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L’appellation de cresson recouvre en réalité diverses espèces de plantes potagères et condimentaires. Cultivées pour leurs feuilles, toutes ont en commun une saveur piquante et légèrement poivrée.
On distingue ainsi les cressons de terre et les cressons semi-aquatiques. Le très cultivé cresson des fontaines fait ainsi partie des variétés aquatiques, tandis que le non moins connu cresson alénois, fait quant à lui partie des espèces de pleine terre, bien que celles-ci demandent tout de même un substrat continuellement humide.
Afin d’assurer la réussite de vos cultures de cresson, il est nécessaire de bien appréhender les spécificités de chaque espèce. En effet, là où l’alénois est une plante annuelle, le cresson de jardin est une bisannuelle, et le cresson des fontaines est une vivace. De même, leurs milieux de culture et les précautions d’entretien sont également bien spécifiques.
Le cresson est une plante herbacée qui se situe quelque part entre la salade et l’herbe aromatique. Avec son goût relevé, le cresson est aujourd’hui considéré comme un légume à part entière qui se consomme au fil des saisons sous forme de veloutés d’hiver et cru en salade, (ce qui n’est pas dangereux comme on peut le lire parfois !) mais aussi dans d’autres innombrables préparations.
Riche en antioxydants, en vitamines, minéraux, et en bêta-carotène, le cresson est également reconnu pour ses vertus et bienfaits sur la santé.
Originaire du Moyen-Orient, le cresson est une plante herbacée qui appartient à la famille des Brassicacées (anciennement crucifères), au même titre que les choux, le navet, ou encore la moutarde.
Communément appelé cresson, cresson d’eau, cresson de jardin, cresson de terre… son nom latin diffère lui aussi d’une espèce à l’autre : Lepidium sativum, Nasturtium officinale, Barbarea verna…
Au XVIe siècle, cette herbacée était principalement utilisée pour ses vertus médicinales, avant d’être peu à peu introduite dans l’alimentation. Le cresson est aujourd’hui considéré comme un légume feuille à part entière, et on le trouve un peu partout dans le monde.
Il existe donc plusieurs espèces de cresson, dont les plus connues sont le cresson de fontaine, le cresson alénois, et le cresson de jardin.
Le cresson est une herbacée concentrée en bêta-carotène, vitamines C, A, B1 et B2, et minéraux (calcium, magnésium, fer, cuivre).
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Engrais verts : pourquoi, comment ?Si les différentes espèces de cresson présentent des caractéristiques physiques très différentes, elles ne se cultivent pas de la même façon non plus. On distingue ainsi deux modes de culture différents pour les cressons d’eau et les cressons de terre.
Les cressons de terre, comme le cresson de jardin et l’alénois, sont installés en pleine terre ou en pot, en situation ensoleillée ou mi-ombragée en fonction de votre zone géographique. Si vous résidez dans le midi, préférez même les installer à l’ombre.
Les cressons d’eau se cultivent sur sol inondable, dans un bassin, ou en bac. Dans tous les cas, une situation ombragée est préconisée.
Le semis du cresson de terre intervient de manière échelonnée entre les mois de mars et d’octobre, variable en fonction des espèces.
Le semis du cresson d’eau survient quant à lui entre mars et avril sous châssis ou sous serre, ou directement en place entre mai et juin.
Le semis du cresson de terre se fait directement en pleine terre ou en pot. Semez les graines à la volée, ou en rangs distants de 10 cm entre eux.
Veillez à ce que la terre reste humide tout au long de la germination (et même après). Celle-ci est très rapide, puisqu’elle survient sous deux ou trois jours, pourvue que la température atteigne environ 18°C.
Éclaircissez vos plants de cresson de terre une fois la levée survenue, pour n’en conserver qu’un tous les 15 cm.
→ Lire aussi : Cultiver du cresson en pot sur votre balcon.
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Phacélie : semer, cultiverOn récolte les feuilles de cresson environ 3 semaines après le semis, lorsque les jeunes plants atteignent environ 7 cm de hauteur. Veillez à procéder régulièrement, au fur et à mesure des besoins, afin de limiter la montaison en graine. Pour récolter le cresson, coupez les feuilles à leur base.
À noter : en coupant les tiges, vous favorisez l’émission de nouvelles pousses.
Les feuilles de cresson sont fragiles et commencent à flétrir quelques heures à peine après la cueillette. Il est possible de les conserver entre 2 et 3 jours au réfrigérateur, à condition de les installer dans un bocal, les pieds dans l’eau. Les feuilles de cresson peuvent aussi être congelées, bien que l’opération s’avère assez fastidieuse. Préférez donc préparer des veloutés de cresson que vous congèlerez par la suite. Les feuilles de certaines espèces de cresson (comme le cresson du Brésil Rouge) peuvent aussi être séchées afin d’être consommées toute l’année.
