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Les Moraea sont de superbes bulbeuses sud-africaines encore peu connues mais qui méritent largement leur place dans les jardins ! Elles offrent au printemps ou en début d’été d’élégantes fleurs d’iris aux teintes chaudes et lumineuses. Les fleurs se déclinent dans une large gamme de teintes lumineuses et colorées : jaunes, orangées, bleues, blanches, mauves… Il existe de nombreuses espèces bicolores ou tricolores, avec des fleurs marquées de motifs complexes et très décoratifs ! Cela amène du contraste et de la profondeur à la floraison. Découvrez par exemple le Moraea huttonii, aux fleurs jaunes veinées de noir, le Moraea ochroleuca, aux fleurs de tulipe jaune tendre, et le Moraea flaccida, aux fleurs saumon et jaune.
Originaires d’Afrique du Sud, les Moraea sont des plantes plutôt frileuses. Ils supportent des températures descendant entre – 5 et – 10 °C (suivant les espèces) sur une courte période. Ils sont particulièrement adaptés aux climats chauds, notamment aux jardins du pourtour méditerranéen, mais peuvent aussi être cultivés en pot dans les autres régions. Ils apprécient les sols fertiles, riches en humus et très bien drainés, car ils craignent l’humidité hivernale, lorsqu’ils sont en dormance.
Les Moraea réunissent 229 espèces de plantes à cormes originaires d’Afrique, principalement d’Afrique du Sud. Ils poussent dans des prairies et sur des pentes sableuses, parfois en altitude. De nombreuses espèces se rencontrent dans la région du Cap, ce qui leur vaut leur surnom de Tulipes du Cap. Ils regroupent, en plus des « vraies » Moraea, des plantes qui étaient auparavant réunies sous le nom de Homeria. Ces derniers ont donc été récemment renommés Moraea.
Les Moraea ne sont pas très rustiques, elles supportent des températures négatives descendant entre – 5 et – 10 ° C, suivant les espèces. Elles sont particulièrement adaptées aux régions au climat doux. Cependant, dans les régions plus fraiches, on peut les cultiver en pot et les rentrer sous abri pour l’hiver afin de les protéger du froid !
Le genre Moraea a été décrit pour la première fois en 1758 et a été nommé ainsi en hommage au botaniste et homme politique anglais Robert More (1703 – 1780). Récemment, de nombreuses espèces qui n’en faisaient pas partie à l’origine ont été intégrées au genre Moraea. C’est le cas par exemple de l’Iris sisyrinchium (Gynandris sisyrinchium), qui a été renommé Moraea sisyrinchium, mais aussi des Homeria, qui se distinguent par leurs fleurs régulières, en formes de tulipes. Ces derniers, réunissant 32 espèces, peuvent désormais être considérés comme un sous-genre des Moraea. Ils ont été nommés ainsi en hommage à Homère, le poète grec.
Les Moraea appartiennent à la famille des Iridacées, comme beaucoup de plantes ornementales : on trouve en effet dans cette famille les Iris, glaïeuls, Crocus, Crocosmias, Dierama, Ixia, Watsonia, Dietes, Freesia, Libertia, Sparaxis… Beaucoup d’espèces de cette famille sont des plantes bulbeuses (ou à corme) et exotiques, plutôt frileuses.
Les Moraea ne forment pas de vrais bulbes au sens botanique, mais des cormes (comme chez les crocus, glaïeuls, crocosmias…). Ces organes de réserve sont un peu plus aplatis que les vrais bulbes, et sont constitués d’une tige renflée (où sont stockées les réserves nutritives), entourée de quelques feuilles séchées qui la protègent. L’intérieur d’un corme a un aspect massif et entier, tandis que l’intérieur d’un bulbe est formé d’une succession d’écailles (feuilles modifiées), comme chez les oignons. Cependant le rôle est le même : stocker les réserves nutritives et l’eau pour passer la mauvaise saison sous terre et être ainsi protéger du froid. En fin d’hiver, la plante puise dans ces réserves pour produire de nouvelles feuilles et pouvoir ensuite fleurir.
