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La bruyère est une plante plutôt tapissante à feuillage fin et qui porte une multitude de petites fleurs en clochettes roses ou blanches. La bruyère d’hiver, du genre Erica, permet de colorer le jardin à une saison où les fleurs se font rares. À l’inverse, la bruyère d’été, Calluna vulgaris, offre une floraison estivale qui dure parfois jusqu’au milieu de l’automne, mais la plante reste décorative en hiver par son feuillage persistant. Il est possible d’alterner les variétés pour profiter de leurs floraisons tout au long de l’année ! Ce sont généralement des plantes basses, parfaites en bordure, en rocaille, ou pour habiller le devant des massifs… Mais il existe aussi des bruyères arbustives, comme Erica arborea, qui fleurit au printemps et atteint parfois 4 mètres de hauteur.
Les bruyères sont des plantes faciles à cultiver. Elles nécessitent très peu d’entretien, n’ont pas besoin d’engrais et se passent d’arrosages, sauf en cas de sécheresse prolongée. Elles apprécient les sols plutôt acides, pauvres, drainants, et les situations ensoleillées ou légèrement ombragées. Elles se multiplient aisément par marcottage. Au jardin, elles se marient très bien avec les autres plantes de terre de bruyère : rhododendron, camélia, andromède du Japon… Ce sont aussi de bonnes plantes mellifères !
Les bruyères constituent un groupe de sous-arbrisseaux rampants à fleurs en clochettes, et qui compte entre 800 et 900 espèces. Une grande partie d’entre elles poussent en Afrique du Sud, d’autres sont originaires d’Europe ou d’Asie. En France, on trouve à l’état sauvage la callune (Calluna vulgaris) et plusieurs espèces d’Erica, comme la bruyère cendrée (Erica cinerea), la bruyère vagabonde (Erica vagans), ou la bruyère arbustive (Erica arborea). Elles poussent surtout dans les landes et sur des terrains siliceux, en milieu ouvert ou en sous-bois… Notamment dans l’ouest de la France, parfois en Bretagne, et dans le maquis méditerranéen. Si les Erica comptent d’innombrables espèces, Calluna vulgaris est la seule espèce dans son genre, mais elle a été hybridée pour donner naissance à des centaines de variétés. Il existe d’autres genres très proches, également considérés comme des bruyères : les Daboecia et Bruckenthalia, mais ils sont plus rares en culture.
Les bruyères font partie de la famille des Éricacées, à laquelle elles ont donné leur nom. Cette famille comprend aussi, entre autres, les rhododendrons, les arbousiers, l’andromède du Japon (Pieris), le kalmia, la gaulthérie, ainsi que des arbustes à petits fruits comme les myrtilles, airelles et canneberges (Vaccinium).
Les bruyères forment de petits arbrisseaux ou arbustes au port très étalé. Ce sont des plantes basses et tapissantes. La plupart des variétés cultivées mesurent 30 à 50 cm de haut au maximum. Cependant, il existe des bruyères arborescentes, comme Erica arborea, qui peut atteindre 5 mètres de hauteur.
Suivant les variétés, les bruyères peuvent fleurir tout au long de l’année. La callune est une bruyère d’été : l’espèce type fleurit à partir de juin-juillet et jusqu’en septembre, mais l’on trouve aussi des variétés qui fleurissent jusqu’en décembre. Les bruyères Erica sont, elles, plutôt à floraison hivernale, fleurissant à partir d’octobre-novembre et jusqu’en mars-avril. Quant à la bruyère arbustive Erica arborea, elle offre une floraison blanche au printemps… N’hésitez pas à associer différentes espèces et variétés, afin d’en profiter toute l’année !
Chez la bruyère Erica, les fleurs sont composées de quatre pétales soudés, qui les font ressembler à de petits grelots (on appelle cela des fleurs urcéolées, comme chez les muscaris). Les étamines dépassent parfois l’extrémité de l’urne. Quatre sépales verts entourent les pétales. Les fleurs sont généralement regroupées en grappes, parfois en verticilles ou panicules. Chez les callunes, les fleurs forment de petites clochettes rassemblées en épis et composées de quatre sépales colorés, ressemblant à des pétales, un peu plus longs que ceux-ci. Les pétales, non soudés, sont situés à l’intérieur de la clochette formée par les sépales. Les bruyères possèdent huit étamines. L’Erica verticillata offre une floraison originale, avec des fleurs très allongées et verticillées.
