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Les palmiers sont véritablement des plantes à part : ils forment un grand groupe végétal, la famille des Arécacées, et se reconnaissent immédiatement – ils ne ressemblent pas aux autres plantes. Ils nous impressionnent par leur silhouette majestueuse, composée d’un stipe très droit, au sommet duquel se déploie une couronne de feuilles. Celles-ci sont toujours très grandes, et prennent la forme de palmes (feuilles palmées) ou de plumes (feuilles pennées). Souvent vertes, elles peuvent aussi prendre de belles teintes bleutées ou grises.
Il existe de nombreuses variétés de palmiers : les superbes Phoenix (dont les palmiers dattiers et palmiers des Canaries), les palmiers chanvre (parfois appelés palmiers de chine), ainsi que les Washingtonia, et les palmiers nains Chamaerops humilis… On trouve aussi des palmiers d’intérieur, comme les Areca, mais ici nous allons parler essentiellement des palmiers d’extérieur, pour le jardin.
Il sera évidemment plus facile de les cultiver si vous habitez la région méditerranéenne, cependant certains palmiers résistent très bien au froid et sont adaptés à une culture en extérieur même dans le nord de la France ! Ils se plantent au printemps, à un emplacement ensoleillé, abrité du vent, et dans un substrat drainant. Les petits palmiers peuvent être installés en pot ou bac, et placés sur une terrasse ! En pleine terre ils nécessitent peu d’entretien, mais ont besoin de plus d’attention lorsqu’ils sont cultivés en pot. Dans ce cas, il faudra les arroser de temps en temps, leur apporter un peu d’engrais et les rempoter en moyenne tous les trois ans.
Les palmiers sont des plantes qui impressionnent et qui fascinent. Ils sont capables de nous extirper de la morosité et grisaille ambiante pour nous transporter au soleil. Ils nous font rêver en amenant immédiatement une dose d’exotisme au jardin. Le seul nom des palmiers suffit à évoquer un décor de carte postale, une plage paradisiaque avec ses cocotiers et son eau turquoise… Alors, pourquoi ne pas ajouter un peu d’exotisme à votre jardin ?
Les palmiers sont des plantes qui possèdent un tronc droit et imposant, appelé stipe, au sommet duquel se déploie une couronne de grandes feuilles, pennées ou palmées. Ce sont véritablement des plantes à part, assez anciennes, et qui forment un ensemble très diversifié. Ils constituent la famille botanique des Arécacées, et rassemblent entre 2500 et 2700 espèces, répartis dans 185 genres différents.
Les palmiers ont une large distribution au niveau mondial : beaucoup d’espèces sont originaires d’Indonésie et d’Asie du Sud-Est, d’autres proviennent d’Afrique ou d’Amérique. Seuls deux palmiers poussent spontanément en Europe, en région méditerranéenne : le Chamaerops humilis et le Phoenix theophrasti. On trouve aussi de nombreuses espèces dans les îles de l’Océan Indien. Leur présence sur des îles et dans des régions au climat très doux en a fait un véritable symbole de vacances, de farniente, d’exotisme.
À l’état sauvage, on rencontre les palmiers dans des milieux très variés. Certains proviennent des forêts tropicales, d’autres poussent dans le désert, d’autres encore dans les mangroves (comme Nypa fruticans)… Ils peuvent pousser au bord de la mer aussi bien qu’en altitude (comme sur la Cordillère des Andes).
Appréciés pour l’exotisme qu’ils apportent, ils ont su trouver leur place dans les jardins, mais ils sont aussi cultivés pour l’alimentation ou l’artisanat : rotin, raphia, noix de coco, dattes, huile de palme, ivoire végétal… les usages des palmiers sont nombreux !
Les palmiers ne sont pas des arbres : ils ne sont généralement pas ramifiés, ne possèdent pas de bois ni de branches, et ne peuvent pas vraiment grandir en diamètre, mais seulement en hauteur. Et, au niveau botanique, il serait plus juste de les considérer comme des herbes géantes que comme des arbres. Pour désigner le tronc des palmiers on parle de « stipe ». Celui-ci est en réalité constitué de la base des pétioles, qui s’entassent au fur et à mesure de la croissance de la plante.
