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Le grenadier à fruits (Punica granatum) est un petit arbre largement répandu dans le sud de la France où il fructifie avec succès. Membre de la famille des Punicacées, cet arbuste produit de gros fruits, colorés de rouge ou d’orangé, eu tout début de l’automne, et ce, dès la 4e année. Ailleurs en France, il s’adapte parfaitement à une culture en pot pour être hiverné en véranda ou en serre en hiver.
Mais on apprécie aussi ce fruitier pour son éclosion d’énormes fleurs orange à rouge vif en forme de cruche, nectarifères et pollinifères.
Quant à son feuillage caduc, vert luisant, il vire au doré en automne. Ses jeunes pousses rouges s’avèrent également très décoratives.
Peu exigeant sur le sol, cet arbuste aime le soleil et la chaleur. Il aura besoin d’arrosages pour fructifier correctement.
Principal représentant de la famille des Punicacées (aujourd’hui intégrée à la famille de Lythracées) qui ne compte qu’un seul genre (Punica), et deux espèces, le grenadier à fruits (Punica granatum) est un arbre fruitier largement cultivé de l’Iran au nord de l’Inde, et plus généralement dans l’ensemble des pays tropicaux et subtropicaux. Il s’est également naturalisé dans le sud de la France où il fructifie avec succès.
Né en Perse il y a plus de 5000 ans, le grenadier occupait une place de choix dans les jardins de Babylone. Symbole de fécondité, de postérité et d’éternité, on retrouve la grenade en Égypte, mais aussi représentée sur les mosaïques byzantines. Quant aux Grecs, ils font souvent référence à ses vertus médicinales et la considèrent comme symbole de fertilité. Ce sont certainement les Phéniciens qui l’introduisirent en Afrique où les Romains la découvrent à Carthage. D’où son appellation de « pomme punique » ou « pomme carthaginoise ». La grenade arrive plus tard en Espagne grâce aux Arabes. En bref, au fil de l’histoire, ce précieux fruit se retrouve dans nombre de légendes, croyances et religions et s’est répandu de l’Asie à l’Europe du sud, sans oublier les incursions sur le territoire américain.
Aujourd’hui, considérée comme un « super-fruit », riche en vitamines, minéraux et oligo-éléments. La grenade est largement cultivée sur tout le bassin méditerranéen, et en particulier en Provence. Le grenadier a en effet besoin de longues périodes de chaleur et d’un peu de froid en hiver pour fructifier correctement.
Punica granatum tire son nom du latin « punicus » qui signifie « De Carthage » et de « granatum » qui veut dire « rempli de graines ».
Le grenadier à fruits ne doit pas être confondu avec le grenadier à fleurs, stérile, utilisé comme arbuste d’ornement car doté d’une floraison abondante. La principale différence entre ces deux Punica granatum réside au cœur de leurs fleurs. Celles du grenadier à fruits sont longistylées et se développent en cruche tandis que le grenadier à fleurs produit des fleurs plus petites, brévistylées, en forme de cloche, dont le gynécée ne se développe pas. Elles sont donc stériles.
Le grenadier à fruits est autofertile.
Doté d’une croissance assez rapide jusqu’à sa première fructification (vers 4 ou 5 ans), le grenadier à fruits pousse plus lentement ensuite mais il peut atteindre une longévité de près de 200 ans. Petit arbre à la silhouette typiquement méditerranéenne, il bénéficie d’un port touffu et buissonnant, évasé, ramifié et plutôt arrondi. Il peut atteindre 6 m en hauteur, mais plus sûrement entre 4 et 5 mètres pour une envergure de 2 à 3 mètres.
L’écorce de son tronc, beige clair à grise, a tendance à se crevasser en vieillissant. Il porte des rameaux grêles et fins, souvent rougeâtres, qui portent de fines épines. Le grenadier à fleurs est lui plus inerme (sans épines).
Au printemps, au moment du débourrement, le grenadier à fruits se pare de jeunes pousses rouges très décoratives, qui contrastent avec le feuillage des anciens rameaux. Le feuillage devient ensuite vert luisant avant de tourner au pourpre, à l’orangé et au doré à l’automne. En hiver, le grenadier à fruits est nu mais porte encore des grenades, ce qui présente un indéniable intérêt ornemental.
Les feuilles opposées, oblongues et lancéolées, d’environ 4 à 8 cm, disposent d’un court pétiole à la jolie teinte rougeâtre. Les feuilles du grenadier à fruits sont le plus souvent verticillées et munies d’un mucron (pointe terminale).
La floraison peut intervenir de mai à août suivant les variétés et le climat, mais se concentre surtout en juin et juillet. Les différentes variétés de grenadier à fruits offrent une floraison abondante en général rouge orangé.
