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Les chatons qui ornent ses rameaux nus vers la fin de l’hiver nous rappellent combien le noisetier est attachant. Il est un des premiers arbres à entamer son cycle de reproduction à condition de posséder un partenaire de proximité pour mener à bien son projet ! Il vous faudra attendre patiemment la fin de l’été pour déguster ses fruits à coque dure ô combien énergétiques et riches en oligoéléments et qui présentent l’avantage de bien se conserver à l’état sec. Les noisetiers n’en sont pas restés au rang de fruitiers.
Les noisetiers ou Corylus en latin, sont des arbustes qui forment de grandes touffes, fréquentes au sein de haies libres ou champêtres. Ces buissons, très faciles à cultiver offrent un feuillage arrondi, denté qui jaunit joliment en automne avant sa chute. Les rameaux tortueux comme des tire-bouchons de Corylus avellana ‘Contorta’ apportent un effet magique à la scène. On utilise ses branches nues en bouquetterie pour donner du caractère à une composition florale ou dans l’art ikebana. La couleur pourpre de Corylus maxima ‘Purpurea’, relève la beauté du feuillage avec ses contours dentelés dessinant un cœur. Le Noisetier tortueux pourpre (‘Red Majestic’) combine les deux caractères avec ses branches sinueuses ornées d’un feuillage pourpre au printemps, vert en été puis rouge en automne.
Les noisetiers sont très rustiques (-30°C) ce qui n’empêche pas certaines variétés d’être sensibles aux gelées printanières. On les trouve en Europe, en Asie Mineure et au nord de l’Afrique. Fin décembre à début mars, la floraison en longs chatons pourpres ou jaunes, attirent les abeilles, avides de pollen. Les noisetiers peuvent produire de 7 à 12 kg à l’âge adulte et commencent à donner dès la sixième année de culture. Les Corylus sont plantés en sol léger, calcaire, même pauvre ou rocailleux ou frais mais bien drainé, en situation ensoleillée ou à la mi-ombre.
Les noisetiers réunissent 16 espèces d’arbres ou arbustes peuplant les régions tempérées de l’hémisphère nord. Le genre Corylus est une des rares plantes à fleurs apparue sur terre à l’ère secondaire, il y a plus de 70 millions d’années et qui ait survécu jusqu’à nos jours.
Il fait partie de la famille des Bétulacées, tout comme le bouleau ou le charme, caractérisée par une floraison en chatons mâles et femelles distincts mais sur le même arbre.
Le noisetier commun, Corylus avellana est indigène en Europe et de nombreux fossiles de feuilles et de noisettes retrouvés dans les sépultures du néolithique attestent de son usage. On le rencontre en lisière des bois, dans les taillis et les haies presque partout en France.
Les noisetiers buissonnants forment plusieurs tiges très droites de 2 à 6 m de haut, constituant une touffe d’une dizaine de perches, d’abord érigée, puis étalée avec l’âge. L’écorce marron peut se détacher en fines lamelles. La durée de vie du noisetier commun est d’environ 60 ans, plus de 100 ans chez le noisetier de Byzance. Les feuilles en forme de cœur sont dentées avec un sommet en pointe et présentent des nervures parallèles marquées. Le feuillage est caduc vert sombre, parfois pourpre. le noisetier de Byzance (Corylus colurna) est une espèce arborée utilisée comme arbre d’alignement, reconnaissable à ses feuilles presque lobées, son cultivar ‘Te-Terra Red’ est à feuillage pourpre.
La plante produit des fleurs mâles et femelles distinctes sur un même sujet et qui souvent ne mûrissent pas en même temps si bien qu’elles nécessitent la présence d’autres sujets à floraison synchrone pour être fécondées. Les chatons mâles qui ornent les rameaux nus de chaînettes dorées de 4 à 10 cm de long s’épanouissent en février-mars. Le pollen diffusé par le vent attire les abeilles qui reconstituent leurs réserves après la pause hivernale. Les fleurs femelles sont à peine visibles, enfouies dans les bourgeons, réduites à leur plus simple appareil reproducteur, le pistil, surmonté de stigmates rouges. Elles sont matures en mars-avril. Pour obtenir une bonne production de noisettes, il est important de planter plusieurs variétés aux floraisons compatibles. Quelquefois la présence de noisetiers dans le voisinage suffit à assurer la fécondation de votre arbre sachant qu’il existe aussi des formes auto-fertiles.