Les fleurs de bruyère vont du blanc au rose très prononcé, presque rouge, en offrant toute une gamme de nuances subtiles, les fleurs pouvant aussi être rose très clair, ou rose vif… Et parfois tirer sur le mauve, lilas, presque violet. Erica scoparia possède une floraison originale, verte et rose. On trouve dans le commerce des bruyères callunes colorées dans des tons vifs : bleu, jaune, orange, rouge, vert, etc. Il s’agit d’une fine couche de peinture déposée sur le bouton floral. La plante restera dans cette teinte le temps d’une floraison, puis elle reprendra sa couleur d’origine lorsqu’elle refleurira l’année suivante.
Les bruyères sont de bonnes plantes mellifères. On fait même du miel de bruyère ! Les espèces à floraison hivernale ont l’intérêt d’offrir aux insectes du nectar à une période où il n’y a que très peu de fleurs au jardin.
Les feuilles des bruyères sont persistantes, la plante reste ainsi très décorative en hiver. Celles des Erica sont linéaires, allongées, ressemblant à des aiguilles de conifère. Elles mesurent souvent moins d’un centimètre de longueur. Elles sont verticillées, souvent par trois ou quatre. Elles sont marquées d’un sillon à la face inférieure. Celles des callunes forment des écailles imbriquées. Elles sont opposées, allongées, épaisses, disposées sur quatre rangs. Elles sont bien plus petites que celles des Erica.
Les feuilles sont souvent vert foncé, faisant ainsi joliment ressortir la floraison blanche ou rose tendre. Mais elles peuvent aussi être vert clair, ou tendre vers le gris argenté. Les couleurs évoluent parfois au fil des saisons. La bruyère Erica darleyensis ‘Eva Gold’ se distingue par son feuillage très lumineux, presque jaune. Chez la variété ‘Spring Torch’, les nouvelles pousses printanières prennent une teinte rouge.
Le fruit de la bruyère est une petite capsule à quatre loges.
L’idéal est d’installer la bruyère en situation ensoleillée, ou éventuellement à mi-ombre. La bruyère des neiges Erica carnea peut pousser à l’ombre.
La bruyère supporte les sols pauvres. Le terrain doit surtout être drainant, pour éviter que l’humidité ne stagne et ne fasse pourrir les racines. Les bruyères s’accommodent très bien de sols sableux ! Évitez les sols trop lourds, argileux, car ils retiennent l’eau… ou travaillez impérativement le drainage en apportant une couche de graviers ou de pouzzolane dans le trou de plantation.
Les bruyères apprécient les terrains plutôt acides. La majorité d’entre elles supportent assez mal le calcaire. Nous vous conseillons d’apporter un peu de terre de bruyère lors de la plantation. Certaines, comme Erica darleyensis, Erica carnea ou Erica vagans, peuvent cependant pousser en sol légèrement calcaire.
La bruyère est une plante qui supporte bien la pollution urbaine. Elle peut aussi être plantée dans un jardin de bord de mer, car elle résiste aux embruns.
Vous pouvez planter la bruyère durant toute l’année. Évitez juste les périodes de gel ou de trop forte chaleur.
Respectez entre vos plants une distance de 30 à 50 centimètres, bien que cela varie en fonction de l’étalement de chaque variété. Nous vous conseillons de les installer en masse, par groupe de cinq ou sept au minimum. Elles créent un plus bel effet lorsqu’elles sont rassemblées, formant de véritables tapis colorés au-devant des massifs ou au pied des arbustes. Les bruyères arborescentes peuvent, elles, être installées en isolé.
Continuez à arroser régulièrement durant la première année, mais sans excès.
Les bruyères nécessitent très peu d’entretien. Elles n’ont pas besoin d’engrais, au contraire, il est préférable de les cultiver dans un sol assez pauvre. Elles se passent généralement d’arrosage. Arrosez-les uniquement l’année de leur plantation, et ensuite, en cas de sécheresse prolongée. Utilisez de préférence l’eau de pluie plutôt que l’eau du réseau, parfois trop calcaire.
