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L’Eranthe (Eranthis en latin) également appelé Aconit d’hiver, Helleborine jaune, ou encore hellébore d’hiver, est une petite plante vivace bulbeuse parmi les premières à fleurir à la fin de l’hiver. La floraison, délicatement parfumée a lieu en février-mars, parfois dès la fin du mois de janvier, en même temps que celle des perce-neige.
Dans nos jardins, l’Eranthis hyemalis et l’Eranthis cilicia. comptent parmi les plus répandus. Haut de 10 cm, l’éranthe s’étend en tapis couvre-sol piqué de fleurs jaune vif, semblables à des boutons d’or. Il est parfait pour coloniser les talus ou le pied des arbres ou des arbustes caducs, les rocailles, une bordure d’allée, encore d’une jardinière.
En sol bien drainé et calcaire, il se naturalisera facilement, formant au fil du temps des tapis fleuris sur plusieurs mètres carrés.
Discret tout le reste de l’année jusqu’à disparaître en été, facile à vivre, parfaitement rustique, il pousse un peu partout en France, sans demander d’entretien.
Découvrez ce petit soleil qui illumine les jours d’hiver !
L’Eranthis également appelé Aconit, Helloborine jaune, ou Eranthe d’Hiver ou hellébore d’hiver est une petite vivace bulbeuse et tubéreuse. Il appartient à la famille des Renonculacées, comme les Aconits, les Anémones des bois et la renoncule, notre célèbre bouton d’or. Il est originaire d’Europe centrale et du Moyen-Orient (Turquie, Syrie, Afghanistan), où il pousse dans les forêts de pins éparses et dans les sous-bois clairs et humides.
Parfaitement adapté à nos climats, on le rencontre notamment en France et en Belgique où il s’est naturalisé. A côté de l’Eranthis hyemalis, espèce la plus répandue, on trouve d’autres espèces d’Eranthis, comme E.cilicia aux fleurs plus grandes et au feuillage plus finement découpé ou Eranthis pinnatifida qui se distingue par une floraison blanche. L’Eranthis Tubergenii est un hybride de grande taille. Ce sont des espèces très prolifiques faciles à naturaliser dans les sous-bois clairs ou les talus difficilement accessibles du jardin.
Cette vivace à la racine tubéreuse s’étale en tapis couvre-sol. Les tubercules noirâtres, ronds et plats, émettent plusieurs tiges. En hiver, alors qu’on l’avait presque oublié, il émerge de terre pour former une touffe très basse ne dépassant pas 10-15 cm de hauteur et fleurit presque aussitôt. C’est une petite plante, mais qui peut former un impressionnant tapis de fleurs sur plusieurs mètres carrés. L’Eranthis fleurit tôt en saison, dès le mois de janvier selon le climat, perçant souvent la neige, avant l’apparition du feuillage.
Aux côtés des perce-neiges, des nivéoles, et des crocus, ses fleurs comptent parmi les belles surprises du jardin en hiver. La floraison à lieu de fin janvier à mars, en fonction des conditions climatiques, en même temps que celle des perce-neige. En grec, son nom signifie « la fleur de printemps en hiver ».
Chaque courte hampe porte une fleur solitaire prenant la forme d’une coupe étoilée à 5 à 8 sépales pétaloïdes incurvés. Il existe de rares formes semi-doubles à doubles. Les fleurs d’un diamètre de 2 à 4 cm, vraiment lumineuses, ressemblent beaucoup à celles des boutons d’or et à celles des hellébores ou « roses de Noël », d’où son surnom parfois d’hellébore d’hiver et d’Helloborine. Elles sont posées sur une collerette de sépales pétaloïdes verts finement laciniés.
Elles arborent pour la plupart une belle couleur jaune d’or brillant, parfois jaune orangé, jaune citron, ou encore jaune crémeux mais plus rarement blanc rosé chez certaines variétés. Cet involucre sert d’écrin à cette précoce floraison délicatement parfumée. Les fleurs ne s’ouvrent qu’avec le soleil pour se refermer la nuit et lorsque le temps est couvert.
Elles se transforment après fécondation en fruits qui sont des follicules effilés de 1 à 2 cm de long qui libèrent de petites graines rondes et brunâtres : la plante se multiplie facilement par semis spontanés.
Le feuillage caduc apparaît après la floraison. Il forme une touffe composée de feuilles basales palmées, divisées en lobes digités et finement incisées en lanière. Une fois la floraison terminée, le feuillage continue à s’étoffer, formant des petits parasols mesurant jusqu’à 10 cm de diamètre. Ensuite, au milieu du printemps, le feuillage jaunit et la plante entre en dormance, puis disparaît en fin d’été. Vert franc à vert tendre et luisant, il se teinte parfois de bronze ou de cuivré.
La sève est irritante pour la peau et toutes les parties de la plante sont toxiques, surtout les racines… mais uniquement en cas d’ingestion.
L’Eranthis est une plante parfaitement adaptée à nos climats. Très rustique, ne craignant pas la neige, il résiste jusqu’à -20 °C ou -30 °C, ce qui lui permet de s’adapter à toutes les régions de France. Cependant, comme il redoute les sols asséchés par les fortes chaleurs estivales, il souffrira sans doute en climat méditerranéen.
Il se multiplie rapidement dans un sol calcaire, humifère et frais. Évitez les terres gorgées d’eau qui favorisent le pourrissement des tubercules, veillez au bon drainage du sol.
