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L’Erodium est bien moins connu que ses cousins les Géraniums vivaces et les Pélargoniums. C’est pourtant une petite vivace couvre-sol au charme indéniable, dotée d’un joli feuillage finement découpé, plus ou moins persistant selon les espèces, et surmontée d’une longue floraison. Ses petites fleurs en coupes évasées se déclinent dans différents tons de rose, en blanc ou même en jaune chez certaines variétés, et les pétales présentent souvent de fines veinures ou de petites tâches qui donnent tout leur relief aux corolles. La floraison s’étale ainsi du printemps à l’automne, au soleil et en sol bien drainé, même argileux et calcaire.
Certaines variétés sont annuelles, d’autres adoptent un comportement vivace, et bien que la durée de vie de l’Erodium puisse être assez brève, c’est une plante qui se ressème souvent spontanément.
Sa rusticité très honnête, de l’ordre de -15°C, permet de l’envisager dans de nombreux jardins. Son principal ennemi est l’humidité stagnante en hiver. Il faut donc lui prévoir un drainage approprié, particulièrement en sol lourd.
Facile à cultiver dans de bonnes conditions de culture, cette vivace au développement assez lent forme un coussin d’une dizaine de centimètres pour les plus petites espèces, à quelques 40 cm, la plante adoptant un port en dôme assez régulier, souvent plus large que haut.
Peu exigeant, et acceptant de pousser là où d’autres plantes seraient à la peine, il permet de végétaliser des endroits hostiles, en sol caillouteux, pauvre et sec, mais se satisfait également d’un sol plus riche, à condition de ne pas être mis en concurrence avec des voisines plus volubiles.
L’Erodium est un genre qui appartient à la famille des Géraniacées, tout comme les Géraniums vrais (Geranium) et les Géraniums des balcons (Pelargonium). Ses zones d’origine sont variées, et s’étendent des montagnes calcaires d’Europe à l’Afrique du Nord et l’Asie Centrale. Il pousse également spontanément sur le continent Américain et dans certaines régions d’Australie, mais c’est sur le pourtour Méditerranéen qu’on le rencontre en plus grand nombre. Ce genre comprend des espèces vivaces mais également annuelles ou bisannuelles (comme par exemple Erodium moschatum, cependant rare en culture). Parmi la soixantaine d’espèces que compte ce genre, on peut citer Erodium absinthoides, Erodium cheilanthifolium, Erodium glandulosum, Erodium x kolbianum, ou encore Erodium reichardii (aussi appelé Géranium alpin), mais seul un petit nombre d’espèces est cultivé communément dans les jardins et proposé dans le commerce ; c’est par exemple le cas d’Erodium chrysanthum, Erodium manescavii, Erodium variabile, Erodium trifolium ou Erodium pelargoniiflorum.
Ces vivaces sont réputées pour leur grande facilité de culture et leur très longue floraison : selon les espèces et les conditions climatiques, on peut profiter des fleurs dès le mois d’Avril, et jusqu’en Octobre. Portées en bouquets (ou ombelles) plus ou moins lâches qui comptent plusieurs corolles, les fleurs mesurent entre 1 et 3 cm de diamètre. Elles sont de forme ronde, en coupe évasée à 5 pétales à bords plus ou moins réguliers, dont les couleurs sont variables, unies ou bicolores selon les variétés (blanc, rose, pourpre, violet magenta ou même jaune). Ces mêmes pétales sont soulignés de veinures délicates aux teintes plus sombres, et certains peuvent présenter des tâches colorées (appelées macules), à l’instar d’Erodium ‘Stéphanie’. Le centre de la corolle peut être plus sombre (Erodium trifolium) ou plus clair (Erodium variabile ‘Bishop’s Form’). La fleur présente 5 étamines fécondes (contre 10 pour son cousin le Géranium) à anthères plus ou moins jaunes à roses ou orangées.
Les graines, en forme de longs becs érigés, valent à l’Erodium le nom vernaculaire de ‘bec de grue’ ou ‘bec de héron’. La plante, grâce à un procédé appelé autochorie, est capable de projeter ses graines à près d’un mètre du pied mère. Chez Erodium cicutarium, ou ‘Bec de Héron commun’, l’arête en forme de tire-bouchon qui prolonge la graine se contracte selon le degré d’humidité, ce qui a pour résultat, une fois la graine dispersé, de l’enfoncer progressivement dans le sol. Un phénomène surprenant que nous vous invitions à découvrir dans cette vidéo en accéléré.
