’il est encore en dormance.
Continuez à arroser dans les semaines qui suivent la plantation, le temps qu’il soit installé.
La plupart des Dactylorhiza apprécient les sols frais à humides. Au printemps et en été, s’il ne pleut pas, vous pouvez arroser une à deux fois par semaine, en laissant brièvement sécher la terre entre deux arrosages. Utilisez de préférence de l’eau de pluie, car l’eau du réseau risquerait d’être trop calcaire pour elle. N’hésitez pas à installer une couche de paillage, cela permettra que le sol reste frais plus longtemps, tout en limitant la croissance des mauvaises herbes. En automne et en hiver, lorsque la plante est en dormance, n’effectuez aucun arrosage, car l’excès d’humidité peut faire pourrir les tubercules.
Après avoir fleuri, en milieu ou fin d’été, le feuillage jaunit et se dessèche. Attendez qu’il soit totalement sec pour couper la tige florale et les feuilles.
Une fois installé au jardin, le Dactylorhiza n’aime pas être dérangé : s’il parvient à s’épanouir, ne le déplacez pas.
Les limaces et escargots grignotent parfois les feuilles et jeunes pousses. Vous pouvez protéger vos Dactylorhiza en fabriquant un piège à limaces ou en utilisant des granulés d’anti-limaces. Pour plus de conseils et d’informations, consultez notre fiche « Limaces : 7 façons de lutter efficacement et naturellement »
Les Dactylorhiza se multiplient par division de touffes, car le semis (comme pour toutes les orchidées) est difficile à réussir et demande des conditions particulières, notamment l’association avec un champignon symbiotique.
La division s’effectue en fin d’hiver, vers le mois de mars, lorsque la plante est encore en dormance.
La floraison très délicate des Dactylorhiza permet de les intégrer très facilement dans un jardin de style naturaliste. Associez-les à d’autres floraisons légères et aérées, comme celles du Lychnis flos-cuculi, des ancolies et de la Sanguisorba menziesii, qui donne de petits épis de fleurs rouge foncé – pourpre, ressemblant à des écouvillons. Vous pouvez également intégrer la corydale ‘Craigton Blue’, ainsi que d’autres orchidées comme les Bletilla striata, qui offrent de ravissantes fleurs roses ou blanches suivant les variétés. Parmi ces superbes floraisons, plantez quelques vivaces à feuillage décoratif, pour amener un effet luxuriant et très naturel au jardin, par exemple avec des hostas ou fougères.
Sur les berges d’un bassin, vous pouvez installer le Dactylorhiza praetermissa ou le Dactylorhiza majalis en compagnie de fougères telles que la Matteuccia struthiopteris, le Thelypteris palustris ou les osmondes. Pensez aussi au feuillage généreux des roseaux Phragmites australis ou du Phalaris arundinacea ‘Picta’, à feuillage panaché. Pour une touche d’originalité, misez sur les tiges ondulées du Juncus effusus ‘Spiralis’. Ces plantes amèneront avec leur feuillage généreux un cadre verdoyant et très naturel, qui mettra parfaitement en valeur la floraison des orchidées. A leurs côtés, installez des Iris pseudacorus et des Trolles, à la floraison printanière très lumineuse, des Euphorbes palustris, qui fleurissent en vert acide, et des primevères du Japon. Découvrez la splendide floraison blanche, très raffinée, du trèfle d’eau, Menyanthes trifoliata.
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