Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
« Cueillir des lauriers »…Évidemment, cette expression renvoie au fait de remporter des victoires. Mais il s’agit bien du laurier-sauce (Laurus nobilis) dont on parle. En effet, cet arbuste aux feuilles persistantes, d’un vert foncé luisant, est le symbole de la victoire chez les Grecs et les Romains. Ne ceignait-on pas la tête des vainqueurs des jeux pythiques de Delphes d’une couronne de feuilles de laurier-sauce ?
Au-delà de son symbole, souvent associé à la gloire, au succès mais aussi à l’immortalité, le laurier-sauce est un arbuste de la famille des Lauréacées très apprécié des jardiniers. C’est en effet un arbuste d’une rare élégance de par son feuillage brillant au bord ondulé et sa silhouette conique qui fait sensation le long des façades ensoleillées ou même en haie. Au froissement, ces feuilles offrent également un parfum très marqué. C’est pourquoi elles parfument de nombreux plats, d’autant plus que, sèches, elles conservent leurs propriétés aromatiques. Elles se récoltent tout au long de l’année, au fur et à mesure des besoins. Mais ce feuillage a aussi des vertus médicinales et répulsives.
Au printemps, le laurier-sauce arbore des fleurs blanc crème à jaunes, réunies en bouquets axillaires. Sur les pieds femelles (le laurier-sauce est une variété d’arbuste dioïque), des drupes ovoïdes de couleur noire suivent. Elles font le régal des oiseaux des jardins en automne et en hiver.
Cet arbuste très gracieux se montre très résistant à la sécheresse et aux embruns. En revanche, sa rusticité ne dépasse (officiellement) guère – 12 °C. Pour autant, bien installé à l’abri, il peut résister à des températures plus basses. Et même touché par les gelées, le laurier-sauce repart vite de la base. Très résistant à la taille, il est très adapté à la confection de haies brise-vent dans les régions des littoraux méditerranéen ou atlantique, ou même à l’art topiaire. Il peut même constituer une alternative intéressante au buis.
Le genre Laurus ne comprend en tout et pour tout que deux espèces : Laurus nobilis, notre fameux laurier-sauce, et Laurus azorica, un arbre, originaire des Canaries et des Açoires, au port élancé et conique qui peut atteindre 20 m de hauteur. Ses feuilles peuvent également être utilisées en cuisine mais leur pouvoir aromatique est nettement moins fort.
D’emblée, il est essentiel de différencier le laurier-sauce (Laurus nobilis), membre de la famille des Lauréacées, des différents arbustes couramment dénommés lauriers, puisque certains sont extrémement toxiques. À commencer par le laurier-rose (Nerium oleander) qui offre une magnifique floraison blanche, rose, saumon, orangée ou rouge, mais dont le feuillage est hautement toxique, voire mortel. Le laurier-sauce se distingue également du laurier-tin (Viburnum tinus), de la famille des Caprifoliacées, un arbuste au feuillage persistant et à la floraison hivernale en ombelles blanc rosé. Ses feuilles, non toxiques, ne sont pas comestibles. En revanche, ses baies sont très appréciées des oiseaux. Le laurier du Portugal (Prunus lusitanica) est un arbuste au feuillage persistant et à la floraison printanière blanche en grappes allongées. Ses feuilles et ses baies sont toxiques pour l’homme et les animaux domestiques. Enfin, le laurier-cerise ou laurier-palme (Prunus laurocerasus) est un arbuste au port buissonnant aux grandes feuilles étroites. Ces deux derniers lauriers appartiennent à la famille des Rosacées.
Mais revenons à notre laurier-sauce, également connu sous les noms vernaculaires de laurier noble, laurier vrai ou laurier d’Apollon ! Un dernier terme qui va nous permettre d’ouvrir une page historique. En effet, arrivé très tôt d’Asie Mineure, le laurier-sauce s’est naturalisé sur tout le pourtour méditerranéen depuis l’Antiquité. Si les Grecs l’appelaient plutôt Daphné, c’était en référence à la nymphe du même nom, qui, pour échapper aux avances et à l’assiduité d’Apollon, fut transformée en arbuste par son père Pénée, le dieu du fleuve. Apollon en fit son arbre qui devint le symbole du triomphe, mais aussi du chant et de la poésie.
Sous l’Empire Romain, le laurier-sauce ceint la tête des triomphateurs, ces généraux vainqueurs des opposants. Il devient l’allégorie de la victoire, de la gloire et du triomphe, également offert lors des compétitions sportives. Plus tard, au Moyen-Âge et à l’Époque moderne, la couronne de lauriers exalte toujours la victoire. C’est aussi un symbole de succès scolaire ! Le terme « baccalauréat » est d’ailleurs issu du latin « bacca » qui désigne une baie et « laurus » pour le laurier-sauce.
