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Neoregelia : cultiver et entretenir

Neoregelia : cultiver et entretenir

Sommaire

Créé le 11 Avril 2025  par Olivier 9 min.

Le neoregelia en quelques mots

  • Le Neoregelia est une plante tropicale décorative de la famille des Broméliacées.
  • Elle forme une rosette colorée qui retient l’eau au centre.
  • La plante réservoir se cultive en intérieur lumineux, dans un substrat léger et bien drainé.
  • Son entretien est simple : arrosage modéré, peu d’engrais, et pas de taille.
  • Elle se multiplie facilement par séparation des rejets produits après floraison.
Difficulté

Le mot de notre expert

Le Neoregelia est une plante tropicale originaire d’Amérique du Sud, appartenant à la famille des Broméliacées. Très prisée comme plante d’intérieur, elle séduit par sa rosette compacte et colorée, capable de stocker l’eau en son cœur, d’où son nom commun de plante réservoir. Son feuillage spectaculaire, aux teintes allant du vert vif au rouge profond, en fait un véritable bijou botanique. Elle apprécie une lumière vive sans soleil direct, une bonne humidité ambiante, et un substrat très drainant pour s’épanouir pleinement.

Adaptée à la culture en pot comme en terrarium, le Neoregelia se plaît dans les intérieurs lumineux au style contemporain, tropical ou minimaliste. Elle ne possède ni tronc ni branches, mais une structure en rosette qui forme un réservoir naturel, typique des plantes épiphytes. Son système racinaire est peu développé, ce qui permet de la cultiver dans des contenants peu profonds, mais bien aérés. Les variétés telles que Neoregelia ‘Medusa’, ‘Olena’ ou ‘Cotton Candy’ offrent une large palette de formes et de couleurs.

Facile d’entretien, le Neoregelia demande un arrosage modéré du substrat et une attention particulière à la rosette, qu’il faut remplir d’eau propre, surtout en période de croissance. Peu gourmande, elle peut être fertilisée légèrement pendant le printemps et l’été. Elle ne se taille pas, mais un simple nettoyage des feuilles sèches suffit à préserver sa beauté.

La multiplication du Neoregelia s’effectue très facilement par séparation de rejets, ces petites pousses qui émergent à la base de la plante mère après floraison. En les replantant dans un substrat adapté, on obtient rapidement de nouveaux sujets tout aussi décoratifs.

Neoregelia - plante réservoir : planter et cultiver

Certaines variétés de Neoregelia dévoilent un feuillage panaché, comme ici pour le cultivar ‘Fancy’

Botanique et description

Fiche d'identité

  • Nom latin Neoregelia sp.
  • Famille Broméliacées
  • Nom commun néorégélie, plante réservoir, nid d'ananas
  • Floraison toute l'année
  • Hauteur 20 cm
  • Exposition lumière moyenne à vive, sans soleil direct
  • Type de sol mélange épiphyte pour broméliacées
  • Rusticité gélif

Le Neoregelia appartient à la grande famille des Broméliacées, célèbre pour d’autres plantes exotiques aux feuillages colorés comme le Bromelia, le Guzmania et… l’ananas. Son nom rend hommage au botaniste suédois Eduard August von Regel, un spécialiste des plantes tropicales qui a contribué à leur classification. En français, on l’appelle simplement “néorégélie”, bien que son appartenance aux broméliacées lui vaille parfois l’appellation générique de “broméliacée réservoir” ou simplement plante-réservoir. On retrouve aussi parfois le nom de nid d’ananas pour cette plante.

Dans son habitat naturel, cette plante épiphyte* prospère dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud, notamment au Brésil. Accrochée aux troncs et aux branches des arbres, elle puise l’eau de pluie et les nutriments grâce à son feuillage en rosette, qui forme une coupe naturelle au cœur de la plante. Cette adaptation lui permet de survivre dans des environnements où le sol est souvent pauvre ou inexistant.

*Une plante épiphyte est une plante qui pousse sur un support, généralement un arbre, sans être parasitaire, en absorbant l’humidité et les nutriments de l’air et de la pluie.

Neoregelia - plante réservoir : planter et cultiver

Comme bon nombre de Broméliacées, les néorégelias sont des plantes épiphytes.