Les fleurs, plutôt solitaires chez le grenadier à fruits, sont pourvues d’étamines rouges et de pétales légèrement froissés. Pourvus d’un court pédoncule, les fleurs évoquent une cruche par leur forme de calice cylindrique et tubulaire. La floraison n’intervient que sur les rameaux d’au moins 2 ans.
La fructification commence entre la 3e et la 4e année. Ensuite, le grenadier continuera à produire des fruits jusqu’à sa 20e année. Les grenades parviennent à maturité entre la fin septembre et début novembre. Le grenadier produit des fruits sphériques d’environ 8 à 10 cm de diamètre au péricarpe coriace. Suivant les variétés, ils se colorent de rouge, d’orangé, parfois de jaune ou de violet.
Leur peau est également coriace et leur pulpe rose, juteuse et légèrement acidulée. Chaque grenade est constituée de 6 à 12 loges, séparées par des membranes blanchâtres, qui contiennent des graines nommées arilles, plus ou moins tendres et acides suivant les variétés.
Les grenades se récoltent presque mûres. Elles peuvent se conserver 5 à 6 mois dans un endroit sec et frais. Si vous les laissez mûrir sur l’arbre, elles ont tendance à se fendre, toutes gorgées de sucre qu’elles sont.
Globalement, le grenadier à fruits est résistant jusqu’à – 15 °C . Mais, pour fructifier, il a besoin de beaucoup de chaleur sur une durée assez longue, et d’un hiver présent mais doux. Donc, une implantation en pleine terre dans le Midi lui convient. Ailleurs, la fructification ne sera pas forcément assurée. On peut toutefois planter certaines variétés en pot d’au moins 3 litres, remisé en hiver en véranda ou en serre froide.
Le grenadier à fruits que l’on trouve encore beaucoup en France dans les jardins individuels est le Punica granatum ‘Provence’. C’est un grenadier très productif, sur une longue période, résistant au froid jusqu’à – 17°C. Il offre de jolies fleurs simples orange. Son port est naturellement buissonnant. Comme ses grains sont relativement durs, ce grenadier peut être cultivé pour le jus de ses grenades.
L’autre variété la plus répandue est Punica granatum ‘Mollar de Elche’ à la fleur simple orange vif et aux fruits jaunâtres lavés de rouge. Sa pulpe est volumineuse et ses graines petites et souples. Il est rustique jusqu’à -12°C. On rencontre aussi couramment Punica granatum ‘Fleshman’, un arbuste vigoureux à la fructification précoce, entre août et septembre, donc idéal pour les régions aux étés plus courts. Les fruits sont de bonne taille, aux petits grains souples.
Le grenadier à fruits est bien peu exigeant en matière de sol. Toutes les natures de sol lui conviennent, même calcaires, arides, salins ou alcalins. Seul un terrain argileux peut lui être fatal. Le drainage doit donc être soigné et le sol aéré. Certains producteurs reconnaissent aussi que le grenadier à fruits se plaît en terrain mouillant, combiné avec un bel ensoleillement.
Quant à l’emplacement choisi, il doit être ensoleillé et abrité des vents froids, par un mur par exemple. Si ces conditions sont respectées, le grenadier peut étonner et fructifier. Pour autant, pour une fructification qualitative, un été chaud et durable est requis.
Sur le pourtour méditerranéen, le grenadier à fruits se plante à l’automne afin que l’enracinement se fasse avant les grosses chaleurs estivales. Ailleurs, une plantation en début du printemps, de mars à mai suivant les zones climatiques, est préférable.
Les deux premières années, les besoins en eau du grenadier à fruits sont importants afin qu’il s’enracine correctement et profondément dans le sol. Pour un arbre plus âgé, les arrosages restent réguliers car il facilitent la fructification. De plus, le grenadier à fruits semble apprécier la fraîcheur de certains sols même s’il peut s’adapter à des sols plus secs.
En pot, le grenadier à fruits doit être arrosé copieusement tous les 10 jours. Ne jamais laisser d’eau stagnante.
Un apport d’engrais riche en azote et en phosphore est recommandé pour le bon développement du grenadier. En pot, le grenadier sera fertilisé avec un engrais pour fruitiers.
La fructification du grenadier a lieu sur les rameaux d’au moins deux ans donc la taille consiste à supprimer les branches mortes et les branches mal orientées. Elle intervient en février ou en mars, tous les deux ans, seulement après 3 à 4 ans après la plantation. Le grenadier aura ainsi eu le temps de s’enraciner et de former une touffe naturelle. Il émet aussi de nombreux rejets qui doivent être éliminés au ras du sol.
Lorsque le grenadier à fruits est cultivé en pot, il doit être hiverné en véranda ou en serre non chauffée, mais hors gel. Cette période de froid hivernal est nécessaire à la fructification. A partir du mois de mai, sortir le grenadier et le mettre en plein soleil.
