Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
L’oignon est un légume-racine de la famille des Liliacées qui comprend de nombreuses plantes potagères et aromatiques comme l’ail, l’échalote, le poireau, la ciboulette. L’oignon est cultivé comme légume et comme condiment, c’est son bulbe qui est le plus souvent consommé mais également les feuilles et tiges comme la ciboulette.
Il est courant de classer les oignons en deux catégories, les oignons primeurs et les oignons de conservation (dit « de garde »). Les premiers sont récoltés avec leurs feuilles fraîches et consommés en entier. Il s’agit souvent des variétés d’oignons blancs comme le ‘Blanc Printanier Parisien’, le ‘Rouge de Florence’ deux variétés à chair douce, excellents pour les salades et les crudités. Les oignons de conservation, peuvent aussi être récoltés frais, mais le plus souvent ils sont récoltés secs à maturité. Parmi eux, j’aime particulièrement l’Oignon ‘Stuggart’ qui donne de gros bulbes jaunes qui se conservent bien. En bon Finistérien, je ne peux que vous recommander l’oignon des Johnnies, la variété ‘Rosé de Roscoff’ bénéficie d’ailleurs d’une AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) dans le Haut-Léon. C’est une merveille qui, cru, développe des arômes fruités au piquant peu accentué et une texture est juteuse et croquante. Cuit, sa texture devient fondante et la saveur sucrée domine. D’une manière générale le choix variétal est très important, plus de 1000 variétés sont inscrites au catalogue Européen. Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est qu’il y a de nombreuses variétés locales en France, elles sont adaptées à différents terroirs. C’est pourquoi, je vous invite à rechercher et à cultiver des variétés de votre région.
La culture de l’oignon demande une exposition ensoleillée et une terre légère, assez drainante et fertile mais sans fumure fraîche. Selon les variétés, l’oignon se sème au printemps ou à l’automne, ou se plante à partir de bulbilles, le plus souvent au printemps. L’entretien en cours de culture consiste à faire des sarclages et binages réguliers et surveiller la présence d’un ravageur assez courant, la mouche de l’oignon.
L’oignon est un légume et un condiment originaire d’Asie Centrale où l’on retrouve encore aujourd’hui son plus proche parent sauvage, Allium vavilovii, entre l’Iran et le Turkménistan. Mais c’est une autre espèce, Allium pskemense, qui était ramassée sous sa forme sauvage ou prélevée dans la nature pour être repiquée dans les jardins. Au fil des siècles l’oignon fût domestiqué et s’adapta à diverses régions au fil des migrations (Inde, Mésopotamie). Sa présence est attestée en Égypte où il a été trouvé dans les tombeaux des pharaons. Les Romains introduiront plus tard l’oignon dans toute l’Europe de l’Ouest. C’est au Moyen Âge que l’oignon arrive vers le Nord de la France. Christophe Colomb l’introduisit aux Amériques lors de son second voyage. De nombreuses nouvelles variétés furent introduites et adaptées et sélectionnées en France au cours du XIX et XXème siècle. Aujourd’hui plus de 1000 variétés sont inscrites au catalogue Européen.
L’oignon, Allium cepa var. cepa, fait partie de la famille des Liliacées selon la classification de Cronquist ou des Amaryllidacées selon la classification APG III. C’est une plante herbacée vivace cultivé en annuelle ou bisannuelle pour son bulbe et ses feuilles, récoltées en cébette. Celles-ci sont cylindriques et creuses, de couleur verte. Le bulbe est de forme sphérique, plus ou moins aplati, parfois corniforme. Il s’agit d’un enchevêtrement de feuilles épaissies, appelées les tuniques, elles sont remplies de réserves nutritives. Au centre est présent le bourgeon terminal. L’épiderme ou la tunique externe est de couleur variée, selon la variété elle peut être jaune (ex ‘Paille des Vertus’), rosée (Rosé de Roscoff), rouge (De Brunswick), blanche (Printanier Parisien). Sa chair varie du blanc, rose, rouge à violet, sa saveur de doux à fort. La seconde année de culture, l’oignon monte en fleurs, une tige florifère redémarre du bourgeon terminal. Les fleurs sont petites, blanches, groupées en grand nombre sur des ombelles sphériques. Elles donnent des graines noires dont la durée germinative est d’environ 2 ans.
