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L’Edgeworthia chrysantha (syn. E. papyrifera) ou buisson à papier, est un arbuste à la floraison hâtive fabuleuse encore injustement méconnu. Aux prémices du printemps, ses pompons de fleurs soyeux, jaune d’or, blancs ou vermillon, intensément parfumés réveillent le jardin encore endormi par le froid et composent un tableau hors du commun.
Les fleurs de l’Edgeworthia grandiflora, de l’Edgeworthia chrysantha ‘Red Dragon’ ou encore de l’ Edgeworthia ‘Akabana’ sont remarquables lorsqu’elles apparaissent sur les rameaux encore dénudés.
D’une rusticité relative (-10°C -15°C), l’Edgeworthia chrysantha est plus accommodant au sud de la Loire et en climat océanique où il s’épanouira à l’ombre légère et en sol frais, acide et fertile. Une fois bien installé dans les conditions qui lui conviennent, l’Edgeworthia chrysantha demande peu d’entretien.
Sa silhouette originale forme de jolis points de vue dans les massifs, ou, en pot, sur une terrasse, pour profiter au mieux de son parfum. Découvrez ce véritable arbuste de collection qui apporte au sortir de l’hiver, une touche exotique et unique, annonciatrice du printemps à venir.
L’Edgeworthia ou « buisson papier » est un est un petit arbuste originaire de Chine et de l’Himalaya, appartenant à la famille des thyméleacées, comme son cousin le Daphné. Le genre Edgeworthia ne compte que trois espèces poussant à l’état sauvage dans les bois ou sur les pentes broussailleuses d’altitude.
L’Edgeworthia chrysantha ou encore « edgeworthie à fleurs d’or » est la seule espèce cultivée au jardin. Parée de fleurs blanches et dorées chez le type, elle a donné naissance à quelques cultivars intéressants comme ‘Red Dragon Akebono’et ‘Akabana’ aux fleurs rouge orangé ou encore ‘Nanjing Gold’ une obtention récente. Edgeworthia chrysantha var. grandiflora est une belle variété aux fleurs encore plus grosses que celles de l’espèce type.
De croissance plutôt lente, l’Edgeworthia est un buisson bas peu encombrant, qui s’étend progressivement pour atteindre à maturité en moyenne 1 à 2 m en hauteur comme en largeur. Il possède un joli port buissonnant évasé aussi large que haut et très ramifié dès la base. Son tronc très court a la caractéristique de se diviser en trois branches secondaires. Au fil du temps, il disparaît sous les multiples rameaux périphériques finissant par former un arbuste bien trapu. Cette large ramure porte des branches épaisses, vigoureuses mais souples avec une belle écorce de couleur brun-rouge.
L’Edgeworthia est apprécié pour sa fabuleuse floraison hivernale qui constelle l’extrémité des rameaux nus à l’instar des Hamamélis ou des Forsythias. Dès la mi-janvier, parfois plus tôt ou en mars, selon les régions, les boutons floraux enchâssés dans de délicates bractées argentées apparaissent.
Puis, durant un bon mois, avant le feuillage, des fleurs tubulaires duveteuses à quatre lobes étalés, se déploient à l’extrémité des rameaux nus en ombelles globuleuses semi-pendantes de 4 à 5 cm de diamètre pouvant porter de de 30 à 50 fleurs. Leur calice est abondamment couvert de poils blancs et soyeux à l’extérieur et renferme de courtes étamines jaunes.
Jaunes d’or, blanches ou rouge-orangé, ces demi-pompons soyeux et odorants s’épanouissent du centre vers la périphérie pâlissant jusqu’au blanc, de sorte que l’inflorescence est bicolore. Bien qu’assez petites (5 mm), leur profusion et le parfum capiteux, épicé et floral évoquant à la fois le jasmin, le clou de girofle et le chèvrefeuille qu’elles exhalent à 5 m à la ronde, réchauffe l’hiver. Des fruits non comestibles, des petites drupes munies d’un noyau, se développent en été, à la suite des fleurs sur les rameaux. Les rameaux déjà en fleurs mais encore dénudés sont très appréciés dans l’art floral de l’Ikebana.
Le feuillage caduc est l’autre atout de l’Edgeworthia, d’une luxuriance toute exotique, il prend le relais de la floraison et s’il peut durer tout l’été, il a tendance à tomber lors de fortes chaleurs. Il disparaîtra à l’automne. De grandes feuilles alternes, entières, ovales à lancéolées, naissent après la floraison en haut des tiges. Mesurant jusqu’à 15-20 cm de long, elles sont portées par des pétioles court, coriaces, brillantes sur le dessus et légèrement veloutées au revers. Vert tendre, vert foncé à vert bleuté, elles présentent des nervures parallèles bien marquées et plus claires.