Le fruit est un akène de 1 à 2 cm de long (fruit sec indéhiscent à graine unique), engoncé dans une enveloppe frangée, vert vif virant au brun à maturité qui a donné le nom scientifique à cet arbre. Corylus vient en effet du grec Korys qui signifie « capuchon ». Chez C. maxima, cet involucre de bractées est plus long et duveteux ; chez C. colurna, il est frisotté et chez les variétés pourpres (Corylus maxima ‘Purpurea’, C. avellana ‘Rote Zellernuss’), sa couleur est rose pourpre. Les noisettes sont généralement groupées en petites grappes formées de deux ou trois fruits. Peu avant la maturité du fruit, la coque apparaît. Elle va durcir et se colorer, pendant que l’amande se concentre en sucres, en huile et en minéraux. Cette maturation a lieu en automne et la cueillette en fin d’été lorsque les noisettes se détachent facilement des branches. Laissez sécher quelques jours pour séparer la noisette de son involucre. La récolte des premières noisettes s’annoncent vers l’âge de 5-6 ans, pour aboutir à une pleine production vers 8-10 ans jusqu’à l’âge d’environ 60 ans. La conservation des noisettes dans un endroit frais dépasse une année.
Les qualités gustatives de ce fruit sec en ont fait un aliment de premier ordre en confiserie et pâtisserie : râpé en poudre, concassé, ou coupé en copeaux. On en extrait également une huile riche en oméga 3, oméga 9, vitamine E, vitamine B, magnésium même si elle est sujette au rancissement. Elle est aussi appréciée en massage et cosmétique pour son pouvoir nourrissant, régénérant, cicatrisant, anti-oxydante.
Le noisetier commun émet des branches très droites, très utiles pour faire des tuteurs ou des canes. Autrefois appelé Coudrier, cet arbuste était considéré comme une plante associée à la magie blanche. Les Celtes et les peuples germano-scandinaves voyaient en lui un symbole de connaissance et de fertilité tandis que les chrétiens un symbole du diable.
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Les plus belles floraisons hivernalesLa culture du noisetier est très facile au jardin, qu’il soit planté en bosquet, en haie libre ou en isolé. Très rustique, il pousse aussi bien en plaine qu’en montagne, jusqu’à 1 500 m d’altitude. Ce buisson de 4-5 m de haut, devenant parfois un arbre, s’accommode de la mi-ombre mais fleurit mieux au soleil.
Il accepte tout type de terrain même très calcaires. Évitez cependant les sols trop lourds et humides.
Le noisetier de Byzance (Corylus colurna), présent dans le sud-est de l’Europe et en Asie Mineure apprécie les sols argilo-calcaires, limoneux frais mais tolère les sols légèrement acides ou secs. Il supporte des gels jusqu’à -20°C. Il est apprécié en arbre d’alignement pour son port conique (10-15 m de haut sur 5 m de large), sa tolérance aux conditions urbaines, au vent et aux embruns. Sa croissance est assez lente.
Corylus maxima, le noisetier de Lombardie, possède un port plus arborescent que le noisetier commun, que l’on peut ainsi mener sur un tronc court en isolé. Les cultivars de faible vigueur (2 m de haut) comme Red Majestic peuvent se cultiver en bac.
Plantez les noisetiers de préférence en automne-hiver pour assurer un enracinement profond avant d’affronter la sécheresse estivale.
Pour planter un noisetier :
La reprise est facile et rapide et ne demande que le contrôle de l’arrosage au cours des 2 premières années qui suivent la plantation.
Arrosez régulièrement les deux premières années, en particulier lors des périodes chaudes et sèches. Cet arbuste ne demande pas d’autre entretien, si ce n’est la taille si elle est nécessaire, qui sera légère et réalisée après la floraison. La production de fruits, favorisée par un été frais et humide est meilleure si vous plantez une variété compatible à proximité.
Le noisetier de Byzance est moins exigeant en eau que son cousin le noisetier commun (C. avellana) qui est en net repli dans le tiers sud de la France probablement en raison du réchauffement climatique.
