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Le glaïeul est une plante bulbeuse portant en été des épis, composés de nombreuses grandes fleurs très colorées ! Celles-ci ont une bonne tenue en vase et sont fréquemment utilisées en bouquets. Le glaïeul est une plante qui était très populaire dans les années 70, et qui aujourd’hui est un peu plus délaissée… pourtant, de nombreuses variétés méritent vraiment notre attention ! Laissez-vous séduire par les fleurs très élégantes du Gladiolus callianthus (Acidanthera ou Glaïeul d’Abyssinie), les fleurs roses et délicates du glaïeul de Byzance, ou la floraison raffinée du Gladiolus colvillei.
Le glaïeul est une plante paradoxale : elle se fait souvent exubérante, imposante, avec des couleurs vives, presque écrasantes… Mais en même temps, on peut trouver à l’inverse des espèces très délicates, avec parfois des floraisons vraiment élégantes et naturelles. Les glaïeuls sont surprenants par leur diversité : des variétés les plus extravagantes, parfaites dans des massifs très travaillés, aux glaïeuls sauvages, comme le glaïeul de Byzance, capables de s’intégrer dans un jardin de style champêtre. Au niveau des teintes, tout semble possible : on trouve des glaïeuls rouges, blancs, verts, jaunes, presque noirs… Ce sont souvent des plantes assez hautes, amenant du volume aux massifs, mais il existe également des glaïeuls nains.
Les glaïeuls sont des plantes faciles à cultiver. Leur plantation s’effectue au printemps, pour une floraison quelques mois plus tard. Ils aiment le plein soleil et les substrats drainants, voire sableux. L’entretien des glaïeuls consiste surtout, dans la plupart des cas, à déterrer les bulbes en automne pour les stocker dans un abri hors gel pour l’hiver, et les ressortir au printemps. Les variétés les plus hautes devront être tuteurées.
Le glaïeul est une plante vivace dont on dénombre entre 270 et 300 espèces botaniques, et plus de 10 000 variétés horticoles. La majorité des espèces proviennent d’Afrique du Sud. D’autres poussent dans d’autres régions d’Afrique, dans l’ouest de l’Asie ou sur le pourtour méditerranéen. Le centre de diversité des glaïeuls est la région florale du Cap, en Afrique du Sud. En France, dans la nature, on trouve 7 espèces, dont Gladiolus italicus et Gladiolus byzantinus, deux espèces parfois introduites dans les jardins. Les glaïeuls ont été largement diffusés par l’homme à travers le monde pour leur culture. On sépare les glaïeuls en trois grands groupes : grandiflorus, nanus et primulinus.
C’est au 18e siècle que les glaïeuls originaires d’Afrique du Sud furent importés en Europe pour y être cultivés. On commença à les hybrider au début du 19e siècle. Les variétés horticoles que l’on trouve aujourd’hui dans les jardins sont issues de 6 ou 7 espèces sud-africaines.
Le glaïeul appartient à la famille des Iridacées, comme les iris ou les crocus ! Cette famille compte entre 1 800 et 2 000 espèces, parmi lesquelles de nombreuses plantes cultivées pour leur aspect esthétique : crocosmia, chasmanthe, dierama, dietes, freesia, ixia, tritonia… Ce sont des plantes monocotylédones, souvent herbacées, et qui ont généralement des organes de réserve souterrains : bulbes, cormes, rhizomes… La plupart du temps, leurs feuilles sont linéaires, épaisses, dressées, et avec des nervures parallèles.
Le nom du glaïeul vient du latin gladius, qui signifie glaive, épée, par allusion à la forme du feuillage, fin, dressé et pointu. C’est une plante qui symbolise la force et la victoire, l’héroïsme. À l’époque romaine, on offrait des fleurs de glaïeuls aux gladiateurs qui gagnaient un combat.
Les glaïeuls ont une forme élégante, très élancée. Ils apportent de la verticalité et du dynamisme au jardin. Ils sont généralement assez grands ; ainsi, on les place plutôt dans le milieu ou le fond des massifs pour accompagner des plantes plus petites. Les variétés les plus hautes atteignent 1,50 m, voire 1,80 m. À l’inverse, il existe des glaïeuls nains (Gladiolus nanus, Gladiolus colvillei, Gladiolus illyricus…), qui ne dépassent pas 50 cm de haut.
Les glaïeuls ont un aspect rigide, très droit. Leurs tiges sont assez épaisses et ne sont généralement pas ramifiées. Leur manque de souplesse les rend assez sensibles au vent. Cela explique que les plus grandes variétés aient besoin d’un tuteurage.
