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Sur les étals des primeurs, les mandarines ne sont plus guère présentes, remplacées dans le cœur (et l’estomac !) des Français par les clémentines. Pourtant, les fruits du mandarinier commun (Citrus deliciosa) méritent une place sur nos tables tant ces agrumes sont délicieux et juteux. Certes, ils renferment quelques pépins mais c’est un moindre défaut au regard de leur saveur très légèrement acidulée.
Le mandarinier vaut aussi pour sa beauté. Ce petit arbre bénéficie en effet de nombreux atouts pour orner un jardin : son feuillage persistant d’un beau vert franc est vernissé sur la face supérieure et ses fleurs blanches sentent divinement bon. La plupart des mandariniers, autofertiles, fleurissent au printemps. Quant à la récolte des mandarines, sphériques et légèrement aplaties, elle intervient de novembre à janvier.
Doté d’un port naturellement arrondi, le mandarinier peut atteindre 4 à 5 mètres à l’âge adulte. Sachant qu’il peut vivre jusqu’à 120 ans.
Originaire de Chine, le mandarinier est encore largement cultivé dans de nombreux pays méditerranéens. En France, on peut le cultiver en pleine terre, uniquement sur le pourtour méditerranéen et dans les zones très abritées du littoral atlantique. Ailleurs, il se développe très bien en pot, hiverné dans un local lumineux et frais en saison froide.
Citrus deliciosa syn. Citrus reticulata est un petit arbre de la famille des Rutacées, une famille à laquelle appartiennent tous les agrumes. Le mandarinier entre donc dans le genre des Citrus dont les multiples croisements et hybridations ont donné naissance aux oranges, citrons, pamplemousses, clémentines… La principale caractéristique de cette famille réside dans la présence de petites poches à essence, visibles sous les feuilles. Chez le mandarinier, ce sont les cavités qui forment des dépressions sur la peau orangée qui contiennent l’huile essentielle.
Originaire du sud-est de l’Asie, et plus particulièrement de Chine, du Japon et d’Indochine, la mandarine y est cultivée depuis des milliers d’années. Ces agrumes se répandent ensuite partout en Asie et au Moyen-Orient, au gré des explorations, croisades, conquêtes et autres échanges commerciaux. Et enfin en Europe, assez tardivement, puisque c’est Sir Abram Hune qui ramène ce fruit exotique de Canton et l’introduit en Angleterre. En 1810, quelques mandariniers arrivent à Malte puis en Italie et en Espagne. La capacité des agrumes à s’hybrider et à s’acclimater partout explique le développement du genre Citrus.
Suite à leurs recherches, en 2020, les généticiens de l’unité INRAE de San Guiliano en Corse et de l’USDA ont même établi une nouvelle classification des agrumes. Dans le genre Citrus, il existe quatre espèces ancestrales à l’origine de la plupart des agrumes : les cédratiers (Citrus medica), les pamplemoussiers (Citrus maxima), Citrus micantha, un agrume originaire des Philippines, et le mandarinier (Citrus reticulata). Par croisements, ces taxons de base ont permis de créer les orangers, pomelos, citronniers, clémentiniers et bigaradiers.
En revanche, des doutes subsistent quant à son origine étymologique. Le mot » mandarine » est dérivé du portugais « mandarim » qui désignait les hauts fonctionnaires de l’Empire chinois, particulièrement lettrés et écoutés. Pour autant, le mot « mandarine » pourrait tout autant être une référence aux vêtements qu’ils portaient, de couleur orange, qu’à leur passion pour ce fruit. Certains écrits avancent même que la forme ronde et aplatie de la mandarine aux pôles rappelait la forme de leur visage !
Les multiples sélections ont permis de créer plusieurs variétés de mandariniers encore beaucoup cultivés en Chine, en Espagne, au Maghreb, en Sicile, au Brésil et aux États-Unis.
Le mandarinier est un petit arbre, particulièrement ornemental, qui dispose d’un port étalé et arrondi. Il forme assez naturellement une boule constituée de branches fines, ramifiées, et légèrement hérissées d’épines. À l’âge adulte, il peut atteindre 4 à 5 mètres en tous sens, 1.5 à 2 mètres en pot.
Son feuillage persistant est dense. D’un vert franc et intense, les feuilles sont alternes et lancéolées. Longues de 4 à 8 cm, pointues et étroites, elles sont vernissées sur la face supérieure. Un aspect lisse qui les fait paraître factices. Les feuilles ont également la particularité d’être parfumées de par la présence de poches à essence, parfois visibles à l’œil nu.