Les palmiers possèdent seulement un bourgeon apical, en haut du stipe, qui leur permet de gagner en hauteur. Une fois que le stipe est formé, celui-ci ne peut presque pas grandir en diamètre (à l’exception de quelques cas où les cellules se gonflent d’eau, faisant gagner un peu d’épaisseur au tronc…). Si le bourgeon terminal meurt, le palmier sera condamné, car il ne pourra plus pousser.
La forme des palmiers est caractéristique. La plupart d’entre eux ont un long stipe, très droit et imposant, au sommet duquel part une touffe de feuilles. Il est rare que les palmiers soient ramifiés : il n’y a en général qu’un unique stipe. Cependant, on trouve quelques espèces qui forment des touffes et ont un port buissonnant, comme le Chamaerops humilis. Le Nannhorops ritchieana est également un palmier cespiteux qui produit plusieurs stipes. Il existe même des palmiers grimpants, comme ceux appartenant au genre Calamus ! Les stipes des palmiers grimpants peuvent atteindre jusqu’à 180 ou 200 mètres de long ! Généralement ils s’accrochent aux autres plantes grâce à leurs épines.
La hauteur des palmiers est très variable. Les plus couramment cultivés dans les jardins mesurent jusqu’à 15 – 20 mètres, mais il existe aussi des palmiers nains, comme le Chamaerops humilis, au port touffu. Dans la nature, il n’y a pas vraiment de règles : les plus grandes espèces atteignent entre 50 et 60 mètres de haut … tandis que les plus petites ne mesurent que quelques dizaines de centimètres de hauteur !
Le stipe des palmiers peut être assez fin ou bien plus massif. Il est souvent très droit, bien que les cocotiers que l’on voit sur le bord des plages ont des stipes arqués, parfois très penchés. Le cocotier du Chili (Jubaea chilensis) possède un stipe particulièrement imposant et très lisse, qui peut mesurer quatre mètres de circonférence à la base !
Chez certaines espèces, comme le Trachycarpus fortunei, le stipe est couvert de fibres brunes. Les feuilles peuvent aussi laisser des cicatrices qui restent bien visibles sur le tronc, dessinant des genres de motifs (marques horizontales, losanges, ou autre). Les palmiers du genre Hyophorbe possèdent un stipe renflé, ce qui leur vaut le nom de Palmier-bouteille. On trouve également des espèces à tronc rouge vif, du genre Cyrtostachys. Le stipe peut aussi être très épineux, comme chez le Trithrinax campestris !
La plupart des palmiers fleurissent au printemps ou en été. Leurs fleurs sont réunies en inflorescences plus ou moins ramifiées, parfois très impressionnantes ! Elles sont généralement situées à l’aisselle des feuilles les plus basses, mais peuvent aussi être placées au milieu du bouquet de feuilles, ou en position terminale.
Les fleurs sont petites, et souvent blanches, crème ou jaunes. Elles sont constituées de trois sépales, trois pétales, généralement six étamines, parfois beaucoup plus. La plupart du temps, les fleurs sont unisexuées. Elles sont pollinisées par les insectes ou par le vent.
Certaines espèces de palmiers portent uniquement des fleurs mâles ou uniquement des fleurs femelles sur un même pied : on dit qu’ils sont dioïques. C’est le cas du Trachycarpus fortunei. Il faut des pieds mâles et des pieds femelles pour avoir des graines. D’autres palmiers possèdent à la fois des fleurs mâles et des fleurs femelles sur un même pied : ils sont monoïques. C’est le cas du Sabal palmetto.
Les palmiers ont des feuilles très grandes et épaisses, coriaces. Elles sont divisées, découpées en segments fins et allongés, parfois pointus à l’extrémité. Les folioles sont souvent plissées. Les feuilles peuvent aussi porter des fils, des fibres linéaires, comme chez le Washingtonia filifera. Celles du palmier Licuala grandis sont très peu découpées, mais forment de vrais éventails !