Pour en savoir plus sur la différence entre les bulbes, les cormes et les rhizomes, consultez cet article sur notre blog.
Les Moraea forment des touffes constituées de feuilles linéaires, longues et fines, dressées et retombantes à l’extrémité. Les feuilles sont généralement planes, mais elles peuvent aussi être enroulées sur elles-mêmes. Les Moraea mesurent généralement entre 20 et 60 cm de haut. Le Moraea huttonii est un peu plus grand que les autres espèces, puisque ses fleurs peuvent culminer jusqu’à 1,40 m de hauteur au maximum.
Suivant les espèces et le climat, les Moraea fleurissent au printemps ou en début d’été (entre mars et juillet). Le Moraea sisyrinchium fleurit tôt, en mars-avril (parfois dès février !), tandis que le Moraea huttonii fleurit en juin-juillet. Après la floraison, le feuillage jaunit et se dessèche, et la plante entre alors en dormance, pour ne réapparaitre qu’au printemps suivant.
Dans les régions au climat très doux, comme le bassin méditerranéen, les Moraea développent leur feuillage en automne, fleurissent au printemps puis entrent au repos.
Les Moraea déploient au-dessus de leur feuillage de très belles fleurs, portées par des tiges dressées, peu ramifiées. Les fleurs des Moraea ressemblent à des fleurs d’iris, avec trois petits pétales dressés, trois styles pétaloïdes et trois grands sépales colorés et retombants, qui ressemblent à des pétales. Elles mesurent généralement 5 ou 6 cm de diamètre et sont agréablement parfumées. Les fleurs du sous-genre Homeria sont régulières et ressemblent un peu à des fleurs de tulipes, avec six tépales identiques.
Parmi les Moraea, on distingue des plantes qui portaient autrefois le nom de genre Homeria : celles-ci ont des fleurs très différentes, puisqu’elles ne ressemblent pas à des fleurs d’iris mais plutôt à des fleurs de tulipes, ce qui leur vaut leur surnom de Tulipes du Cap. Leurs fleurs sont formées de trois pétales et trois sépales ayant tous la même forme et en général la même couleur (six tépales). Au centre, la fleur porte un long style qui se divise en trois parties à l’extrémité. Leurs fleurs sont jaunes (Moraea ochroleuca) ou orangées (Moraea flaccida, M. comptonii). Elles peuvent aussi être bicolores, comme chez le Moraea elegans, qui porte de surprenantes fleurs, avec trois pétales jaunes et trois pétales orange (parfois marqués de noir). En général, les fleurs sont colorées différemment au centre, souvent en jaune ou d’une couleur plus intense que le reste des pétales.
Les fleurs des Moraea se déclinent dans des teintes lumineuses et colorées : jaunes, orangées, saumon, bleues, blanches, mauves… On apprécie leurs teintes chaleureuses, idéales pour animer les massifs. De nombreuses espèces ont des fleurs contrastées, avec des motifs floraux originaux : macules, points, lignes… qui ressortent en une ou deux couleurs par contraste avec la teinte principale de la fleur. Par exemple, les Moraea aristata et M. atropunctata semblent éclaboussées de taches de peinture ! On apprécie également la teinte du Moraea sisyrinchium, avec sa belle floraison d’un bleu nuit intense ! Parmi les Moraeas aux floraisons exceptionnelles, n’oublions pas le Moraea tulbaghensis, qui porte d’impressionnantes fleurs orange vif, maculées de bleu métallique et noir !
Les fleurs des Moraeas sont éphémères : chaque fleur ne dure qu’un jour ou deux. Cependant, ils peuvent produire de nombreuses fleurs qui se succèdent sur une longue période.
Les fleurs sont pollinisées par les insectes : elles sont très colorées, produisent du nectar et sont parfumées justement pour les attirer. En Afrique du Sud, elles sont pollinisées par les abeilles, les mouches et les scarabées.