La floraison intervient en mars-avril. Le mandarinier se pare littéralement de fleurs blanches à 5 pétales d’environ 1.5 cm de long, solitaires ou groupées par 3, en fascicule. Ces fleurs qui oscillent entre le blanc et le crème dégagent un parfum enivrant.
Elles donnent ensuite naissance à des fruits jaune pâle, orange, rouges ou carmin suivant les variétés, d’octobre à décembre ou janvier. Verte au début de l’automne, car gorgée de chlorophylle, la mandarine se colore en jaune et orange au fur et à mesure que l’écart de température entre le jour et la nuit se creuse. Souvent, les premières gelées hâtent la maturité des fruits qui deviennent orange. Ensuite, les fruits peuvent rester six mois sur l’arbre et se récolter jusqu’en mars.
Ces fruits sont sphériques, aplatis aux pôles, à l’épiderme lisse ou grossier. Leurs vésicules pulpaires sont courtes mais très charnues. Leur chair est plutôt douce, très juteuse, légèrement acidulée. D’un diamètre de 5 à 8 cm, les mandarines renferment de nombreuses graines généralement ovoïdes à base arrondie, à l’apex étroit. La mandarine est l’agrume le moins acide de tous.
Une des particularités des agrumes réside dans leur capacité à se polliniser facilement entre eux, ce qui leur permet de donner naissance à des hybrides presque naturellement. Le mandarinier n’échappe pas à la règle et il existe de multiples variétés, souvent spécifiquement cultivées dans une région du globe. Ainsi, les tangerines, des mandarines très colorées à la fine peau, se cultivent au Maroc, dans la région de Tanger.
Citrus deliciosa est l’espèce commune qui se cultive essentiellement dans tous les pays autour de la Méditerranée. C’est le moins rustique de tous car il ne résiste pas à des températures inférieures à -5°C. Cette espèce doit son nom deliociosa de l’italien « délicieux » car ses fruits sont particulièrement savoureux et sucrés, bien que garnis de pépins. Parmi ce genre, on peut citer les variétés ‘Eze’, aux fruits sucrés et doux, ‘De Blidah’, un mandarinier algérien aux fruits à la pulpe parfumée et acidulée, ou encore ‘Clémendor’.
Citrus reticulata est le mandarinier le plus proche de l’agrume d’origine. C’est un arbuste relativement vigoureux. On trouve de nombreux cultivars : ‘Changsha’ aux fruits à la maturité précoce, ‘Corsica’ à l’origine des fameuses clémentines de Corse, ‘Kara’ dont les fruits sont tardifs (février-mars), ‘Ponka’, originaire d’Inde, ‘Tanger murcott’ dont les fruits arrivent à maturité en avril-mai…
Quant à Citrus satsuma ou Citrus unshiu, c’est un mandarinier d’origine japonaise, plus rustique que les autres. Il peut supporter des gelées ponctuelles jusqu’à – 15 °C. C’est un arbuste particulièrement vigoureux. Ses fruits sont excellents, le plus souvent dépourvus de pépins, qui se récoltent de septembre à octobre. Différentes variétés existent : ‘Owari’, très productif, ‘Miyagawa‘ aux gros fruits sans pépins, ‘Hashimoto’ à la croissance lente, ‘Okitsu’ aux fruits très doux…
On peut aussi citer le mandarinier chinois (Citrus myrtifolia) un arbre très ornemental, également appelé chinotto. Il offre une floraison magnifique blanc nacré sur un feuillage vert très foncé. Ces feuilles sont assez originales par leur ressemblance aux feuilles de myrte d’où son nom. Ses fruits, ronds et orangés comme les mandarines, sont plus proches de l’orange amère par leur parfum et leur saveur. On en fait d’ailleurs de la marmelade. Le Citrus myrtifolia est rustique jusqu’à – 10°C.
Le mandarinier est un arbre du sud à qui il faut un minimum de chaleur pour fructifier. C’est pourquoi il n’est raisonnable de le planter en pleine terre que sur le pourtour méditerranéen, ou éventuellement sur le littoral atlantique et au Pays basque à condition qu’il soit bien abrité des vents. Le mandarinier peut supporter quelques gelées mais jamais sur la durée. De plus, les températures doivent remonter dans la journée.
Le mandarinier apprécie les terres légères, riches et bien drainées, peu acides et non calcaires. Il déteste par-dessus tout l’humidité stagnante. Installez-le également au soleil, le mandarinier ayant besoin d’une certaine luminosité pour fructifier, et à l’abri des courants d’air, le long d’un mur ou d’une haie.
