Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
Les Dryopteris sont de superbes fougères qui forment des touffes de frondes dressées et évasées. Elles sont remarquablement élégantes et graphiques. Elles peuvent être caduques ou persistantes, suivant les espèces et le climat. Elles forment au printemps de superbes crosses qui se déploient pour dévoiler des frondes majestueuses. Il en existe 300 espèces, dont certaines poussent à l’état sauvage en France, dans nos forêts. Parmi elles, le Dryopteris filix-mas, ou fougère-mâle, une espèce robuste, à grandes frondes vertes et caduques. Au jardin, d’autres Dryopteris sont très intéressants pour leurs couleurs, comme le Dryopteris erythrosora, qui au printemps prend des teintes rose cuivré. Le Dryopteris wallichiana, quant à lui, porte des frondes d’un beau vert brillant, contrasté par un axe central (rachis) brun.
Les Dryopteris sont des plantes robustes et bien rustiques. Elles sont plutôt faciles à cultiver, sont rarement malades ou attaquées par des parasites. Elles se plaisent en situation fraîche et ombragée, à l’abri du soleil brûlant, dans un sol humifère et léger. Ce sont des plantes idéales à installer en sous-bois, dans un jardin très naturel, mais également en rocaille ombragée, ou autour d’un bassin. Elles trouvent également leur place dans les mixed-borders. Elles amènent au jardin un effet luxuriant, très vert et graphique. Elles permettent de composer un écrin végétal qui met en valeur des floraisons plus colorées.
Les Dryopteris sont des fougères qui forment des touffes de frondes découpées, assez grandes. Ils constituent un groupe assez important, puisqu’on dénombre environ 300 espèces. On les rencontre principalement dans les zones tempérées de l’Hémisphère Nord. La plus grande diversité s’observe en Asie de l’Est, bien qu’on les trouve aussi sur d’autres continents, comme l’Europe ou l’Amérique du Nord. La plus connue est le Dryopteris filix-mas, aussi appelé Fougère mâle, que l’on trouve dans la nature en France.
Comme beaucoup de fougères, les Dryopteris poussent principalement en forêt, sur des sols frais et humifères. On les rencontre aussi en bordure de cours d’eau, et parfois dans des zones rocailleuses. Ainsi, au jardin, il faudra les cultiver à l’ombre ou à mi-ombre, dans un environnement frais ou humide.
Les fougères sont des plantes primitives, très anciennes. Elles forment le groupe des Pteridophytes, avec les Prêles et Sélaginelles. Les Dryopteris ont donné leur nom à la famille des Dryopteridacées (1 870 espèces), avec notamment les Polystichum, un autre groupe de fougères également cultivées pour leur intérêt ornemental.
Etymologiquement, le nom Dryopteris provient du grec dryas : chêne, et pteris : fougère, car certains Dryopteris poussent dans des forêts de chênes. Cela peut prêter à confusion avec une autre espèce de fougère, le Gymnocarpium dryopteris, également présente dans les forêts françaises, mais bien différente des vrais Dryopteris.
Les Dryopteris forment des touffes d’où partent des frondes découpées, donnant un effet évasé. Les frondes partent donc directement de cette souche et sont joliment réparties en couronne. La plupart des Dryopteris mesurent entre 60 cm et 1,50 m de hauteur. Les Dryopteris goldieana, Dryopteris affinis et Dryopteris filix-mas comptent parmi les plus grandes (entre 1 m et 1,50 m), tandis que les Dryopteris marginalis, Dryopteris cycadina et Dryopteris sieboldii sont bien plus petites. Les fougères ont une silhouette particulière : élancée, légère et graphique.
Le Dryopteris possède de courts rhizomes, à partir desquels se développent les frondes. Ce sont des tiges souterraines, qui poussent à l’horizontale ou de façon érigée, et se développent lentement.