Les feuilles sont longues et fines, linéaires, comme des feuilles de graminées. Elles sont généralement planes mais peuvent aussi être enroulées sur elles-mêmes. Celles du Moraea huttonii peuvent atteindre 1,50 m de long. Elles sont dressées puis retombantes. En raison de leur finesse, les feuilles des Moraea sont relativement discrètes par rapport à la floraison, et ne sont pas particulièrement décoratives… à l’exception des espèces Moraea tortilis et M. pritzeliana, qui possèdent des feuilles très originales, enroulées en spirale !
Le feuillage des Moraea est généralement caduc. Après la floraison, les feuilles jaunissent progressivement et se dessèchent, et la plante entre alors en dormance. Exception à la règle : les Moraea angusta et M. spathulata sont persistantes, conservant leurs feuilles même en hiver.
Le fruit des Moraea est une capsule, d’abord verte puis devenant brune à maturité. Elle s’ouvre alors par trois valves pour libérer les nombreuses graines brunes qu’elle contient.
Originaires d’Afrique du Sud, les Moraea ont besoin de chaleur : ils se plaisent en plein soleil et apprécieront un emplacement abrité des vents froids. L’idéal serait de les placer par exemple au pied d’un mur ensoleillé. Le Moraea huttonii accepte aussi la mi-ombre. D’une manière générale, les Moraea aiment les sols fertiles, riches en humus, mais surtout très bien drainés car ils craignent l’humidité stagnante lorsqu’ils sont en dormance (automne-hiver). La plupart d’entre eux apprécient les sols frais au printemps et en été, durant leur période de végétation et de floraison, puis ont ensuite besoin d’un sol sec. Dans les régions du sud de la France, le Moraea huttonii par exemple gagnera à être installé sur les berges d’un bassin afin de profiter de la fraicheur du sol (il fleurit tard, et entre en dormance tard dans l’année). A l’inverse, ceux qui fleurissent et entrent en dormance tôt (comme le Moraea sisyrinchium) sont tout à fait adaptés à des sols secs en été, car ils sont alors au repos. Ce sont les plus adaptés au climat méditerranéen. Enfin, concernant le pH, les Moraea aiment les sols neutres ou alcalins.
Les Moraea trouveront leur place en bordure, dans une rocaille ensoleillée, dans un jardin de style exotique ou méditerranéen. Pour un plus bel effet, nous vous conseillons de les planter en groupe. Respectez environ 10 cm de distance entre les cormes.
Les Moraea s’adaptent aussi à une culture en pot, ce qui est très pratique pour les rentrer à l’abri et les protéger du froid en hiver. Au printemps, ils peuvent être sortis sur la terrasse.
Dans les régions au climat frais, les Moraea se plantent en début de printemps, tandis que dans les régions au climat très doux, comme le bassin méditerranéen, ils peuvent être plantés en automne. Le Moraea sisyrinchium, qui fleurit tôt au printemps, se plante en automne (septembre-octobre).
Plantation en pleine terre :
Plantation en pot :
N’hésitez pas à consulter l’article d’Ingrid sur notre blog « Planter des bulbes : 7 conseils pratiques et utiles »
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Voyage botanique en Afrique du SudLes Moraea ont besoin que le sol reste frais durant leur période de croissance et de floraison (généralement au printemps et début d’été) : n’hésitez pas à effectuer des arrosages réguliers. Vous pouvez aussi disposer une couche de paillage organique autour des bulbes afin de conserver la fraicheur du sol et limiter les arrosages.
Nous vous conseillons d’éliminer les fleurs fanées, à la fois pour l’aspect esthétique et pour encourager la plante à produire de nouvelles fleurs.
Après la floraison, le feuillage jaunit progressivement et se dessèche : le Moraea entre alors en dormance. Ne coupez pas les feuilles tant qu’elles ne sont pas entièrement sèches. Tant qu’elles sont encore vertes, elles font de la photosynthèse pour permettre au corme de constituer ses réserves avant d’entrer en dormance, pour ensuite refleurir l’année suivante.
Dès que le feuillage commence à jaunir, vous pouvez diminuer les arrosages puis les stopper totalement. Le Moraea doit rester au sec durant sa période de dormance, sinon le corme risquerait de pourrir.