Si le Neoregelia est si populaire comme plante d’intérieur, c’est grâce à son feuillage spectaculaire et son entretien relativement simple. Contrairement à d’autres broméliacées, il ne mise pas sur une floraison voyante, mais sur une coloration intense des feuilles centrales à l’approche de la floraison. En effet, son feuillage graphique est fréquemment teinté de rouge, de rose ou de pourpre. La plante a aussi une étonnante capacité à stocker l’eau dans sa rosette : une véritable curiosité botanique.

Parmi les nombreuses variétés cultivées, le Neoregelia Medusa arbore un feuillage éclatant, strié de nuances contrastées, tandis que le Neoregelia Olena se caractérise par une teinte plus douce et lumineuse. Neoregelia ‘Cotton Candy’, quant à lui, séduit avec ses tons pastel et son aspect délicatement poudré. Ces variétés, comme beaucoup d’autres Néorégélies, sont appréciées pour leur port compact et leur capacité à apporter une touche de nature exotique sans exiger de soins complexes.

Neoregelia - plante réservoir : cultiver et entretenir

Certains cultivars présentent un feuillage marbré.

Morphologie végétale

Le Neoregelia adopte une silhouette en rosette compacte, caractéristique des broméliacées. Son port est généralement bas et étalé, bien que certaines variétés puissent développer une envergure plus imposante. Il ne possède donc ni tronc ni branches à proprement parler, son développement étant entièrement centré sur son feuillage.

Son système racinaire est modeste et principalement adapté à l’ancrage plutôt qu’à l’absorption de nutriments. Dans son habitat naturel, il pousse souvent en épiphyte, s’accrochant aux arbres avec ses racines fines et peu profondes, qui lui servent plus de support que de moyen d’alimentation. En culture en pot, ces racines restent peu exigeantes, mais nécessitent un substrat léger et drainant pour éviter l’humidité stagnante.

Le feuillage constitue l’élément le plus remarquable de cette plante. Les feuilles, rigides et disposées en spirale, forment une rosette dense qui joue un rôle essentiel dans la survie du Neoregelia. Elles sont bordées de petites épines, plus ou moins marquées selon les variétés, et présentent une texture lustrée qui favorise la rétention d’eau dans le cœur de la plante. La coloration du feuillage est particulièrement spectaculaire : du vert profond aux nuances vives de rouge, de rose ou de pourpre, comme en témoignent Neoregelia ‘Fireball’, aux feuilles écarlates, ou Neoregelia ‘Hannibal Lecter’, dont les motifs striés évoquent une peau de reptile. Cette pigmentation devient encore plus intense à l’approche de la floraison, un phénomène caractéristique du genre.

La floraison du Neoregelia est discrète, mais fascinante. Contrairement à d’autres broméliacées qui développent une grande hampe florale, les fleurs du Neoregelia restent nichées au cœur de la rosette, entourées par des feuilles internes colorées qui les mettent en valeur. De petites fleurs tubulaires, violettes ou bleutées, émergent brièvement au centre de la plante, immergées dans l’eau retenue par la rosette. Une fois la floraison achevée, la plante mère entame un lent déclin, mais elle assure sa succession en produisant de nouveaux rejets à sa base, garantissant ainsi la pérennité du plant.

La fructification est rare en culture d’intérieur, car elle dépend de conditions très spécifiques et d’une pollinisation souvent absente en dehors de son habitat naturel. Dans la nature, elle peut produire des baies charnues contenant des graines, disséminées par les oiseaux ou par l’eau retenue dans la rosette. Toutefois, en culture, le Neoregelia est principalement multiplié par séparation des rejets.

Neoregelia - plante réservoir : cultiver et entretenir

Les fleurs sont très discrètes et restent nichées au cœur de la rosette.

Quand et comment planter un neoregelia en pot ?

Quand planter ?

Le Neoregelia peut être planté à tout moment de l’année en intérieur, mais le printemps et l’été restent les périodes idéales. La chaleur et la lumière naturelle plus abondante favorisent une bonne acclimatation et une croissance plus rapide des racines.

Quel substrat choisir ?

