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L’Erythronium est une jolie vivace bulbeuse qui annonce le retour du printemps ! Il nous séduit par son élégante floraison, qui apparait parfois dès la fin de l’hiver, et ressemble à de petites fleurs de lys. Aussi appelé dent de chien en raison de la forme de son bulbe, l’Erythronium dens-canis est une plante que l’on trouve spontanément en France… Découvrez les variétés ‘Pagoda’ à fleurs jaunes et ‘White Beauty’ à fleurs blanches ! C’est un superbe bulbe malheureusement trop rare en culture. Une fois la floraison terminée, l’Erythronium entre en dormance et se fait oublier, laissant la place aux autres plantes… Et tous les ans, au printemps, c’est le même spectacle ! Il déploie ses petites fleurs lumineuses, penchées vers le sol, qui amènent aussitôt beaucoup de clarté dans les massifs. Elles ont cette élégance rare, ce côté simple et gracieux, humble et sans artifice… Et sont parfaites pour accompagner d’autres petits bulbes printaniers, tout aussi délicats : Crocus, iphéions ou muscaris.
Les Erythroniums sont des plantes de sous-bois qui affectionnent les terrains frais, riches en humus et ombragés. Leur principal ennemi : la sécheresse ! Ils n’apprécient pas non plus l’humidité hivernale. Ils sont assez faciles de culture, et ne sont presque jamais la cible de maladies ou ravageurs, hormis quelques limaces qui peuvent venir grignoter le feuillage. L’entretien est très limité : on se contente de pailler pour conserver la fraicheur dans le sol, et d’arroser en cas de sécheresse. Lorsque les conditions lui conviennent, l’erythronium peut même se naturaliser… Une plante à adopter de toute urgence !
Les Erythroniums sont des plantes vivaces à bulbe qui comptent près de trente espèces. On les trouve principalement en Amérique du Nord, mais il existe aussi quelques espèces asiatiques et européennes. Erythronium dens-canis pousse spontanément dans la moitié sud de la France, surtout en régions montagneuses : dans le sud des Alpes, mais aussi dans le Massif central et les Pyrénées. On le rencontre dans des forêts de feuillus et en lisière de sous-bois, ainsi que dans des pelouses calcaires et landes. Il est protégé dans certains départements.
Le nom de genre Erythronium provient du grec ancien erythros, qui signifie rouge. Dens-canis fait référence à l’aspect du bulbe, qui a la forme d’une canine de chien.
L’Erythronium appartient à la grande famille des Liliacées, qui compte plus de 400 espèces de plantes herbacées souvent bulbeuses. Elles passent généralement l’hiver sous le sol grâce à un organe de réserve souterrain, un bulbe ou parfois un rhizome. Cette famille rassemble de nombreuses plantes cultivées comme les Lys bien sûr, mais aussi les tulipes, narcisses, ou muscaris. Les fleurs d’erythroniums ressemblent d’ailleurs un peu à celles des Lys.
Les Erythroniums forment une touffe de feuilles à même le sol, d’où s’élève une longue tige florale. Ils mesurent souvent autour de 20 centimètres de hauteur mais peuvent atteindre jusqu’à 40 – 50 centimètres de haut. L’Erythronium dens-canis est l’un des plus petits, avec seulement une quinzaine de centimètres de haut.
Les Erythroniums fleurissent dès le début du printemps, à partir du mois de mars, et jusqu’en juin suivant les espèces. Ils mettent du temps à s’installer et ont parfois besoin de quelques années avant de fleurir.
Au printemps, l’Erythronium émet de multiples tiges florales qui se dressent au-dessus de la touffe de feuilles. Les fleurs sont accrochées à l’extrémité de ces longs pédoncules rougeâtres, et penchées vers le sol. L’Erythronium dens-canis a des fleurs roses, mais il existe des variétés à floraison jaune (Erythronium ‘Pagoda’) ou blanche (Erythronium ‘White Beauty’). Elles nous font penser à de petites fleurs de lys (rien d’étonnant, puisqu’elles appartiennent à la même famille !). On les apprécie pour leur côté à la fois simple et élégant ! Elles mesurent jusqu’à 7 centimètres de diamètre, pour les variétés comme ‘White Beauty’. Celles de l’Erythronium dens-canis sont plus petites (environ 4 cm). Elles sont composées de trois pétales et de trois sépales allongés, qui ont la même apparence (on parle alors de tépales). Ils sont joliment réfléchis vers l’arrière, laissant apparaitre au centre de la fleur six étamines, dont les anthères (extrémité qui porte le pollen) ont de belles couleurs pourpres, blanches ou jaunes.