Le laurier-sauce appartient donc à la famille botanique des Lauracées. Certainement originaire d’Asie Mineure, le laurier-sauce subsiste encore à l’état sauvage en Turquie, en Syrie, en Espagne et au Portugal, au Maroc…C’est donc un arbuste ou un petit arbre attaché au bassin méditerranéen qui peut atteindre de 2 à 10 mètres de hauteur et 6 m d’envergure. Pour autant, avec une taille régulière, il est simple de limiter son développement.
Doté d’une silhouette conique, d’un port buissonnant en colonne dense et large, le laurier-sauce se caractérise par ses très nombreux rameaux dressés, souples et verts, et son écorce grise. C‘est un genre dioïque, ce qui signifie que les fleurs mâles et les fleurs femelles apparaissent sur des pieds distincts. Ainsi, seules les pieds femelles portent des drupes.
Les feuilles persistantes du laurier-sauce, longues de 5 à 10 cm, sont alternes, elliptiques à lancéolées, penninervées, entières et légèrement ondulées sur les bords lisses. Coriaces, elles affichent un vert foncé et luisant sur la face supérieure, un vert plus mat sur l’envers. Les nervures sont légèrement marquées de jaune, les pédoncules d’une teinte rougeâtre. Mais ce feuillage est surtout original par son pouvoir aromatique au froissement, qui persiste après séchage.
La floraison intervient au printemps, entre les mois de mars et avril-mai, suivant les régions d’implantation et le climat. Les fleurs éclosent sur les tiges de l’année. Les ombelles, pédonculées et involucrées, réunies en petits bouquets axillaires et constituées de minuscules fleurs unisexuées, affichent une couleur allant du blanc crème au jaune beurre. Elles sont délicatement odorantes. Chaque fleur compte 8 à 12 étamines sur 2 rangs. Les fleurs femelles produisent des drupes ellipsoïdes, de couleur noire, contenant une seule graine. Ces baies sont très appréciées des oiseaux des jardins qui dispersent leurs graines au fil de leurs pérégrinations.
Les feuilles et les fleurs du laurier-sauce renferment des huiles essentielles, très riches en composants aromatiques et terpéniques, mais aussi en alcaloïdes, en particulier le cinéol, ou encore le linéol. C’est pourquoi les feuilles recèlent des arômes forts qui leur permettent d’intégrer le bouquet garni ou d’entrer dans la composition de nombreux plats en sauce. Elles peuvent également être infusées. En revanche, le bois du laurier-sauce exhale une odeur forte et âcre lorsqu’il est brûlé.
Naturalisé dans le bassin méditerranéen, le laurier-sauce se veut résistant à la sécheresse et aux embruns, mais doté d’une rusticité assez moyenne. Il peut résister à de gelées de l’ordre de – 12 °C à – 16 °C mais sur une courte durée. Dans les régions où les gelées sont récurrentes, il va souffrir et être sévèrement touché. Mais il a la capacité de repartir de la base dès le printemps. Pour autant, le laurier-rose bénéficie d’une croissance plutôt lente.
Le laurier-sauce s’adapte très bien à une plantation et à une culture dans de grandes potées sur un balcon ou une terrasse.
Le genre Laurus nobilis compte quelques variétés ou cultivars. Ainsi, Laurus nobilis ‘Augustifolia’ possède des feuilles persistantes un peu plus étroites et plus pâles que la variété type. ‘Aurea’ se distingue par son feuillage jaune doré. Et Laurus nobilis var. crispa par ses feuilles également étroites mais très ondulées. Quant au feuillage de Laurus nobilis ‘Undulata’, il est très ondulé et marginé de crème. Quelques cultivars sont venus enrichir la gamme :
La culture du laurier vrai ne présente pas de réelles difficultés, à condition de soigner sa plantation.
De par ses origines méridionales, le laurier-sauce préfère les situations chaudes. Il faut donc le planter en plein soleil, à un emplacement bien abrité des vents froids du nord. Idéalement, dans les régions au nord de Valence, une plantation le long d’un mur exposé au sud lui convient parfaitement car il y sera à l’abri des gelées.
Dans les régions aux étés très chauds et brûlants, une plantation à mi-ombre sera préférable.
