Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
La laitue… Une salade apparemment banale qui recèle pourtant quelques belles surprises pour peu qu’on veuille bien s’y intéresser. Et surtout dépasser le simple terme de « laitue », celle qui envahit les étals des supermarchés, souvent belle d’apparence, mais sans saveur réelle.
Car derrière le terme générique de laitue (Lactuca sativa) se cachent en fait différents types de salades aux caractéristiques multiples et au caractère bien trempé. Car il n’existe pas une seule laitue cultivée mais plusieurs ! La plus connue étant la basique laitue pommée avec feuilles tendres imbriquées les unes dans les autres pour former une belle pomme, entourée par une jupe de feuilles plus larges.
Mais il faut aussi compter sur la batavia qui n’est autre qu’une laitue aux feuilles ondulées, tendres et craquantes à la fois. Ou encore la laitue Romaine, ovale comme un ballon de rugby, qui offre des feuilles croquantes. Sans oublier les laitues à couper, dont l’incontournable ‘Feuille de chêne’, qui ne forment pas de pomme mais produisent des feuilles tendres à prélever au fur et à mesure de ses besoins. Enfin, la laitue grasse est une des rares laitues à résister à la chaleur estivale.
Riche en oligo-éléments, vitamines et minéraux, pauvre en calories, la laitue appartient à cette catégorie de légume-feuille très facile à cultiver, incontournable dans tous les potagers et sur toutes les tables, (presque) tout au long de l’année. En effet, comme la laitue pousse partout, pratiquement dans tous les types de sols, comme elle ne nécessite que bien peu de soins, elle mérite une large place dans les potagers. Et si on échelonne les semis et le repiquage, on peut se régaler de ses feuilles, crues ou cuites, du printemps à l’automne.
La laitue (Lactuca sativa) est une plante potagère comestible, cultivée comme une annuelle, de la très grande et très cosmopolite famille des Astéracées. C’est donc une cousine éloignée des marguerites, des chrysanthèmes et des tournesols !
Difficile de définir précisément son origine mais elle est certainement issue d’une forme sauvage de plante qui poussait naturellement en Asie de l’Ouest et au Proche-Orient, certainement dans les montagnes du Kurdistan. Toujours est-il qu’elle est consommée depuis l’Antiquité ! Les Romains et les Grecs la dégustaient en « apéritif » pour tapisser les parois de leur estomac avant d’ingurgiter leurs repas gargantuesques. Ils l’appréciaient pour l’amertume de ses feuilles, et pour ses vertus soporifiques et anti-aphrodisiaques. Ce sont d’ailleurs les agriculteurs romains qui, en croisant des espèces, obtinrent une plante sans tige, dotée de grandes feuilles comestibles. Ainsi naquit la laitue romaine.
Plus tard, au Moyen-Âge, on la consomme toujours puisque Lactuca sativa est cité dans le Capitulaire de De Villis de Charlemagne. Ses propriétés narcotiques ont d’ailleurs disparu. C’est surtout au XVII et XVIIIe siècles que la laitue arrive sur les tables, essentiellement sous sa forme pommée. Cet essor est dû à la pratique du forçage qui a permis d’élargir la période de culture. Au XIXe siècle, avec l’expansion des grandes zones géographiques dédiées au maraîchage, la laitue devient un des légumes feuilles les plus présents sur les étals des marchés. C’est encore largement le cas de par la facilité à cultiver les laitues sous serre.
D’un point de vue étymologique, le terme « laitue » est issu du mot latin « lacta » qui signifie « lait ». En effet, les tiges de la plante sauvage, aïeule de notre laitue, contenaient un suc de couleur blanche évoquant le lait.
La laitue aujourd’hui commercialisée se regroupe en différentes catégories :
On pourrait aussi ajouter les laitues italiennes, souvent de couleur rouge, aux feuilles plus ou moins croquantes. Elles sont souvent classées dans la catégorie des laitues à couper car elles ne pomment pas. La laitue tige (Lactuca sativa var. augustana), également appelée laitue asperge ou celtuce, se consomme essentiellement cuite en Asie. Elle est cultivée pour sa tige renflée et ses feuilles qui ne forment pas de pomme.