En automne, n’hésitez pas à recouvrir les cormes d’une épaisse couche de paillage pour les protéger du froid. Cependant, si vous habitez une région au climat froid, nous vous conseillons de déterrer les cormes en automne, puis de les conserver dans un endroit frais et sec, avant de les replanter au printemps.
Les Moraea apprécient les sols fertiles : vous pouvez apporter chaque année un peu de compost bien décomposé afin d’enrichir le sol.
En pot, arrosez une à deux fois par semaine durant la période de croissance et de floraison. Veillez à ne pas laisser d’eau stagner dans la soucoupe. Vous pouvez également apporter un peu d’engrais liquide, que vous diluerez dans l’eau d’arrosage. Dès que le bulbe est en dormance, arrêtez les arrosages et les apports d’engrais.
Rentrez pour l’hiver vos Moraea sous un abri hors gel, non chauffé. Les Moraea ne sont pas des plantes d’intérieur, elles ne sont pas faites pour rester dans une maison ou un appartement toute l’année. Ils apprécient des températures un peu plus fraiches en hiver que le reste de l’année.
Les Moraea sont peu sensibles aux maladies et parasites, néanmoins les limaces et escargots grignotent parfois leurs jeunes pousses.
Pour multiplier les Moraea, la technique la plus simple et la plus rapide est de diviser les caïeux, cependant il est aussi possible de semer les graines.
Semez les graines de Moraea au printemps.
Placez le pot sous abri, à un endroit lumineux. Une alternance de températures entre le jour et la nuit favorise la germination : l’idéal serait une température diurne de 22 à 25 °C et nocturne de 18 à 22 °C. Veillez également à ce que le substrat reste légèrement humide jusqu’à la germination. Dès que les plantules atteignent une taille permettant leur manipulation, rempotez-les dans des pots individuels.
À partir de graines, il faudra attendre 2 à 3 ans avant que les plants ne commencent à fleurir.
Au fur et à mesure de sa croissance, le Moraea produit de nouveaux petits cormes (caïeux) à partir du corme d’origine. Lorsque le plant est bien développé, il est possible de prélever ces cormes pour les replanter ailleurs et ainsi multiplier la plante.
La division s’effectue en fin d’été ou début d’automne, lorsque la plante est en dormance. Vous pouvez le faire tous les trois à quatre ans, sur des plants déjà bien développés et bien installés au jardin.
A la différence des plants obtenus à partir d’un semis, ceux issus de cette division devraient fleurir l’année suivante (sauf si les cormes sont vraiment petits).
Le Moraea sisyrinchium est particulièrement adapté aux jardins méditerranéens, car il a besoin de chaleur et apprécie les sols secs en été. Associez-le par exemple à des Aloe brevifolia, Dietes grandiflora, Iris nains, Euphorbia characias et Scilles du Pérou. Pensez aussi aux plantes aromatiques : thym, romarin, lavande… Intégrez des agaves pour profiter de leur graphisme exceptionnel et de leur style très exotique ! Sans oublier le feuillage décoratif des sédums et euphorbes. Enfin, découvrez la splendide floraison en épis bleus de la vipérine de Madère, Echium fastuosum !
Les Moraea flaccida et Moraea ochroleuca trouveront sans problème leur place dans une rocaille ensoleillée. Plantez-les par exemple aux côtés de l’Alyssum saxatile, de l’Antennaria dioica, de l’Arabis caucasica, de la Draba aizoides et de l’Erigeron karvinskianus. Amenez de la couleur avec la floraison des hélianthèmes, des aubriètes et des œillets ! Pensez aussi à la fougère de rocaille Cheilanthes lanosa, particulièrement résistante à la sécheresse. Profitez du beau feuillage argenté du Tanacetum haradjeni et du Stachys byzantina. Vous pouvez amener un peu de légèreté avec le feuillage fin des graminées : par exemple en dispersant dans votre rocaille quelques touffes de Stipa tenuifolia ou de fétuque bleue.
Pour plus d’idées et de conseils pour aménager une rocaille, découvrez nos fiches « Créer une rocaille : nos conseils pour la réussir » et « 15 plantes pour aménager une rocaille ensoleillée »
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