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Élégant et mystérieux, longtemps appelé « Noisetier de sorcière » ou « Witch Hazel » en anglais, l’Hamamélis est l’arbuste ornemental incontournable en hiver. Sa floraison délicieusement parfumée et son feuillage automnal flamboyant animent le jardin endormi par le froid et composent un tableau hors du commun. Sa taille adulte raisonnable, sa croissance relativement lente et sa résistance aux atmosphères polluées, en font un sujet idéal pour les petits jardins de ville.
Si l’Hamamélis composé, utilisé en homéopathie et en phytothérapie, est réputé pour ses propriétés bienfaisantes, ce petit arbuste à floraison hivernale reste assez méconnu du jardinier amateur. Et pourtant, avec le Daphné et le Sarcococca, c’est l’un des rares arbustes parfumés en hiver.
Les fleurs de l’Hamamélis à la forme arachnéenne et au parfum enivrant sont remarquables surtout parce qu’elles apparaissent au beau milieu de l’hiver lorsque le jardin est au repos et souvent dénudé. Elles ressemblant à des araignées jaune d’or, grenat ou orangé cuivré et s’épanouissent sur des rameaux dénudés. Vous pourrez faire de spectaculaires bouquets hivernaux avec ses rameaux en fleurs.
Son feuillage caduc garantit aussi le spectacle dès l’automne en virant à l’or, au cuivré et au rouge, autant de nuances chaudes qui enflamment le jardin. Sa silhouette épanouie forme de jolis points de focaux dans les massifs. Il s’utilise en isolé dans un endroit bien dégagé, un fond de verdure permanent mais toujours à proximité de la maison pour profiter de son parfum.
Rustique, d’entretien et de culture facile, l’Hamamélis se plaît au soleil ou à mi-ombre et ne demande pas beaucoup d’attention. Cet arbuste appréciant les terres acides, on l’associe facilement avec des plantes de terre de bruyère à floraison hivernale comme le Camélia, les Azalées, les Rhododendrons nains, les Sarcococcas ou les Daphnés.
Découvrez ce petit arbre pas comme les autres qui apporte au cœur de l’hiver une touche de lumière précieuse, de parfum et de mystère.
Le genre Hamamélis compte cinq ou six espèces d’arbustes caducs originaires d’Extrême-Orient ou d’Amérique du Nord.
Il a donné son nom à la famille des Hamamélidacées, qui regroupe 23 genres et une centaine d’espèces parmi lesquels on retrouve des plantes ornementales comme le Liquidambar, le Parrotia de Perse ou le Corylopsis qui se caractérisent tous par un splendide feuillage automnal. Il porte aussi le nom de »Noisetier de sorcière » ou parfois « d’arbre aux araignées d’or » en raison de son feuillage évoquant celui du Noisetier et de son étrange floraison arachnéenne qui brave la neige et la glace.
À l’état naturel, l’Hamamélis pousse dans les zones boisées ou en lisière de forêt. On le rencontre parfois en bord d’eau lorsque le sol est suffisamment drainé. De croissance lente, l’Hamamélis est un arbuste qui ne dépassera pas, à l’âge adulte (après 20 ans en pleine terre), les 4 -5 mètres (6 au maximum) d’envergure et de haut. Ceux qui s’attendent à un sujet de belle prestance devront donc patienter quelques années !
Sa taille adulte raisonnable le rend précieux dans un petit jardin, même s’il a tendance à prendre une certaine ampleur en vieillissant avec sa ramure légère bien étalée.
L’Hamamélis possède un joli port dressé, parfois arrondi et étalé aussi large que haut, aux branches ascendantes.
Certaines variétés, comme Hamamelis (x) intermedia ‘Feuerzauber’, présentent une silhouette évasée durant leur jeunesse, puis très évasée qui rappelle la forme d’une grande coupe lorsque l’arbuste est mature.
Ornemental, cet arbuste vous étonnera par ses fleurs originales. Odorantes, jaunes, orange cuivré ou rouges, elles éclosent, selon les espèces, d’octobre à mars, avant l’apparition des feuilles.
Le « Noisetier de sorcière » fleurit sur le bois âgé d’au moins un an. Filiformes, fripées presque griffues, les fleurs qui constellent les rameaux nus ressemblent à des araignées, d’où l’appellation poétique « d’arbre aux araignées d’or « , ou évoquent des doigts de sorcière. Sa fragilité n’est qu’apparente puisqu’elles sont très tolérantes au gel et résistent à une prise en glace complète. Le froid intensifie même la floraison. Constituées de 4 pétales en lanières parfois torsadées, de 1 à 2 cm de long, elles sont groupées en bouquets denses comme des pompons. Elles dégagent un parfum enivrant de Jacinthe, de Narcisse, de citron, de miel ou encore de thé. Bien qu’assez petites (2 à 3 cm), leur profusion, leurs teintes flamboyantes et le parfum puissant qu’elles exhalent réchauffent l’hiver.
