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Les Loropetalum ou Loropétales sont des arbustes persistants qui se sont fait connaître des jardiniers sous les traits du Loropetalum chinense Fire Dance, le Loropétale de Chine à feuillage pourpre et fleurs rose vif, plus spectaculaire que le type qui fleurit blanc pur sur un feuillage vert foncé.
Ces arbustes offrent une belle floraison aux pétales découpés en fines lanières, dotés d’un léger parfum, en fin d’hiver ou en début de printemps. Cette floraison remonte parfois en fin d’été ou en automne, selon les variétés et le climat. Les variétés les plus prisées portent un feuillage pourpre, parfois très sombre à l’image de celui du Loropetalum chinense ‘Pipa’s Red’, véritable parure pour les fleurs rose rouge. Non contents d’être très ornementaux, les loropétales sont aussi des arbustes faciles qui demandent peu d’entretien, et surfent sur la mode des petits jardins urbains et des balcons végétalisés. Offrez-leur une exposition au soleil doux ou à mi-ombre en climat chaud et un sol bien drainé, fertile. Moyennement rustiques (de -5 C° à -10C° selon les variétés) les Loropetalum demandent une situation abritée, dans les régions froides ils seront cultivés en pot et hivernés dans une pièce lumineuse comme un hall ou une véranda peu chauffée. Si leur préférence va aux sols frais et légèrement acides, ils sont relativement tolérants, ce qui permet de les adopter dans de nombreuses régions clémentes.
Ces arbustes multifonctionnels forment de sublimes scènes auprès des arbres tels que les érables japonais, des arbustes ou encore de vivaces. Le feuillage pourpre des Loropétalums sert aisément de toile de fond aux petits bulbes de printemps, aux chaumes fauve des graminées comme au vert bronze de fougères persistantes telles que Dryopteris erythrosora.
Les Loropetalum forment un genre restreint, proche de l’Hamamelis, limité à une ou trois espèces dont on cultive essentiellement l’espèce chinense. Ces arbustes de la famille des Hamamélidacées se rencontrent dans l’Himalaya, en Chine et au Japon. L’espèce chinense peuple les forêts et des taillis de Chine, des régions du nord et de l’est de l’Inde (région d’Assam) et une petite région à l’est d’Osaka (Ise). Elle pousse jusqu’à 1200 m d’altitude sur des collines rocheuses, et dans les bois clairs et secs. Assez frileuse, elle demande des étés longs et chauds afin que le bois soit bien aoûté pour supporter des gels jusqu’ à -10°C.
Les loropétales ont un port dense assez étalé pouvant atteindre 2 m en tous sens, avec des rameaux longs et souples. Avec le temps, ils pourront encore grandir – certains spécimens centenaires jamais taillés avoisinent les 10 m de haut ! Mais il existe des cultivars compacts comme ‘Ruby Runner’ qui ne dépassent guère 35 cm de haut sur 60 cm de diamètre et sont tout indiqués pour servir de couvre-sol au premier plan d’un massif ou occuper un pot au pied d’un arbuste érigé voire une suspension.
Le feuillage doté d’un limbe épais à court pétiole est constitué de petites feuilles entières, ovales et pointues, de 2 à 5 cm qui alternent sur un plan le long des fins rameaux horizontaux. Le feuillage demeure persistant en climat pas trop rigoureux. Les feuilles sont parfois rouges à l’éclosion, avant de virer au vert moyen quand les journées se rallongent. Certains cultivars comme ‘Red Tip’ demeurent pourpres tout au long de l’année.
Contrairement à celle de l’hamamélis, la floraison n’est pas ou peu parfumée, diffusant quelques effluves miellés tout en étant mellifère et nectarifère. Elle peut débuter en février et se terminer en avril selon les cultivars et la rigueur du climat, s’étalant sur environ 3 semaines. On peut observer une remontée pendant l’été si l’on s’abstient de tailler les rameaux en fin de floraison. Les fleurs peuvent recouvrir tout le feuillage et offrir un effet vraiment spectaculaire lorsque l’arbuste est bien installé et pousse dans de bonnes conditions. Munies de 4 longs pétales rubanés légèrement vrillés, de 1 à 2 cm, elles sont groupées en corymbes serrés de 3 à 6 qui donnent l’apparence de petits pompons à l’aisselle des feuilles. Les cultivars à fleurs roses, rouges ou violacés sont particulièrement attrayants tant ils s’accordent avec les tons pourprés du feuillage. Les fruits sont des capsules velues brunes, ovoïdes de 8 mm de diamètre comportant 2 graines.