Au niveau de la forme générale, les palmiers peuvent avoir deux grands types de feuilles : elles sont souvent palmées (avec une forme en éventail), mais elles peuvent aussi être pennées (comme une plume, avec un axe central et des segments répartis de chaque côté). Lorsqu’elles sont pennées, elles sont souvent joliment arquées, dessinant une courbe élégante. Celles des Trachycarpus et Chamaerops sont palmées, tandis que celles des Phoenix ou Butia sont pennées. Parfois, les feuilles prennent une forme intermédiaire, on dit qu’elles sont costapalmées : en éventail mais avec un axe central. Elles peuvent aussi être bien plus originales, à l’image de celles du Caryota mitis, le Palmier queue de poisson ! Les feuilles sont généralement vertes, mais peuvent également prendre des teintes plus bleutées ou grisâtres. Elles sont parfois de couleur vert – jaune.
Les feuilles sont rattachées au stipe par un épais pétiole, pouvant être très épineux. Parfois, la base de celui-ci reste sur le tronc après que la feuille soit tombée. Lorsque les feuilles des palmiers tombent, elles laissent parfois sur le tronc des cicatrices, des motifs. Il est également assez fréquent que les anciennes feuilles, une fois sèches, restent accrochées sur le stipe. C’est par exemple le cas du Palmier à jupon, Washingtonia filifera. Elles forment d’épaisses couches de feuilles mortes. Pour une raison esthétique, elles sont souvent retirées, coupées, afin de donner un aspect « propre ». Pourtant, ces feuilles isolent et protègent le tronc. Il est préférable de les laisser en place.
Les palmiers possèdent de nombreuses petites racines fasciculées, très allongées. Elles sont peu ramifiées et ne gagnent pas en diamètre, mais elles s’enfoncent profondément dans le sol. Il existe un palmier avec de grandes racines aériennes (racines-échasses), le Socratea exorrhiza.
Les fruits et graines des palmiers sont extrêmement hétérogènes. Les fruits sont des baies ou des drupes. Ils sont parfois immenses, comme les noix du Coco-fesse (Lodoicea maldivica), mais peuvent aussi être minuscules. Certaines espèces offrent des fruits comestibles : c’est le cas des dattes (les fruits du Phoenix dactylifera), ou des Noix de Coco. Le fruit du palmier Phytelephas donne l’Ivoire végétal, qui peut être sculpté et travaillé en bijoux, boutons ou objets. L’huile de palme est issue de la noix du palmier Elaeis guineensis, aujourd’hui cultivé de façon intensive. Les noix de coco sont adaptées pour flotter et être dispersées par la mer. C’est de cette façon que le cocotier colonise de nouvelles îles.
Certaines espèces ne tolèrent pas les températures négatives, tandis que d’autres sont bien rustiques (Chamaerops humilis, Trachycarpus fortunei…). Le palmier Rhapidophyllum hystrix supporte même entre – 20 et – 25 °C ! Découvrez notre collection de palmiers résistants au froid !
À l’inverse, on trouve des palmiers qui peuvent être cultivés toute l’année en intérieur, comme le Kentia, Howea forsteriana, une plante d’appartement assez commune, mais également le Chamaedorea elegans, ou certains Dypsis…
Les palmiers représentent un groupe de plantes large et diversifié. Ils n’ont pas tous les mêmes besoins. Certains apprécient les milieux plutôt arides, d’autres les environnements frais ou humides. La plupart des espèces se plaisent au soleil, mais quelques-uns préfèreront l’ombre ou la mi-ombre. Il est important de vous renseigner sur les conditions de culture de l’espèce que vous souhaitez planter. De plus, une fois installés, les palmiers n’aiment pas être déplacés.
La majorité des palmiers se plaisent en plein soleil, car ils ont besoin d’une luminosité importante. Évitez néanmoins les situations brûlantes. On trouve aussi des espèces qui peuvent être plantées à l’ombre, comme le Trachycarpus fortunei. De même, dans le sud de la France, le palmier Rhapidophyllum hystrix appréciera d’être installé à l’ombre ou mi-ombre.