Le feuillage, caduc, est l’autre atout de l’Hamamélis. Vert vif ou pourpre au printemps, puis citron virant au vert bronze en été, les feuilles se parent en automne de nuances de jaune, d’orange cannelle, de brique, de rouge vif ou de cuivre emplissant le jardin de couleurs chaudes et épicées quand les jours raccourcissent.
Ses feuilles larges, ovales, dentées ou crénelées, ressemblent à celles du Noisetier, avec des nervures parallèles bien marquées et un aspect un peu froissé parfois légèrement velouté au revers. Elles mesurent de 6 à 15 cm de long, selon les espèces.
Les fruits en capsules contiennent 2 graines noires qui atteignent leur maturité au moment de la floraison suivante. Les capsules peuvent persister plusieurs années sur les rameaux après avoir libéré leurs graines. Notez que seules les graines de Hamamelis virginiana sont oléagineuses et comestibles.
De culture facile, l’Hamamélis sera planté en sol riche, frais mais bien drainé et plutôt acide. La terre de bruyère pure constitue un substrat un peu trop pauvre, elle sera enrichie de terreau pour lui assurer une croissance vigoureuse. Cet arbuste craint les sols calcaires (certaines espèces comme Hamamelis mollis y sont plus tolérantes). Ils sont en revanche particulièrement résistants à la pollution, donc bien adaptés à l’atmosphère urbaine des jardins de ville.
L’Hamamélis aime le soleil, surtout en hiver, mais il le redoute s’il est trop brûlant l’été. Préférez des emplacements frais, ou avec une ombre « rafraîchissante» apportée l’après-midi en été par une haie ou un muret. Une situation de clairière ou d’ombre légère abritée des vents froids et desséchants préservera sa floraison.
Parfaitement rustique, il est capable de résister à des températures très basses de – 20 °C, (jusqu’à -35 °C pour H. virginiana) Cette belle rusticité lui garantit une longue vie, dans toutes les régions. Il faut toutefois lui épargner le climat méditerranéen, un peu trop chaud et sec en été.
Mystérieux, l’Hamamélis a longtemps été surnommé « Noisetier de sorcière ». Les Anglais continuent d’ailleurs à le nommer ainsi (witch hazel). Un glissement linguistique, puisqu’il ne s’agissait pas du tout, à l’origine, de sorcière mais de sourcier : ses branches flexibles servaient de baguette de sourcier aux Amérindiens. Les feuilles et l’écorce possèdent des propriétés astringentes connues des Indiens de Virginie depuis des siècles et sont utilisées en phytothérapie. L’eau d’Hamamélis, présente dans de nombreux cosmétiques, possède des vertus apaisantes sur les inflammations de la peau.
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Fleurir votre Jardin en hiverParmi les variétés principalement cultivées dans les jardins on compte cinq espèces d’Hamamélis : trois originaires d’Amérique du Nord (H.ovalis, H. vigininiana qui fleurit à l’automne, H. vernalis), et deux d’origine asiatique, du Japon (H. japonica) et de Chine (H. mollis).
L’appellation Hamamelis x intermedia englobe le groupe des cultivars issus de croisements entre H. japonica et H. mollis. Ce sont les sujets les plus courants. On les cultive pour leurs multiples coloris allant du jaune au rouge, et leurs fleurs généralement plus grandes que celles de leurs parents. Les critères de choix sont principalement l’époque de floraison ainsi que la couleur des fleurs.
Il s’installe partout en France, sauf en climat méditerranéen, un peu trop chaud et sec en été. D’une belle rusticité, il est capable de résister à des températures très basses de -20 °C, ce qui garantit une parfaite rusticité dans toutes les régions. Ses fleurs malgré leur apparente fragilité résistent au gel.
Il est préférable de lui éviter les vents qui risqueraient de le dessécher et d’abîmer ses fleurs. Il se plaît au soleil, si celui-ci n’est pas trop brûlant ou à la mi- ombre dans une ambiance plutôt humide. Une ombre trop dense donnerait une floraison un peu plus discrète. Il doit bénéficier en hiver d’un maximum de luminosité afin de fleurir en abondance et de donner de belles couleurs à l’automne.
