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On connaît tous les baies de Goji, en vogue depuis les années 1990, car ces petites baies rouge orangé, consommées sèches, sont dotées de superpouvoirs. Mais saviez-vous que ces drupes se récoltaient sur le Lyciet de Barbarie, un arbuste au port dressé, très ramifié et légèrement épineux ? Membre de la famille des Solanacées (comme les pommes de terre et les tomates !), le Lyciet de Barbarie (Lycium barbarum) ne dépasse jamais 3 mètres et forme un arbrisseau vigoureux facile à intégrer dans une haie fruitière aux côtés des mûres et des framboises, voire défensive. Doté de rameaux souples, il peut également être palissé. D’autant qu’il dispose d’une croissance assez rapide.
D’avril à septembre suivant les cultivars, le Lyciet de Barbarie se couvre de petites fleurs mauves à pourpres, simples, elliptiques lancéolées, faisant penser à des entonnoirs. Ensuite, de la fin août aux premières gelées, les baies font leur apparition. Connues dans la pharmacopée chinoise traditionnelle, elles se consomment fraîches ou séchées. Riche en antioxydants, en vitamines et oligo-éléments, cette baie de Goji est considérée en Chine comme le « fruit du bonheur ».
Le Lyciet de Barbarie a sa place dans tous les jardins de toutes les zones climatiques. S’il préfère les sols alcalins, il s’adapte à toutes les situations, pourvu que la terre soit drainée. Rustique jusqu’à – 20 °C, résistant à la sécheresse, le Lyciet de Barbarie peut même s’épanouir en sols salins, en bord de mer. Quant aux soins qu’il demande, ils sont réduits au minimum : une taille annuelle pour supprimer le bois mort et l’aider à développer un port compact, et un apport de compost une fois par an.
Si ce n’est déjà fait, adoptez ce petit arbuste au feuillage caduc qui, en vieillissant, va produire des baies à foison.
Lycium barbarum est un arbuste de la famille des Solanacées, largement répandu en Europe et en Asie. Si on a longtemps considéré qu’il était originaire de Chine, l’étymologie de son nom tend à semer la confusion. « Lycium » signifie en effet « arbrisseau épineux de Lycie », Lycie étant une province antique de l’Asie Mineure alors que « barbarum » évoque la Barbarie, terme qui désigne le Maghreb. Toujours est-il que le Lyciet de Barbarie est partout connu pour ses baies aux vertus médicinales tant dans l’Antiquité chinoise qu’européenne. Les baies sont appelées « ningxia gou-qi-zi » en chinois, ce qui signifie « Lyciet du Ningxia », Ningxia étant une province située au nord-ouest de la Chine où la culture du Lyciet est traditionnelle. Cette région, mais aussi une partie du Tibet et la Mongolie intérieure restent d’ailleurs les principales zones de production des baies de Goji depuis plus de 600 ans. En 1730, le Lyciet de Barbarie a été introduit en Angleterre, un peu par erreur puisqu’on croyait qu’il s’agissait d’un théier. Plus tard, il s’est largement naturalisé en Europe méridionale et centrale mais ses vertus médicinales ont été oubliées.
Dans les années 1970, Bradley Dobos, ethnobotaniste américain devenu médecin tibétain, donne le nom de baies de Goji aux baies sauvages qui poussent sur le Lyciet de Barbarie. Dans les années 1990, avec l’essor économique de la Chine, les baies de Goji font leur apparition dans les magasins biologiques occidentaux. Elles sont aujourd’hui considérées comme des superaliments. Certains avancent que c’est l’un des fruits les plus nutritifs. La légende dit même les Tibétains centenaires en consomment tous les jours une poignée !
À l’état sauvage, le Lyciet de Barbarie pousse dans les régions arides et subarides, tempérées et sur les zones côtières, sur des sols pauvres et poreux, dans des endroits clairs et chauds. Il peut aussi supporter des températures très basses. On le rencontre de l’Eurasie à l’Amérique du nord ou du sud, de l’Australie à l’Afrique méridionale.
Cet arbuste bénéficie d’un port dressé, flexueux et évasé. C’est un arbuste à souche sarmenteuse et à l’enracinement superficiel qui forme des rameaux assez grêles, pendants et légèrement anguleux. Ses tiges relativement souples lui permettent d’être palissé. Elles sont munies d’épines plus ou moins longues.
Le Lyciet de Barbarie donne à voir un feuillage caduc, assez épais et coriace, qui du vert vif au début devient vert gris à maturité. Les feuilles simples, solitaires ou fasciculées, poussent le long des rameaux. Elles sont étroitement elliptiques lancéolées, plus larges vers la base, et mesurent aux alentours de 2 à 3 cm. Munies d’un court pétiole, elles sont glabres et parsemées de nervures secondaires apparentes.