L’Erythronium possède de grandes feuilles, allongées et larges, qui mesurent jusqu’à 30 – 40 centimètres de longueur. Elles sont d’un vert profond et luisant, avec souvent de superbes marbrures brunes, bronzes ou pourpres, plus marquées au début de la saison, lorsque les feuilles sont encore jeunes. Elles prennent de belles nuances de couleurs ! C’est un feuillage original, surtout celui de Erythronium dens-canis, qui a des marbrures très prononcées. Les feuilles sont basales et partent toutes d’une touffe à même le sol. Elles disparaissent après la floraison.
Le bulbe de l’Erythronium est blanc, allongé, et se termine par une pointe recourbée. Il a la forme d’une canine de chien, ce qui lui doit son nom d’espèce : dens-canis. Il forme des caïeux, de petits bulbes qui se développent sur les côtés du bulbe principal, ce qui permet de reproduire la plante par division.
Après la floraison, l’Erythronium produit des fruits qui ont la forme de capsules renflées à trois loges. Ils renferment des graines pourvues d’élaïosomes, de petites excroissances qui attirent les fourmis : celles-ci vont se charger de disperser et d’enterrer les graines !
Une fois la floraison terminée, le feuillage de l’Erythronium sèche et la plante disparait en été pour ne réapparaitre qu’au printemps. Elle se fait oublier et laisse la place aux autres plantes. Cependant, même en période de dormance, le substrat ne doit pas se dessécher, car le bulbe est fragile et doit rester au frais.
Nous vous conseillons de choisir leur emplacement avec soin car, une fois installés, les erythroniums n’aiment pas être déplacés. L’idéal est de reconstituer des conditions de culture proches de celles que l’on peut trouver dans une forêt de feuillus, pour leur offrir une situation comparable à leur milieu naturel.
La meilleure exposition pour les erythroniums est la mi-ombre, bien qu’ils supportent aussi le soleil tant que le sol reste frais. Comme ils poussent naturellement dans des sous-bois, ils apprécieront d’être installés sous une ombre légère, en particulier sous des arbres caducs. La plante peut démarrer son cycle végétatif et profiter de la luminosité au début du printemps, avant que l’arbre n’ait toutes ses feuilles, mais celui-ci la protégera du plein soleil en été.
L’erythronium aime les sols frais et légers, riches en humus (comme le sol forestier). Il ne supporte pas la sécheresse, même lorsqu’il est en dormance… Le bulbe ne doit jamais se dessécher ! Néanmoins, il n’aime pas l’excès d’humidité en hiver, qui risque de faire pourrir le bulbe. Par conséquent, si votre terrain a tendance à retenir l’eau, il faudra installer une couche de graviers lors de la plantation. N’hésitez pas à enrichir le sol avec du compost pour apporter de la matière organique. Bien que l’erythronium soit peu sensible au pH du sol, il semble avoir une préférence pour les sols légèrement acides.
Plantez les erythroniums en automne,autant que possible en septembre ou en octobre. Une plantation plus tardive est possible, mais déconseillée: les bulbes ont tendance à moins bien reprendre. Ne conservez pas les bulbes, mais plantez-les juste après l’achat, c’est important ! La conservation est délicate car ils ne doivent pas se dessécher…..ni pourrir.
Il faut enterrer le bulbe entre 10 et 15 centimètres de profondeur. Si votre sol est lourd, argileux, apportez des graviers pour éviter que l’eau ne stagne et fasse pourrir le bulbe. Nous vous conseillons d’enrichir le sol avec du compost. Plantez-les en groupes, par cinq ou sept bulbes au minimum, en respectant une distance d’une dizaine de centimètres entre chaque bulbe.
Nous vous conseillons d’installer un petit tuteur à côté du bulbe pour vous souvenir de son emplacement et éviter par exemple de lui donner un coup de bêche si vous travaillez le massif avant le démarrage de la végétation au printemps.
