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S’il est des salades qui méritent une place au potager, c’est bien la mâche. D’abord, parce qu’elle se sème en fin d’été, à une période où les parcelles commencent à se vider. Mais comme la mâche apprécie une légère ombre, il est également possible de la semer entre les rangs de choux, d’oignons, de poireaux… Sinon, elle prend sans problème la suite d’autres légumes d’été.
On aime aussi la mâche car elle est peu exigeante en matière de sol. En effet, la mâche apprécie les sols plutôt fermes. Il est donc inutile de travailler et d’ameublir la terre avant de semer la mâche. Encore moins de l’enrichir ! En revanche, il lui faut un peu d’humidité et des températures pas trop élevées pour germer. Donc un paillage léger ou une toile de jute sont recommandés pour aider la levée des graines.
Il existe différentes variétés de mâche plus ou moins rustiques. Moins résistantes au froid et plus hâtives, les variétés de mâche à grosse graine se sèment dès le mois d’août et jusqu’en octobre-novembre. Quant à la mâche à petite graine, elle est beaucoup plus rustique et se récolte tout au long de l’hiver. À la condition de la couvrir d’un voile de protection si les températures descendent trop bas.
Riche d’indéniables qualités nutritionnelles et d’une saveur raffinée, celle qu’on appelle communément doucette, ou encore herbe des chanoines, oreillette, blanchette, raiponce… se déguste essentiellement en salade mais peut se manger cuite.
La mâche que l’on cultive au jardin est une plante potagère issue d’une plante indigène Valerianella olitoria, considérée comme une mauvaise herbe. Elle poussait essentiellement sur les bords de chemins et dans les champs de céréales, les prairies dégarnies et les vignes. Certainement originaire du sud de l’Europe, de l’Afrique du nord et de l’ouest de l’Asie, elle était appréciée dans l’Antiquité. Mais elle fut longtemps considérée comme une herbe vulgaire, uniquement mangée par les paysans.
Il faudra attendre la Renaissance pour faire de Valerianella olitaria une plante cultivée dans les jardins français, en particulier en bord de Loire. Il faut dire que cette petite plante devenue potagère et nommée mâche dès le XVIIe siècle aime la douceur du climat océanique. Mais elle n’est toujours pas appréciée à sa juste valeur ! Avec le Second Empire et l’influence de quelques grands chefs, restaurateurs et gastronomes avertis, la mâche gagne ses lettres de noblesse. À force de sélection, elle devient une salade à la saveur plus douce et raffinée que la mâche sauvage.
Aujourd’hui, il existe une AOP (Appellation d’origine contrôlée) Mâche Pays de Loire et la mâche nantaise bénéficie d’une IGP (Indication géographique protégée). La production maraîchère de mâche est d’ailleurs concentrée en Loire-Atlantique.
Étymologiquement parlant, Valerianella olitaria signifie légume de la bonne santé, valerianella venant de « valeo » qui veut dire « être en bonne santé » et olitaria de « olus » qui signifie « légume ». Une étymologie qui tend à mettre en valeur les propriétés nutritionnelles de la mâche.
La mâche cultivée (Valerianella locusta) est une plante potagère vivace ou bisannuelle de la famille des Caprifoliacées (anciennement Valérianacées), caractérisée par un port évasé et étalé. Le feuillage d’un beau vert franc est charnu et passablement nervuré. Il est constitué en rosette de petites feuilles de 5 à 8 cm qui forment des touffes. Les feuilles oblongues sont de forme spatulée et obtuse et poussent sur des tiges pubescentes et cannelées.
Une floraison discrète apparaît en avril ou mai. La mâche émet de petites fleurs bleu cendré à blanc à corolles tubulaires, dotées de 5 lobes. Si vous laissez monter ces fleurs en graines, la mâche produit en juin des akènes contenant des graines plates qui se disperseront à proximité du pied mère. Pour récupérer ces graines, il faut arracher les plants lorsqu’ils sont jaunes et les suspendre sur une toile. Les graines tomberont seules.
La mâche bénéficie d’une croissance rapide et ne dépasse guère 15 cm de hauteur. C’est une salade de récolte automnale ou hivernale, suivant les variétés. Car on rencontre communément deux types de mâche potagère : la mâche à grosse graine, une mâche hâtive, moins résistante au froid, qui fera une excellente salade d’automne et la mâche à petite graine, la plus courante. Cette mâche à petites graines est plus rustique et est idéale pour une culture hivernale. Le jardinier démarre donc ses semis avec la mâche à grosse graine, à semer dès la mi-juillet et qui se récolte jusqu’en novembre. La mâche à petite graine peut se semer plus tard. Elle est certes moins hâtive mais elle se récolte tout au long de l’hiver, jusqu’en mars.
Suivant les variétés, les mâches ont un feuillage distinct. Les feuilles des mâches à grosse graine sont en général sont plus larges que celles des mâches à petite graine, un peu plus arrondies, plus épaisses et plus petites. La couleur diffère également du vert clair au vert foncé. Les feuilles des mâches à grosse graine sont vert clair tirant sur le jaune.
Pour des récoltes d’automne, privilégiez la mâche à grosse graine aux longues feuilles savoureuses, ou la Mâche à grosse graine de Hollande au feuillage gris-vert. Parmi les mâches à petite graine, il existe de nombreuses variétés traditionnelles, toutes plus savoureuses les unes que les autres : la Verte de Cambrai, la Coquille de Louviers, la Verte de Louviers, la Verte d’Étampes, la Ronde maraîchère… Les nombreuses améliorations ont permis aux professionnels d’obtenir des variétés plus résistantes et plus productives telles que la mâche Agathe, Favor, Gala… Certaines de ces mâches se cultivent même tout au long de l’année.