Il apprécie une terre à tendance acide, fraîche et bien drainée. Il redoute le calcaire et doit être cultivé en terre de bruyère ou dans un sol ordinaire non calcaire enrichie de terreau. Si le feuillage jaunit et que sa floraison se fait de plus en plus discrète, c’est que le sol est trop calcaire à son goût. Transplantez-le en ajoutant de la terre de bruyère et du terreau forestier.
Sa silhouette élégante ne doit pas être dissimulée : il a besoin de son propre espace et sera idéalement planté en isolé dans un endroit bien dégagé, visible depuis la maison. Il forme de jolis centres de massifs se détachant sur un fond sombre de feuillages persistants et introduisant un point focal original.
On peut aussi le planter en groupe de 3 ou 5, sous de grands arbres caducs, par les matins de givre, ils offriront un spectacle enchanteur.
Sa croissance lente lui permet de supporter une culture en pot tant qu’il est encore jeune. Vous pourrez ainsi profiter de ses magnifiques couleurs et de son parfum sur la terrasse ou près des entrées.
La plantation de l’Hamamélis se fait de préférence à l’automne afin de favoriser l’enracinement avant l’hiver. Si vous vous laissez tenter au moment de la floraison, attendez la fin de celle-ci pour le mettre en place.
Acheté en pot ou en conteneur, vous pourrez le planter en dehors de l’automne, en évitant les périodes de gel ou de fortes chaleurs. Si vous êtes pressé de l’admirer, n’achetez pas un sujet trop jeune : la croissance est lente, et l’arbuste ne dévoilerait toute sa splendeur qu’au bout de longues années.
Creusez une large fosse et ajoutez au terreau du sable mélangé à de la terre de bruyère ou de la tourbe si le terrain est calcaire.
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Le temps des hamamélis...L’entretien est facile : l’hamamélis est un arbuste quasi insensible à la plupart des maladies mais aussi aux attaques d’insectes ou de parasites. Il peut cependant être atteint par la maladie du corail et par l’armillaire.
Pour lutter contre le corail : éliminez et brûlez les rameaux présentant des pustules orangées et appliquez un mastic et un fongicide si nécessaire.
L’armillaire est un champignon favorisé par un excès d’humidité qui s’introduit au niveau des racines et détruit le plant brutalement. L’élimination du plant et le remplacement de la terre tout autour sont alors conseillés.
La taille n’est pas nécessaire, sauf pour rééquilibrer, après floraison, la silhouette qui s’affirme avec l’âge.
Si vous cultivez l’Hamamélis en pot :
Vous pouvez maintenir un Hamamélis dans un bac pendant 5 – 6 ans. Vous profiterez de la beauté de son feuillage mais la floraison restera limitée. Pensez à apporter de l’engrais une fois par an et à arrosez en cas de fortes chaleurs ou sécheresse prolongée.
L’Hamamélis est une plante difficile à multiplier. La germination des graines est très lente, le bouturage aléatoire, c’est pourquoi la plupart des plants du commerce sont obtenus par greffage. Les Hamamélis greffés sont vendus à un âge avancé, car leur croissance est lente.
Incontournable des scènes d’hiver, l’Hamamélis est indispensable pour animer le jardin à l’automne et en hiver. Pour profiter pleinement de sa beauté et de son parfum, plantez le en isolé à proximité de la maison en pot ou sur un fond de verdure permanent composé de conifères, d’arbustes aux feuillages persistants ou de graminées qui mettront en valeur la beauté délicate de ses fleurs. Il peut être associé à des arbustes de printemps comme le Forsythia, qui prendra le relais floral au jardin.
L’Hamamélis appréciant les terres acides, on pourra le marier facilement avec des plantes de terre de bruyère à feuillage persistant et à floraison hivernale comme le Camélia, les Azalées, les Rhododendrons nains, les Sarcococca ou les Daphnés. On peut aussi le planter en groupe de 3 ou 5, pour un effet de masse véritablement enchanteur.
Et pour un jardin coloré en hiver, pourquoi ne pas marier l’Hamamélis (‘Jelena’) avec le sublime Edgewortha chrysantha (ou Buisson à papier), un ou plusieurs arbustes à fruits décoratifs comme le Pommier d’ornement, quelques Cornouillers à bois colorés :
En bac ou en grand pot, il pourra être associé à un Houx, un conifère de rocaille ou un Fusain.
On habillera également le pied de l’arbuste de Bruyères d’hiver, d’Hellébores ou de bulbes pour accompagner le feuillage en automne et au printemps au moment où l’Hamamélis paraît dénudé, sa floraison étant terminée et ses jeunes feuilles pas encore apparues.
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