Contrairement à la plupart des autres arbres ou arbustes, les agrumes ne se plantent pas pendant leur repos végétatif. La plantation se fait donc plutôt lorsqu’ils sont en pleine végétation. Vous pouvez donc mettre en pleine terre ou en pot votre mandarinier de mars à fin août, le mois d’avril étant idéal.
En pleine terre :
En pot
Pour une plantation en pot ou un rempotage, intervenez plutôt en fin d’été. Vous pouvez choisir le contenant qui vous convient, en terre cuite, vernissée ou pas, en bois ou en plastique. Mais une matière respirante est toujours préférable. En revanche, bannissez les pots à réserve d’eau. Choisissez un pot dont le diamètre est équivalent au diamètre de l’arbre, donc supérieur au système racinaire.
Votre mandarinier en pot sera placé à l’extérieur au soleil et à l’abri du vent du printemps à l’automne. Dès que les températures baissent, hivernez votre mandarinier.
Deux choses à retenir pour bien entretenir son mandarinier : c’est un arbre gourmand originaire des pays où sévit la mousson. Donc, il a besoin d’arrosages réguliers et d’une fertilisation.
Les mandariniers ont besoin d’arrosages réguliers, même pendant sa période de repos végétatif. La terre doit donc rester humectée (pas gorgée d’eau pour autant) continuellement et le terreau ne doit pas être sec. Pour un mandarinier en pot, un petit arrosage quotidien est donc idéal. S’il est en pleine terre, c’est pareil. Un arrosage au goutte-à-goutte est parfait.
Comme le mandarinier n’aime guère le calcaire, privilégiez les arrosages à l’eau de pluie.
Le mandarinier a besoin de fertilisation régulière car il est gourmand. Si votre mandarinier pousse en pleine terre, en mars et en septembre, déposez un engrais à décomposition lente spécial agrumes au pied de l’arbre puis paillez avec des tontes de gazon. Pour un mandarinier en pot, fertilisez avec un engrais liquide spécial agrumes tous les 3 mois.
Vous pouvez aussi apporter un peu de compost au pied de l’arbre à l’aide d’une griffe.
Les mandariniers n’ont pas réellement besoin de taille pour se développer et fructifier. Mais il faut tout de même pratiquer une taille de par leur propension à beaucoup ramifier. Intervenez après la fructification tous les 2 ans. C’est une taille d’entretien qui permet d’aérer la ramure et d’apporter de la luminosité au centre de l’arbre, de supprimer les branches inesthétiques ou mortes et de faciliter la récolte. Profitez-en pour couper les gourmands.
Pensez à bien désinfecter vos outils de coupe afin d’éviter la transmission de maladies cryptogamiques. Vous pouvez aussi appliquer un mastic de cicatrisation sur les plaies laissées par le sécateur.
Dès que les températures baissent, votre mandarinier en pot doit être hiverné dans un endroit frais, hors gel et lumineux. Une température de 8 à 10 °C est idéale. Si vous avez une orangerie ou une véranda non chauffée, c’est parfait. Votre mandarinier pourra y passer l’hiver sans problème. Vous pouvez aussi le remiser dans un garage lumineux. En revanche, un hivernage en appartement est à exclure car il y fait trop chaud et trop sec en hiver.
Si vous ne disposez pas de pièce pour hiverner votre mandarinier, vous pouvez le protéger de 2 à 3 couches de voile d’hivernage. Placez-le ensuite dans un endroit abrité du jardin, contre un mur exposé sud-est ou sud-ouest. Veillez à bien fixer le voile d’hivernage sur le rebord du pot car il faudra poursuivre les arrosages.
De nombreuses maladies peuvent s’attaquer au mandarinier, surtout si les conditions culturales ne sont pas respectées. Donc veillez à pratiquer des arrosages réguliers mas sans excès, à offrir suffisamment de luminosité et de chaleur à votre mandarinier et à la protéger du froid.
Le mal secco (mal sec) peut toucher le mandarinier, mais plus rarement que le citronnier. C’est le champignon Phoma tracheiphila qui est à l’origine de cette maladie cryptogamique qui se manifeste par une décoloration des nervures des feuilles et des pousses, suivie de la chute des feuilles et de la mort des rameaux. La seule solution réside dans la suppression et le brûlage des branches.
Le mandarinier est également sujet à la gommose, la plus généralement causée par une blessure de taille ou par un parasite. Préventivement, une pulvérisation de bouillie bordelaise est recommandée en hiver. La pourriture grise (botrytris) peut également toucher le mandarinier. Une pulvérisation de décoction de prêle permet de prévenir son apparition.
