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Les Gymnocarpium sont de ravissantes fougères originaires des zones tempérées et froides de l’hémisphère Nord (Europe, Asie et Amérique du Nord). On les trouve d’ailleurs dans la nature en France, principalement en montagne. Elles s’étalent grâce à leurs rhizomes rampants pour former de larges tapis constitués de frondes triangulaires, finement découpées, d’une belle couleur vert clair. Elles sont idéales pour amener de la luminosité en sous-bois. Ce sont des fougères caduques, qui disparaissent en hiver. Découvrez le Gymnocarpium dryopteris, qui pousse en sous-bois sur sol acide, et forme avec le temps un couvre-sol dense et étalé, idéal pour limiter la croissance des adventices. Le Gymnocarpium robertianum, quant à lui, est une autre espèce intéressante à cultiver, et qui pousse en rocaille calcaire ombragée.
Les Gymnocarpium ont un beau style très naturel et sauvage. Ils s’intégreront à merveille dans un jardin de sous-bois, par exemple en compagnie d’hostas, de sceaux-de-salomon, de Brunneras, de Geranium nodosum et d’autres fougères. Le Gymnocarpium robertianum, lui, trouvera sans problème sa place dans une rocaille ombragée. Les Gymnocarpiums demandent peu d’attention, et sont rarement atteints par des maladies ou parasites, mais ils ont par contre besoin que le sol reste plutôt frais. Découvrez dans cette fiche tous nos conseils pour réussir leur culture.
Les Gymnocarpium regroupent 9 espèces de ravissantes petites fougères tapissantes, rhizomateuses, aux frondes légères et finement découpées, caduques. Elles poussent dans les régions tempérées et froides de l’hémisphère Nord : on les rencontre en Europe du Nord et centrale, en Asie tempérée, en Amérique du Nord, et jusqu’au Groenland.
En France on trouve notamment les Gymnocarpium dryopteris et Gymnocarpium robertianum. Ce sont des fougères montagnardes, qui se rencontrent surtout dans les forêts d’altitude, même si on peut aussi les rencontrer en plaine (plus rarement). Ils poussent principalement au-dessus de 500 m d’altitude, et jusqu’à 2 300 mètres. Cela explique que ces fougères soient très rustiques : elles seraient capables de supporter des températures descendant jusqu’à – 25, voire – 30 °C. Le Gymnocarpium dryopteris pousse sur terrain siliceux, acides, sur le sol forestier, tandis que le Gymnocarpium robertianum se rencontre sur des gravats calcaires, zones d’éboulis, falaises et vieux murs.
Le Gymnocarpium appartient au grand groupe des fougères et prêles, les Ptéridophytes. Il s’agit de plantes primitives, très anciennes, qui étaient là bien avant l’apparition des plantes à fleurs. Les fougères sont, avec les mousses, parmi les premières plantes à être sorties de l’eau pour occuper la terre ferme. Elles gardent une organisation très primitive au niveau de leurs tissus et de leur mode de reproduction, et restent notamment dépendantes de l’eau pour se reproduire.
Parmi les fougères, le Gymnocarpium est rattaché à la famille botanique du Cystopteris (une autre ravissante petite fougère montagnarde qui pousse en France), les Cystopteridacées. Cette petite famille ne compte que trois genres et 41 espèces de fougères.
Le nom du Gymnocarpium vient du grec gymnos : « nu », et karpos : « fruit », en référence à l’absence d’indusie (petite membrane qui recouvre habituellement les sores chez les fougères). Le nom dryopteris vient du grec drus : « chêne », et pteris : « fougère ». On la surnomme d’ailleurs en français la Fougère du Chêne. Pourtant, elle ne pousse pas spécialement à proximité des chênes, mais on la trouve plutôt dans des sous-bois de hêtres et de conifères.
Le Gymnocarpium est une fougère couvre-sol, qui s’étend progressivement grâce à son rhizome rampant et ramifié. En général, il mesure 20-30 cm de haut (jusqu’à 40 cm au maximum). Le Gymnocarpium dryopteris peut former des tapis denses et étendus.
Les frondes sont directement rattachées au rhizome souterrain par leur pétiole. Ainsi, au lieu de former une touffe ou une couronne comme d’autres fougères (par exemple la Matteuccia ou le Dryopteris, où toutes les frondes partent du même point), les frondes semblent sortir individuellement du sol.
Comme chez les autres fougères, les frondes apparaissent d’abord sous forme de crosses spiralées, puis le limbe se déploie progressivement.
Les frondes sont portées par un pétiole long et fin, brun foncé à la base, et plus long que le limbe. Le point de jonction entre le haut du pétiole et la base du limbe est articulé, permettant ainsi aux frondes de s’orienter en fonction de la luminosité. Elles sont généralement portées à l’horizontale.
On apprécie le Gymnocarpium pour ses frondes d’une belle couleur vert tendre, finement divisées, ce qui leur donne un aspect léger et aéré, très délicat. Avec sa teinte fraiche et lumineuse, cette fougère est parfaite pour amener un peu de clarté sous le couvert de grands arbres. Les frondes ont une texture très fine et légère. Elles sont deux à trois fois divisées (bi à tripennatiséquées) et ont une forme caractéristique de triangle isocèle. Cela est dû aux deux pennes basales, qui sont presque aussi grandes que le reste de la fronde. Les frondes sont glabres, dépourvues de poils. Elles mesurent entre 10 et 20 cm de long et de large.