Vous pouvez aussi cultiver vos erythroniums en pot. Déposez une couche de graviers ou de pouzzolane au fond pour permettre le drainage. Remplissez-le de terreau, plantez et recouvrez de substrat, puis arrosez. En pot, il faudra surveiller l’arrosage car le substrat sèche plus vite qu’en pleine terre.
→ En savoir plus dans notre fiche conseil : Cultiver l’Erythronium en pot.
L’Erythronium est une plante qui nécessite très peu d’entretien ! Arrosez en été par temps sec, car le bulbe a besoin de rester au frais. Nous vous suggérons de pailler avec une couche de feuilles mortes ou de BRF (bois raméal fragmenté) pour maintenir la fraicheur, surtout durant l’été. À l’inverse, un terrain qui reste humide en hiver risque de faire pourrir le bulbe, c’est pourquoi nous conseillons de travailler le drainage.
Vous pouvez supprimer les fleurs lorsqu’elles sont fanées, pour éviter la création de graines, qui épuiseraient la plante inutilement. Attendez par contre que les feuilles soient sèches avant de les couper et de nettoyer la touffe.
Il est très rare que l’erythronium soit touché par des maladies, mais attention aux limaces ! Vous pouvez protéger vos plants en utilisant des granulés anti-limaces ou en déposant des copeaux de bois tout autour pour faire barrage. Les principaux problèmes de culture viennent d’un sol mal drainé, qui fait pourrir le bulbe, ou d’une sécheresse estivale.
Pour multiplier les Erythroniums, il faut s’armer de patience ! Vous pouvez les semer ou diviser les bulbes, mais ce sont des techniques délicates et qui prennent du temps. Il faudra attendre quelques années avant de voir les jeunes Erythroniums fleurir. Nous vous conseillons de le multiplier par division de bulbes plutôt que par semis.
Lorsque les touffes deviennent denses, au bout de trois ou quatre ans, vous pouvez les diviser. Faites-le une fois la floraison terminée, en début d’été, une fois que le feuillage a séché et que la plante est entrée en dormance.
Si vous souhaitez tenter le semis d’erythronium, faites-le en fin d’été. Réservez ce mode de multiplication aux espèces botaniques, comme Erythronium dens-canis, plutôt qu’aux variétés horticoles. Le semis est délicat : suivant les espèces, les conditions nécessaires pour la germination ne sont pas les mêmes. Certaines ont besoin d’une période de chaleur, puis de froid (surtout chez les espèces qui poussent naturellement en altitude). De plus, à partir d’un semis, certaines (comme Erythronium revolutum) mettent 7 à 10 ans avant d’offrir une première floraison !
Commencez par préparer un pot en le remplissant de terreau. Semez les graines, de façon éparse pour ne pas avoir besoin de les repiquer la première année, puis recouvrez-les de quelques millimètres de substrat. Arrosez. Placez le pot en extérieur, à un emplacement frais, car la germination est favorisée par le froid de l’hiver. Il faudra attendre au moins trois ans avant de les voir fleurir !
L’erythronium s’intègre parfaitement dans des mixed-borders de mi-ombre, en association avec des vivaces ou d’autres bulbeuses. Ses petites fleurs élégantes apporteront un aspect léger et original à votre massif. C’est une plante idéale pour accompagner d’autres bulbes printaniers : fritillaires (notamment Fritillaria meleagris), tulipes, crocus… Vous pouvez les installer par taches dans une pelouse, dans une zone laissée assez sauvage et qui donnera à votre jardin un air de prairie fleurie. N’hésitez pas à planter l’Erythronium ‘Pagoda’ aux côtés de muscaris et de tulipes : il apportera de la luminosité et contrastera avec la teinte un peu plus sombre des muscaris, tandis que les tulipes amèneront des touches de couleur vive !
Les erythroniums affectionnent l’ombre légère et entrent facilement dans la composition d’un jardin de sous-bois ! Créez un jardin sauvage et naturel, qui demande peu d’entretien. Placez-les aux côtés d’autres plantes qui apprécient l’ombre et la fraicheur : profitez du feuillage décoratif des fougères, Brunnera macrophylla et hostas ! Apportez de la couleur avec les floraisons délicates des épimédiums et cœurs-de-Marie, et de l’originalité avec les Arisaemas. Couvrez le sol avec un tapis d’anémones des bois (Anemone nemorosa), de jacinthes des bois ou de trilliums. Vous obtiendrez un jardin frais et légèrement ombragé, où les erythroniums trouveront des conditions idéales et pourront même se naturaliser !