Le Corylus colurna possède naturellement un tronc unique bien droit et un port conique. Il n’a pas besoin de taille si ce n’est de remonter la couronne progressivement afin de favoriser la circulation. La taille de grosses branches est très mal tolérée. Contrôlez annuellement les besoins en taille et procédez avec un sécateur de force à tout moment de l’année en dehors des mouvements de sève, de préférence en hiver ou en juin. Ôtez les branches basses au niveau du tronc en respectant le col de la branche (renflement sous la branche) ainsi que les bois morts et les branches qui se croisent. Le noisetier de Byzance supporte bien la conduite en rideau ou en topiaire conique.
→ Pour en savoir plus, découvrez notre fiche conseil : « La taille des noisetiers : quand et comment » ainsi que les gestes en vidéo.
Pour éviter d’avoir des noisettes véreuses ou vides, placez une bande de glu tout autour du tronc dès le printemps. Ce piège stoppe les larves de balanins qui sont de petits coléoptères venant pondre dans les fruits à l’âge adulte. Griffez la terre plusieurs fois fin septembre pour faire remonter les larves en surface et les exposer aux prédateurs.
Pour en savoir plus sur cet insecte, lisez notre fiche conseil dédiée au balanin des noisettes.
Quelques chenilles et tenthrèdes peuvent attaquer le feuillage sans gros dégâts ainsi que les pucerons.
Une surveillance est renforcée vis-à-vis d’un scarabée japonais (Popillia japonica), pas encore signalé en France mais qui commet de gros dégâts en Italie, aux États-Unis et au Canada sur divers fruitiers dont les noisetiers. Il transforme les feuilles du haut de l’arbre en dentelle lorsque les températures dépassent 21°C. Il a la taille du hanneton avec des reflets vert métallique sur la tête et le thorax, et les élytres couleur cuivre. Toute présence de feuilles dentelées est à signaler auprès du Service de la Protection des Végétaux. Son ver blanc (larve) s’attaque surtout aux racines de gazon.
→ En savoir plus sur les maladies et parasites du noisetier dans notre fiche conseil.
La multiplication des Corylus se fait souvent par semis de noisettes fraîches car les populations sont assez homogènes à partir des semences sélectionnées ou bien par séparation de rejets.
Semez les noisettes le plus tôt possible après la récolte automnale sous un châssis froid. Enterrez les graines espacées de 7 cm à 6-8 cm de profondeur dans un sol aéré et enrichi de compost. La germination intervient généralement en mai. Vous pouvez laisser les plants en pépinière pendant 2 ans avant une éventuelle greffe ou les repiquer rapidement en pots profonds. Dans ce cas vous les protégerez sous châssis froid au cours du premier hiver avant de les mettre en place dès le printemps suivant. L’enracinement atteint 30 cm de profondeur dès la première année alors que la pousse aérienne est de moitié.
Les graines ayant subi un stockage doivent subir un trempage préalable dans l’eau chaude pendant 2 jours puis un passage de 2 semaines au chaud avant de les faire stratifier au froid pendant 3-4 mois. La germination demande ensuite de 1 à 6 mois à 20°C.
Grâce à leur tendance à drageonner, les noisetiers forment pour la plupart de grosses touffes épaisses atteignant 4 m de hauteur à croissance rapide. Ils conviennent tout à fait pour occulter la vue, occuper le fond du jardin, une lisière de bosquet ou pour protéger vos plantations du vent. Cependant, Corylus maxima, le noisetier de Lombardie possède une architecture plus arborescente même s’il demeure un arbre de faible taille, à tronc court. Corylus colurna forme un arbre pyramidal ne dépassant guère 10-15 m en plantation urbaine et qui ne produit pas de drageon.
Le noisetier tortueux, facile à cultiver en sol ordinaire pas trop sec, ravira les amateurs de plantes originales. Il forme un beau point de mire au jardin en hiver, qui permet de contempler son branchage zigzagant et ses grands chatons jaunes ou pourprés. Il est évidemment magnifique planté en isolé, et c’est ainsi qu’il sera mis en valeur, en particulier l’hiver lorsque surgira sur fond de ciel plombé sa silhouette si particulière. On pourrait aussi l’installer dans un jardin de style japonais, à une exposition ensoleillée. Il est permis d’imaginer une petite clématite à fleurs bleues (Clematis alpina ou integrifolia) s’étalant au pied d’un arbre déjà âgé tout en partant à l’assaut de sa ramure. La culture dans un grand bac, sur une terrasse ou un balcon, est également possible. Les jardiniers amateurs de curiosités adopteront aussi, dans un jardin de belle taille, le curieux Robinier Tortuosa.
