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Les lauriers cerises ou laurier palme (Prunus laurocerasus) forment une grande famille à l’allure sensiblement différente selon les cultivars. Caucasica et Rotundifolia, encore appelés laurier palme ou laurier du Caucase, sont très employés en tant que plantes de haie. Ils sont facilement reconnaissables à leurs grandes feuilles vert brillant. Leur dimension atteint aisément 3 à 5 m de haut si vous ne les taillez pas.
A l’opposé, le Prunus laurocerasus Mount Vernon et Darts Low’n Green forment un joli tapis ne dépassant guère 40 cm de haut. Ce dernier est susceptible de s’étendre sur 3 m de large. Leurs feuilles sont plus réduites et plus ternes.
Enfin, les cultivars intermédiaires forment des haies moyennes entre 1 et 2 m de haut comme Prunus laurocerasus ‘Otto Luyken’, ‘Hebbergii’ et ‘Zabeliana’ aux feuilles plus fines rappelant celle du laurier-sauce.
La floraison de tous ces lauriers non taillés a lieu en avril-mai, sous forme de grappes de fleurs blanc crème mellifères, à parfum prononcé. Elles sont suivies de baies rouges devenant noires à maturité d’où leur nom vernaculaire de laurier-cerise. N’oubliez pas que toute la plante est toxique et ne doit pas être confondue avec le laurier-sauce (Laurus nobilis) utilisé en cuisine.
Parmi les lauriers, il existe aussi le laurier du Portugal ou prunier des Açores (Prunus lusitanica) qui présente une silhouette conique plus légère que le laurier cerise et un feuillage de taille moyenne porté par des pétioles rouges. Sa floraison printanière en grappes crème odorantes attire aussi de nombreux insectes butineurs. Il mérite un emploi en isolé mais peut aussi constituer des haies taillées qui contrairement aux haies de laurier palme acceptent de pousser en sol très calcaire et n’est pas sensible aux maladies.
Un petit préambule est nécessaire pour bien identifier l’objet de cette fiche. En effet, de nombreuses plantes portent le nom de Lauriers. Il s’agit toujours d’arbres ou d’arbustes persistants qui ont d’ailleurs donné le terme de laurisylve (forêt à lauriers). La laurisylve désigne une forêt subtropicale humide rencontrée dans les îles Macaronésiennes (Canaries, Madère…). Elle abrite des arbres du genre Ocotea, Laurus et Persea ainsi que de nombreuses fougères (Woodwardia…) et herbacées telles que le Géranium de Madère ou des Canaries. Avec des précipitations comprises entre 500 et 1100 m et des températures annuelles oscillant entre 15 et 19°C, on voit que l’on est bien loin de nos chers lauriers du Caucase !
Le laurier-sauce, laurier noble ou laurier d’Apollon est l’herbe aromatique bien connue du bouquet garni et dont les Romains se servaient pour couronner la tête des vainqueurs. Il s’agit là du Laurus nobilis, en terme scientifique, qui appartient à la famille des Lauracées tandis que notre fameux Prunus fait partie des Rosacées ! Pour ajouter à la confusion, le laurier d’Apollon sert aussi à former des haies notamment en région méditerranéenne caractérisée par des étés secs et produit aussi de petits fruits noirs semblables à des olives.
Le laurier-rose (Nerium oleander) est un incontournable des jardins méditerranéens avec sa fabuleuse floraison estivale. La plante, de la famille des Apocynacées, est toxique et se reconnaît facilement au latex qui s’écoule lorsque l’on coupe un organe. Il côtoie souvent le laurier tin (Viburnum tinus) dans les jardins secs dont il s’agit cette fois-ci d’une viorne persistante de la famille des Adoxacées (anciennement Caprifoliacée) fleurissant en fin d’hiver.
Pour résumer, nous nous en tiendrons ici aux arbustes et arbres persistants du genre Prunus qui comprennent essentiellement deux espèces : laurocerasus et lusitanicus.
Le berceau du laurier-cerise se situe dans les Balkans jusqu’en Turquie ainsi que sur les bords de la mer Caspienne où il pousse sous la canopée des hêtres. Sa présence est attestée en Europe de l’ouest depuis le XVIe siècle où il est employé en haie pour constituer des cabinets de verdure. L’arbuste taillé crée des haies de 2 à 5 m de hauteur, très rustiques (-20°C) qui offrent une bonne isolation contre le vent, phonique et visuelle. En port libre, il devient un arbre imposant, assez massif avec une couronne relativement aérée pouvant atteindre 15 m de hauteur sur 8 m de large.