Taillez vos bruyères une fois la floraison terminée. Raccourcissez les jeunes rameaux avec un sécateur afin de redonner à la touffe une belle forme, arrondie et compacte. Évitez de tailler sur du vieux bois.
Les bruyères sont des plantes résistantes, rarement malades. Cependant, elles peuvent être atteintes par des maladies cryptogamiques si elles sont cultivées dans un sol lourd, qui retient l’eau, ou en cas de conditions chaudes et humides. Le phytophthora (Phytophthora cinnamomi) fait mourir rapidement des rameaux entiers. Elles peuvent aussi être atteintes par le rhizoctonia ou le pythium… La meilleure méthode de prévention est de les cultiver dans un substrat drainant. Coupez et brûlez les parties atteintes pour limiter le développement de ces maladies.
Il est possible de multiplier les bruyères par division ou par semis, mais les techniques les plus simples et efficaces sont le bouturage et le marcottage.
Vous pouvez marcotter la bruyère au printemps. C’est la meilleure technique pour multiplier les bruyères ! Elles se marcottent parfois spontanément, lorsque leurs tiges étalées touchent le sol.
Continuez à arroser régulièrement, puis, lorsque la marcotte aura repris, vous couperez la branche qui la relie au pied mère. Vous pourrez alors déterrer le nouveau plant et le transplanter dans votre jardin.
La bruyère se multiplie aussi par bouturage, en été, vers le mois d’août.
→ En savoir plus dans le tuto de Marion : Comment multiplier la bruyère ?
Comme les bruyères font un plus bel effet lorsqu’elles sont plantées en groupe, et comme elles offrent des floraisons échelonnées tout au long de l’année, nous vous recommandons d’associer différentes variétés ! Vous profiterez plus longtemps de leurs floraisons. Plantez par exemple la bruyère d’été, Calluna vulgaris, avec la bruyère d’hiver, Erica darleyensis, et ajoutez éventuellement la bruyère arbustive Erica arborea, qui fleurit au printemps.
Les bruyères permettent de composer une bordure basse et colorée. Vous pouvez les installer en bordure de chemin, seules ou en association avec d’autres vivaces… Ou plantez-les à l’avant d’un massif, devant d’autres végétaux. En raison de leur taille souvent basse et trapue, vous pouvez les associer à des graminées pour apporter de la légèreté, et surtout, à des arbustes, pour la hauteur. Profitez aussi des feuillages décoratifs des fougères ! Installées en couvre-sol au pied d’arbres ou arbustes, les bruyères limiteront la pousse des mauvaises herbes tout en apportant une touche de couleur. Vous pouvez les planter avec des conifères : leur feuillage en aiguilles, persistant, s’accordera aisément à celui des bruyères.
Évidemment, elles trouvent naturellement leur place avec d’autres plantes de terre de bruyère. Vous pouvez les installer au premier plan, en couvre-sol, juste devant des arbustes comme les rhododendrons, Pieris ou Camélias. Pour une belle scène hivernale, associez les bruyères darleyensis à la délicate floraison parfumée du daphné. Découvrez aussi le Skimmia japonica, qui offre une jolie floraison printanière et des fruits en automne et hiver.
Comme les bruyères sont de petites plantes tapissantes et qu’elles apprécient les sols drainants et le soleil, elles sont parfaites pour intégrer une rocaille. Placez-les aux côtés de sédums, de saxifrages, de graminées ou de petites bulbeuses comme les Iris reticulata. Vous pouvez ajouter quelques conifères pour structurer et apporter du volume. Plantez par exemple la bruyère d’été, Calluna vulgaris, avec le sédum reflexum ‘Angelina’.
Associez les bruyères d’hiver, comme Erica darleyensis ou Erica carnea, avec des plantes à floraison hivernale : Hellébores d’Orient, Cyclamen coum, perce-neige, iris reticulata, anémone hépatique… Et à des arbustes, comme les Mahonia, Sarcococca, Grevillea, Skimmia du Japon… Profitez de la floraison parfumée des edgeworthias, du jasmin d’hiver ou du Viburnum bodnantense ’Dawn’ ! Vous pouvez aussi associer vos bruyères d’hiver au bois décoratif des cornouillers, et notamment du Cornus sanguinea.