Les palmiers ont besoin d’un substrat très bien drainé. Ils n’aiment pas l’humidité stagnante, et les sols lourds, argileux, qui les rendent encore plus sensibles au froid. Ils préfèrent les terrains plutôt sableux. N’hésitez pas à travailler le drainage lors de la plantation, en apportant des graviers ou de la pouzzolane, ou plantez sur une butte, afin de favoriser l’écoulement de l’eau.
La majorité des palmiers aiment les sols drainants, mais là encore, cela dépend de l’espèce que vous cultivez (on trouve toujours des exceptions !). Ainsi, le Nypa fruticans, qui pousse à l’état sauvage dans les mangroves, appréciera d’avoir les pieds dans l’eau !
Les palmiers préfèrent les terrains plutôt riches en éléments minéraux, bien que le Chamaerops puisse pousser en sol pauvre. Ils aiment également les sols profonds.
Choisissez de préférence un emplacement abrité du vent, car celui-ci risquerait d’abimer les feuilles et les rend plus sensibles au froid et à la sécheresse. Certaines espèces supportent très bien les embruns et peuvent donc être plantés dans un jardin de bord de mer. C’est par exemple le cas du Phoenix canariensis ou du Chamaerops humilis.
Vous pouvez cultiver en bac les palmiers les plus petits (comme le Chamaerops humilis…), et les installer par exemple sur une terrasse. C’est la bonne solution si vous habitez une région au climat rigoureux, ou si votre palmier n’est pas très rustique, car vous pourrez en profiter pour le rentrer dans un abri hors gel pour l’hiver. Déposez une couche de drainage au fond du pot, et choisissez un substrat à la fois drainant et assez riche (terreau, terre de jardin et sable).
Les palmiers sont parfois d’excellentes plantes d’appartement, comme le Howea forsteriana ou le Chamaedorea, qui peuvent facilement être cultivés toute l’année en intérieur. Avec leur silhouette très droite, imposante et majestueuse, les palmiers sont aussi une très bonne plante d’alignement. Ils mettent joliment en valeur les lignes d’une allée.
Choisissez un endroit adapté, avec suffisamment de place pour permettre au palmier de se développer correctement. Si vous ne disposez que d’un petit jardin, évitez de cultiver les palmiers les plus imposants, comme le Jubaea chilensis.
Nous vous conseillons de planter votre palmier au printemps, entre avril et juin. Vous pouvez l’installer un peu plus tôt si vous habitez en région méditerranéenne. La plantation est encore possible en été, mais évitez surtout de le faire en automne ou hiver, car les palmiers ont besoin de chaleur pour bien s’installer.
Continuez à arroser régulièrement la première année.
Si vous les installez en pleine terre et choisissez des espèces rustiques, les palmiers seront très faciles à cultiver. Lorsqu’ils sont en pot, ils nécessitent un peu plus d’attention que lorsqu’on les cultive en pleine terre. Ils sont plus fragiles, plus sensibles au froid, à la sécheresse, ils ont davantage besoin d’engrais, etc.
Arrosez régulièrement durant l’année de la plantation. Les années suivantes, effectuez seulement quelques arrosages en cas de sécheresse prolongée. Les palmiers nécessiteront des arrosages plus fréquents si vous les cultivez en pot, car le substrat sèche beaucoup plus vite. Veillez à ce qu’il reste frais, sans être détrempé, et ne laissez pas d’eau stagner dans la soucoupe. Vous pouvez réduire les arrosages en hiver. La plupart des palmiers apprécient les atmosphères assez humides : si le temps est particulièrement sec, vous pouvez brumiser le feuillage. Cette opération est d’autant plus importante pour les palmiers cultivés en intérieur, car l’air de nos maisons et appartements est bien plus sec que l’air extérieur.
Les palmiers sont des plantes assez gourmandes en éléments nutritifs. Nous vous conseillons d’apporter de l’engrais ou du compost bien décomposé, surtout si vous les cultivez en pot. Vous pouvez également fertiliser votre palmier avec de la corne broyée, du guano ou du sang séché.