Ses feuilles alternes ont une texture coriace comme du cuir et un aspect vernissé vert foncé sur le dessus, mat et plus clair sur le revers. Le limbe simple à bords crénelés présente une forme lancéolée de 12 à 17 cm de long sur 3 à 5 de large, portée par un pétiole jaune pâle de 1 cm. Rotundifolia présente des feuilles presque ovales tandis que Otto Luyken, Hebbergii et Zabeliana ont un limbe plus effilé à extrémité pointue qui rappelle la feuille du laurier-sauce. La faible vigueur d’Otto Luyken permet de constituer des haies basses de l’ordre de 1,20 à 1,50 m ou de couvrir un talus. Zabeliana, Mount Vernon et Dart’s low’n Green ‘Interlo’ avec leurs rameaux étalés font d’excellents couvre-sol pour combler un espace sans entretien exposé au soleil comme à l’ombre.
L’autre espèce de laurier, Prunus lusitanica, est originaire d’Espagne et du Portugal, mais s’est naturalisée dans le Pays-Basque. Même si elle affectionne le climat pluvieux et chaud du sud de la façade atlantique, elle tolère la sécheresse des régions méditerranéennes à condition de disposer d’un sol profond. Sa croissance est plus lente que chez le laurier du Caucase ce qui peut constituer un avantage pour l’entretien d’une haie et sa rusticité est de l’ordre de -15°C dans un sol drainant. Sa silhouette reste conique atteignant 10-12 m de haut. Son feuillage légèrement denté, long de 6 à 12 cm, est beaucoup plus élégant que celui du laurier du Caucase, moins coriace, bronze à la naissance avant de se colorer d’un vert foncé ciré très chic à revers vert pâle. Il est porté par des pétioles rouges sur des rameaux rougeâtres. Le cultivar Angustifolia possède un feuillage encore plus étroit et ne dépasse guère 4-5 m de hauteur en absence de taille.
Il existe des formes panachées de crème chez les deux espèces mais qui tolèrent moins le plein soleil.
La floraison des Prunus persistants se fait en avril-mai sous forme de grappes étroites, dressées ou pendantes qui naissent à l’aisselle des feuilles. Elles sont constituées de fleurs blanches ou crème de moins de 1 cm de large, au parfum suave parfois entêtant, et attractives pour les insectes butineurs. Le cœur est souvent jaune verdâtre voire orange et porte sur le pourtour des étamines de différentes tailles avec un pistil central, et qui sont encadrées par une corolle de 5 à 10 pétales. Une taille trop fréquente des lauriers empêche la floraison et la fructification de se produire !
Les baies rouges puis noires qui découlent de la pollinisation par les insectes sont décoratives mais ne sont pas comestibles. Elles renferment du cyanure comme les amandes amères ou les noyaux des abricots, d’autres membres du genre Prunus, faisant partie de la catégorie des fruitiers.
Les Lauriers Cerises sont bien rustiques (-20°C) et de culture très facile, vraiment peu exigeants quant au sol et à l’exposition même s’ils préfèrent la mi-ombre. Ils demandent un sol profond, drainé, même sec mais sans excès de calcaire. Le calcaire rend en effet le feuillage plus clair jusqu’à induire une chlorose.
Cependant il vous faut veiller à rendre accessible les deux côtés de la haie afin d’effectuer une taille régulière. La vigueur du laurier du Caucase oblige donc à être très vigilant à moins de sélectionner une forme moins poussante comme Hebbergii voire Otto Luyken ou encore opter pour le laurier du Portugal.
On peut aussi lui reprocher d’être un peu trop communément planté. En plus du caractère « déjà vu », cette utilisation massive comme plantes de haie a pour conséquence l’installation fréquente de maladies comme la criblure ou l’oïdium auxquels l’autre espèce, Prunus lusitanica, n’est pas sensible. En outre, cette dernière se combine plus facilement à d’autres arbustes caducs ou persistants pour constituer une haie taillée variée ou une haie libre. Cette espèce, un peu moins rustique (-15°C) n’est pas sensible au calcaire, tolère bien la sécheresse et préfère et plein soleil. Son cultivar Variegata se plaît mieux à mi-ombre.
Préférez une plantation à l’automne sauf si la rigueur de l’hiver risque d’affecter les jeunes plants du Prunus lusitanica notamment qui peut se planter au printemps.
Cette plante est de culture très aisée, à la portée de tout jardinier amateur.
Il est inutile de fertiliser si l’on veut éviter que la plante pousse excessivement mis pensez tout de même à arroser durant les 2 premières années. La plante reste touffue à la base s’il elle est taillée régulièrement et reçoit suffisamment d’éclairage ce qui explique son usage courant comme plante de haie.
La taille des lauriers peut s’effectuer en mai, après la floraison et une deuxième fois en septembre. Utilisez de préférence une cisaille plutôt que le taille-haie électrique qui a tendance à mâcher les feuilles qui noircissent. Ramassez les déchets tombés au sol car ils libèrent du cyanure qui empêche les autres plantes de pousser.
