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Sous nos contrées, le myrtillier (Vaccinium) se rencontre sous deux formes : à l’état sauvage, le myrtillier (Vaccinium myrtillus) est un sous-arbrisseau qui pousse dans les bois clairsemés de moyenne montagne, essentiellement dans les Vosges, les Alpes et le Massif Central. Il forme une touffe dense qui ne dépasse que rarement 50 cm. Dans nos jardins, on cultive plus volontiers, le myrtillier arbustif (Vaccinium corymbosum), également appelé myrtillier d’Amérique qui peut atteindre, pour certaines variétés, 2 mètres. Il produit une profusion de fruits plus volumineux que le myrtillier sauvage.
Petit arbuste au feuillage semi-persistant, le myrtillier est également intéressant pour sa jolie floraison en clochettes blanches et son feuillage teinté de rouge cuivré à l’automne.
De croissance rapide, le myrtillier se montre très rustique de par ses origines. Il se complaît dans les sols acides, légers et riches en humus.
Le Vaccinium corymbosum appartient à la cosmopolite famille des Éricacées qui comptent parmi les plantes les plus connues, l’arbousier, le rhododendron, l’azalée, le kalmia ou les fougères. Autant dire que c’est une plante qui se plaît en terrain acide.
Quant au nom myrtillier, il est issu de Vaccinium myrtillus, la myrtille sauvage qui pousse dans nos massifs montagneux, de l’Est de la France jusqu’aux Alpes, sans oublier le Massif Central. Cette myrtille sauvage ne pousse qu’à une altitude plus ou moins égale à 1000 mètres.
Quant à la myrtille (Vaccinium corymbosum) que l’on cultive dans nos jardins, cousine proche de notre myrtille sauvage, elle est originaire d’Amérique du nord. Sélectionnée par le botaniste américain Frédéric Coville au début du XIXe siècle, elle est cultivée dès 1920 sur le continent nord-américain puis introduite en Europe dans les années 1930. On ne la cultive en France que depuis 1985.
D’autres espèces de myrtilliers sont cultivées ailleurs. Au Canada, on trouve surtout Vaccinium angustifolium. Et sur le continent américain, on rencontre des variétés qui se sont adaptées à des températures plus élevées, comme Vaccinium asheii (rabbiteye), idéales pour le sud de la France, ou encore des hybrides de Vaccinium corymbosum aux besoins en froid encore plus limités.
Globalement, pour faciliter la sortie de la dormance hivernale, la plupart des Vaccinium corymbosum ont besoin de températures froides, inférieures à 8 °C.
Le myrtillier arbustif présente de nombreux atouts au jardin mais le premier réside dans la récolte de ses fruits d’un beau bleu violacé, voire presque noir pour certaines variétés. Contrairement aux myrtilles sauvages, les myrtilles cultivées ont une chair plutôt blanche qui poussent en grappes de baies juteuses, fermes, pruinées, à la saveur plus ou moins douce, sucrée ou acidulée. Chaque baie sphérique pèse entre 2 et 3 g et se consomme crue telle quelle ou dans des salades ou bien cuites en confitures, en tartes, en sorbets, en sirops ou même dans des plats salés en accompagnement d’un gibier ou d’une salade. Les petites baies du Vaccinium corymbosum (qui poussent en corymbes !) arrivent à maturité de fin juin à septembre suivant les régions. Pour les récolter, il faut s’armer de patience puisque les myrtilles se ramassent une par une. Alors que les variétés sauvages se récoltent au peigne.
Il est à noter que les premières baies naissent sur les rameaux âgés d’au moins 2 ans.
Ces baies sont riches en vitamines A,B et C, en fer et en calcium mais aussi en antioxydants (flavonoïdes) et en anthocyanes qui permettent de lutter contre le vieillissement cellulaire. Elles sont également peu caloriques car peu sucrées.