Le noisetier se plaît en groupe aux limites du jardin ou au sein d’une haie libre, fruitière ou brise-vent, en compagnie de pommiers à fleurs, d’amélanchiers, de cornouillers, sorbiers, Eleagnus et bien d’autres encore.
→ Découvrez d’autres idées d’association avec le noisetier dans notre fiche conseil
La Turquie produit 60% des noisettes cultivées dans le monde, toutes espèces confondues. L’origine des noisetiers de production n’est pas claire, ils sont probablement issues des 3 espèces présentes en Turquie : colurna, avellana et maxima.
La plantation du noisetier de Byzance sert à lutter contre l’érosion des sols. Il est natif du sud-est de l’Europe et d’Asie Mineure, depuis la région des Balkans jusqu’au nord de l’Iran et de l’Himalaya, en passant par le nord de la Turquie. Il se mêle aux chênes, aux hêtres et érables des forêts de feuillus mais aussi aux sapins et hêtres des forêts. Sa culture débutée en Turquie dès le 16ème siècle a contribué à sa naturalisation jusqu’en Basse-Autriche. En Russie, la population de noisetier de Byzance est en régression ce qui n’est pas le cas dans le reste de son aire naturelle.
Le pollen de noisetier commun permet de tracer le climat du fait de sa faculté à coloniser les milieux après une période de glaciation. Une grosse quantité de pollen est également un indicateur archéologique de milieu ouvert que ce soit du fait de l’homme, du feu ou des herbivores.
Aurélie, le 23 Septembre 2018
Bonjour
J aimerais planter un noisetier tortueux réd majestic dans un massif qui jouxte ma maison. Est-ce envisageable ou non recommandé a' côté des fondations ??
Réponse de Michael, le 16 Octobre 2018
Bonjour,
Oui vous pouvez tout à fait planter ce noisetier non loin de votre maison. Il n'y a rien à craindre pour les fondations de la maison néanmoins veillez à ne pas le planter près d'un drain car les racines (et c'est valable pour tous les arbustes) risquent à terme de les obstruer.
Saleck, le 23 Avril 2020
Bonjour ...voilà 2ans pour faciliter le ramassage des noisettes nous avons tendu dessous des toiles anti herbes sous nos noisetiers qui donnaient beaucoup depuis ils ne font presque plus de feuilles et donnent l impression de péricliter......nous avons retiré les toiles...nous habitons a 25 km de Brest ces noisetiers sont plantés depuis + de 10 ans et étaient très productifs.. que peut on faire...merci
Réponse de Virginie, le 24 Avril 2020
Bonjour,
La récolte des premières noisettes s’annoncent vers l’âge de 5-6 ans, pour aboutir à une pleine production vers 8-10 ans jusqu’à l’âge d’environ 60 ans. Il parait donc anormal que vos noisetiers ne produisent plus. Le noisetier a besoin d’être taillé de temps en temps pour maintenir une belle forme ainsi qu’une bonne production de noisettes. Une taille régulière va permettre d’améliorer la récolte. Au bout d’une dizaine d’années, il est conseillé de rajeunir régulièrement les rameaux vieillissants et les branches mal placées pour maintenir sa productivité. La taille favorise la pousse de rejets vigoureux qui repartiront de la souche et produiront à leur tour des noisettes au bout de 3 à 4 ans.
Découvrez tous nos conseils sur notre blog pour réussir pas à pas cette opération, et notamment quand et comment intervenir dans notre fiche "La taille du noisetier : quand et comment".
Par ailleurs, une surveillance est renforcée vis-à-vis d’un scarabée japonais (Popillia japonica), pas encore signalé en France mais qui commet de gros dégâts en Italie, aux États-Unis et au Canada sur divers fruitiers dont les noisetiers. Il transforme les feuilles du haut de l’arbre en dentelle lorsque les températures dépassent 21°C. Il a la taille du hanneton avec des reflets vert métallique sur la tête et le thorax, et les élytres couleur cuivre. Toute présence de feuilles dentelées est à signaler auprès du Service de la Protection des Végétaux. Son ver blanc (larve) s’attaque surtout aux racines de gazon.
Restant à votre disposition,
Cordialement,
Service Client Promesse de fleurs