La criblure est due à un champignon, le Coryneum, qui intervient au printemps lors de conditions douces et humides. Elle se traduit par de petites taches circulaires noires perforant les feuilles qui jaunissent et tombent. Cette maladie ne met pas le végétal en péril mais provoque des dégradations particulièrement inesthétiques et se propagera à toute la haie de laurier-cerise. L’oïdium perforant qui agit par temps chaud du début du printemps ou début de l’automne entraîne un dépôt blanchâtre sur les feuilles suivi de déformations et perforations qui conduisent à la chute de feuilles. Si les atteintes sont répétées, traitez préventivement ces maladies avec un produit fongicide (bouillie bordelaise et soufre) notamment après la taille. Pour éviter une contamination totale et rapide, variez les végétaux au sein de vos haies. Les attaques de pucerons et de cochenilles son également à redouter.
Les gelées tardives affectent parfois les jeunes pousses du Prunus laurocerasus même si des repousses comblent vite ce désagrément.
→ Lire aussi : les maladies et parasites du laurier palme ou laurier cerise
La multiplication la plus simple consiste à bouturer le laurier en septembre. Les semis naturels peuvent aussi se prélever à l’automne.
Préparez un pot profond en le remplissant de terreau mélangé à du sable.
Placez-les à mi-ombre pendant 1 ou 2 ans avant de les mettre en place.
Le Laurier Cerise s’utilise pour former des brise-vue à croissance rapide mais aussi des brise-vent ou des toile de fond à des scènes fleuries. L’avantage est qu’il tolère bien la taille et peut s’adapter à des formes et des hauteurs variées, surtout si vous choisissez bien la variété en fonction de sa vigueur.
Il sert aussi de très bon isolant phonique lorsque la rue est passante.
Les formes couvre-sol de laurier-cerise s’emploient avec facilité pour combler un espace peu ensoleillé et ne demandent aucun entretien quel que soit le sol s’il est drainant et profond.
Le laurier du Portugal constitue aussi une excellente plante de haie taillée qui fait également un très beau sujet en port libre avec sa forme conique et son feuillage délicat vert sombre. Vous pouvez constituer une haie libre en espaçant les pieds de 1,50 m. Il se lie davantage avec d’autres arbustes que le laurier du Caucase. Une haie libre persistante peut ainsi se composer d’un mélange d’Elaeagnus ebbingei, Viburnum tinus, Rhamnus alaternus, Arbutus unedo, Photinia, If (x) media, Pyracantha, Cotoneaster lacteus qui raviront les butineurs tout au long des saisons. Vous pouvez aussi intercaler des arbustes caducs comme des Deutzia, Philadelphus, Cognassiers du Japon, Vitex agnus-castus, Forsythias, buddleias…
Il peut se planter en isolé ou accompagner un massif d’arbustes à fleurs. Dégagez la base de son tronc pour affirmer sa présence et devancer un dégarnissement de la base peu esthétique.
Les formes panachées comme lusitanica Variegata ou laurocerasus Marble White servent à éclairer les zones mi-ombragées.
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samoisson, le 17 Mai 2020
Mon laurier est devenu si grand (6m de hauteur et 10m de diamètre que je ne sais quoi faire pour le rabattre drastiquement
merci de me conseiller
Réponse de Virginie D., le 24 Juin 2020
Bonjour,
Vous pouvez rabattre sans problème, les lauriers supportent très bien la taille, même drastique.
Cordialement Virginie
samoisson, le 17 Mai 2020
Bonjour Eva
J'ai un Laurier /Arbre tellement grand et gros que je ne sais pas comment procéder pour le rabattre tellement il prends tous les
ans du volume et me cache du soleil d'autres arbustes qui ne se
développent pas correctement .
Ce Laurier partant de sa souche a formé plusieurs grosses branches à partir du sol formant un ramage assez curieux mais joli . Je ne souhaite pas l'abattre car je l'ai planté moi-même il y a 40 ans .
Sa hauteur est de facilement 6m et un diamètre de 9 à 10m
C'est énorme que me conseillez-vous ?
Merci
Réponse de Virginie D., le 24 Juin 2020
Bonjour,
Vous pouvez simplement réduire les branches, en veillant à ce qu'il reste équilibré. Les lauriers supportent très bien la taille, il n'y a pas de souci.
Cordialement Virginie
Denoyelle, le 27 Mai 2024
Bonjour,
J'ai plusieurs lauriers du Portugal taillés en "boule" par l'ancien jardiner.
Je souhaite aujourd'hui leur donner un port naturel.
En effet, j'ai remarqué que leur floraison était discrète ou absente à cause de la densité du feuillage, alors qu'à l'intérieur de l'arbre ce dernier est inexistant...
Comment dois-je m'y prendre ?
Merci d'avance.
Robin Denoyelle
Réponse de Ingrid, le 3 Juin 2024
Bonjour,
Pour donner un port naturel à vos lauriers du Portugal et améliorer leur floraison, commencez par réduire progressivement la taille en boule. Éclaircissez le feuillage en coupant quelques branches intérieures pour permettre à la lumière de pénétrer. Cela encouragera la croissance à l'intérieur de l'arbre. Évitez de tailler trop sévèrement en une seule fois; faites-le plutôt sur plusieurs saisons pour permettre à l'arbre de s'adapter et de se développer naturellement.