Les laitues sont donc des plantes potagères annuelles au port dressé, à feuilles larges et au pied court. Elles forment d’abord des rosettes de feuilles entières. Ensuite arrive la phase de pommaison qui permet de distinguer les différents types de laitues. C’est le stade utilisé pour la consommation. Après vient la phase reproductive qui permet de récolter les graines.
Les feuilles sont glabres, dépourvues d’aiguillons ou de cils spinuleux, molles et ovales. Les feuilles inférieures sont le plus souvent divisées alors que les feuilles moyennes et supérieures sont plus ovales et dentées, embrassant la tige dès la base.
Comme elle appartient à la famille des Astéracées, la laitue fleurit sous forme de petits capitules comptant 12 à 20 fleurons ligulés jaunes, fermés à maturité. Ils sont réunis en panicules corymbiformes. De juin à septembre, ces fleurs apparaissent sur de longues hampes dressées après excroissance de la pomme en petits bouquets. Cette montaison, caractérisée par l’allongement de la tige et la floraison, est favorisée par la chaleur. Ces fleurs donnent naissance à des akènes duveteux grisâtres ou blanchâtres.
Suivant les variétés, certaines laitues sont dites laitues de printemps (à semer en pleine terre de juin à novembre) ou d’été (à semer en pleine terre de mai à août), ou laitues d’hiver (à semer en pleine terre d’août à novembre).
Les laitues sont sensibles aux températures trop froides ou trop élevées, c’est pourquoi il est devenu courant de la cultiver sous châssis ou sous serre.
Lire aussi
Réussir la culture des laituesLes laitues sont des salades faciles à semer. On peut aussi facilement se procurer des laitues en godets (en plants) ou en mini-mottes qui se repiquent au jardin.
Suivant la période de l’année, les semis de laitue se font sous abri (châssis, tunnel ou serre froide) dans les régions les plus froides ou en pleine terre.
Ainsi, les laitues dites de printemps (‘Gotte jaune d’or’, ‘Reine de mai’, ‘Appia’) se sèment dès février ou mars sous abri ou en pleine terre dans les régions méridionales, mais elles peuvent se semer jusqu’en juillet.
Les laitues d’été (‘Grosse Blonde Paresseuse’, la ‘Laitue du bon jardinier’, ‘Kinemontepas’, ‘Merveille des quatre saisons’) se sèment en pleine terre de fin mars à août.
Enfin, les laitues d’automne (‘Verpia’) et d’hiver (‘Merveille d’hiver’, ‘Trémont’, ‘Val d’orge’) seront semées en pleine terre en août et septembre. Pour ces dernières, il est recommandé de prévoir une protection de type tunnel ou voile d’hivernage. La récolte interviendra aux premiers jours du printemps suivant.
Les laitues grasses et romaines sont très résistantes à la chaleur. C’est pourquoi elles se sèment de mars à juin. Enfin, les laitues à couper se sèment en place de mars à août, mais il faut veiller à les arroser car elles montent vite en graines en cas de forte chaleur.
Donc, en résumé, les laitues se sèment de mars à fin septembre, afin d’avoir des récoltes échelonnées tout au long de l’année. Il est préférable de semer en lune décroissante.
Les laitues s’adaptent à tous les types de sols, sauf les sols trop acides ou salés. En revanche, le sol doit être riche en matières organiques, plutôt frais et léger, et surtout bien ameubli, car la laitue dispose d’un système racinaire superficiel. Avant le semis, il est donc recommandé d’incorporer du compost ou du fumier bien décomposé.