Dès le mois d’avril, mais surtout de juin à septembre, éclosent de minuscules fleurs dont la teinte oscille entre le rose violacé, le mauve et le pourpre. Ces petites fleurs hermaphrodites sont tubulaires et évoquent un entonnoir ou une trompette. Campanulées et étoilées à 5 branches, elles sont légèrement retroussées et dotées d’une bordure ondulée. Solitaires ou regroupées par 2 à 5, elles disposent de deux lobes dentés. Elles mesurent environ 10 mm de long. Elles exhalent un parfum délicat et sont nectarifères pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs.
Après les fleurs (souvent en parallèle), des baies se développent à partir du mois de juillet et jusqu’aux premières gelées de l’automne. Ces baies mûrissent progressivement, passant du vert au rouge vif ou orangé. Attention, ne récoltez jamais les baies de Goji vertes qui sont toxiques de par leur teneur en saponine et en solanine. Les baies de Goji ne sont comestibles que bien mûres, c’est-à-dire lorsqu’elles sont bien colorées et tendres. De forme oblongue, elles mesurent environ 18 mm de longueur. Chaque baie contient une vingtaine de petites graines plates. Si les conditions de culture sont correctes, le Lyciet de Barbarie produit des baies dès la 2e ou 3e année, généralement plus dès la 4e année. Une production qui ne fait qu’augmenter avec le temps. Ces baies sont tout à la fois sucrées et acidulées.
Rustique jusqu’à – 20 à – 22°C , le Lyciet de Barbarie a toutefois besoin de chaleur pour offrir des baies sucrées. Il craint aussi le gel lorsqu’il est jeune et n’a pas formé de bois. De même, il a besoin de 180 jours sans gel pour développer correctement ses baies. En revanche, comme dans son milieu naturel, il aime les écarts de température bien marqués.
Cet arbuste vaut surtout pour la cohabitation des fleurs violettes, des baies encore vertes et des baies arrivées à maturité, rouge orangé.
Si on trouve largement Lycium chinense dans toute l’Eurasie, en Europe c’est Lycium barbarum qui est le plus répandu. Et il existe quelques variétés très faciles à cultiver dans nos jardins. Ainsi, ‘Princesse Tao’ est issu d’une sélection française, très intéressante pour la saveur particulièrement sucrée de ses baies. C’est une variété de Lyciet de Barbarie très résistante à l’oïdium. ‘Instant sucess’ mérite aussi une place dans nos jardins. Cette variété a la particularité de fructifier dès la première année. Ses baies sont assez sucrées avec un soupçon d’acidité.
Dans son milieu naturel, le Lyciet de Barbarie pousse dans des sols pauvres et ingrats et parfois à haute altitude. Il en a acquis une adaptabilité et une résistance à tous les milieux. Il se développe donc dans tous les sols, secs, ordinaires, peu riches ou calcaires, voire salins. Pour autant, il n’apprécie pas du tout les terres humides, argileuses et lourdes. Un bon drainage est donc primordial pour obtenir un Lyciet de Barbarie vigoureux. De même, plus le terrain sera riche, plus la fructification sera abondante.
En ce qui concerne son emplacement, le Lyciet est là encore peu exigeant. Même s’il préfère le plein soleil, il peut aussi être planté à mi-ombre. Et plus il profitera des rayons UV, plus il fructifiera. D’autant qu’il est capable de résister à la sécheresse.
Idéalement, le Lyciet de Barbarie se plante à l’automne, hors périodes de gelées. La période allant d’octobre à décembre lui convient pour la plantation. On peut aussi le planter au printemps, en mars ou avril, mais il aura moins de temps pour s’installer avant la chaleur estivale.
Si vous plantez plusieurs pieds de Lyciet, espacez-les d’au moins 1 mètre les uns des autres.
Le Lyciet de Barbarie se cultive aussi très facilement en pot. Il pourra rester à l’extérieur ou à l’intérieur à une température comprise entre 15 et 25 °C. Cultivé en pot, le Lyciet dépasse rarement 1.50 mètres de hauteur.
Lycium barbarum est idéal dans une haie fruitière avec des framboisiers, des myrtilliers, des ronces fruitières produisant de belles mûres, des cassissiers et groseilliers… On peut aussi l’associer avec un amélanchier ou un argousier, ou plus original une casseille.
Peu exigeant sur le sol ou l’emplacement, le Lyciet de Barbarie l’est également en matière de soin. L’année de sa plantation, un arrosage par semaine sera nécessaire. Ensuite, il se débrouille sauf pendant les périodes de sécheresse où un arrosage hebdomadaire est recommandé. La mise en place d’un paillage permet d’espacer les arrosages. En revanche, si le Lyciet est cultivé en pot, il lui faudra un arrosage tous les 3 jours en été, un par semaine plus tard.