Les Erythroniums s’adaptent aussi à une culture en pot ou jardinière, à condition de surveiller l’arrosage : le substrat doit rester frais en été. Associez-les à de petits bulbes printaniers : muscaris, iphéions ou anémones de Grèce (Anemone blanda), ou à des pensées.
Enfin, les erythroniums peuvent pousser dans une rocaille ombragée et fraiche. Plantez-les aux côtés de quelques touffes de fougères (par exemple, des scolopendres) et graminées (comme Luzula sylvatica), d’arisaemas, de violettes et de perce-neiges. Profitez aussi de la délicate floraison bleue de la scille de Sibérie (Scilla siberica) !
→ Découvrez 5 autres belles idées d’association avec l’Erythronium dans notre fiche conseil !
Autrefois, les bulbes étaient consommés au Japon, transformés en une poudre utilisée comme liant nommé katakuriko, et qui servait à préparer la tempura. Les feuilles peuvent aussi être consommées comme légume après cuisson.
Présente spontanément en France, l’Erythronium dens-canis est une plante qui reste assez rare dans la nature, c’est pourquoi elle est protégée en Aquitaine et en Franche-Comté. Si vous la trouvez, évitez de l’arracher !
Les graines d’Erythronium portent des élaïosomes : de petites excroissances qui attirent les fourmis. Celles-ci vont venir chercher les graines et les ramener dans la fourmilière, où les élaïosomes permettront de nourrir les larves. En échange, la graine se retrouvera dans un milieu de culture favorable. La plante se sert des fourmis pour disséminer et semer les graines dans un substrat particulièrement riche !
Dois-je retirer les bulbes pour les conserver en hiver ?
Non, l’Erythronium est une plante très rustique, c'est pourquoi il supporte sans problème de rester en terre pour l’hiver. Si jamais vous arrachez les bulbes, il faut les conserver dans un sac ou un pot rempli de terreau très légèrement humide pour les garder au frais, sans les laisser pourrir... Ces bulbes ne tolèrent pas le dessèchement ! Le plus simple est donc de les laisser en terre.
La floraison est terminée, est-ce que je peux couper le feuillage ?
Non, il est important de laisser les feuilles sécher. La plante reconstitue ses réserves : elle en a besoin pour offrir une belle floraison l’année suivante. Le feuillage se fanera naturellement en été et la plante entrera en dormance pour ne réapparaitre qu’au printemps... Attendez que le feuillage soit totalement sec pour nettoyer la touffe.
Mon Erythronium ne pousse pas. Que faire ?
Si vous l’avez planté à l’automne et qu’il ne pousse pas au printemps, il est possible que le bulbe ait pourri si votre terrain retient l’humidité. Il faut travailler le drainage lors de la plantation, quitte à installer l’Erythronium sur une légère butte pour faciliter l’écoulement de l’eau. Avant la plantation, il faut aussi s’assurer que le bulbe n’ait pas séché... Il ne supporte pas la sécheresse ! Si votre erythronium provient d’un semis, il faut être patient. La germination est délicate et prend du temps.
Mes bulbes d'erythroniums moisissent- Puis-je les planter?
Les bulbes d'erythroniums supportent mal de rester durablement hors de terre: en milieu sec, ils sèchent rapidement. En milieu humide, ils développent en quelques jours une couche de moisissure, qui finit par attaquer le bulbe en profondeur et le fait pourrir. Si vos bulbes ont des traces de moisissure, essuyez les avec un chiffon, et plantez les rapidement. Si la moisissure a atteint l'intérieur du bulbe (signal: bulbe mou), il est trop tard, il faut le jeter. Nous conditionnons nos bulbes dans de petites pochettes plastiques, avec de la tourbe, pour limiter ce phénomène. Il peut néanmoins arriver que des bulbes moisissent et échappent au contrôle avant expédition: si tel était le cas, signalez le nous pour remplacement ou remboursement.
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