En termes d’exposition, la laitue a besoin de lumière et de chaleur pour se développer, mais elle craint le soleil brûlant. C’est pourquoi une exposition à mi-ombre dotée d’une bonne luminosité lui convient bien, surtout dans les régions les plus chaudes. Au nord de la Loire, on peut choisir un emplacement ensoleillé pour les semis de printemps.
En pleine terre
Par la suite, le sol doit être maintenu humide. Lorsque les plantules ont 3 à 4 feuilles, il faut éclaircir en ne gardant qu’un plant tous les 20 cm. En revanche, les laitues à couper ne s’éclaircissent pas.
Sous abri
Lorsque les plantules comptent 4 vraies feuilles, elles peuvent être repiquées en pleine terre, en ligne tous les 20 à 25 cm. Ne gardez que les plus vigoureuses et veillez à ne pas enterrer le collet.
Pour en savoir plus, l’article de Solenne : Cultiver des laitues sous abri (serre, tunnel et châssis)
Pour vous faciliter le semis et éviter l’étape de l’éclaircissage, testez les rubans de graines, pratiques et rapides.
Lire aussi
Cultiver des laitues sous abriLes laitues ne sont pas difficiles à entretenir. Pour autant, quelques gestes sont essentiels pour favoriser leur développement et surtout éviter la montée en graines lors des périodes les plus chaudes.
Pour aérer le sol, il est important de biner régulièrement. Ces binages récurrents auront aussi le mérite de tenir le sol propre, dénuée de mauvaises herbes.
En cas de grosse chaleur continue, la mise en place d’un paillage est recommandée pour maintenir un certain degré d’humidité. En effet, les laitues redoutent la chaleur et la sécheresse. C’est pourquoi, il est conseillé de procéder à des arrosages réguliers (surtout pendant les fortes chaleurs) pour maintenir le sol constamment frais. Il est préférable d’arroser les laitues au goulot plutôt qu’à la pomme d’arrosoir pour éviter les maladies du feuillage.
Les variétés précoces ou tardives devront peut-être être protégées du froid par la pose d’un tunnel, d’un voile d’hivernage ou de cloches.
Pour les ravageurs, la laitue est une véritable aubaine ! Suivant les saisons, les nuisibles sont nombreux à se précipiter sur les feuilles bien tendres. Et ils sont particulièrement redoutables, causant des dégâts importants. À commencer par les pucerons qui sont présents tout au long de la culture. De différentes espèces, ces pucerons doivent être éliminés avant la formation des pommes. Le savon noir dilué dans l’eau est assez efficace, tout comme le purin de fougère ou le purin d’ail.
Autres ravageurs qui s’en prennent aux salades, les limaces et les escargots. Pour s’en débarrasser, je vous invite à lire l’article d’Ingrid B. : 7 façons de lutter efficacement et naturellement contre les limaces.
Parmi les ravageurs de la laitue, on compte aussi les noctuelles défoliatrices et terricoles dont les chenilles se régalent des feuilles tendres. Ils sont dangereux d’avril à l’automne. Là encore, les purins de fougère et d’ail sont de puissants répulsifs, mais il est également possible de poser des pièges à phéromones englués.
Enfin, un dernier ennemi, totalement invisible, est bien tapi dans le sol, attendant son heure : le taupin. Il s’attaque au collet des laitues qu’il coupe net. Il est actif d’avril à octobre. Olivier nous explique comment les éradiquer dans son article : Taupin ou ver « fil de fer » : dégâts, traitement et lutte bio.
En termes de maladie, les laitues sont également sensibles, surtout si les conditions culturales ne sont pas respectées. Avec des conditions météorologiques humides et fraîches, le mildiou (feutrage blanc et farineux) peut attaquer les feuilles, tout comme le botrytis, reconnaissables aux lésions rouges sur le collet. Quant à l’anthracnose, il se développe plus par une forte humidité et des températures douces de l’ordre de 20 °C.