Plus exigeant qu’un Sarcococca, mais bien moins qu’un Rhododendron, le « buisson papier » n’est pas très compliqué à cultiver… pour peu qu’on se plie à ses exigences. D’une rusticité assez faible, de l’ordre de -10 -15°C en situation abritée, il est de culture plus facile dans les régions où les hivers sont relativement doux, installé à l’abri des gelées printanières, des vents secs et glacés.
Dans les autres régions, il pourra être cultivé en pot à rentrer en véranda dès les premières gelées à la manière des plantes d’orangerie. Il faut également respecter son aversion pour la chaleur et lui épargner le climat méditerranéen, un peu trop chaud et sec en été. Il ne pourra donc être cultivé sereinement en pleine terre qu’en climat doux et humide comme sur le littoral atlantique.
Il redoute le soleil brûlant et se plaira à mi-ombre. Il se satisfait de tous les types de sols non calcaires, légers et acides, frais et bien drainés. Cet arbuste typique d’une terre de bruyère trouvera sa place tout naturellement au jardin en compagnie des Daphnés, Camellia, Pieris et Kalmias.
Il s’utilise aussi bien en massif, qu’en isolé ou en pot. Sa silhouette singulière a besoin de son propre espace et sera idéalement planté en isolé dans un endroit bien dégagé, visible depuis la maison. Il formera un joli centre de massif en y introduisant un point focal des plus originaux. Sa croissance lente lui permet de supporter une culture en pot.
Aussi appelé « Mistumata », le Edgeworthia chrysantha s’est naturalisé en Asie où on le cultive de manière intensive pour fabriquer à partir de ses tiges, un papier de luxe, le washi. Ce papier japonais très résistant est destiné à la calligraphie, aux aquarelles ou aux billets de banque.
L’Edgeworthia chrysantha (syn. E. papyrifera) est la seule espèce cultivée dans nos jardins. Si l’espèce type porte des fleurs d’or, elle a donné naissance à quelques cultivars aux couleurs éclatantes. L’Edgeworthia grandiflora est une autre variété offrant des fleurs encore plus grandes que celles de l’espèce type.
S’il résiste à des températures de l’ordre de -10 °C, l’Edgeworthia sera plus facile à cultiver sous des climats doux comme celui de la Bretagne. Comme il redoute les trop fortes chaleurs autant que le soleil trop ardent, on évitera de le planter en climat méditerranéen un peu trop chaud et sec en été.
Il est préférable de lui réserver un emplacement à l’ombre légère contre un mur orienté au sud ou à l’ouest par exemple, à l’abri des vents froids qui risqueraient de le dessécher et d’abîmer les fleurs les plus précoces particulièrement sensibles aux gelées tardives.
Il se cultivera donc dans un coin plutôt ensoleillé le matin mais à l’abri du soleil direct l’après-midi : il doit tout de même bénéficier en hiver d’un maximum de luminosité afin de fleurir en abondance.
Au Nord de la Loire, optez pour la culture en pot, à remiser dès les premières gelées, dans une véranda à la manière des plantes d’orangerie.
Certes, il a certaines exigences mais, il n’est pas compliqué à cultiver dans une terre légère et plutôt acide de type terre de bruyère et bien drainée. Il s’épanouira dans un sol humifère et profond, ni trop sec ni trop humide. Tout comme les rhododendrons et les Daphnés, il ne tolère pas la présence de calcaire dans le sol. L’arbre à papier met du temps à s’installer et supportera très mal la transplantation : choisissez-lui un emplacement définitif.
De croissance lente, le Buisson à papier est un arbuste peu encombrant, qui convient bien aux petits jardins ou aux jardins de ville.
Sa silhouette harmonieuse à l’allure exotique ne doit pas être dissimulée : il sera idéalement planté en isolé au cœur d’un massif sur un fond de feuillages persistants ou dans un endroit bien dégagé, visible depuis la maison d’autant qu’il embaume dans un rayon de 5 m ! On peut aussi le planter en groupe de 3 ou 5 sous de grands arbres caducs ou encore dans une haie basse.
En pot, dans les régions aux hivers rudes, vous pourrez également profiter de ses magnifiques couleurs et de son parfum sur la terrasse ou près des entrées.