Si la fructification du myrtillier explique son implantation dans de plus en plus de jardins, sa floraison n’est pas en reste. En effet, le myrtillier d’Amérique se couvre au printemps, d’avril à juin, de grappes pendantes de petites fleurs blanc cireux en clochettes, légèrement teintées de rouge à rose. Abondantes, les fleurs apparaissent au-dessus du feuillage.
Quant au feuillage, il s’avère très décoratif dans une bordure ou un massif. D’un beau vert vif après débourrement, les feuilles ovales et nervurées, de 5 à 10 cm de long, deviennent plus sombres pendant l’été. Ensuite, lorsque l’automne arrive, il prend de jolies couleurs rouge cuivré à pourpre avant de tomber partiellement.
Avec le temps, le myrtillier des jardins devient un arbuste qui peut atteindre 2 mètres de hauteur pour certaines variétés. Mais, en moyenne, il ne dépasse guère 1 m à 1.50 m en tous sens. Constitué de tiges très ramifiées qui se lignifient en vieillissant, le myrtillier arbustif bénéficie d’un port touffu, dressé, assez dense, et très vigoureux. Sa croissance est rapide pour peu qu’on lui offre les bonnes conditions de culture. De par ses dimensions, le myrtillier se cultive plutôt en bordures ou en massifs, parfois en haies pour les variétés les plus hautes. La culture en pot est également possible sur une terrasse.
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Choisir des MyrtilliersNaturellement, le myrtillier pousse dans des sols acides. De par son appartenance à la famille des Ericacées, le myrtillier arbustif a donc besoin d’un sol au pH compris entre 4 et 5.5, 6 au maximum, léger et riche en humus. Il doit être capable de conserver la fraîcheur tout en étant suffisamment drainant. Car le myrtillier déteste par-dessus tout les sols argileux et trop compacts, et les sols calcaires.
Pour augmenter l’acidité du sol, on peut intégrer de la terre de bruyère lors de la plantation ou paillez le sol avec des écorces de pin.
Choisissez bien son emplacement car le myrtillier n’aime pas changer de place.
Au niveau de la luminosité, le myrtillier apprécie la mi-ombre mais il peut se plaire au soleil.
Idéalement, le myrtillier se plante en septembre ou octobre. Il peut ainsi tirer parti de l’humidité de la saison et des températures encore clémentes. Il aura le temps de bien s’installer pendant l’hiver pour fructifier dès le mois de juin.
A défaut, la plantation peut se faire au printemps mais il faudra arroser régulièrement. Et surtout patienter jusqu’à l’année suivante pour goûter les premières baies.
Même s’il existe des variétés de Vaccinium autofertiles, il est préférable de planter 2 à 3 pieds de myrtilliers les uns à côté des autres, de variétés différentes si possible, afin de favoriser la pollinisation. Si l’espace est réduit, préférez une variété autofertile. Réfléchissez bien à l’emplacement car le myrtillier peut fructifier pendant une cinquantaine d’années.
En pot, il vous faut choisir un contenant d’au moins 60 x 40 cm garni d’une couche de graviers ou de billes d’argile. Remplissez votre pot de terre de bruyère additionnée d’un peu de compost ou de terreau de l’ordre de 1/10. Les arrosages devront être réguliers en été et le pot peut rester à l’extérieur, le myrtillier se montrant particulièrement rustique.
→ Lire aussi notre tutoriel Comment planter un myrtillier ?
Le myrtillier est peu sensible aux maladies fongiques et autres parasites si ses conditions de culture sont adaptées à ses besoins. En revanche, l’anthracnose, la rouille, la pourriture grise peuvent le fragiliser. Des maladies qui peuvent être évitées en veillant à ne pas arroser le feuillage, en espaçant les plants et en pulvérisant un purin de prêle en prévention une fois par semaine.
Pour repousser des ravageurs comme la chenille arpenteuse ou les mouches blanches, le purin d’ortie s’avère efficace. Bien évidemment, favoriser la biodiversité et attirer les prédateurs naturels de ces ravageurs est la meilleure solution.