En termes de sol, le laurier-sauce a aussi quelques petites exigences. Il affectionne en effet les sols souples et profonds, légers, secs et bien drainés, plutôt fertiles. Il peut toutefois accepter une pointe de calcaire ou un sol légèrement sableux. De par ses origines, il accepte les sols secs.
Idéalement, un sol préalablement enrichi de compost et travaillé en amont fera son bonheur.
En pot, le laurier-sauce se plante dans un pot suffisamment grand et large, d’au moins 50 cm de diamètre, percé et garni d’une couche d’argile ou de graviers. Le substrat doit être constitué d’un mélange de terre de jardin, de terreau et de sable. Il est préférable de privilégier les pots en terre cuite, plus respirants.
La plantation du laurier-sauce indifféremment au printemps, après les dernières gelées nocturnes, ou à l’automne, avant les grands froids et le gel hivernal.
Pour en savoir plus : Comment cultiver le laurier-sauce au jardin ? Réussir la plantation et l’entretien du laurier-sauce en pot ou en pleine terre.
Le laurier-sauce est relativement polyvalent puisqu’il fera son petit effet tout autant en isolé au milieu d’une pelouse qu’en fond de massif. Son feuillage vert foncé et luisant y fera sensation au milieu de géraniums vivaces et d’héléniums, de digitales, de rosiers couvre-sol, de verveines de Buenos-Aires (Verbena bonariensis) …Il trouvera aussi sa place dans un parterre ou un jardin d’aromatiques, entouré de thyms, de romarins, de myrtes…
Le laurier-sauce est également tout à fait adapté aux haies, plutôt dans les régions au climat doux, en association avec des photinias, des lauriers-tins ou des chalefs (Eleagnus).
Il s’accommode très bien de tailles régulières et répétées. C’est pourquoi c’est un sujet idéal pour les amateurs d’art topiaire, en alternative au buis. Il est également très simple de conduire un laurier-sauce sur tige, soit en pleine terre soit en pot. Virginie vous explique comment former un laurier-sauce sur tige.
Pour assurer la croissance et le développement optimal du laurier d’Apollon, quelques gestes d’entretien s’avèrent nécessaires. Pour autant, c’est un arbuste robuste, vigoureux, qui se montre peu exigeant. Il est d’ailleurs capable de résister à des épisodes de forte chaleur et de sécheresse sans trop broncher. Il se montre également insensible aux embruns.
Malgré sa tolérance de la chaleur et de la sécheresse, quelques arrosages sont nécessaires en été, au moins les deux premières années de plantation. Ensuite, il est capable de se débrouiller seul. Pour espacer les arrosages et garder le sol un minimum frais, un paillage est recommandé, idéalement avec des tontes de gazon sèches. La plantation de petites vivaces fleuries à son pied apporte la touche esthétique tout en l’aidant à supporter la sécheresse.
En revanche, si le laurier-sauce est cultivé en bac, les arrosages seront plus réguliers. Veillez à ne jamais laisser de l’eau stagner dans la soucoupe ou le cache-pot.
Dans les régions aux hivers un peu rudes, un bon paillage au pied permettra au laurier-sauce de faire face au gel. L’ajout d’un voile d’hivernage est également recommandé. Il peut arriver que les extrémités des branches gèlent, mais il suffit de les rabattre pour obtenir de nouvelles pousses au printemps. Le pire ennemi du laurier-sauce en hiver reste l’humidité stagnante. C’est pourquoi il doit être planté dans un sol parfaitement drainé.
Doté d’une silhouette buissonnante qui peut se montrer irrégulière, cet arbuste a besoin de tailles régulières pour satisfaire des considérations esthétiques. De même, ces tailles vont permettre de limiter le développement de cet arbuste vigoureux. Enfin, c’est un arbuste à la forme naturellement conique, facile à tailler qui peut adopter des formes en cône, en colonne, en pyramide, en boule…à l’image du buis. Il peut adopter des formes animalières ou géométriques très complexes.
La taille se pratique à deux périodes de l’année : en fin de printemps, aux alentours des mois d’avril ou de mai, idéalement après la floraison (qui, mellifère, attire de nombreux insectes butineurs et pollinisateurs) et en fin d’été début d’automne, entre août et octobre. Suivant les dimensions du laurier-sauce, la taille se fait au sécateur ou au taille-haie. Au printemps, la taille consiste à supprimer les branches abîmées, sèches ou mortes, mais aussi à équilibrer la ramure ou former l’arbuste comme vous le souhaitez. En automne, ce sont les jeunes pousses de l’année qui sont raccourcies.