Le Loropétale de Chine se plantera de préférence à la mi-ombre dans un sol fertile et bien drainé, dépourvu de calcaire. Rustique jusqu’à -10°C, il est adapté aux climats doux et frais en été mais attention, les jeunes plants peuvent souffrir dès -5/-6°C, il faudra donc les protéger des fortes gelées dans le nord de la France. Vous pouvez l’installer en zone plus froide (jusqu’à -10°C), palissé contre un mur abrité.
S’il s’avère relativement tolérant à la chaleur et à la sécheresse une fois bien installé, il préfère néanmoins la mi-ombre, les sols dépourvus de calcaire… et les climats doux ! En zone méridionale, préférez une exposition ombragée l’après-midi ou sous l’ombrage d’un feuillu tandis que le plein soleil conviendra bien en climat frais.
Plantez les Loropétales de préférence au printemps si les hivers sont rudes et à l’automne dans le cas contraire pour assurer un enracinement profond avant d’affronter la sécheresse estivale.
Pour planter un loropetalum :
La reprise est facile et rapide et ne demande que le contrôle de l’arrosage au cours des 2 premières années qui suivent la plantation.
Les Loropetalum sont très peu exigeants et demandent peu d’entretien.
Arrosez régulièrement les deux premières années, en particulier lors des périodes chaudes et sèches. Contrairement à beaucoup d’arbustes, la taille de floraison n’est pas utile.
Taillez si besoin pour réduire les dimensions de l’arbuste, après la floraison. Utilisez une cisaille en évitant de revenir sur du vieux bois.
Peu de maladie ou ravageur s’attaquent au Loropétalum. Le feuillage se chlorose parfois lorsque le sol contient trop de calcaire. Réalisez un apport de terreau de feuilles ou de tourbe blonde pour abaisser le pH. Attention aux sols détrempés qui peuvent favoriser le pourridié des racines et conduire à la mort de l’arbuste. L’arbuste présente parfois des tumeurs qui cernent les rameaux dues à la gale de l’olivier (Pseudomonas savastanoï), non curables. Désinfectez bien votre sécateur.
Le Loropétale se bouture facilement en fin d’été (courant août/septembre) sur des extrémités de pousses aoûtées.
Préparez un pot profond en le remplissant de terreau mélangé à du sable ou réalisez vos boutures en pleine terre si elle est légère, après l’avoir aérée avec la fourche-bêche, puis humidifiée.
Les Loropetalum peuvent s’utiliser en sujet isolé avec leur forme buissonnante étalée et persistante ou semi-persistante teintée de vert clair ou de pourpre. Les rameaux souples horizontaux ornés de petites feuilles donnent un côté très élégant d’autant que la floraison généreuse de style arachnéen demeure d’une grande légèreté. Ils se démarquent dans les scènes printanières, joliment colorés alors que le jardin est encore bien peu fleuri.
Ces arbustes sont devenus très tendance sur les terrasses ou balcons des jardins urbains mais aussi dans les styles de jardins à l’anglaise pour leur originalité et leur associations possibles avec les vivaces comme des Hellébores orientales ou des bulbes printaniers (perce-neige, muscaris, crocus, fritillaires…). Ils sont bien adaptés à la culture en pots et peu encombrants. Leur forme retombante convient aussi pour une plantation en hauteur au-dessus d’un muret.
On peut aussi les utiliser dans une haie libre pour plaire aux pollinisateurs, ou au sein d’un massif d’arbustes de terre de bruyère à floraisons décalées : camélias, bruyères arbustives, hamamélis, azalées et rhododendrons, andromèdes et Hydrangea par exemple. Ils peuvent aussi être cultivés sous forme de bonsaï. Tout comme les azalées caduques avec lesquelles il forme de sublimes associations, le Loropetalum chinense s’avère assez économe en eau une fois bien établi. En sol neutre et en climat doux, il accompagnera la floraison des rosiers de Chine (‘Old Blush’), dès le mois de février.
Le nom Loropetalum vient du latin loro qui signifie « lanière » et petalum, « pétale » en référence à l’aspect arachnéen de la corolle.
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DUCHEMIN frederique, le 6 Avril 2024
Merci beaucoup pour cet article sur le loropetalum très complet et détaillé ! Bravo à vous !
Réponse de Ingrid, le 9 Avril 2024
Merci beaucoup pour vos encouragements.
Marthe, le 25 Septembre 2024
Merci pour tous vos conseils et informations.
Bravo pour la communication sur le site.
Réponse de Ingrid, le 26 Septembre 2024
Merci pour vos encouragements