Les palmiers n’ont pas tous la même résistance au froid. Certains supportent – 15 °C, tandis que d’autres tolèrent très mal les températures négatives. Renseignez-vous sur la rusticité de celui que vous cultivez ! Certaines espèces nécessitent une protection hivernale contre le froid, notamment durant les deux ou trois premières années. Les jeunes palmiers sont plus sensibles au froid que les individus adultes. Vous pouvez par exemple les envelopper dans un voile d’hivernage. Pour l’hiver rentrez sous serre ou en intérieur les palmiers que vous cultivez en bac s’ils sont peu rustiques ou si vous habitez une région froide. Placez-les à un emplacement lumineux et brumisez le feuillage si l’atmosphère est sèche. Vous pourrez les ressortir au printemps, en les installant d’abord à mi-ombre avant de les mettre au soleil, pour les acclimater progressivement et éviter de brûler le feuillage.
Si vous cultivez votre palmier en bac, il faudra effectuer des rempotages réguliers, en moyenne tous les trois ans pour renouveler le substrat et installer la plante dans un pot un peu plus grand à chaque fois. Réalisez éventuellement des surfaçages les années où vous ne faites pas de rempotage, pour renouveler le substrat en surface.
La taille des palmiers a un intérêt esthétique mais n’est pas une opération forcément nécessaire. Nous déconseillons plutôt de le faire, car ils peuvent très bien s’en passer, et cela attire les ravageurs. Si vous avez néanmoins besoin de les tailler, faites-le entre novembre et mars (en dehors de la période de vol des ravageurs), réalisez des tailles légères et appliquez un mastic cicatrisant. Vous pouvez effectuer ce que l’on appelle une « taille en ananas », en coupant les pétioles assez loin du stipe. Ainsi, la base des pétioles constitue une protection contre le froid, et la plante conserve les réserves nutritives qui sont stockées dans ces tissus. Si vous coupez le stipe d’un palmier, cette opération risque bien de lui être fatale, car il possède au sommet du tronc un unique bourgeon terminal lui permettant de grandir. En l’amputant de cette partie terminale, le palmier risque d’être condamné.
Pour des raisons esthétiques, il est parfois conseillé de couper les feuilles mortes qui restent accrochées sur le stipe (visible par exemple chez le Washingtonia filifera). Cependant, ces feuilles ont leur utilité : elles constituent une couche isolante qui protège le palmier du froid et des ravageurs. Il est préférable de les laisser en place.
Le palmier est parfois attaqué par le papillon Paysandisia archon. Originaire d’Amérique du Sud, il s’est répandu autour du bassin méditerranéen, et il fait des ravages dans le sud de la France. Les chenilles creusent des galeries dans le stipe. Les feuilles sont abîmées, trouées, elles jaunissent, sèchent et se déforment. Le palmier connait un autre ennemi : le charançon rouge (Rhynchophorus ferrugineus), un coléoptère originaire d’Asie. Là encore, les larves creusent des galeries dans le stipe ou les feuilles du palmier. Celui-ci risque de mourir rapidement.
→ à lire : « Lutter contre le charançon rouge du palmier »
Vous pouvez repérer ces parasites par la couronne de feuilles qui s’affaisse, la chute des palmes, leur dessèchement ou perforation… Dès que vous constatez leur présence, vous devez le déclarer auprès de votre mairie et entreprendre d’éliminer le parasite. Compte tenu des dégâts qu’ils causent, la lutte contre ces ravageurs est obligatoire.
→ à lire : « Le papillon du palmier, Paysandisia archon – lutte et traitement »
Lorsqu’ils sont cultivés en intérieur ou sous serre, les palmiers sont parfois attaqués par les araignées rouges et les cochenilles. Contre les cochenilles, pulvérisez du savon noir. Quant aux araignées rouges, elles apprécient les atmosphères sèches : nous vous conseillons de brumiser le feuillage. Enfin, les palmiers peuvent être attaqués par la chrysomèle du palmier, Pistosia dactyliferae, dont les larves attaquent le cœur de la plante.