Le feuillage de l’Erodium participe à l’effet décoratif de cette jolie vivace. Caduc, semi-persistant ou persistant, il se décline dans différentes nuances de vert (vert moyen, vert pomme, ou vert argenté à vert-grisé) et il est également aromatique et comestible, son goût se rapprochant de celui du persil. Les feuilles, pubescentes, sont ovales à lancéolées, et mesurent entre 2 et 30 cm de long. Elles sont divisées en nombreuses folioles, disposées en paires opposées. Plus ou moins découpées et dentelées, leur aspect général peut évoquer le feuillage d’une fougère ou d’une carotte.
De croissance assez lente, l’Erodium forme à terme un coussin touffu, haut de 10 cm à 40 cm, au port arrondi à étalé. Sa base peut se montrer ligneuse et les tiges durcir comme du jeune bois.
L’Erodium est une plante de plein soleil, qui pousse en tous sols, même argileux ou calcaires, tant que ces derniers sont réellement bien drainés. Cela en fait un candidat de choix pour les rocailles bien exposées, les potées, les talus et murets, ou les massifs au sol filtrant, dont il soulignera les bordures. En sol fertile, il accepte mal la concurrence de plantes voisines, qui peuvent finir par le supplanter. Peu sensible aux maladies, son principal ennemi reste l’humidité stagnante, en particulier en période hivernale. Bien que rustique sans problème jusqu’à -15°C, la plante résiste en effet mal en sol trop humide. L’Erodium est assez peu longévif, mais sa capacité à se ressemer permet de remédier à cet inconvénient La division et le bouturage sont également de bons moyens pour conserver des plantes jeunes et florifères.
L’Erodium est une vivace peu exigeante en matière de sol. Il peut pousser en tout sol ordinaire, neutre ou calcaire, même sec et caillouteux, car il résiste très bien à la sécheresse. Ce qu’il redoute avant tout est l’humidité stagnante, en particulier en hiver, bien qu’il soit assez rustique pour supporter -15°C. Il est donc important de soigner le drainage, en particulier en sol argileux et lourd.
Placez-le au soleil (éventuellement à mi- ombre dans les régions les plus chaudes), en situation dégagée.
L’Erodium est un couvre-sol, qui peut ainsi s’employer dans de nombreuses situations : en bordure de massif ensoleillé, en rocaille chaude, sèche et lumineuse, au sommet d’un talus ou d’un muret de soutènement, ou encore dans un jardin de graviers, tout comme en pot ou en bac pour en profiter sur une terrasse ou un balcon. Évitez de l’installer trop près de plantes concurrentes, car ces dernières pourraient l’étouffer, en particulier en sol riche.
L’Erodium se plante de préférence en automne ou au printemps. En sol plus frais et sous climat plus froid, le printemps peut se montrer plus bénéfique à une bonne reprise.
→ En savoir plus sur la culture de l’Erodium en pot dans notre fiche conseil !
Lire aussi
10 plantes vivaces pour sol calcaireL’Erodium est une vivace résistante, et qui réclame un entretien réduit. En été, afin de prolonger la floraison, vous pouvez couper les tiges défleuries au ras du sol. Laissez-en quelques-unes monter à graines si vous souhaitez profiter de semis spontanés, bien que les plantes obtenues peuvent différer du pied-mère. En fin d’hiver, nettoyez le cas échéant les parties sèches et abîmées et renouvelez au besoin le paillage. En début de printemps, pincer les jeunes tiges les aide à se ramifier.
Si vous cultivez votre plante en pleine terre, il est inutile de la nourrir, car l’Erodium est une vivace frugale. En pot, un petit apport de compost au printemps peut être bénéfique.
Certains Erodium se multiplient facilement par semis, comme Erodium cicutarium ou E. trifolium. Excepté pour les espèces annuelles et les espèces botaniques, le résultat peut cependant varier par rapport au pied d’origine. Dans ce cas, il est préférable de procéder à la division de souche ou au bouturage.