L’emplacement qui sera offert à la mâche est très important pour la réussite des semis. La mâche aime les terres fraîches, qui ne se dessèche pas, éventuellement légèrement argileuses, mais drainées. Elle peut aussi pousser dans des sols plus légers à condition qu’ils restent frais et humifères. En revanche, la mâche a besoin d’un sol ferme, plombé. Il n’est donc pas utile de bêcher avant de mettre les graines en terre. Un petit coup de grelinette ou de croc suffit. Il faudra toutefois désherber avec soin : les graines de mâche sont longues à germer et elles risquent de souffrir de la concurrence des adventices. L’apport de fumure n’est pas obligatoire.
La mâche va apprécier d’être semée derrière les haricots car elle profite de l’azote. En revanche, évitez de la semer derrière des pommes de terre car la terre est trop meuble.
Au niveau de l’exposition, la mâche préfère à une situation mi-ombragée car les excès de chaleur ne lui réussissent pas. Si elle est semée en plein soleil, il faudra prévoir un ombrage, par exemple des cagettes retournées, un léger paillage, des feuilles de fougère fraîches ou de la toile de jute. La mâche étant de bon compagnonnage, il est également possible de la semer à l’ombre des choux, des poireaux, des oignons… Pour autant, quelques rayons de soleil sont nécessaires.
La période idéale pour semer la mâche s’étale sur les mois d’août, de septembre et d’octobre. La période de récolte dépendra de la date de semis. Les variétés à grosse graine, semées dès la mi-juillet et en août, se dégustent deux mois après. En revanche, les variétés à petite graine, moins hâtives, se sèment plus en septembre et octobre et se récoltent trois à cinq mois après.
Pour une récolte continue de mâche, échelonnez les semis toutes les 3 semaines en variant les variétés à grosse graine puis à petite graine.
La mâche se sème soit en lignes, soit à la volée. À la volée, la mâche sera plus difficile à entretenir. Le semis en sillons est donc préférable.
On peut aussi se faciliter le semis en optant pour les rubans de graines de mâche prêtes à semer.
On trouve aussi aujourd’hui des mâches en jeunes plants à repiquer en pleine terre ou même en pot ou en jardinière.
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Réussir la culture de la mâche8 à 15 jours après le semis (tout dépend des températures extérieures !), les graines lèvent. Il est très important de conserver la terre bien fraîche pendant cette période. Donc les arrosages devront être réguliers, toujours à la pomme d’arrosoir. Si l’automne est sec, les arrosages se poursuivront. Sinon, c’est inutile.
Si vos semis sont vraiment trop serrés et denses, il faut éclaircir lorsque les plantules ont 3 à 4 feuilles. Ne gardez qu’un plant tous les 10 cm environ.
Il est recommandé de biner et désherber régulièrement les mâches. De même, si les températures hivernales sont basses, un voile d’hivernage est conseillé la nuit. Dès le mois de février, pour hâter la récolte, on peut aussi poser un tunnel en plastique.
La récolte se fait au fur et à mesure des besoins, de deux à quatre mois après le semis. Pour récolter, il faut couper les rosettes juste au-dessus du collet. Ensuite, une deuxième récolte de petites rosettes est possible. Les feuilles de mâche se conservent 2 ou 3 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Les principaux ennemis de la mâche sont les maladies cryptogamiques surtout si la terre est lourde et mal drainée et l’automne tout à la fois pluvieux et chaud. Pour éviter l’apparition de ces maladies, il faut aérer les plantations en ayant la main légère lors des semis. Et surtout respecter strictement la rotation des cultures.
Les principales maladies dont la mâche peut être atteinte sont l’oïdium, le mildiou, la rouille et la bactériose. Le purin de prêle est efficace préventivement contre l’oïdium, la bouille bordelaise contre le mildiou et la bactériose.
L’autre ennemi numéro un de la mâche est la limace. Il existe mille et une manières naturelles de les faire fuir.
→ A lire aussi : les maladies et ravageurs des salades
La mâche apprécie la compagnie des poireaux et des oignons. Elle trouve aussi sa place entre les rangs de choux ou de carottes qui lui font de l’ombre.
Comme la mâche est pauvre en calories, elle peut être mangée sans crainte de la balance. Mais ses principales qualités nutritionnelles résident dans sa teneur en oméga-3 et en bêtacarotènes, la provitamine qui se transforme en vitamine A. C’est aussi un antioxydant. Outre ces vertus, la mâche est riche en vitamines C, B6 et B9 (acide folique) et E, mais aussi en minéraux et oligo-éléments (fer, potassium, phosphore, cuivre, zinc, calcium, sélénium). Et évidemment, elle contient des fibres.
La manière la plus courante de manger la mâche crue, en salade, accompagnée de noix, de feta, de lamelles de parmesan, de fromage de chèvre frais ou de roquefort, de morceaux de poire ou de pomme. On peut aussi l’associer à des betteraves cuites ou crues ou à des œufs mimosa. Les feuilles de mâche étant plutôt délicates, il est recommandé d’ajouter la vinaigrette juste avant de servir. Utilisez des huiles douces de pépins de raisin ou de noix. Un vinaigre balsamique met aussi la saveur délicate de la mâche en valeur.
La mâche peut aussi se faire cuire, 5 minutes à l’étuvée, ou pendant 6 à 7 minutes dans une casserole d’eau bouillante. On la sert avec un poisson comme le saumon. On la prépare aussi en velouté, en pesto, sur une pizza…
Si vous n’avez jamais semé de la mâche, suivez les conseils d’Ingrid pour réussir sa culture.
Nous vous proposons plus de 20 variétés de mâches différentes à semer de mi-juillet à fin octobre.
Découvrez notre fiche conseil : 6 variétés de mâche à cultiver à potager
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