Les bruyères peuvent tout à fait entrer dans la composition d’une jardinière que vous placerez par exemple sur un rebord de fenêtre. Plantez-les avec des carex, du lierre, des cyclamens et ajoutez éventuellement quelques petites bulbeuses.
→ D’autres idées d’association avec les bruyères d’hiver dans notre fiche conseil
La callune, Calluna vulgaris, est une plante médicinale aux propriétés diurétiques, anti-inflammatoires et antiseptiques. Elle peut être utilisée en décoction ou infusion. Elle est employée contre les cystites, les rhumatismes, les coliques et les douleurs d’estomac. Elle est parfois vendue sous la forme de gélules. Vous pouvez récolter les grappes de fleurs avant leur épanouissement, lorsqu’elles sont encore en boutons. Faites-les sécher et conservez-les dans un endroit sombre et à l’abri de l’humidité. Le miel de bruyère a également des propriétés médicinales.
Les rameaux de la bruyère furent autrefois utilisés pour fabriquer des balais. C’est d’ailleurs ce qui vaut à Erica scoparia son nom vernaculaire de Bruyère à balais. Ses branches, facilement inflammables, ont aussi parfois servi d’allume-feu. La bruyère a pu servir également à la faire des palissades, des toitures, des cordes et des paniers. Son bois a été employé en sculpture et tournage, pour la confection de petits objets.
La callune est une plante tinctoriale : utilisées en décoction, ses sommités fleuries permettent de teindre les tissus en jaune.
La véritable terre de bruyère est un substrat acide qui résulte de la décomposition de plantes telles que les bruyères et ajoncs. On la trouve naturellement dans les landes sableuses, sur un sous-sol siliceux. Aujourd’hui, le substrat vendu comme « terre de bruyère » est constitué d’écorces de pin broyé, de sable, de compost, de tourbe et d’engrais, mais ne provient plus de la décomposition des bruyères. Ses qualités (notamment acidité et drainage) sont proches de la vraie terre de bruyère.
Mon terrain est calcaire, est-ce que je peux quand même cultiver des bruyères ?
Bien que la majorité d'entre elles préfèrent les sols plutôt acides, les bruyères d’hiver Erica x darleyensis et Erica carnea supportent les terrains légèrement calcaires. C’est également le cas de la bruyère vagabonde, Erica vagans, qui fleurit en été. Vous pouvez tester le pH du sol avec un kit d’analyse de sol vendu en jardinerie, ou en versant quelques gouttes de vinaigre sur la terre : une réaction effervescente se produit si le terrain est calcaire. Vous pouvez corriger légèrement le pH en apportant du compost bien décomposé, de la terre de bruyère, du soufre ou des écorces de pin. Il est aussi possible de creuser une fosse, d’y placer un géotextile, puis de la remplir de terre de jardin mélangée à de la terre de bruyère... Mais il est préférable de cultiver des plantes adaptées à votre terrain !
Ma bruyère dépérit subitement !
Si votre bruyère se flétrit et sèche d’un coup, sans raison apparente, il est possible qu’elle soit atteinte par le phytophthora (Phytophthora cinnamomi). Il s’agit d’une maladie cryptogamique, qui fait pourrir les racines et qui est favorisée par un excès d’humidité. Il n’existe pas de traitement, seulement des mesures de prévention, qui consistent surtout à travailler le drainage. Arrachez la plante et évitez d’installer à nouveau une plante de la même famille (Éricacées), comme les rhododendrons, ou un conifère à cet emplacement, car ils sont également sensibles au phytophthora.
Brigitte, le 24 Octobre 2019
Bien arrivées à destination, transporteur sympa, il a laissé devant la porte, lors de mon absence, j'étais bien contente.
Les fleurs sont jeunes mais robustes, et la floraison débute. Je suis ravie.
Réponse de Virginie D., le 28 Octobre 2019
Bonjour Brigitte,
Merci pour votre retour positif !
Bien à vous, Virginie