Les fougères ont un mode de reproduction bien particulier : elles ne forment ni fleurs ni graines. Elles produisent, généralement au revers des frondes, des spores pour se reproduire. Les spores sont renfermés dans des sporanges, qui s’ouvrent à maturité, eux-mêmes réunis en sores. Chez les Dryopteris, ces sores, ou amas de sporanges, sont protégés par une petite membrane (indusie) réniforme. Les spores sont libérés et s’envolent comme de la poussière. Ils sont transportés par le vent et peuvent aller très loin.
Ce mode de reproduction est dépendant de l’eau. Pour permettre l’émergence de nouvelles fougères, les spores sont dispersées, puis elles donnent naissance à des organismes intermédiaires : les prothalles, de minuscules organismes qui ressemblent un peu à de la mousse et qui portent les organes reproducteurs. Ils produisent des gamètes mâles, qui, grâce à l’eau, peuvent se déplacer pour aller féconder les gamètes femelles. Une fois la fécondation effectuée, on verra se développer sur le prothalle une nouvelle plantule.
Les fougères ont donc besoin de l’eau pour se reproduire, ce qui explique qu’on les rencontre si souvent dans des zones humides, au bord des cours d’eau ou des lacs.
Les feuilles des fougères sont appelées frondes et ont la particularité d’être enroulées en crosse lorsqu’elles apparaissent au printemps. L’apparition des crosses au printemps est un véritable spectacle ! Elles prennent une forme spiralée très décorative, généralement couverte d’écailles brunes, et se déploient lentement pour dévoiler des frondes majestueuses. Les frondes des Dryopteris sont grandes, elles sont assez larges à la base et sont effilées à l’extrémité.
La plupart des Dryopteris ont des frondes deux fois divisées. Les frondes sont divisées en pennes de chaque côté d’un axe central, et ces pennes sont elles-mêmes divisées en pinnules. L’axe central se nomme le rachis. Chez le Dryopteris wallichiana, il a une belle couleur brune, faisant ressortir le vert brillant des frondes. Chez les Dryopteris, les pinnules sont assez larges et arrondies.
Très différent des autres espèces, le Dryopteris sieboldii porte des frondes une seule fois divisées. Elles sont constituées de pennes larges et entières, de couleur vert mat – bleu.
Il existe des variétés horticoles, dont les frondes prennent des formes surprenantes ! Elles sont généralement cristées, avec des pennes tordues et fourchues à l’extrémité. C’est le cas chez le Dryopteris affinis ‘Cristata’. De même, le Dryopteris ‘Linearis Polydactila’ est original par ses pennes très fines et un peu irrégulières. Elles donnent à la plante un aspect particulièrement léger et vaporeux, assez transparent.
Le Dryopteris erythrosora se distingue par ses superbes frondes aux teintes cuivrées lorsqu’elles sont jeunes. Le Dryopteris lepidopoda possède lui aussi des frondes colorées ! cuivrées lorsqu’elles sont jeunes. Chez de nombreuses espèces, les jeunes frondes sont plus claires, vert pâle voire jaune, quand elles apparaissent au printemps, puis elles deviennent ensuite vert foncé.
Certains Dryopteris ont une forme assez trapue et massive, comme le Dryopteris wallichiana, qui porte des frondes brillantes et très régulières. D’autres, comme le Dryopteris erythrosora sont bien plus délicates et légères. C’est le cas également du Dryopteris ‘Linearis Polydactyla’, aux frondes très fines et vaporeuses.
Suivant les espèces, les frondes peuvent être caduques ou persistantes : elles restent en place en hiver ou se dessèchent pour réapparaitre au printemps. Ainsi, les Dryopteris erythrosora et Dryopteris affinis sont persistantes, tandis que les Dryopteris filix-mas et Dryopteris goldieana sont caduques. Chez beaucoup d’espèces, la persistance du feuillage dépend aussi du climat : certaines sont caduques si l’hiver et froid, mais conservent leur feuillage sous un climat doux.