Le choix variétal de l’oignon est important, on va surtout distinguer les oignons primeurs, consommés en entier des oignons de conservation, surtout récoltés et consommés en sec. Voici une sélection de quelques variétés, très appréciées par les jardiniers.
Le semis des oignons s’effectue, selon les variétés, au printemps ou à l’automneLe semis de printemps concerne les oignons de couleur (jaunes, roses et rouges) et certaines variétés hâtives d’oignons blancs qui se sèment de février à avril. Ce type de semis se fait directement en place.
Le semis d’automne concerne les oignons blancs, ils se sèment à la fin de l’été (août septembre) en caissettes ou terrines. Ils seront repiqués en pleine terre, soit un à deux mois plus tard dans les régions à climat doux soit à la fin de l’hiver vers février (pour tous climats).
Le semis direct en pleine terre demande de l’attention le temps de la levée qui prend en moyenne 18 jours. Jusqu’à la germination, il faut veiller à ce que la terre reste humide en surface et désherber minutieusement les jeunes plantules d’adventices.
Pour semer les oignons directement en pleine terre :
Plus pratique, le semis en pépinière, en terrine ou en caissette, permet de sélectionner les plus beaux oignons à repiquer.
Pour cela :
Lorsque les jeunes plants issus du semis en pépinière ou en terrine (ou caissette) mesurent au moins 15 cm de hauteur, il est temps de les repiquer à leur place définitive.
Le repiquage des oignons se fait de la façon suivante :
La plantation d’oignon concerne les bulbilles. Les oignons obtenus par cette méthode sont généralement plus gros mais se conservent moins bien qu’en semis direct. Le choix variétal est aussi plus restreint ! Cependant, ils offrent l’avantage de pouvoir être récoltés plus tôt dans l’année.
Les bulbilles d’oignons se plantent de fin février à début avril, en fonction de votre climat.
La plantation de bulbilles demande de prévoir des distances de plantation un peu plus larges que pour le semis direct :
Pour planter vos bulbilles d’oignons au potager :
Les oignons poussent à exposition ensoleillée, ils aiment pousser dans tous les types de sols mais de préférence bien drainés et légers, ils n’aiment pas l’humidité stagnante. Si l’on prend en exemple les deux AOP françaises : l’aire géographique de l’Oignon de Roscoff est une terre limoneuse, meuble, profonde et fertile, avec une bonne capacité de rétention d’eau (avec cette spécificité et le climat, il n’a pas besoin d’être irrigué). L’Oignon doux des Cévennes, cultivé sur les célèbres terrasses, croît dans une terre légère et filtrante sur une base de roches acides.
L’oignon croît idéalement dans une terre fertile mais la fumure ne doit pas être trop fraîche ! Un compost mûr apporté à l’automne pour un semis ou une plantation au printemps sera idéal. Les oignons redoutent l’excès d’azote, nous vous conseillons donc d’éviter tout apport de fumier avant le semis ou de les implanter après des engrais verts, cela augmenterait le risque de pourriture et de mauvaise conservation.
Pour limiter les risques de maladies effectuez, dans la mesure du possible, une rotation d’environ 5 ans avant de cultiver à nouveau des oignons ou des légumes de la même famille (ail, échalote, poireau).
En compagnonnage, alternez les rangs d’oignons et de carottes afin d’éloigner réciproquement la mouche de la carotte et de l’oignon. Par ailleurs, l’oignon aime la compagnie des betteraves et des laitues. Le fraisier appréciera aussi sa présence.
Les travaux d’entretien consistent à sarcler et biner régulièrement, surtout en début de culture. L’oignon craint l’humidité : l’arrosage sera réduit au minimum, et interviendra essentiellement lors du semis et du repiquage.
Vous pouvez tout à fait pailler vos rangs d’oignons. Cependant, souvenez-vous qu’ils redoutent à la fois les excès d’azote et l’humidité : n’utilisez jamais de tontes fraîches mais paillez avec des matières séches comme de la paille, des tontes préalablement séchées ou des adventices sèches.
Si dans votre parcelle d’oignon vous repérez quelques individus qui jaunissent et se dessèchent précocement, il y a de bonnes chances qu’il s’agisse de la mouche de l’oignon. Déterrez les plants en souffrance et regardez s’ils ne sont pas dévorés par les larves de cette mouche à la base du bulbe !