Enfin, la laitue peut être sensible à la sclérotiniose, une maladie due au champignon Sclerotinia. Cette maladie provoque le flétrissement de la plante, puis apparaît un feutrage blanc, suivi de sclérotes, les organes de conservation qui peuvent vivre jusqu’à 7 ans dans le sol. Pour prévenir l’apparition de cette maladie, il est primordial d’éliminer les déchets de culture, de ne pas trop planter les laitues serrées, et de respecter une rotation des cultures. Pour traiter, la décoction de prêle est efficace.
→ A lire aussi : les maladies et ravageurs des salades
La laitue est une bonne compagne qui peut s’associer à la betterave rouge, aux choux, aux pois, aux radis et aux fraisiers.
Grâce à leur croissance rapide, les laitues peuvent aussi se planter aux pieds de légumes plus lents à produire comme les courgettes, les tomates, les poivrons. Ces derniers lui apporteront la mi-ombre nécessaire à son développement et la fraîcheur due aux arrosages.
En revanche, le principe de contre-plantation n’est pas envisageable avec l’ail et l’oignon qui n’ont pas du tout les mêmes besoins en termes de culture.
Les laitues se récoltent bien évidemment avant la montée en graines, lorsque la pomme est bien ferme pour les romaines et les pommées. N’arrachez pas la plante, mais coupez plutôt au niveau du collet en laissant la racine dans le sol. De nouvelles pousses vont très vite se développer qui pourront être consommées. Il suffit de continuer à arroser.
Les laitues à couper se récoltent en revanche au fur et à mesure des besoins. Il suffit de couper les feuilles un peu au-dessus du collet avec un couteau. Là encore, n’oubliez pas d’arroser pour faciliter l’apparition de nouvelles feuilles.
La récolte des laitues se fait plutôt le matin. Elles doivent être consommées le plus vite possible. Il est possible de les conserver 24 heures dans le bac à légumes du réfrigérateur.
La laitue renferme plus de 95 % d’eau et peu de constituants énergétiques donc c’est un légume peu calorique (environ 15 Kcal/100g). En revanche, elle est riche en fibres, en minéraux (fer, manganèse), en vitamines A, K, B9 et C et en oligo-éléments. Elle a également un pouvoir antioxydant.
La laitue se consomme essentiellement en salade, avec une vinaigrette. Pour garder tous les bienfaits de cette laitue, il est important de la préparer en dernière minute en déchirant les feuilles à la main plutôt qu’en les coupant au couteau. Les feuilles doivent être parfaitement essorées. Les feuilles de laitue s’ajoutent aussi dans les sandwiches ou peuvent se farcir de fromage frais pour l’apéritif. Cuite, la laitue se consomme braisée, en papillotes, ou incorporée à des soupes.
Pourquoi mes laitues montent-elle ?
La montaison des laitues est totalement naturelle, puisque, comme toutes plantes potagères, elle va chercher à former des graines pour se reproduire (et assurer la pérennité de l'espèce !). La montée en graines se produit en général quand la laitue arrive à maturité... ou bien par forte chaleur qui provoque une forme de stress hydrique. Donc, la laitue se dépêche de former ses graines. Pour éviter la montaison, il suffit souvent de bien arroser pour que la laitue souffre moins de la chaleur. On peut aussi choisir des variétés plus résistantes à la montaison, et de bien respecter la saison de leur culture. Une laitue de printemps se cultive au printemps... et pas en été !
Puis-je cultiver des laitues sur un balcon ou une terrasse ?
Les laitues sont parfaitement adaptées à la culture en pot sur un balcon ou une terrasse, et en particulier les laitues à couper. Il faut choisir des pots suffisamment profonds (au moins 30 cm) et percés, remplis d'un bon terreau potager. Il faut les mettre à mi-ombre et les arroser très régulièrement.
Une laitue récoltée peut-elle repousser ?
Si vous laissez la racine dans le sol en coupant votre laitue au niveau du collet, de jeunes pousses apparaissent assez vite. Il faut arroser après la récolte de la laitue.
Commentaires