Ils sont parfois atteints par le champignon Chalara paradoxa, qui fait pourrir le bourgeon terminal et peut entrainer la mort du palmier. Ils peuvent aussi être touchés par d’autres maladies cryptogamiques comme le Phytophtora palmivora ou la Fusariose.
→ Consultez aussi notre fiche conseil : Nématodes contre les ravageurs du palmier : pourquoi et comment les utiliser au jardin ?
Les palmiers se multiplient surtout par semis, bien que quelques espèces (comme le Chamaerops humilis), produisent des rejets que l’on peut prélever pour multiplier la plante.
Les graines sont très variables d’un palmier à un autre, tant au niveau de leur taille qu’au niveau du protocole de germination ou de la durée de conservation. Nous vous conseillons de vous renseigner sur les conditions de germination spécifiques à l’espèce que vous souhaitez multiplier. Certains palmiers mettent un an avant de germer, quand d’autres germent en quelques semaines. Certains ont besoin d’un trempage préalable des graines dans de l’eau tiède, d’autres nécessitent un passage au réfrigérateur avant d’être semées (stratification). D’autres encore ont besoin que les graines soient brossées, nettoyées, que leur peau soit retirée. De même, suivant les espèces, les besoins en termes d’hygrométrie et de température sont différents. Les palmiers représentent un groupe très large et diversifié, il est difficile de faire des généralités.
Il est préférable de semer les graines au printemps. Et de le faire si possible peu de temps après la récolte. Certaines graines restent viables pendant plusieurs années, d’autres perdent rapidement leur faculté de germination.
Installez vos semis à un emplacement lumineux mais sans soleil direct, et à une température d’au moins 20 °C. Là encore, renseignez-vous sur les conditions de culture de l’espèce en particulier : certains palmiers apprécient une température entre 25 et 30 °C, tandis que celle-ci sera trop élevée pour d’autres. Le substrat doit rester frais jusqu’à la germination, humidifiez-le régulièrement à l’aide d’un vaporisateur. Soyez patients : la levée peut être assez longue chez certaines variétés.
Vous pourrez ensuite repiquer les jeunes pousses, lorsqu’elles ont atteint une dizaine de centimètres de hauteur.
Habituez progressivement vos palmiers au soleil, en les sortant de temps en temps, avant de les installer finalement en plein soleil. Les palmiers poussent lentement au début, les premières années. Leur croissance s’accélère ensuite.
Pour un jardin dépaysant, nous vous conseillons d’installer le palmier aux côtés d’autres plantes à l’aspect exotique. Créez une zone luxuriante en privilégiant les feuillages impressionnants et graphiques, comme ceux du ricin, du Tetrapanax papyrifera, du Bananier (par exemple, Musa basjoo) ou du Colocasia ‘Pink China’… Découvrez également le superbe feuillage, à la fois graphique et coloré, du Phormium. Si vous disposez d’un point d’eau, vous pouvez planter le Gunnera manicata ou des fougères arborescentes à côté. Profitez aussi du feuillage lumineux de la graminée Hakonechloa macra. Et si vous cherchez des plantes grimpantes, optez pour les bougainvilliers ou les bignones ! Intégrez des fleurs dans des tons chauds (rouge, orange, jaune…) : crocosmias, kniphofias, cannas, bulbine… Découvrez également la majestueuse floraison de l’Hedychium gardnerianum ! L’idéal serait d’installer ces plantes exotiques en bordure d’une piscine ou d’un bassin… Ainsi, vous risquez de vous croire en vacances à chaque fois que vous irez au jardin !
