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Le Garrya elliptica est un arbuste persistant à la floraison hivernale fabuleuse ! Au cœur de l’hiver, sa floraison en longs chatons pendants blanc-crème argenté réveille le jardin encore endormi par le froid et compose un tableau hors du commun. Son feuillage persistant lui permet de garder fière allure tout au long de l’année et de trouver sa place dans une haie fleurie, au cœur d’un massif d’arbustes ou même en isolé. Le Garrya elliptica ‘James Roof’ est peut-être le plus beau cultivar du genre, avec ses chatons roses à reflets argentés.
D’une rusticité relative (-12°C), le Garrya elliptica est plus accommodant en climat océanique où il s’épanouira au soleil, en terrain bien drainé, bien à l’abri des fortes gelées et des vents froids de l’hiver.
Beau en toute saison, robuste, il résiste bien aux maladies, à la pollution et aux conditions de bord de mer. La taille n’est pas obligatoire, mais un rabattage court des tiges en fin d’hiver lui permettra de conserver une jolie silhouette.
Découvrez cet arbuste spectaculaire qui apporte en hiver, une touche raffinée et unique, annonciatrice du printemps à venir !
Le Garrya elliptica est un arbuste persistant de la famille des Garryacées, originaire de la côte ouest des États-Unis. On le rencontre dans le maquis côtier californien, et du nord-ouest du Mexique, l’équivalent de notre maquis méditerranéen, ainsi que dans les brousses à sauges côtières. C’est un arbuste de climat océanique qui se plaira chez nous sur notre littoral breton ou atlantique.
Le genre comporte environ 15 espèces parmi lesquelles le Garrya elliptica, autrement appelé «buisson de l’ours », «garrya à glands soyeux» ou encore «buisson quinine» est la plus couramment cultivée. Il se décline en cultivars mâles très intéressants comme ‘Evie’ et ‘James Roof’.
Doté d’une croissance plutôt lente, le Garrya elliptica forme un buisson touffu au port compact, assez irrégulier et dressé, dépassant rarement 2 à 3 m de hauteur pour presqu’autant d’envergure à maturité, c’est-à-dire vers l’âge de 15 ans. Sa taille adulte raisonnable le rend précieux dans un petit jardin. Dans son milieu naturel, il peut s’élever à 8 m de haut en tous sens. La ramure très ramifiée descend souvent jusqu’au sol. Elle déploie un feuillage persistant évoquant celui du chêne vert. Il habille le jardin avec sobriété en plein hiver. Les rameaux portent des feuilles coriaces disposées de façon opposée. Elles sont de forme ovale à elliptique, longues de 4 à 8 cm, aux bords lisses ou ondulés. Leur forme a valu à l’arbuste d’être également parfois surnommé «Garrya à feuilles elliptiques». Elles sont gris-vert à vert foncé satiné doublées d’un revers grisâtre et laineux avec un limbe parcouru de nervures plus claires et saillantes. Ses feuilles sont d’un merveilleux contraste avec la floraison.
Cet arbuste est apprécié pour sa floraison hivernale spectaculaire et insolite, remarquable parce qu’elle surgit au beau milieu de l’hiver lorsque le jardin est au repos. Il se couvre alors de longs chatons pendants particulièrement décoratifs. La floraison intervient au bout de 5 ou 6 ans de culture. Elle apparaît en janvier-février, parfois dès le mois de décembre et se prolonge jusqu’en mars-avril en fonction des régions et du climat. Le Garrya elliptica est un arbrisseau dioïque, c’est-à-dire qu’il existe des individus femelles et des individus mâles, que l’on différencie à la forme de leurs inflorescences.
La floraison des pieds mâles est plus spectaculaire par la quantité de fleurs, mais aussi par leur taille. Les Garrya elliptica mâles se distinguent par d’immenses chatons retombants alors que les pieds femelles portent des épis de fleurs plus courts et dressés. Ces longs épis légers apparaissent à l’aisselle des feuilles et évoquent immanquablement des stalactites ondulant au moindre souffle de vent, ou encore des glands soyeux pour rideaux, d’où son surnom anglais de « gland de soie de la côte ». Ces chatons mâles mesurent de 7 jusqu’à 40 cm de longueur, seulement 5 à 10 cm de long chez les individus femelles.
Ces chaînettes sont constituées de petites fleurs sans pétales, empilées les unes au-dessus des autres et enveloppées dans une bractée soyeuse. Elles s’épanouissent sous la forme de petites clochettes aux étamines jaunes, composées de 4 sépales étroits velus, crème à rosé puis gris-argent à maturité chez l’espèce type, blanc-rose-argenté chez son cultivar ‘James Roof’.