Le glaïeul fleurit en été, entre juin et septembre-octobre, pendant environ 15 jours, parfois plus. La période de floraison dépend aussi du moment où vous les avez installés, c’est pourquoi il est conseillé d’échelonner les plantations. Les glaïeuls fleurissent généralement deux mois et demi à trois mois après leur plantation. Il existe aussi des glaïeuls qui fleurissent au printemps, comme le Gladiolus byzantinus. Les glaïeuls nains, Gladiolus nanus, fleurissent ordinairement à la fin du printemps, vers le mois de juin.
Le glaïeul offre une floraison en longs épis très droits et rigides. Ils sont composés de fleurs groupées de façon dense, toutes du même côté de la hampe florale. Les épis portent souvent entre dix et vingt-cinq fleurs – parfois moins chez les petits glaïeuls (Gladiolus nanus, Gladiolus papilio, etc.). Les fleurs ne sont pas toutes épanouies en même temps : celles situées en bas s’ouvrent en premier, suivies par celles du haut.
Généralement, les fleurs du glaïeul sont assez grandes. Ils ont justement été sélectionnés pour leur floraison impressionnante. Ce sont donc les variétés à grandes fleurs (hybrides de Gladiolus grandiflorus) qui sont les plus commercialisées et les plus courantes en culture. Les fleurs des espèces botaniques et des glaïeuls papillon sont plus petites. D’une manière générale, les fleurs des glaïeuls mesurent souvent entre 2 et 5 cm de diamètre.
Elles ont une forme en entonnoir ou en trompette. Elles sont parfois allongées et peu ouvertes – les tépales formant un tube long et fin – comme chez le Gladiolus italicus, mais peuvent aussi être grandes ouvertes (Gladiolus callianthus). Elles sont composées de pétales lisses ou ondulés, frisés. Certains glaïeuls ont des pétales fins et élancés, très élégants, leur donnant un air de fleur de lys, comme chez le Gladiolus colvillei ‘The Bride’.
Les fleurs de glaïeuls sont constituées de six tépales (trois pétales et trois sépales, ayant le même aspect). On trouve deux bractées à la base de chaque fleur. Les tépales forment un tube à la base. Le tépale central, situé au-dessus, est souvent le plus grand. Il surmonte trois étamines. Les trois tépales externes sont généralement plus petits. Les fleurs sont bisexuées : elles ont des organes mâles (étamines) et femelles (pistil). Les étamines sont parfois décoratives, comme chez le Gladiolus colvillei ‘The Bride’, où elles sont pourprées et viennent nuancer la floraison d’un blanc immaculé. La fleur de glaïeul est de type 3 : on trouve trois sépales, trois pétales, trois étamines, un style divisé en trois branches. Et plus tard, les capsules (fruit) s’ouvriront en trois parties.
Si les glaïeuls ont généralement un aspect très rigide et imposant, certaines espèces ont des formes bien plus délicates, plus légères, plus souples, comme c’est souvent le cas chez les glaïeuls botaniques, et notamment chez Gladiolus carryophyllaceus, Gladiolus papilio ou Gladiolus byzantinus.
Les glaïeuls offrent une très large palette de couleurs, puisque leurs fleurs existent dans presque toutes les teintes, des plus douces aux plus vives ! Certaines variétés se font éclatantes, tandis que d’autres sont plutôt pastel, délicates… Et il existe également des glaïeuls à teinte rouge foncé presque noire. Mais on ne trouve pas vraiment de variétés aux fleurs d’un vrai bleu.
Les fleurs peuvent être unies, mais elles sont parfois nuancées, avec une gorge plus claire ou plus foncée. Les glaïeuls papillon ont des fleurs généralement bicolores, avec des taches de couleur vive, qui évoquent des ailes de papillon ! Certaines variétés de Gladiolus nanus offrent une floraison originale, blanche avec trois ou quatre marques ovales roses sur les pétales d’un côté de la fleur (Gladiolus nanus ‘Impressive’ ou ‘Nymph’). Chez le Gladiolus primulinus ‘Atom’, les pétales sont rouges mais soulignés par un fin liseré blanc sur le bord.
Les fleurs de glaïeuls sont très souvent utilisées en fleurs à couper, pour faire des bouquets ! Elles ont une bonne tenue en vase (environ 15 jours).
L’acidanthera, ou Gladiolus callianthus, est apprécié pour son parfum !