Le Neoregelia étant une plante épiphyte, il nécessite un substrat très drainant qui évite toute stagnation d’eau. Un mélange idéal comprend :

  • 50 % d’écorces de pin ou de fibres de coco pour l’aération,
  • 30 % de tourbe ou de sphaigne pour la rétention d’humidité,
  • 20 % de perlite ou de sable grossier pour améliorer le drainage.

Un terreau conçu pour orchidées ou broméliacées peut convenir, à condition qu’il soit bien aéré.

Où l’installer ?

Le Neoregelia apprécie une lumière vive, mais indirecte. Il peut tolérer quelques heures de soleil doux (matin ou fin d’après-midi), mais un soleil direct, trop fort, peut brûler ses feuilles. Une exposition idéale serait à proximité d’une fenêtre orientée est ou ouest, ou sous une lumière artificielle adaptée aux plantes tropicales.

La température idéale se situe entre 18 et 27 °C. En dessous de 15 °C, la plante ralentit sa croissance et peut souffrir. L’humidité ambiante doit être élevée (50 à 70 %), ce qui peut être favorisé par un plateau d’eau avec des billes d’argile, un humidificateur ou des brumisations régulières, surtout en hiver lorsque l’air devient plus sec avec le chauffage.

Quel pot choisir ?

Un pot peu profond, mais large, est préférable, car les racines du Neoregelia n’ont pas besoin de profondeur. Le diamètre doit être légèrement supérieur à celui de la base de la plante (environ 12 à 15 cm pour un jeune plant). Les matériaux les plus adaptés sont :

  • Les pots en plastique, qui retiennent mieux l’humidité,
  • Les pots en terre cuite, qui permettent une meilleure aération, mais nécessitent un arrosage plus fréquent.

Dans tous les cas, le pot doit avoir des trous de drainage pour éviter toute rétention d’eau.

Comment planter un Neoregelia en pot ?

  1. Préparer le pot : placer une couche de drainage au fond du pot avec des billes d’argile ou du gravier.
  2. Préparer le substrat : mélanger les différents composants (voir point substrat) pour obtenir un support léger et bien drainant.
  3. Placer la plante : installer votre plante-réservoir en veillant à ce que la base de la rosette soit légèrement au-dessus du niveau du substrat pour éviter la pourriture.
  4. Remplir et tasser légèrement : ajouter du substrat autour des racines sans trop tasser, pour ne pas asphyxier la plante.
  5. Arroser légèrement : humidifier le substrat sans détremper et remplir la rosette d’un peu d’eau propre.
  6. Installer la plante dans un endroit lumineux et surveiller son adaptation les premières semaines.

Rempotage éventuel

Le Neoregelia n’a pas besoin d’un rempotage fréquent, car ses racines restent compactes. Un rempotage peut être envisagé tous les 2 à 3 ans, lorsque le substrat s’épuise ou si les racines dépassent du pot. Il se fait au printemps, en suivant les mêmes étapes que pour la plantation initiale. Si la plante a produit des rejets, c’est aussi l’occasion de les séparer pour les replanter individuellement.

Comment entretenir un neoregelia ?

Arrosage 

Le Neoregelia étant une broméliacée réservoir, son arrosage repose sur deux principes : l’humidification du substrat et le remplissage de la rosette.

  • Arroser modérément le substrat, en veillant à ce qu’il reste légèrement humide sans jamais être détrempé. En été, un arrosage tous les 7 à 10 jours est suffisant, tandis qu’en hiver, il peut être réduit à une fois toutes les 2 à 3 semaines.
  • Remplir la rosette d’eau propre, idéalement non calcaire (eau de pluie ou eau filtrée), en la renouvelant régulièrement pour éviter la stagnation et le développement de bactéries. Il est important de vider et de nettoyer la rosette tous les 15 jours, surtout en hiver, pour éviter les risques de pourriture.
  • En période de forte chaleur ou si l’air ambiant est sec, des brumisations régulières sur le feuillage aident à maintenir un bon niveau d’humidité.
Neoregelia - plante réservoir : cultiver et entretenir

N’oubliez jamais de verser de l’eau au cœur de la rosette.

Fertilisation

Le Neoregelia étant une plante qui pousse lentement et qui tire l’essentiel de ses nutriments de l’eau et de l’air, il n’a pas besoin d’une fertilisation intensive.