Le cresson est un aliment pauvre en calories, ainsi qu’un légume à haute valeur nutritionnelle. Il est ainsi très intéressant pour sa teneur en vitamines (provitamine A, vitamines B9 et C). Une portion de 75 g de cresson suffit à fournir à votre corps :
Des vitamines très efficaces pour parer l’action des radicaux libres sur vos cellules, soit leur vieillissement prématuré.
Le cresson est également riche en minéraux (fer, calcium et magnésium). Une teneur en calcium et en magnésium notamment intéressante pour renforcer le métabolisme osseux, et contribuer à la prévention de l’hypertension.
Avec seulement 17 kcal/100 g, le cresson fait partie des légumes les plus diététiques qui soient, parfait pour un accompagnement léger. Dans le cadre d’un régime alimentaire, il est également très intéressant pour ses fibres douces qui facilitent l’élimination.
On reconnaît également au cresson une action protectrice contre les maladies cardio-vasculaires en raison des acides gras poly-insaturés qu’il contient. Sa teneur en substances soufrées aurait également un effet anticancéreux.
Attention toutefois, la consommation du cresson peut être sujette à contre-indications dans certains cas. Il est ainsi déconseillé aux personnes sujettes à des problèmes urinaires, en raison de ses propriétés diurétiques. De même, le cresson augmente la contraction de l’utérus et doit donc être évité par les femmes enceintes. Enfin, ne consommez jamais le cresson en excès au risque de nuire à la bonne absorption de l’iode par votre organisme.
Le cresson de fontaine est sans doute l’espèce la plus utilisée en cuisine en raison de ses tiges à la fois tendres et juteuses, et de ses feuilles au goût léger de moutarde.
Les potages et soupes de cresson sont très célèbres. Mais le cresson peut aussi être consommé cru, afin de composer de délicieuses salades qu’il agrémente de sa saveur poivrée. Il est également utilisé dans les garnitures de sandwich ou de canapés, où il se marie parfaitement avec le poisson fumé ou le fromage de chèvre frais.
Utilisé cru et ciselé, le cresson peut être utilisé comme condiment pour parfumer vos salades de pommes de terre ou une omelette. S’il est finement haché, il pourra aussi être ajouté à une vinaigrette afin de composer une sauce cressonnière.
Le cresson se consomme aussi comme les épinards, alors cuit à l’étuvé et agrémenté de beurre. Il peut également être ajouté à une purée de pommes de terre, transformant celle-ci en purée cressonnière.
À noter : le cresson doit impérativement être trié et lavé avant d’être consommé, même s’il s’agit de plants cultivés. En effet, le cresson peut abriter un parasite appelé « douve du foie », à l’origine de certaines maladies graves.
Le cresson a besoin d’une terre constamment humide. À défaut, vous devez procéder à des arrosages très réguliers.
Notez que les espèces de terre apprécient les sols légers et humifères. À l’automne, procédez à un apport en compost bien mûr par griffage et sur une profondeur de 5 cm. Commencez toujours par décompacter le sol avant de réaliser cet apport.
Afin de limiter la corvée du désherbage, vous pouvez pailler le sol autour de vos plants de cresson, une fois que ceux-ci sont bien développés. Dans l’idéal, utilisez ici un paillis composé de fines couches successives de tontes mélangées à des feuilles mortes. Ce paillage assurera la protection de vos plantations, tout en limitant l’évaporation de l’eau, ce qui aura aussi un impact positif sur vos arrosages.
Astuce : notez que les engrais verts sont également très intéressants dans le cadre d’une culture de cresson. En effet, intercaler un engrais vert entre deux cultures permet de couvrir et de nourrir le sol appauvri par les précédentes plantations. Lorsqu’on parle d’engrais vert, on pense notamment souvent à la moutarde blanche. Celle-ci n’est toutefois pas la plus indiquée ici, puisqu’elle fait partie de la famille des Brassicacées, au même titre que le cresson. Afin de respecter le principe de rotation des cultures, préférez donc cultiver la phacélie comme engrais vert à la suite d’une culture de cresson.
Le cresson de fontaine est une espèce semi-aquatique. La gestion de l’eau est fondamentale à son bien-être. S’il est cultivé en pleine terre, les arrosages doivent donc être assidûment suivis. S’il est cultivé en bac ou en bassin inondables, son eau doit être renouvelée en permanence, ou changée une fois par semaine.
Le cresson de fontaine est une plante vivace. En hiver, en cas de gel annoncé, protégez-le avec un voile de forçage.
Le cresson craint l’altise, un petit coléoptère noir qui fait son apparition dès que la température atteint 20°C. Ce ravageur perfore alors le feuillage de la plante. La prolifération de l’altise étant largement favorisée par la sécheresse, des arrosages fréquents et un bon paillis permettent d’en prévenir les attaques.
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