Une autre idée intéressante serait d’installer les palmiers dans un jardin d’inspiration méditerranéenne, pour garantir là encore une ambiance exotique – un air de vacances – mais cette fois dans un style un peu plus sec, moins luxuriant. Créez un environnement minéral, éventuellement une rocaille, et intégrez-y des plantes aromatiques et des graminées. Choisissez des lavandes, santolines, Stachys bizantina, Stipa tenuissima, Achillées… Favorisez les plantes aux feuillages gris et les plantes odorantes. Ajoutez quelques petites plantes grasses, comme les Sempervivum ou Sedum, que vous pourrez glisser entre des pierres. Pour un jardin très dépaysant, profitez de la silhouette élégante des Yuccas, Aloés et Agaves. Vous pouvez éventuellement intégrer aussi quelques euphorbes ou cactus. Pour contraster avec cette ambiance sèche et rocailleuse, vous pouvez installer à proximité un petit point d’eau ou une fontaine.
Les palmiers peuvent tout à fait être plantés en isolé, afin de bien mettre en valeur leur architecture élégante. Vous pouvez les isoler au milieu d’une pelouse, et concevoir tout le jardin autour d’eux, en les plaçant au centre, comme une pièce maîtresse séparée des autres massifs. Avec leur port majestueux et très droit, les palmiers sont aussi parfois plantés en alignement, le long d’un chemin ou d’une route (c’est quelque chose que l’on voit fréquemment sur la Côte d’Azur). Enfin, vous pouvez également planter les palmiers en pot sur une terrasse, avec des agrumes, strelitzias, bananiers ou passiflores… Ainsi vous pourrez facilement les rentrer pour l’hiver dans un abri hors gel.
Les palmiers peuvent être utilisés pour leurs fibres, leurs graines ou leurs fruits. Le Raphia est un palmier qui donne la fibre du même nom. Du palmier Calamus on obtient le Rotin, qui peut être tressé et permet aussi de fabriquer des meubles… On utilise également les palmiers pour concevoir des toitures en chaume. Le fruit du palmier Phytelephas donne l’Ivoire végétal, avec lequel on confectionne des bijoux, boutons, objets décoratifs… Le palmier sang-dragon, Daemonorops draco, produit un genre de résine rouge, utilisée pour ses propriétés médicinales et comme colorant. Le fruit de l’Areca donne la Noix de bétel ou noix d’Arec : on en fait une chique dont la mastication a des propriétés stimulantes et un effet « coupe-faim ». Certains palmiers donnent une cire qui permet de fabriquer des bougies.
Les palmiers sont aussi des plantes utilisées pour l’alimentation : c’est bien sûr le cas des dattes du Phoenix dactylifera, et des noix de coco (Cocos nucifera), mais aussi du sucre de palme, obtenu à partir de l’espèce Borassus flabellifer. De même, le centre des stipes de plusieurs palmiers est comestible, et donne les Cœurs de palmier. L’huile de palme est produite par Elaeis guineensis, une espèce qui provient d’Afrique mais dont la culture intensive pose des problèmes de déforestation notamment en Malaisie et Indonésie. Le palmier Metroxylon sagu, donne le sagou, une fécule consommée en particulier en Papouasie-Nouvelle-Guinée sous forme de galettes. On fait aussi du Vin de palme, en faisant fermenter la sève de divers palmiers…
Les palmiers sont des plantes qui battent tous les records. Le Raphia regalis possède les plus longues feuilles du règne végétal : elles peuvent mesurer jusqu’à 25 mètres de long, pour 4 à 5 mètres de largeur ! Les graines les plus grosses sont sans conteste celles du cocotier de mer, surnommé Coco-fesse (Lodoicea maldivica) : elles peuvent peser 20 à 25 kg pour 40 à 50 cm de diamètre. La plus grande inflorescence au monde est celle du Corypha umbraculifera : elle mesure jusqu’à 7-8 mètres de haut ! Parmi les palmiers, le plus grand est le Ceroxylon quindiuense, qui atteint entre 50 et 60 mètres de haut.
En France, la meilleure région pour admirer les palmiers est la Côte d’Azur, avec quelques jardins comme la Villa Thuret à Antibes ou le Parc Phoenix à Nice. Dans le reste de la France, les serres des jardins botaniques renferment parfois de très belles collections. Le Jardin botanique de la Villa Thuret possède une superbe collection de palmiers, certains assez âgés, dont de spectaculaires exemplaires de Jubaea chilensis. Vous pouvez consulter le livre L’Art d’acclimater les plantes exotiques, le Jardin de la Villa Thuret, de Catherine Ducatillion et Landy Blanc-Chabaud, paru en 2010 aux éditions Quae.