Le pollen diffusé par les fleurs attire en hiver, les insectes pollinisateurs, notamment les bourdons qui profitent de cette manne florale pour reconstituer leurs réserves.
Une fois fécondées, les fleurs femelles produisent de petites baies vertes, puis noires à maturité, renfermant 1 ou 2 graines. La fructification n’intervient qu’en présence d’un pied mâle à proximité.
Autrement surnommé « buisson quinine », les feuilles et l’écorce du Garrya elliptica renfermant des substances efficaces contre la fièvre étaient autrefois utilisées pour leurs propriétés médicinales par les amérindiens en décoction pour lutter contre le paludisme.
D’une rusticité assez faible, de l’ordre de -10 -12°C en situation abritée, le Garrya elliptica est de culture facile dans les régions où les hivers sont relativement doux et secs, installé à l’abri des fortes gelées et des vents secs et glacés. Chez nous, il se plaira en climat océanique, comme celui de la Bretagne, sur la façade ouest ou Sud-Ouest de notre pays. Il tolère les embruns. Peu encombrant, de croissance relativement lente et résistant bien aussi à la pollution, il s’accommodera très bien également dans un jardin de ville plus chaud et mieux protégé des vents froids que sur la côte.
Il apprécie un endroit bien ensoleillé surtout sur le littoral, plus ombragé à l’intérieur des terres ou dans nos régions les plus chaudes. Vous pouvez lui réserver un emplacement contre un mur orienté au sud ou à l’ouest par exemple, bien abrité pour préserver la beauté de ses chatons. Il doit bénéficier en hiver d’un maximum de luminosité afin de fleurir en abondance.
Il pousse dans tout sol ordinaire, même calcaire, mais suffisamment drainé en profondeur. En terre trop lourde ou argileuse, nous vous conseillons d’ajouter du sable de rivière et du compost lors de la plantation. Une fois bien établi, il tolère davantage la sécheresse.
Le Garrya elliptica met du temps à s’installer et supporte mal la transplantation : choisissez-lui un emplacement définitif.
Sa silhouette originale ne doit pas être dissimulée : vous le planterez idéalement en isolé dans un endroit bien dégagé, ou dans une haie libre. Il pourra aussi être installé en bosquet en fond de massif introduisant ainsi un point focal spectaculaire.
La plantation du Garrya elliptica se fait de préférence au printemps en mars-avril, en évitant les périodes de gel.
Si votre terrain a tendance à retenir l’eau, et est argileux et compact, il est indispensable d’ajouter du sable grossier, du terreau et une pelletée de compost dans la fosse de plantation. Pour une plantation en haie, respectez une distance de 1 m à 1,20 m entre chaque pied.
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Animer le jardin à la morne saisonArrosez régulièrement une à deux fois par semaine surtout le premier été et en cas de sécheresse prolongée.
Paillez la souche avec un bon paillis végétal (feuilles sèches, paille…) afin de maintenir ses racines au frais en été et au chaud durant l’hiver, surtout en région froide.
La taille n’est pas nécessaire pour cet arbuste de croissance lente, un rabattage court des tiges en fin d’hiver permettra de lui maintenir une jolie silhouette et de réduire les rameaux abîmés par le froid hivernal ou défleuris. N’intervenez qu’après floraison, en avril par exemple, pour supprimer d’éventuels rameaux morts ou mal placés, pour limiter légèrement son encombrement et rééquilibrer la silhouette. Ayez la main légère car une taille trop drastique peut compromettre les floraisons à venir.
Cet arbuste est insensible à la plupart des maladies. Le feuillage peut éventuellement présenter des taches foliaires sans gravité.
Le bouturage en fin d’été permet de reproduire fidèlement votre arbuste et de renouveler les sujets trop âgés. Le marcottage est également possible.
Avec sa silhouette très singulière et sa floraison hivernale raffinée, le Garrya elliptica apporte au jardin encore dénudé la touche raffinée et insolite. En massif arbustif, il pourra être associé à des arbustes à floraison hivernale comme l’Hamamélis ou printanière comme le Magnolia stellata, ou le Calycanthus ou Arbre aux anémones
Dans une haie fleurie intéressante toute l’année, rapprochez-le de l’Euonymus myrianthus, un beau fusain de Chine aux grappes de fleurs cireuses jaune pâle, et de Cotinus qui prendront le relais de la floraison.
Au cœur d’un massif d’arbustes ou même en isolé, il sera accompagné d’un Leycesteria Formosa ‘Purple Rain’, Arbre Aux Faisans, et d’un Fuchsia magellanica ‘Hawkshead’ qui lui succéderont joliment.
Habillez son pied d’un tapis de Bruyères d’hiver, d’Hellébores ou de bulbes précoces comme les Aconits d’hiver, narcisses, crocus, pour l’accompagner aux portes du printemps.
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