L’éranthe d’hiver se plaît au soleil ou éventuellement à la mi-ombre pour une ouverture complète de ses fleurs.
Bien installé, il se ressème facilement, formant rapidement des colonies sans entretien, sans devenir véritablement envahissante, car à la période où il fleurit, l’éranthe a peu de plantes concurrentes. C’est une plantation à laisser en place, la partie aérienne disparaît complètement au printemps.
Sa facilité à se naturaliser en fait une plante idéale à éparpiller dans les pelouses, pour composer des tapis fleuris en hiver, en couvre-sol sur des talus compliqués à végétaliser. Il se plaira aussi en sous-bois clair au pied d’arbres caducs, en bordure d’allée ou de massif, en rocaille fraîche sans étouffer les plantes déjà en place, comme en potée en compagnie d’autres bulbeuses.
Plantez les Eranthis à l’automne de septembre à mi-octobre.
Les petits tubercules sont sensibles à la sécheresse et au moment de la plantation ils peuvent être desséchés. Pour favoriser la reprise faites-les tremper 24 heures dans l’eau tiède pour les réhydrater.
En pleine terre
En pot
Vous pouvez aussi planter les tubercules d’Eranthis dans des pots ou jardinière, en compagnie d’autres bulbeuses. Comptez une dizaine de tubercules pour un pot de 20 cm de diamètre.
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6 bulbes faciles à naturaliser au jardinL’éranthe d’hiver nécessite vraiment peu d’entretien car une fois bien installé, il prospère sans demander d’attention particulière. En général, l’entretien consiste simplement à supprimer les fleurs fanées si vous voulez maîtriser la multiplication en évitant les semis spontanés. Maintenez le sol humide en été par des arrosages réguliers, surtout en cas de sécheresse. Seules les plantes cultivées en pot demandent un arrosage plus suivi.
Sans que cela soit nécessaire, vous pouvez étaler quelques pelletées d’engrais organique à son pied à l’automne. Comme il disparaît sous terre en hiver, nous vous conseillons de marquer son emplacement avec une étiquette, cela vous permettra de le retrouver et de le protéger des limaces si nécessaire dès que son jeune feuillage réapparaît.
Laissez le feuillage jaunir et sécher complètement avant de le couper, cela permet à la plante de reconstituer ses réserves pour pouvoir fleurir l’année suivante. Une fois en dormance, il ne demandera plus aucun entretien. Au bout de 3-4 ans, lorsque le feuillage s’amenuise et que la floraison s’épuise, c’est qu’il est temps de diviser les touffes pour qu’elles restent bien vigoureuses.
Cultivé dans de bonnes conditions, l’Eranthis ne craint pas grand-chose et revient fidèlement année après année. La pourriture grise provoquée par un excès d’eau est son principal ennemi. Les limaces peuvent menacer son feuillage au printemps : découvrez nos 7 façons de lutter efficacement et naturellement contre les limaces et comment fabriquer un piège anti-limaces ?
L’Eranthis a facilement tendance à se naturaliser et se multiplie par semis spontanés au fil des années ou par semis en fin d’été. Nous vous conseillons de le multiplier en divisant les tubercules à l’automne ou au printemps après floraison (en mars-avril), technique bien plus fiable et rapide que le semis qui demandera quatre à cinq ans avant de les voir fleurir. La division est très simple à faire, sur des touffes matures d’au moins 3 ans. Elle permet de conserver des pieds bien vigoureux et florifères.
Avec leur floraison lumineuse on ne peut plus précoce, les Eranthis permettent de composer un massif coloré très tôt dans la saison, réveillant le jardin encore endormi par l’hiver. Fidèles, ils se propagent facilement dans les jardins naturalistes ou les jardins sauvages. Ce sont des petits tubercules parfaits pour coloniser des talus difficiles d’accès, fleurir des bordures autour de la maison, une pelouse, le pied des arbres, des potées éphémères, réveiller une rocaille.
Ils font partie des premières fleurs à apparaître au printemps, en même temps que les crocus, les Perce-neige, les nivéoles, les Scilles avec lesquels ils forment des tapis fleuris précoces et gais, annonciateurs des beaux-jours. On peut les planter par exemple sous un Hamamelis (x) intermedia ‘Arnold Promise’ ou à proximité d’un Mahonia ‘Soft Caress’, à la floraison hivernale jaune vif : ils animeront leur pied en plein hiver.
Associez-les à d’autres bulbes à naturaliser précoces qui refleurissent fidèlement chaque année, comme les narcisses, les chionodoxas, les Anémones Blanda, jacinthes ou encore ipheions qui permettront d’échelonner les floraisons. Plantés en nombre, ces petits tubercules forment des tapis de fleurs jaunes. Vous obtiendrez des contrastes efficaces jaune/bleu en les associant avec les fleurs bleues des Muscaris.
En massif, ils se glissent partout entre les plantes et s’associent bien les Hellébores d’Orient, les Bruyères d’hiver, les primevères et les Vinca minor. En rocaille fraîche, ils se plairont avec des Cyclamens coum.
Ils se prêtent bien à la culture en pots sur une fenêtre, une terrasse ou un balcon mélangés à des crocus, pensées, des petits Narcisses, des tulipes botaniques ou du Myosotis ou qui prolongeront la saison de fleurs.
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