Est-ce que je dois couper les feuilles mortes ?
Certains palmiers conservent les anciennes feuilles contre le stipe une fois qu’elles sont sèches, formant alors un véritable « jupon » sous les feuilles encore vertes. C’est le cas par exemple du Washingtonia filifera. Vous pouvez les tailler pour des raisons esthétiques. Ainsi, le palmier aura un aspect plus propre. Cependant, si vous habitez une région froide, il est préférable de les laisser : ces feuilles constituent une couche qui protège le stipe du froid et des ravageurs.
Les feuilles de mon palmier deviennent jaunes !
La principale raison pour laquelle les palmes jaunissent est un manque d’éléments minéraux. La plante est carencée : apportez alors de l’engrais ou du compost bien décomposé. S’il est cultivé en pot, rempotez-le. Si votre terrain est calcaire, il est possible que l’absorption des éléments minéraux soit bloquée. De même, les feuilles qui jaunissent peuvent venir d’un problème d’arrosage : elles signalent souvent un excès d’humidité, ou parfois, lorsque c’est la pointe des palmes qui jaunit et sèche, un manque d’eau. Arrosez tout en laissant le substrat sécher entre deux arrosages. Il est également possible que votre sol soit trop tassé, compact, et que cela provoque une asphyxie racinaire. Le problème du jaunissement des feuilles peut aussi être dû au papillon Paysandisia archon. Surveillez l'état de la couronne (est-ce qu'elle s'affaisse ?) et regardez si certaines feuilles sont perforées.
Les feuilles de mon palmier ont séché
Si ce sont les feuilles les plus basses, et que le reste de la couronne est en bon état, c’est tout à fait normal : certains palmiers forment une « jupe » de feuilles mortes, en les gardant autour du tronc, sous les feuilles encore vertes. Les feuilles sèches peuvent aussi indiquer un manque d’arrosage ou une atmosphère trop sèche, surtout si vous cultivez votre palmier en intérieur. Arrosez régulièrement et n’hésitez pas à brumiser le feuillage. Un palmier qui a gelé verra également son feuillage se dessécher.
Les feuilles de mon palmier sont perforées
Vous faites probablement face au papillon Paysandisia archon, une espèce invasive provenant d’Argentine et Uruguay. Les larves grignotent le sommet du stipe. La déclaration d’un nouveau foyer et la lutte contre ce ravageur sont désormais obligatoires.
La couronne de feuilles se dégarnit et s’affaisse !
Si la couronne est peu touffue et qu’il manque des palmes au sommet, le responsable peut être le papillon Paysandisia archon ou le charançon rouge. Leurs larves grignotent le haut du stipe et y creusent des galeries. Ce sont deux espèces invasives, qui s’étendent sur le territoire français et qui peuvent entrainer rapidement la mort des palmiers. La lutte contre ces ravageurs est obligatoire, et passe par la pulvérisation de nématodes, l’utilisation de pièges à phéromones ou l’injection d’insecticides dans le stipe.
GRANVILLE, le 2 Novembre 2018
Bonjour, j'ai fais germer plus d'une centaine de graines de Cyrtostachys renda, et à ma surprise, même après un an en pot, la couleur rouge n'apparait pas.
Les graines sont bien du Cyrtostachys renda, que j'ai personnellement ramassées et fait germer en mini serre, pour 2 mois 1/2 de germination avec plus de 90% de rendement.
Que faire?
Réponse de Lionel Boban, le 28 Novembre 2018
Bonjour,
Difficile à dire, nous ne commercialisons pas ces plantes.
Je pense qu'il est encore bien trop tôt pour que le tronc de ce palmier prenne une couleur rouge. Vos sujets me paraissent encore bien trop jeunes.
Cordialement
Lionel
Charlotte, le 12 Février 2021
Oui,ça me parrait normal, chez moi la couleur rouge apparaît quand le palmier atteint 30 cm