Le glaïeul porte des feuilles dressées, allongées, assez étroites. Elles sont en forme de glaive, ce qui vaut à la plante son nom de Gladiolus (de Gladius : glaive). Elles mesurent entre 20 et 60 cm de longueur. Ce sont des feuilles relativement caractéristiques des Iridacées. Elles ont des nervures parallèles, longitudinales, et sont assez épaisses, coriaces. Les feuilles partent de la base et sont disposées en éventail, de façon engainante.
Les feuilles du glaïeul sont vertes, parfois légèrement bleutées.
Le feuillage est caduc ; il se fane en automne. Il est important de le laisser en place jusqu’à ce qu’il se dessèche par lui-même, car il joue un rôle essentiel pour permettre au bulbe de reconstituer ses réserves. Vous pourrez le couper une fois qu’il sera totalement sec.
Le glaïeul possède des organes souterrains souvent appelés « bulbes », bien qu’il s’agisse en réalité de cormes. Ils sont arrondis et aplatis, entourés d’une tunique brune et fibreuse. Il s’agit de la base de la tige qui s’est renflée pour accumuler des réserves nutritives. Le corme s’épuise pendant la floraison, puis produit un autre corme, juste au-dessus, qui vient remplacer l’ancien. Les bulbes les plus gros garantissent les plus belles floraisons, les plus grandes fleurs. C’est pourquoi nous vous conseillons de choisir de préférence les bulbes de calibre important, au moins 12 ou 14. Autour du corme, le glaïeul produit de petits bulbilles, ou caïeux, qui peuvent être détachés et replantés ailleurs afin de multiplier la plante… mais ils ont besoin de plusieurs années pour grossir et être capables d’offrir des fleurs.
Le glaïeul papillon, Gladiolus papilio, possède des stolons souterrains qui lui permettent de s’étendre.
Le fruit du glaïeul est une capsule qui renferme de nombreuses graines brunes et ailées (à l’exception de Gladiolus italicus, qui a des graines lisses). Lorsque les capsules sont mures, elles s’ouvrent en trois parties.
Le glaïeul n’est pas une plante totalement rustique. Il vaut mieux déterrer son corme en automne pour le rentrer dans un abri hors gel. Il existe cependant quelques espèces relativement rustiques : Gladiolus italicus, Gladiolus byzantinus, Gladiolus papilio…
Plantez le glaïeul en plein soleil pour être sûr de profiter d’une belle floraison. Ils fleurissent moins bien lorsqu’ils sont installés à l’ombre. Dans un jardin du sud de la France, ils peuvent cependant être plantés à mi-ombre, s’il y a suffisamment de luminosité.
Les glaïeuls n’apprécient pas les terrains qui retiennent l’eau en hiver, car les cormes risqueraient de pourrir : c’est pourquoi il est important de les cultiver dans un substrat léger et drainant. Si votre sol est argileux, compact, il faudra l’améliorer en apportant du sable grossier ou des graviers. Les glaïeuls aiment bien les terrains sableux. Le glaïeul des Marais, Gladiolus palustris, est une exception, puisqu’il se plait en sol humide.
Le glaïeul apprécie les sols fertiles, riches en matière organique. Nous vous conseillons d’apporter du compost bien décomposé. Évitez par contre de fertiliser avec du fumier car celui-ci risque de faire pourrir les cormes.
Placez-le de préférence en situation protégée du vent, car celui-ci risque d’abimer les longues hampes florales. S’il est exposé au vent, il nécessitera un tuteurage.
Les glaïeuls sont sensibles à plusieurs maladies cryptogamiques : pour limiter les risques de transmission, évitez de replanter les bulbes au même endroit d’une année sur l’autre.
Les glaïeuls se plantent au printemps, à partir d’avril et jusqu’en mai-juin. Sous un climat doux ils peuvent même être plantés à partir de mars, tandis que dans les régions froides il vaudra mieux attendre le mois de mai. Vous pouvez échelonner les plantations en installant des bulbes toutes les deux semaines.
Quelques espèces se plantent en automne, vers septembre-octobre. C’est le cas de Gladiolus byzantinus et de certains glaïeuls à floraison printanière.
Pour un plus bel effet, il est préférable d’installer les glaïeuls par groupes d’au moins 7 ou 10 plants. Vous pouvez aussi les disperser dans un massif, pour un rendu assez naturel. On conseille parfois de les planter en ligne, notamment lorsqu’ils sont cultivés pour les fleurs coupées. Dans tous les cas, respectez environ 15 cm de distance entre chaque corme. Vous pouvez utiliser un plantoir à bulbes.