Lire aussi
Les fougères : planter et cultiver
Comme la plupart des fougères, les Dryopteris ont besoin d’une situation fraîche et ombragée ! Placez-les en sous-bois ou au pied d’arbres. Évitez l’ombre trop dense. Elle apprécie les emplacements lumineux mais protégés du soleil brûlant. De même, l’exposition dépend de votre situation géographique : les Dryopteris devront être cultivés à l’ombre si vous habitez le bassin méditerranéen, tandis que dans le nord de la France, vous pouvez plus facilement les installer au soleil. Dans tous les cas, choisissez de préférence un emplacement abrité du vent. Par contre, les Dryopteris sont très rustiques et n’ont pas besoin d’être protégés en hiver.
Le Dryopteris apprécie les sols légers et riches en humus. L’idéal est un sol de sous-bois, tel qu’on le trouve en forêt. N’hésitez pas à apporter du compost bien décomposé afin d’enrichir le sol et d’améliorer sa structure. Cela favorise la formation de l’humus, rend le sol plus léger tout en améliorant la rétention en eau et éléments minéraux. Les Dryopteris ont également une préférence pour les substrats acides ou neutres.
Les fougères sont idéales pour composer un jardin de sous-bois, de style assez naturel. Elles permettent d’habiller le pied des arbres et arbustes, et leur feuillage évasé apporte un bel effet de volume et de texture dans les massifs ! Comme elles apprécient également les emplacements frais, relativement humides, vous pouvez les installer à proximité d’un bassin ou ruisseau. Elles peuvent aussi trouver leur place dans une rocaille d’ombre. Pour cet usage, nous vous conseillons particulièrement le Dryopteris sieboldii.
Vous pouvez planter le Dryopteris en automne, autour du mois d’octobre, ou au printemps, vers le mois d’avril. Le plus important est d’éviter les périodes de gel ou de fortes chaleurs.
Les Dryopteris sont des plantes légères et délicates, qui apportent au jardin un effet luxuriant. N’hésitez pas à les planter en groupe, pour obtenir un bel effet de masse. Elles peuvent constituer un superbe écrin vert qui met en valeur d’autres floraisons.
Les Dryopteris peuvent aussi s’adapter à une plantation en pot ou bac. Choisissez un grand contenant, avec des trous de drainage au fond. Installez une couche de billes d’argile ou de graviers, afin d’éviter la stagnation de l’eau. Placez ensuite du terreau, si possible mélangé à de la terre de bruyère. Placez la fougère, comblez avec le substrat puis arrosez généreusement. Installez ensuite le pot à un emplacement ombragé.
Lire aussi
Fougères : comment les choisir ?Le Dryopteris ne nécessite que très peu d’entretien. C’est une plante qui se débrouille assez bien toute seule, sans que l’on intervienne. De plus, elle est rarement atteinte par des parasites ou maladies. Cependant, si vous la cultivez en pot, elle nécessitera un peu plus d’entretien, et notamment des arrosages réguliers. De même, si vous l’installez en pleine terre, durant l’année de la plantation, nous vous conseillons d’effectuer des arrosages pour éviter qu’elle ne souffre de la sécheresse, le temps qu’elle soit bien installée. Par la suite, le Dryopteris se montrera plus tolérant à la sécheresse.
Vous pouvez apporter chaque printemps un peu de compost autour de votre Dryopteris, afin de nourrir le sol. Vous pouvez aussi renouveler le paillage en en déposant autour de la souche de temps en temps. Utilisez par exemple du bois raméal fragmenté, de l’écorce de pin ou des frondes séchées. Placez-en bien tout autour du plant, en évitant d’en déposer sur la couronne de frondes.
Si l’espèce que vous cultivez est caduque, coupez les frondes desséchées au début du printemps, pour l’aspect esthétique et pour encourager le développement de nouvelles frondes.