Quant aux oiseaux qui raffolent des baies du myrtillier, on peut les décourager en posant un filet de protection.
→ En savoir plus dans notre fiche conseil : Maladies et parasites du myrtillier
La taille est recommandée pour favoriser la fructification du myrtillier. En effet, les branches de cet arbuste ne produisent des baies pas plus de 3 à 4 ans et chaque branche ne donne des fruits que sur les bois de 2 ans ou de l’année. De plus, les plus belles et plus grosses baies naissent sur les branches les plus vigoureuses.
Donc, la taille est nécessaire tous les 3 à 4 ans pour éliminer les branches qui sont devenues improductives ou qui montrent des signes de faiblesse ou de fragilité. Elle permet aussi d’éliminer les branches mortes.
Comment faire ? Avec un sécateur préalablement désinfecté, taillez les branches de plus de 4 ans au ras du sol. Les autres branches de 2 ans ou moins sont coupées à 30 cm au-dessus d’un nœud. Une dizaine de branches suffisent pour obtenir une bonne fructification. Cette opération intervient en février.
La meilleure façon de diviser un myrtillier est le prélèvement des rejets qui apparaissent au pied. Avec une bêche à bec, on le sépare d’un coup sec du pied-mère. Doucement, on écarte les racines, puis on praline. Plantez immédiatement en sol ameubli.
Le bouturage fonctionne aussi assez bien, soit avec une bouture herbacée en juin, soit avec une bouture lignifiée en octobre-novembre.
→ En savoir plus sur le bouturage du Myrtiller dans notre fiche tuto !
Les myrtilliers peuvent être plantés en haies basses pour délimiter un potager. En multipliant les variétés, vous facilitez la pollinisation et mettrez toutes les chances de votre côté pour obtenir une abondante fructification.
On peut aussi les associer avec les canneberges (Vaccinium macrocarpon) ou des airelles rouges (Vaccinium vitis idaea) qui nécessitent les mêmes conditions de culture. Vous obtiendrez ainsi une haie ou un massif foisonnant de petits fruits.
De par son aspect ornemental dû à sa floraison et à ses couleurs automnales, le myrtillier peut parfaitement être associé dans un massif décoratif, aux côtés d’autres plantes de terre de bruyère comme les rhododendrons, les azalées, les camélias, les fougères arborescentes. Ils seront également du plus bel effet associés à un cornouiller blanc (Cornus alba), avec des Daphnés, ou encore d’un Andromède du Japon (Pieris japonica ‘Flaming Silver’) au magnifique feuillage printanier et à la floraison blanche en panicules.
Environ une semaine après s’être colorées de bleu foncé, les myrtilles sont arrivées à maturité et peuvent être cueillies. Un pédoncule rougeâtre est également un signe de maturité. Les baies doivent se détacher sans résistance. Si elles résistent, reportez la cueillette et revenez le lendemain ! Les fruits se ramassent à la main un à un et plutôt le matin de bonne heure.
Comme la plupart des petits fruits, les myrtilles se conservent une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur. Mettez-les dans un récipient non hermétique, par exemple sur un papier essuie-tout.
Les myrtilles se congèlent aussi très bien. Glissez-les dans le congélateur étalées sur une plaque puis, une fois congelées, mettez-les dans un sac de congélation.
La transformation en confitures, gelées, coulis, jus ou sorbets est également possible.
Les myrtilles peuvent également être séchées, soit naturellement au soleil sur des claies, soit au four à basse température, soit au déshydrateur. Ensuite, les myrtilles sèches se consomment telles quelles ou intégrées dans des gâteaux ou des muffins.
Suivant les régions, les myrtilles portent des noms différents. En Lorraine, quand on va ramasser des myrtilles sauvages, on va à la cueillette aux brimbelles, dans le Massif Central, on parle d’airelles. Dans les Vosges, on cultive le bluet des Vosges. Et au Canada, on parle de bleuets.
De plus en plus de régions réglementent la récolte des myrtilles sauvages.
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