Les frondes des Gymnocarpium sont caduques. Cette fougère déploie ses frondes au printemps, donne des spores en été, puis les frondes se dessèchent en automne… et réapparaitront au printemps suivant.
Les deux espèces Gymnocarpium robertianum et G. dryopteris se ressemblent beaucoup, on peut facilement les confondre, mais le premier se distingue par des pétioles et rachis légèrement pubescents, un peu plus épais, et des frondes plus découpées, un peu plus effilées et allongées que celles du G. dryopteris. Les pétioles et rachis de ce dernier sont noirs et plutôt grêles, très fins.
Comme les autres fougères, le Gymnocarpium ne produit pas de fleurs ni de graines, mais se multiplie en libérant des spores, fines comme de la poussière. Elles sont produites au revers des frondes, en été (entre juillet et septembre). Elles sont contenues dans de petits sacs (sporanges), réunis en amas arrondis (sores). Contrairement à d’autres fougères, elles ne sont pas recouvertes par une indusie (membrane protectrice). Ces spores très légères sont libérées lorsqu’elles arrivent à maturité et disséminées par le vent. Elles tomberont au sol et germeront au contact de l’eau, pour donner naissance à de petits organismes intermédiaires qui ressemblent à de la mousse : les prothalles. Ce sont eux qui portent les organes sexuels. L’eau permettra la fécondation, et ils donneront alors naissance à de nouveaux petits plants de Gymnocarpium sous la forme que nous connaissons.
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Les fougères : planter et cultiverComme la plupart des fougères, les Gymnocarpium sont des plantes de sous-bois : ils se plaisent donc à l’ombre (même dense). Ils ont besoin d’un sol qui reste frais, et apprécient une bonne terre humifère et légère, telle qu’on en trouve en sous-bois. N’hésitez pas à apporter du compost ou fumier bien décomposé afin d’enrichir le sol.
Attention au pH car le Gymnocarpium dryopteris apprécie les sols acides, tandis que le Gymnocarpium robertianum a une préférence pour le calcaire ! Le premier pousse au sol, sur des terrains humifères et frais, tandis que le Gymnocarpium robertianum se rencontre à l’état sauvage entre les rochers, dans des zones de gravats ou d’éboulis, ou sur de vieux murs. Ainsi il se plaira particulièrement dans une rocaille fraiche et ombragée.
Comme il s’agit d’une petite fougère, nous vous conseillons de planter le Gymnocarpium en groupes afin d’avoir plus rapidement un bel effet. Il formera plus vite un tapis dense et étalé si vous installez plusieurs plants ensemble.
Plantez le Gymnocarpium au printemps, autour du mois d’avril, ou en automne, en septembre-octobre.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre fiche sur la plantation des fougères
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Fougères : comment les choisir ?Comme les autres fougères, le Gymnocarpium demande peu d’entretien une fois installé, et est rarement atteint par des maladies ou parasites. Veillez surtout, au moins les premières années, à ce que le sol reste frais en arrosant si besoin. Pour le Gymnocarpium dryopteris, mieux vaut utiliser de l’eau de pluie, car l’eau du réseau risquerait d’être trop calcaire pour lui.
N’hésitez pas à installer aux pieds du Gymnocarpium un paillage à base de feuilles mortes, de frondes séchées ou de BRF (bois raméal fragmenté). En plus de maintenir le sol frais plus longtemps, ce paillage limitera la croissance des adventices et enrichira progressivement le sol en se décomposant. Pour plus de conseils, consultez notre fiche dédiée au paillage.
De même, comme le Gymnocarpium est caduc, vous pouvez couper en automne les frondes desséchées.
Il est possible de multiplier les Gymnocarpium en récupérant les spores qui se détachent au revers des frondes, et en les semant. Les Gymnocarpium produisent des spores en été, entre juillet et septembre.
Comme le Gymnocarpium s’étale grâce à ses rhizomes rampants, une fois qu’il est bien installé il est possible de le multiplier en divisant ses rhizomes, au printemps. Cette technique est bien plus facile et plus rapide que le semis de spores.
Avec ses frondes très délicates, le Gymnocarpium dryopteris trouvera facilement sa place dans un jardin naturaliste de sous-bois. Il formera de grands tapis à l’ombre des arbres, en compagnie par exemple de l’aspérule odorante. Vous pouvez sans problème l’associer à des hostas, brunneras, sceau-de-Salomon, Geranium nodosum, astrances… ainsi qu’à d’autres fougères. Pensez aussi à la délicate floraison du Tricyrtis !
Le Gymnocarpium dryopteris accompagnera à merveille les plantes de terre de bruyère, qui se plaisent comme lui en sol acide. Pensez par exemple aux rhododendrons et azalées, érables du Japon, Andromeda polifolia, callunes, Skimmia japonica… Intégrez également d’autres fougères, comme les Cyrtomiums ou le Blechnum spicant, qui porte de longues frondes vert foncé.
Le Gymnocarpium robertianum, quant à lui, sera parfait dans une rocaille fraiche et ombragée. Vous pouvez l’associer par exemple à des fougères telles que le Coniogramme emeiensis, le Cyrtomium falcatum, le polypode ou la scolopendre. Pensez aussi aux Tiarella, heuchères, Ajuga reptans, Lamiums, hostas et saxifrages. Découvrez notre fiche « 10 plantes pour aménager une rocaille ombragée »
Et pour plus d’idées d’association avec le Gymnocarpium, n’hésitez pas à consulter notre fiche : « Les fougères : 9 idées d’associations faciles à réussir ! »
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