Découvrez nos conseils vidéo sur la taille des fougères :
Les Dryopteris, comme les autres fougères, ne produisent pas de graines, mais des spores qu’il est possible de récolter et de semer ! Cependant, cette opération est plus délicate qu’un semis classique, car des conditions particulières sont à respecter. Le semis doit être effectué sur un substrat stérile et humide, dans un milieu confiné.
Pour plus d’informations et de conseils sur le semis de spores de fougères, découvrez notre fiche dédiée.
Les Dryopteris peuvent aussi être multipliées en divisant les touffes au printemps ou en automne. C’est une technique plus rapide et plus facile que le semis de spores, à condition de posséder des plants bien développés. Choisissez une touffe grande et bien formée, puis déterrez-la délicatement. Enlevez si nécessaire le surplus de terre. Divisez la touffe en coupant la souche à l’aide d’un couteau, en vous assurant que chaque fragment possède bien des frondes et des racines. Effectuez une coupe propre et nette. Replantez immédiatement les fragments à un nouvel emplacement ou en pot, puis arrosez généreusement.
Comme ils poussent naturellement en situation fraiche et ombragée, les Dryopteris se plairont dans un jardin de sous-bois, abrités du soleil par de grands arbres et arbustes. Vous pouvez les associer à des Sceaux-de-Salomon, Aspérule odorante, Lamium, Brunnera, Geranium nodosum… Vous obtiendrez un effet très naturel, qui vous évoquera une véritable balade en forêt !
Les Dryopteris trouveront également leur place dans une rocaille ombragée. Choisissez notamment le Dryopteris sieboldii, qui possède des frondes divisées en pinnules larges et entières, vert mat. Placez-le en compagnie d’autres petites plantes adaptées au rocailles, comme l’Ajuga reptans, l’Epimedium, les Corydales, Saxifrages, Tiarella… Vous pouvez aussi intégrer d’autres fougères, comme l’Athyrium niponicum ou le Scolopendre.
Vous pouvez aisément les intégrer dans un jardin moderne et graphique. Leurs frondes triangulaires et divisées y feront un superbe effet ! Plantez à leurs côtés des érables du Japon, prêles, hostas, ophiopogons… Profitez aussi du feuillage très fin des graminées ornementales (Carex, Stipa, etc.)
Avec leurs grandes frondes, à l’aspect luxuriant, les fougères sont idéales pour composer un jardin de style exotique. Choisissez par exemple Dryopteris goldieana ou Dryopteris erythrosora, pour les belles teintes cuivrées ou dorées que prend leur feuillage au printemps. Plantez-les avec des fougères arborescentes, palmiers, Ricin, Tetrapanax, bambous, Hedychiums, Colocasia… Découvrez aussi le superbe Datisca cannabina, aux feuilles finement découpées. Composez un jardin-jungle, avec des feuillages luxuriants et très amples !
Pour un aspect plus délicat et romantique, les Dryopteris trouvent aussi leur place dans les jardins de cottage. Leurs frondes, élégantes et gracieuses, accompagnent à merveille la floraison des Delphiniums, hortensias, Digitales, rosiers, astrances… Privilégiez les floraisons délicates, dans des teintes bleu – mauve – blanc. Elles seront mises en valeur par le feuillage généreux des fougères !
Pour plus d’idées et d’inspirations, découvrez notre fiche-conseil : « Fougères : 9 idées d’associations faciles à réussir ! »
Mon terrain est calcaire, est-ce que je peux cultiver le Dryopteris ?
La plupart des Dryopteris préfèrent les substrats acides ou neutres, mais quelques espèces se montrent tolérantes au calcaire. C’est le cas par exemple des espèces Dryopteris filix-mas et Dryopteris lepidopoda, qui dans la nature se rencontrent parfois sur des substrats calcaires ! Sinon, pour les autres espèces et pour ne pas prendre de risques, si votre substrat est calcaire vous pouvez choisir de planter les Dryopteris en pot dans un mélange de terreau et de terre de bruyère.
Commentaires