Certaines espèces se ressèment spontanément, mais vous pouvez également récolter des graines mûres et les semer.
1) Remplissez une terrine de terreau léger, mélangé à du sable grossier afin d’assurer un bon drainage.
2) Répartissez les graines à la surface, puis recouvrez d’une fine couche de terreau.
3) Tassez avec une petite planche, et arrosez en pluie très fine, afin de ne pas déranger les semis. Une autre option consiste à immerger votre terrine dans un récipient rempli d’eau et à laisser le substrat s’imbiber par capillarité.
4) Placez la terrine dans un endroit lumineux mais sans soleil direct, à une température d’environ 20°C. Le terreau doit rester frais mais non détrempé.
5) Dès que les graines ont émis leurs premières vraies feuilles, repiquez les jeunes plants dans des godets individuels remplis de terreau et de sable, puis arrosez.
6) Dès que le système racinaire s’est suffisamment développé, vous pouvez installer vos nouvelles plantes en pleine terre.
La division permet de rajeunir les touffes et d’obtenir des plantes identiques au pied-mère. Opérez au printemps, sur des plants matures et bien installés.
1) Sortez le pied à diviser à l’aide d’une bêche, en veillant à abîmer le moins possible les racines.
2) Après avoir débarrasser les racines d’un maximum de terre, divisez en veillant à former des éclats qui comprennent à la fois des racines et des tiges.
3) Replantez chaque éclat à l’emplacement voulu, arrosez et paillez.
4) Ne laissez pas la terre trop sécher dans les premières semaines après l’implantation, pour laisser le temps à la plante de développer un nouveau système racinaire.
Le bouturage est une méthode qui permet de produire plusieurs plants à partir d’un pied-mère, sans avoir besoin de déterrer ce dernier. Cette opération s’effectue au printemps, quand les tiges ont commencé à se développer.
1) Prélevez des tiges d’une dizaine de centimètres, en les coupant sous un nœud.
2) Éliminez toutes les feuilles de la tige prélevée, en ne conservant que celles du sommet.
3) Placez les boutures dans de petits godets individuels remplis d’un terreau léger et drainant, en le mélangeant au besoin avec du sable grossier.
4) Tassez autour de la bouture et arrosez.
5) Placez vos godets dans un endroit lumineux, mais sans soleil direct. L’idéal est de pouvoir les installer sous un petit châssis, ou à défaut, de coiffer les boutures d’un sac en plastique transparent ou d’une demi-bouteille d’eau en plastique dont vous aurez coupé le fond.
6) Vérifiez que le terreau reste frais mais non gorgé d’eau.
7) Quand les boutures émettent de nouvelles feuilles, ôtez le plastique ou les demi-bouteilles.
8) Dès que les jeunes plants ont développé assez de racines, vous pouvez les installer à leur emplacement définitif.
L’Erodium peut s’associer à de nombreuses plantes qui, comme lui, acceptent des sols plutôt secs, calcaires, à exposition chaude et ensoleillées.
Selon le développement des plantes que vous choisissez, veillez à laisser à votre Erodium assez de place pour se développer correctement, car certaines voisines pourraient finir par avoir raison de son développement plus modeste, en particulier en sol riche.
→ Plus d’idées d’association avec les Erodiums dans notre Fiche conseil !
Martial BRACONNIER, le 16 Mai 2021
Bonjour,
Je souhaiterais acheter des graines d'Erodium ( bec de grue), avez vous cela ?
Merci, cordialement
Réponse de Virginie D., le 18 Mai 2021
Bonjour,
Oui nous en avons : https://www.promessedefleurs.com/vivaces/vivaces-par-variete/erodium.html
Cordialement
Xavier Tercelin, le 13 Juin 2023
L'Erodium cicutarium est chez moi, dans mon sable toujours sec, une vraie calamité ! Cela envahit les pelouses et étouffe l'herbe. Mais c'est joli et ne souffre pas de la séchersse. Ils font de très longues tiges qui débordent sur tout. Quasi impossible de les éliminer, même la tonte ne marche pas.
Jolie petite plante qui fleurit très très longtemps et donc donne des graines en permanence. C'est l'horreur, ..... mais jolie quand même.