La mouche de l’oignon, Delia antiqua, ressemble à une mouche domestique, elle dépose ses œufs dans le sol au niveau du collet de l’oignon. Après éclosion, les asticots se nourrissent du bulbe de l’oignon. Ils dévorent ainsi le plant au niveau du collet et coupent la circulation de la sève, les feuilles jaunissent puis meurent. Si l’attaque reste légère, c’est également une porte d’entrée aux moisissures qui peuvent prendre le relais et faire mourir les plants. Une fois que les larves sont bien développées (elles mesurent 8 mm à la fin du stade larvaire), elles passent aisément d’un plant à un autre. C’est pourquoi il est important de retirer les plants attaqués, dès qu’ils sont détectés.
Comment prévenir l’attaque de cette mouche ?
Le mildiou de l’oignon est causé par un champignon, Peronospora destructor, dont le nom d’espèce est très évocateur ! Les symptômes occasionnés par ce champignon sont des taches brunes et un feutrage gris violacé sur les feuilles, il se répand rapidement et entraine le dessèchement complet du feuillage. Les dégâts peuvent être importants si les conditions restent favorables au développement du champignon. Les conditions de développement de P. destructor sont une humidité importante et une température douce, 15 à 17°C étant son optimum de développement. Ces conditions sont surtout réunies au printemps. Dès lors que les températures deviennent supérieures à 25°C, le champignon meurt.
→ En savoir plus sur les maladies et parasites de l’oignon dans notre fiche conseil
Les oignons primeurs (blancs, certains rouges) sont récoltés au printemps quand le feuillage est encore vert. Les oignons de garde (jaunes, rouges et roses) se récoltent en été lorsque les tiges sont complètement desséchées et rabattues sur le sol. Arrachez-les délicatement et laissez-les ressuyer deux à trois jours à même le sol au soleil. Enlevez le surplus de terre séchée en les frottant légèrement.
Les oignons de conservation se conservent plusieurs mois dans de bonnes conditions. Si vous avez gardé les tiges vous pouvez faire une tresse puis les suspendre. Sinon, couper les feuilles et conserver les oignons dans un lieu sombre, frais, sec et aéré. Vérifier au préalable qu’ils n’ont pas subi de meurtrissures pour éviter le pourrissement qui pourrait contaminer l’ensemble de la récolte. Au fil des mois, inspecter et retirer les éventuels oignons moisis, généralement il est possible de s’en rendre compte à l’odeur.
L’oignon blanc se consomme cru ou cuit, il est souvent plus digeste cuit et prend une saveur plus sucrée. L’oignon de conservation se consomme majoritairement cuit. Pour éviter de pleurer en coupant un oignon, vous pouvez l’éplucher sous l’eau du robinet ou dans une bassine d’eau.
L’oignon est riche en composés soufrés, en fibres, en fer et sélénium, en vitamine C et enfin en antioxydants (surtout pour les oignons colorés riche en anthocyanes).
Les composés soufrés sont responsables de son effet peu digeste et apporte la saveur piquante (la même qui fait pleurer), mais ils favorisent la circulation sanguine et contribuent à baisser le taux de cholestérol dans le sang. Le sélénium est oligo-élément antioxydant très puissant. L’oignon renforce l’immunité, il protège contre les microbes. L’oignon fonctionne en synergie avec les aliments riche en fer, il permet ainsi de mieux assimiler cet oligo-élément.
Pourquoi les feuilles de mes oignons se tordent-elles ?
Il arrive parfois que les feuilles des oignons vrillent et jaunissent, c'est un symptôme de la maladie vermiculaire de l'oignon ou anguillule des tiges. Les bulbes sont également attaqués, ils se déforment et ont des lésions. Il s'agit d'un nématode, Ditylenchus dipsaci, petit ver microscopique qui se développe par temps humide et frais. Il faut arracher les oignons attaqués dès l'apparition des premiers symptômes. En prévention, on utilise des semences (ou bulbes) dont la qualité sanitaire est garantie.
Peut-on planter des oignons germés ?
Il arrive parfois que l'on retrouve des oignons germés dans le garde-manger. Si le germe est juste pointant il est possible les consommer en retirant le germe, sinon vous pouvez les planter pour récolter quelques feuilles en frais. Cependant l'oignon étant une plante bisannuelle, il va émettre une tige florale, fleurir, puis faire des graines que vous pouvez récolter puis resemer au printemps suivant.
Commentaires