  • Un engrais liquide dilué, spécifique aux orchidées ou aux broméliacées, peut être ajouté à l’eau d’arrosage une fois par mois au printemps et en été.
  • Pour éviter tout excès, l’engrais doit être très dilué (deux à trois fois plus que la dose indiquée sur le flacon) et appliqué directement dans la rosette ou sur le feuillage, plutôt que dans le substrat où les racines en absorbent peu.
  • L’apport d’engrais est inutile en automne et en hiver, lorsque la plante ralentit sa croissance.

Taille 

Le Neoregelia ne nécessite pas de taille à proprement parler, mais un petit entretien permet de conserver son bel aspect. Cet entretien consistera à retirer les feuilles sèches ou abîmées à la base de la plante pour éviter les maladies.

Une fois la floraison terminée, la plante mère finit par dépérir naturellement. Il suffit alors de la couper à la base, lorsqu’elle jaunit complètement, en laissant les rejets se développer à sa place.

Précautions à prendre pour une culture réussie

Quelques points de vigilance permettent d’éviter les problèmes courants :

  • Éviter l’eau stagnante dans la rosette en hiver, ce qui favorise les champignons et la pourriture.
  • Ne pas exposer la plante à un soleil direct brûlant, qui peut marquer les feuilles de taches brunes.
  • Maintenir une bonne humidité ambiante sans excès d’arrosage, surtout en hiver lorsque l’air est sec à cause du chauffage.

Parasites et maladies éventuels chez le neoregelia

Le Neoregelia peut parfois être la cible de quelques parasites ou souffrir de certaines maladies, surtout si les conditions de culture ne sont pas optimales.

Les parasites les plus fréquents

Les ennemis du Neoregelia sont assez classiques parmi les plantes d’intérieur tropicales :

  • Les cochenilles (surtout les cochenilles farineuses) sont sans doute les plus courantes. Elles se logent souvent dans les replis des feuilles ou au cœur de la rosette. On les reconnaît à leur aspect cotonneux. Elles affaiblissent la plante en aspirant sa sève et peuvent laisser une substance collante (le miellat) qui attire les moisissures.

  • Les pucerons peuvent occasionnellement s’installer, surtout autour des jeunes pousses ou des rejets. Ils sont généralement verts ou noirs et se nourrissent, eux aussi, de la sève.

  • Les acariens (comme les araignées rouges), moins visibles à l’œil nu, causent des décolorations et une texture granuleuse sur les feuilles. Ils aiment les atmosphères sèches, donc un bon taux d’humidité est une excellente prévention.

En cas d’infestation, il est possible de nettoyer les feuilles à l’aide d’un chiffon humide imbibé d’eau savonneuse, ou d’utiliser un traitement naturel comme une solution d’huile de neem. Pour les cas plus sévères, un insecticide doux spécifique aux plantes d’intérieur peut être envisagé, mais toujours en dernier recours.

Les maladies possibles

Les maladies chez le Neoregelia sont souvent liées à un excès d’humidité ou à une mauvaise aération :

  • La pourriture du cœur est probablement la plus redoutée. Elle se développe lorsque de l’eau stagne trop longtemps dans la rosette, surtout par temps frais. La base des feuilles devient alors molle et brune, avec une odeur désagréable. Il faut dans ce cas vider la rosette, couper les parties atteintes, et éventuellement replanter un rejet sain si la plante mère est trop atteinte.

  • Les champignons peuvent apparaître sous forme de taches sombres sur les feuilles, souvent en lien avec une humidité excessive ou un manque de circulation d’air.

  • Certaines maladies bactériennes sont rares, mais peuvent se manifester par des zones visqueuses ou une odeur nauséabonde. Là encore, elles sont favorisées par une eau stagnante ou un substrat trop détrempé.

Prévention au quotidien

Pour garder un Neoregelia en bonne santé :

  • Vider et nettoyer régulièrement l’eau de la rosette,

  • Maintenir un bon taux d’humidité sans exagérer l’arrosage,

  • Assurer une bonne ventilation autour de la plante,

  • Isoler toute nouvelle plante avant de l’installer à côté d’autres pour éviter la transmission de parasites.

Comment multiplier la plante réservoir ?