Dans les zones très humides, le grenadier à fruits peut être sensible à une maladie cryptogamique due au champignon Aspergillus castaneus qui s’installe au cœur du fruit et entraîne son pourrissement. En prévention, il est recommandé de ramasser les fruits tombés au sol et de laisser la terre s’assécher entre deux arrosages afin de ne pas entretenir une forme d’humidité. On peut traiter à la bouillie bordelaise au printemps.
Le grenadier à fruits peut également subir l’attaque de pucerons ou d’araignées rouges qui ne remettent pas la fructification en cause.
→ En savoir plus sur les maladies et parasites du grenadier dans notre fiche conseil !
La multiplication par semis est très aléatoire, sans garantie de conserver les caractéristiques du pied-mère et surtout longue. Le plus simple pour multiplier un grenadier reste le prélèvement des rejets à l’automne. De même, la multiplication est possible.
Le bouturage se fait en fin d’hiver, fin février début mars. Il s’agit de prélever des rameaux d’un an au diamètre d’un crayon et long de 20 à 30 cm. Ces rameaux se situent le plus souvent au centre de l’arbuste. Ensuite, on plante ces boutures dans un mélange de terreau et de terre de jardin. La moitié des yeux doit être enterrée, l’autre au dessus du substrat. On finit en tassant légèrement et en arrosant. Les boutures se mettent à l’ombre légère et à l’abri du vent. Le substrat doit rester légèrement humide.
Au printemps ou l’année suivante, les plants sont repiqués en pépinière ou en pot et placés sous châssis. Ils y resteront 2 à 3 ans avant implantation définitive.
→ En savoir plus sur la multiplication du grenadier, dans notre tutoriel !
Les grenades se récoltent de la fin août pour les variétés les plus précoces à novembre. Les fruits se ramassent avant complète maturité, ou juste au moment où ils commencent à se fendiller, avant qu’ils n’éclatent. Ils peuvent se conserver jusqu’à 6 mois. Ils diminuent en volume, se ratatinent un peu mais gagnent en saveur.
La grenade est un fruit aux multiples bienfaits, utilisés dès l’Antiquité comme plante médicinale. Riche en vitamines C, B5, B6 et B9, K en cuivre et en manganèse, la grenade est surtout connue et reconnue pour sa teneur en antioxydants. On la consomme en jus ou simplement coupée en deux avec une petite cuillère. On peut en garnir une salade de fruits ou en faire une sauce pour accompagner une viande ou un poisson.
Le grenadier à fruits est un fruitier qui se complaît en climat méditerranéen, on peut donc le planter en compagnie d’autres fruitiers comme l’asiminier, le figuier, le jujubier, le Poncirus trifoliata ou le mûrier.
Il se plante aussi en isolé au centre d’un massif ou dans un grand pot en terre vernissée à poser sur une terrasse d’inspiration méditerranéenne aux côtés d’un bougainvillier, d’un solanum, d’un eucalyptus, d’un Pittosporum Tobira ‘Nanum‘ et d’un Miscanthus ‘Morning light’. Sans oublier les agrumes tel que Citrus sinensis ou Citrus madurensis (le Calamondin).
On peut aussi l’associer à des rosiers, à un jasmin, à des myrtes, à des lantanas…
Ah le sirop de grenadine de notre enfance ! Véritable madeleine de Proust, ce sirop au rouge éclatant n’a pourtant rien à voir avec la grenade puisqu’il est composé essentiellement de jus de fruits rouges, fraises, framboises, groseilles ou sureau. Alors dès lors, on peut se demander pourquoi appeler ce breuvage « grenadine » ? Le terme date du XIXe siècle et serait simplement le fruit d’une opération de marketing !
Quant au sirop de grenade, il existe bel et bien. Il se consomme beaucoup au Maghreb et en Espagne et est de plus en plus utilisé en mixologie pour la préparation de cocktails.
→ Découvrez dans le tutoriel la recette d’Ingrid Comment faire du sirop de grenade ?
Demay, le 27 Juillet 2022
Bonjour,
Merci pour vos informations très utiles, et intéressantes sur le grenadier.
J'ai un grenadier qui a poussé dans mon jardin qui est orienté au sud.
Je suis en région parisienne dans le 95. Il est en place depuis 2 ans environ, voir 3 ans ? Je ne savais pas quelle était cette plante. Ce grenadier est encore petit, 50 cm . Il n'a jamais donné de fleur. Il se développe bien.
Puis-je , un jour, espérer avoir des fleurs où des fruits
, et, au bout de combien de temps.
Merci beaucoup.
Réponse de Ingrid, le 28 Juillet 2022
Bonjour. C'est un arbre qui se plait principalement en méditerranée, il est donc fort probable que sa croissance soit ralentie dans votre région. Normalement, un grenadier a une croissance assez rapide et commence à fructifier vers 5 ans, ensuite il pousse plus lentement. Difficile de vous dire si vous obtiendrez une floraison (surement plus tardive en année et en saison) et une fructification.