Lorsque vous achetez vos glaïeuls, nous vous conseillons de choisir des cormes d’un calibre au moins égal à 12. Leurs fleurs seront plus belles.
Les glaïeuls fleuriront deux à trois mois plus tard.
Découvrez aussi notre fiche conseil sur la plantation des glaïeuls ! et 5 glaïeuls en pot
Effectuez des arrosages réguliers au cours de l’été et pendant la floraison. Arrosez au pied pour ne pas mouiller le feuillage, car le glaïeul est sensible à plusieurs maladies cryptogamiques, favorisées par l’humidité. Vous pouvez installer une couche de paillage pour que le sol reste frais et pour empêcher les mauvaises herbes de pousser. Il est déconseillé d’arroser lorsque la plante est au repos ou commence juste sa croissance. Attendez qu’elle ait plusieurs feuilles pour commencer les arrosages. Les glaïeuls redoutent l’humidité stagnante, car cela peut faire pourrir les cormes.
Vous pouvez profiter de l’arrosage pour apporter un peu d’engrais liquide, notamment au printemps, en utilisant éventuellement un engrais « spécial bulbes ». Évitez d’utiliser du fumier car cela risque de faire pourrir les bulbes.
Lorsque les glaïeuls commencent à prendre un peu de hauteur, vous pouvez installer un tuteurage discret afin de maintenir les hampes florales des variétés les plus hautes, surtout si elles sont exposées au vent.
Nous vous conseillons de retirer régulièrement les fleurs fanées, et de couper les épis floraux une fois que toutes les fleurs sont fanées.
Dans tous les cas, ne coupez pas le feuillage avant qu’il n’ait totalement séché. Il permet à la plante de reconstituer ses réserves, d’emmagasiner des nutriments dans le corme avant d’entrer en dormance pour pouvoir refleurir l’année suivante.
N’hésitez pas à cueillir les fleurs pour faire des bouquets ! Mais dans ce cas, coupez en laissant les feuilles en place, car elles sont importantes pour que le corme puisse reconstituer ses réserves et fleurir à nouveau l’année suivante. Laissez-les se faner et se dessécher naturellement.
Si vous habitez une région au climat froid où les températures descendent fréquemment en dessous de -10 C°, il vous faudra déterrer les bulbes en automne, pour les protéger du gel :
Attention aux rongeurs et aux moisissures pendant l’hiver !
Si vous habitez une région au climat doux, n’hésitez pas à laisser les bulbes en terre ! De même, certains glaïeuls sont bien plus rustiques que les autres (Gladiolus papilio, Gladiolus nanus…). Ils peuvent passer l’hiver en pleine terre. Cependant, les glaïeuls qui restent plusieurs années en place seront de moins en moins florifères au fil des années, car ils produisent chaque année des bulbilles qui au départ ne donnent que des feuilles ! Il vaut mieux renouveler les touffes de temps en temps.
Découvrez notre fiche conseil : Diviser, hiverner et multiplier ses glaïeuls
Le glaïeul est sensible au botrytis, une maladie cryptogamique qui se remarque par la présence d’un feutrage.
Il peut être atteint par la septoriose (petites taches brunes sur les feuilles) et la fusariose (les feuilles se dessèchent et jaunissent). Il arrive également que le glaïeul soit touché par la rouille. Pour limiter les risques de transmission de ces maladies, évitez de replanter les glaïeuls au même endroit d’une année sur l’autre (attendez dans l’idéal au moins quatre ans avant d’y installer à nouveau des glaïeuls). Ces maladies sont également favorisées par l’humidité : cultivez vos glaïeuls dans un substrat drainant, évitez les arrosages excessifs, et veillez à ne pas mouiller le feuillage lorsque vous arrosez.
Les glaïeuls sont parfois attaqués par les pucerons, qui piquent les feuilles et prélèvent la sève de la plante. Traitez avec du savon noir pour vous en débarrasser. Il peut aussi arriver que les limaces grignotent les feuilles. Vous pouvez utiliser du ferramol ou fabriquer un piège à limaces. Les thrips posent également problème sur la culture de glaïeuls, en provoquant l’apparition de taches décolorées sur les fleurs ou les feuilles. Ils peuvent entrainer la déformation des fleurs, ou les empêcher de s’ouvrir. Les glaïeuls peuvent aussi être attaqués par le criocère, un insecte qui fait des trous sur les feuilles et boutons floraux.
Lorsqu’ils sont stockés, les bulbes sont susceptibles de pourrir. Il faut vraiment faire attention à l’humidité et les conserver dans de bonnes conditions. Lorsqu’ils sont en pleine terre, le problème reste le même, il faut être vigilant pour éviter l’excès d’humidité et le pourrissement des bulbes.