Une fois par an, au début du printemps, un apport de compost ou d’un engrais organique sera le bienvenu.
Quant à la taille, elle se réduit à la suppression des branches mortes au printemps. Cette petite taille aura aussi le mérite de favoriser la fructification. En revanche, le Lyciet a tendance à produire de longues et fines tiges. Pour remédier à cela, en début d’été, il faut pincer les tiges principales et le sommet de l’arbuste quelques centimètres sous l’apex. Ainsi, cette taille permet à l’arbuste de produire de nouvelles branches et de devenir plus compact.
Lorsque le Lyciet a atteint 1 mètre de hauteur, il peut être palissé sur un mur exposé au sud. Cette opération intervient en juillet.
Peu sensible aux maladies, le Lyciet peut toutefois être atteint par l’oïdium, une maladie cryptogamique également appelée maladie du blanc. En effet, on la reconnaît au feutrage blanc qui apparaît à la surface des feuilles, parfois des fleurs et des fruits. Il se développe par temps chaud avec un fort taux d’humidité. L’oïdium se traite par pulvérisation d’un purin de prêle ou d’un mélange d’un demi-litre de lait avec 4 litres d’eau.
Ce sont surtout les petits ravageurs qu’il faut craindre lorsque le Lyciet de Barbarie est jeune. Les pucerons peuvent être éliminés avec une solution à base de savon noir. Les limaces s’attaquent aux branches basses qu’il suffit de relever ou de palisser. Les campagnols apprécient aussi cet arbuste. La seule solution réside dans l’adoption d’un chat !
Le Lyciet de Barbarie se multiplie assez facilement et par plusieurs méthodes : semis, bouturage ou marcottage.
Le semis se fait au printemps. Deux techniques peuvent être utilisées :
La levée se fait sous 3 à 15 jours. Ensuite il faut repiquer en gardant le terreau autour des racines.
Au début du printemps, lors de la taille, récupérer une branche de 3 à 4 cm. Vous pouvez aussi le faire avec le sommet qui a été pincé. Supprimer les feuilles du bas et n’en gardez que deux ou trois au sommet. Placer cette bouture dans un substrat léger et pulvérisez d’eau. Entourer le pot d’un film plastique ou d’une bouteille en plastique renversée pendant la période d’enracinement estimée à 3 semaines.
Comme le Lyciet a un port souple et des rameaux flexueux, il est facile de le marcotter. Il suffit de courber un rameau vers le sol et de l’enterrer dans un sol léger. Lorsque la marcotte a pris, on donne un coup de bêche entre le nouveau plant et le pied mère pour replanter ailleurs. De plus, le marcottage naturel est courant.
La récolte des baies de Goji intervient de juillet aux premières gelées. On peut les cueillir une à une lorsqu’elles sont bien rouges et tendres. On peut aussi opérer en secouant l’arbuste après avoir déposé un drap blanc. Seules les baies mûres tomberont.
Les récoltes se font au fur et à mesure des besoins, tous les 4 à 6 jours.
La première année, la récolte est anecdotique. La deuxième année, si les conditions de culture sont bonnes, on peut espérer 500 g par pied, Le double l’année suivante et environ 1.5 kg la quatrième année. Au bout d’une dizaine d’années, un plant peut produire jusqu’à 5 kg de baies de Goji.
Pour rappel, les baies de Goji vertes sont toxiques.
Les baies de Goji se consomment fraîches pendant 3 jours après leur récolte. On peut également les faire sécher suivant trois méthodes :
Ainsi séchées, les baies de Goji se conservent plusieurs mois dans un récipient hermétique. On peut les déguster telles quelles ou réhydratées dans de l’eau, une boisson végétale ou un jus de fruits. On peut aussi les intégrer à des desserts.
→ Lire aussi : Récoltez et conservez vos baies de goji : un trésor de vitamines à portée de main.
Les baies de Goji sont connues pour les antioxydants qu’elles contiennent. C’est d’ailleurs l’un des aliments les plus riches en vitamine C après l’orange, l’acérola, et juste en dessous de l’argousier, si elle est consommée fraîche.
Ce sont également de bonnes sources de vitamines B1, B2, B6 et E, de bêtacarotène (autant que la carotte), de protéines, d’acides aminés, et d’oligo-éléments comme le zinc, le fer, le sélénium, le phosphore ou le cuivre.
En revanche, on ne vous garantit rien quant à sa capacité à garantir la jeunesse éternelle !
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