La multiplication du Neoregelia se fait principalement par rejets, un mode de reproduction naturel. Une fois la floraison achevée, la plante mère commence à produire, à sa base, de petites pousses identiques à elle-même. Ce sont ces rejets que l’on peut prélever pour créer de nouveaux plants.

Quand prélever les rejets ?

Il faut attendre que les rejets atteignent une taille suffisante, environ un tiers de celle de la plante mère, généralement autour de 10 à 15 cm. À ce stade, ils ont souvent déjà un début de système racinaire, ce qui facilite leur reprise une fois séparés.

Comment procéder ?

Pour les prélever, il suffit de dégager délicatement la base de la plante et de couper le rejet à l’aide d’un outil propre et tranchant. Il est important de faire une coupe nette, au plus près de la souche, sans endommager ni la plante mère ni le rejet. On laisse ensuite sécher la base coupée du rejet pendant un à deux jours à l’air libre pour favoriser la cicatrisation.

Plantation des rejets en pot

Le rejet est ensuite planté dans un petit pot contenant un substrat très drainant, identique à celui utilisé pour la plante adulte. Il faut tasser légèrement autour de la base pour bien stabiliser la jeune rosette, puis arroser modérément sans remplir le cœur de la plante dans les premiers jours.

Une exposition lumineuse, sans soleil direct, facilite une bonne reprise. Il est également possible de maintenir une humidité ambiante plus élevée au début, en plaçant le pot sous cloche ou dans une mini-serre.

Au fil des semaines, le rejet développe ses racines, s’installe et peut à son tour fleurir puis produire de nouveaux rejets. C’est un cycle naturel qui permet, avec un peu de patience, de créer une belle collection de Neoregelia.

Culture sur support naturel (optionnelle)

Il existe aussi une alternative pour les amateurs de culture originale : fixer le rejet sur un support naturel comme une écorce ou un morceau de liège, en maintenant une bonne hygrométrie par brumisations régulières. Ce type de culture évoque davantage les conditions naturelles de vie de la plante, mais demande un peu plus d’attention au quotidien.

Le neoregelia d'intérieur : où et comment le mettre en valeur ?

Le Neoregelia trouve parfaitement sa place dans des intérieurs lumineux où il peut capter une belle lumière indirecte. Il s’adapte très bien à :

  • Un intérieur contemporain ou minimaliste, où son feuillage peut apporter une note de contraste naturelle et colorée.

  • Un décor bohème ou tropical, où il s’associe à merveille avec des plantes aux feuillages larges, des matières naturelles (rotin, bambou, lin) et des objets artisanaux.

  • Une ambiance jungle urbaine, entouré de fougères, philodendrons ou autres broméliacées, pour créer un coin de verdure dense et vibrant.

Il aime la lumière, donc les endroits proches d’une fenêtre bien exposée, mais protégée du soleil direct sont idéaux. Une étagère végétale, un rebord de fenêtre ou un meuble bas dans une pièce humide comme une salle de bain lumineuse sont parfaits pour lui.

Quel pot ou contenant choisir ?

Le Neoregelia se prête bien à des pots sobres, mais stylés, qui mettent en valeur son feuillage sans voler la vedette :

  • Des pots en terre cuite brute pour une ambiance naturelle et chaleureuse,

  • Des cache-pots en céramique émaillée de couleur unie ou pastel pour accentuer ses teintes vives,

  • Des pots en béton ou en grès pour une touche moderne et minérale.

Un pot peu profond, mais large, convient bien à son système racinaire peu développé, et cela met aussi en valeur la rosette vue de dessus, ce qui est souvent le plus spectaculaire.

Neoregelia - plante réservoir : cultiver et entretenir

Peu importe le contenant, le Neoregelia se suffit souvent à lui-même.

Et en terrarium ?

Le Neoregelia est aussi une excellente candidate pour les terrariums ouverts ou semi-fermés, à condition qu’ils soient assez spacieux et bien ventilés. Il fonctionne à merveille dans des terrariums tropicaux de type “jungle”, associés à des mousses, des pierres naturelles, des mini-fougères ou des orchidées miniatures.

Il faut simplement veiller à ne pas trop enfermer l’humidité et à offrir une lumière suffisante, sinon le feuillage perd de son éclat.

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