On multiplie le glaïeul principalement en séparant les cormes. Il est aussi possible de le semer, mais la division reste la technique la plus simple et la plus rapide !
Les bulbes de glaïeuls produisent des caïeux (ou bulbilles) autour du bulbe principal. Ce sont de petites sphères blanches accrochées à la base du bulbe. Vous pouvez facilement les séparer du bulbe d’origine afin d’obtenir de nouveaux plants. Le mieux est de le faire en automne (une fois que le feuillage a séché), vers début novembre, pendant que vous déterrez les bulbes pour les conserver en hors gel pour l’hiver.
Les bulbilles mettront deux ou trois ans avant de commencer à fleurir.
Le semis du glaïeul est un peu délicat à réussir… Il est plus facile et plus rapide de séparer les cormes ! Néanmoins, si vous souhaitez le multiplier par semis, faites-le de préférence au début du printemps.
Placez le pot à une température d’environ 15 °C, dans un endroit lumineux. Maintenez le substrat légèrement humide jusqu’à la germination. Il faudra attendre plusieurs années pour que les glaïeuls commencent à fleurir.
Le glaïeul s’intègre facilement dans un massif ou un mixed-border coloré ! Placez-le plutôt à l’arrière-plan, derrière des plantes plus basses. Associez-le avec d’autres plantes de plein soleil et à floraison estivale : dahlias, crocosmias, rudbeckias, capucines… Les glaïeuls se marient parfaitement avec d’autres floraisons impressionnantes, de grandes fleurs colorées, majestueuses, comme celles des Lys ou des Dahlias… De plus, vous obtiendrez un massif idéal pour composer des bouquets !
Comme on les trouve dans une très large palette de couleurs, avec d’infinies nuances, les glaïeuls sont parfaits pour créer de superbes effets de contraste, ou, à l’inverse, des harmonies avec d’autres fleurs dans les mêmes tons ! Il est facile de les associer avec les dahlias, car eux aussi offrent une large palette de couleurs… Vous n’aurez aucun mal à en trouver dans des teintes qui se marient parfaitement !
Parce qu’ils ont un port rigide et très droit, nous vous conseillons d’installer les glaïeuls en compagnie de plantes bien plus souples, aérées, vaporeuses : graminées, cosmos, sanguisorbes, gaura, Verbena bonariensis… Elles amèneront un peu de légèreté et de douceur ! Vous pouvez aussi disperser quelques glaïeuls dans un massif, au milieu de plantes plus basses : leurs longues hampes florales apporteront verticalité, dynamisme et structure.
Bien que les glaïeuls aient souvent une image de plantes rigides à grandes fleurs exubérantes, certains d’entre eux sont bien plus délicats et naturels, ce qui leur permet d’entrer dans la composition d’un jardin naturaliste ou champêtre. Privilégiez les glaïeuls botaniques : Gladiolus byzantinus, Gladiolus callianthus, Gladiolus illyricus… Vous pouvez les planter en compagnie de quelques touffes de pennisetum et stipa, ainsi que de la verveine de Buenos Aires, du Gaura lindheimeri ou de l’agastache.
À lire, pour encore plus d’inspiration : Glaïeuls : 5 idées d’associations réussies
Mon glaïeul ne fleurit pas ! Que faire ?
Ce problème peut venir d'une situation trop ombragée ou trop froide... Le glaïeul a besoin de chaleur et de plein soleil pour bien fleurir ! Sinon, si vous l’avez obtenu par séparation des bulbilles (en périphérie d’un bulbe d’origine), celles-ci nécessitent plusieurs années avant de fleurir. Il faut que le bulbe devienne assez gros, qu’il emmagasine suffisamment de réserves pour fleurir. Vérifiez que les conditions de culture lui conviennent (soleil, terrain drainant et fertile...) !
Les fleurs de mon glaïeul portent des taches blanc argenté !
Il s’agit des thrips, de petits insectes qui piquent les tissus de la plante pour s’en nourrir, provoquant l’apparition de taches décolorées sur les feuilles ou les fleurs. Nous vous conseillons de traiter avec un mélange de savon noir et de décoction d’ail. Les thrips n’aiment pas l’humidité ; vous pouvez aussi vaporiser le feuillage par temps sec, mais attention aux maladies cryptogamiques (favorisées par l'humidité).
Chamberland Marie-Josée, le 10 Novembre 2018
Très intéressant pour ma production estivale 2019. Merci