La plantation de l’Edgworthia se fait de préférence après floraison, de septembre à octobre ou au printemps en avril-mai.
En pleine terre
En pot
L’Edgeworthia chrysantha est magnifique en pot. Choisissez un grand contenant dès le départ, car c’est un susceptible ! qui n’apprécie gère les rempotages. Prévoyez impérativement un mélange terreux, riche, frais, très drainant.
Lire aussi
Planter les arbustes de terre de bruyèreUne fois bien installé, le Buisson à papier ne requiert que peu de soins.
Arrosez régulièrement une à deux fois par semaine surtout les deux premières années et en cas de sécheresse prolongée.
Paillez avec un bon paillis végétal (feuilles sèches, chanvre…) afin de maintenir ses racines au frais durant les chaleurs estivales.
Au printemps ou à l’automne, apporter du compost par griffage superficiel à son pied.
En pot, arrosez une à deux fois par semaine et distribuez un engrais liquide tous les mois entre mars et août. Arrosez peu en hiver.
La taille n’est pas nécessaire pour cet arbuste de croissance lente qui possède naturellement une belle allure. N’intervenez qu’après floraison d’août à décembre pour supprimer d’éventuels rameaux morts ou mal placés, pour limiter légèrement son encombrement. Si toutefois vous deviez effectuer une transplantation : faites un rabattage pour encourager la reprise.
L’Edgworthia chrysantha ne connait aucun ennemi. Il est insensible à la plupart des maladies mais aussi aux attaques d’insectes ou de parasites. Si le feuillage jaunit, ajoutez de la terre de bruyère car c’est signe que la terre est sans doute trop calcaire pour cet arbuste à tendance acidophile.
Comme le Buisson à papier fructifie, vous pouvez tenter le semis mais c’est une opération longue et délicate à réussir que nous ne conseillons pas. Optez plutôt pour la séparation des rejets ou le bouturage.
Encore trop peu connu, l’Edgworthia ou Buisson à papier mériterait ses lettres de noblesse dans les scènes d’hiver au même titre que l’Hamamélis. Avec sa silhouette très graphique et sa floraison odorante et colorée, il apporte la touche exotique au jardin encore dénudé et engourdi par le froid.
Habillez son pied d’un tapis de Bruyères d’hiver, d’Heuchères et d’Hellébores ou de bulbes précoces comme les Aconit d’hiver, narcisses, crocus, pulmonaires, érythrones, primevères ou tulipes, pour l’accompagner au printemps.
Ses fleurs dorées, blanches ou orangées, contrasteront à merveille avec le bleu des Muscaris, jacinthes, iphéions, scilles…
Ses fleurs délicates gagneront à être mises en valeur par un fond de verdure permanent composé de conifères, d’arbustes aux feuillages persistants ou de graminées comme les pennisetum.
Magnifique au début du printemps, après floraison, cet arbuste reprendra une allure plutôt anodine, son feuillage en été limite la lumière à leur pied, choisissez donc quelques vivaces d’ombre, comme les Fougères, Omphalodes, Anémones du Japon, Cœur de Marie ou encore Digitales, pour l’entourer.
Dans une petite haie fleurie, il pourra être associé à des arbustes à floraison hivernale comme l’Hamamélis qui le précédera ou printanière comme le Forsythia, qui prendra le relais de la floraison.
L’ Edgworthia appréciant les terres acides, on pourra le marier facilement avec des plantes de terre de bruyère à feuillage persistant et à floraison hivernale comme le Camélia, Pieris, Kalmia, skimmia, Sarcococca, rhododendrons et azalées du Japon ou autres Daphnés.
Pour un jardin coloré en hiver, faites le côtoyer un ou plusieurs arbustes à fruits décoratifs comme le Pommier d’ornement, quelques Cornouillers à bois colorés.
En grand pot, il pourra être associé à un Houx ou un Fusain et à de petits bulbes à floraison printanière.
→ Découvrez d’autres idées d’association avec l’Edgeworthia chrysantha dans notre fiche conseil
Les feuilles de mon Buisson papier jaunissent, pourquoi ?
Cet arbuste a besoin d'une terre plutôt acide pour s'épanouir. Il se peut fort qu’il soit atteint de chlorose, signe que la terre est trop calcaire pour lui, mieux vaut le déplacer et le replanter dans un sol enrichi de terre de bruyère… si c’est encore possible car il déteste les transplantations.
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