Plus dangereuse est la tristeza. Très contagieuse, cette maladie est due à une dégénérescence de la greffe ou par une transmission par des pucerons. Cette maladie incurable provoque la mort du mandarinier.
Quant aux ravageurs, ils sont aussi nombreux mais les principaux à constituer une menace sont les cochenilles et les pucerons car ils sont vecteurs de maladies comme la fumagine. La mouche méditerranéenne des fruits s’attaque aussi aux mandariniers : la larve se développe dans le fruit qui finit par tomber. Les araignées rouges, la mineuse du fruit ou la teigne du citronnier peuvent également apparaître.
La solution la plus fiable pour multiplier un mandarinier reste la greffe mais elle est réservée à des professionnels ou des amateurs très aguerris. Pour autant, on peut tenter d’autres solutions de multiplication, plus aléatoires, telles que le semis, le bouturage et le marcottage.
Le semis est possible mais le pied obtenu sera long à fructifier. Comptez de 3 à 10 ans avant de déguster les premières mandarines. De plus, vous n’aurez aucune certitude quant à la ressemblance du pied obtenu par semis avec le pied mère.
La germination intervient au bout de 3 semaines. Quand les plantules atteignent 10 cm, repiquez-les.
Le bouturage permet d’obtenir des plants identiques au pied mère. Le bouturage intervient d’avril à septembre, en privilégiant l’été.
Le marcottage se pratique en avril ou mai.
Les mandarines se récoltent à maturité. Certes, mais comment connaître la vraie maturité de la mandarine ? En effet, la couleur n’est pas une preuve absolue de maturité. L’épiderme de certaines mandarines est orange, d’autres comme celui de Citrus satsuma peut rester jaune voire vert bien que la pulpe soit coloré. Donc, quand l’époque est venue, la meilleure façon de vérifier si un fruit est mûr est de le soupeser. Une mandarine mûre est lourde. Bien sûr, vous pouvez aussi les goûter ! Quoi qu’il en soit, les mandarines se récoltent sur une longue période, au fur et à mesure des besoins.
Les mandarines se conservent dans un endroit frais et aéré, à l’abri du gel. Vous pouvez aussi les garder 2 semaines au réfrigérateur, dans le bac à légumes. Au-delà, elles se déshydratent et sèchent.
Les mandarines se mangent telles quelles, cuisse après cuisse. Elles sont délicieuses préparées en marmelade, confiture ou gelée ou intégrées à des desserts, comme des tartes, des gâteaux et cakes, des crèmes, des sorbets, des salades de fruits… L’écorce est utilisée pour parfumer des pâtisseries et on peut en faire une délicieuse liqueur ou la confire. Elle se marie très bien avec le chocolat.
Avec son feuillage luisant et sa floraison blanche, suivie de fruits orangés, le mandarinier occupe le devant de la scène de votre terrasse. Si vous le plantez dans un pot bleu vernissé, ses fruits seront merveilleusement mis en valeur.
Votre mandarinier peut être associé à d’autres agrumes, comme l’oranger, le bigaradier ou le citronnier. Ensemble, ils vous feront profiter de leurs parfums enivrants et attireront des myriades d’insectes pollinisateurs. Ce qui ne vous empêche pas de les planter aux côtés d’autres plantes odorantes comme la lavande, le jasmin ou le myrte.
Nous sommes au début du XXe siècle près d’Oran en Algérie. Là-bas le père Clément, chef des pépinières de l’orphelinat agricole de Misserghin, cultive avec passion ses agrumes, orangers et mandariniers en priorité. Là est la partie véridique de l’histoire, la suite oscille entre différentes versions. Une version a trait au hasard, une autre met en avant les talents d’horticulteur du Père Clément. Toujours est-il que du croisement (naturel ou voulu) d’un mandarinier avec un oranger doux est né ce fruit sucré, sans pépins et facile à éplucher.
Ce n’est que plus tard, en 1892 que le botaniste et médecin français Louis-Charles Trabut découvre cet arbre et ses fruits au goût nouveau à ses papilles. Finalement, il va baptiser ce fruit la clémentine en hommage au génie (ou à la chance !) du Père Clément.
Alexandra vous dit tout sur la plantation et la culture des agrumes et leur hivernage
Si vous appréciez le mandarinier, vous aimerez certainement le citronnier :
Enfin, pour savoir si vous pouvez planter un mandarinier en pleine terre, Virginie présente la zone de l’oranger.
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