Le laurier-sauce se montre assez résistant aux maladies cryptogamiques les plus courantes. Seule la fumagine peut le toucher mais elle découle en général d’une attaque de pucerons ou de cochenilles, deux parasites auxquels le laurier-sauce est sensible.
Mais le ravageur le plus répandu et plus ravageur reste le psylle du laurier (Triosa alacris). Ces insectes, assez proches des pucerons, sont des suceurs de sève. Ils piquent le feuillage qui se couvre de gale, se recroqueville, cloque et se déforme. Les feuilles finissent par sécher. Les psylles empêchent également le bon développement des jeunes pousses.
Pour tout savoir sur les psylles : Comment se débarrasser des psylles ? Prévention, lutte et traitements naturels
Le laurier-sauce se multiplie par semis, par bouturage de tiges semi-aoûtées ou par marcottage.
Le semis
Le laurier-sauce produit des drupes noires qui contiennent une graine qui sera mis à nu et lavé. Ensuite, les graines de laurier-sauce doivent être stratifiées pendant au moins 1 mois, et idéalement 3 à 4 mois au réfrigérateur. Elles seront semées à 0n5 cm de profondeur en caissettes remplies de tourbe ou de terreau de semis, additionné de sable. Les caissettes sont placées dans une pièce lumineuse dotée d’une température de 20 °C. Il est nécessaire d’arroser régulièrement en pluie fine.
La germination intervient en 30 à 40 jours. Les jeunes plants seront ensuite repiqués en godets puis plantés en pleine terre au printemps.
Le bouturage
Le bouturage de tiges de laurier-sauce se pratique en juillet ou en août. Il suffit de prélever des tiges de l’année, à moitié lignifiées, longues de 15 cm et de supprimer les feuilles inférieures. Ensuite, les tiges sont piquées dans un mélange de terreau spécial semis et de sable et placées à 20 °C. Deux à trois mois après, les tiges sont repiquées en godets, installés dans une pièce dotée d’une température de 10 à 15 °C pendant tout l’hiver. Les boutures sont plantées en pleine terre au printemps.
Le marcottage
Au printemps, il faut choisir un rejet, à environ 50 cm du pied du laurier-sauce. On enlève les feuilles et on entaille légèrement la tige à l’endroit où elle sera placée en terre (qui aura été travaillée auparavant). Ensuite, il ne reste qu’à mettre la tige sous terre et de la maintenir avec un anneau.
Une fois qu’il sera pris, il ne reste plus qu’à séparer la bouture du pied-mère à la bêche.
Les feuilles de laurier-sauce se récoltent au fur et à mesure des besoins, plutôt hors floraison. Comptez deux à trois feuilles fraîches par plat à ajouter dans le bouillon ou la sauce en début de cuisson. En revanche, ces feuilles ne se mangent pas et doivent être retirées au moment du service.
Il est également possible d’intégrer à vos préparations culinaires des feuilles sèches, tout aussi aromatiques. Pour faire sécher les feuilles de laurier-sauce, cueillez une branche et faites-la sécher tête en bas dans une pièce aérée, hors gel et sombre. Les feuilles sèches peuvent se conserver dans un bocal hermétique plus mois, avec du thym et du romarin pour constituer le fameux bouquet garni.
Les feuilles sèches s’infusent aussi. Comptez 4 feuilles sèches pour 250 ml d’eau bouillie, et laissez infuser pendant 10 minutes. Cette infusion a des vertus expectorantes, et antiseptiques en cas de maux de gorge ou de grippe. Elle est également bénéfique pour la digestion et la lutte contre le stress.
Houssin Becquart Marie-Agnès, le 25 Juin 2024
Bonjour
Je n’ai jamais vu cela.
Connaissez-vous ce fait :
Cette année, des feuilles de mon laurier sauce sont molles,
non rigides, sur certaines branches et pas d’autres.
À quoi cela peut-il être dû ?
Comment puis-je intervenir ?
Sont-elles comestibles malgré tout ?
Merci de votre retour
Réponse de Ingrid, le 27 Juin 2024
Bonjour,
Les feuilles molles sur certaines branches de votre laurier sauce peuvent être dues à un excès d'eau, un stress hydrique, ou une attaque de parasites comme les pucerons. Inspectez les branches touchées pour détecter des signes de parasites ou de maladie. Si vous trouvez des parasites, traitez avec une solution de savon noir. Assurez-vous que le sol est bien drainé et ajustez l'arrosage en conséquence.
Côté cuisine, laissez de côté les feuilles affectées. Il est préférable de consommer celles qui sont en bon état.