Pays de livraison et langue
Votre lieu de résidence semble être:
Votre lieu de résidence est:
Afin de profiter de la meilleure expérience sur notre site, vous pouvez changer:
Le pays de livraison:
Nous ne livrons que les articles des catégories graines et bulbes dans votre pays. Si vous ajoutez d'autres articles à votre panier, ceux-ci ne pourront pas être expédiés.
La langue:
Mon compte
Bonjour
Mes listes de favoris
Plantfit
Mon panier
Connexion / Inscription
Déjà client(e) ?
Pas encore client(e) ?
Créez votre compte afin de pouvoir suivre votre commande, accéder à notre service clients et, si vous le souhaitez, profiter de nos offres à venir.
Sommaire
L’Orme appelé Ulmus, en latin a bien failli disparaître de notre paysage en raison des ravages causés par la maladie de la graphiose. On s’en remet petit à petit en favorisant l’implantation de variétés hybrides résistantes ou l’installation de sujets de faible dimension, moins sensibles aux vecteurs de la maladie. Ulmus hollandica ‘Jacqueline Hillier’ est un exemple de petit orme très ornemental par son port tourmenté et ses couleurs d’automne et facile à vivre.
Les ormes sont des arbres ou arbustes caducs qui ont une silhouette et des branches au graphisme intéressant. Les rameaux plats présentent deux rangées de feuilles d’assez petite taille, finement dentées, torsadées et dorées chez Ulmus x hollandica Wredei, d’un vert sombre qui vire au jaune orangé chez Ulmus x hollandica ‘Jacqueline Hillier’. Ulmus minor var. suberosa est par ailleurs une forme rare et singulière de l’Orme champêtre, trésor de notre flore indigène, qui s’en distingue par une croissance très lente et un développement réduit allant jusqu’à 7 m de hauteur sur 3 de large. L’écorce de ces rameaux se hérisse avec le temps de curieuses crêtes liégeuses de couleur gris-brun, particulièrement visibles après la chute des feuilles qui déploient de splendides couleurs automnales avant de tomber.
Parfaitement adaptés à nos climats, les ormes s’accommodent d’une large gamme de sols neutres à basiques y compris lourds, calcaires et secs, et conviennent aux jardins de toute taille, faisant même le bonheur des amateurs de bonsaï.
Le genre Ulmus réunit de 20 à 40 espèces selon les classifications, composées d’arbres ou arbustes caducs, très rustiques, tous originaires de l’hémisphère nord tempéré : Europe, Chine, Japon et Amérique du Nord. Les ormes appartiennent à la famille des Ulmacées comme le Zelkova et anciennement le Micocoulier (Celtis). En France, l’orme était un arbre très utilisé le long des routes et des avenues à l’instar du platane aujourd’hui, dès le XVIe siècle mais qui a subi à plusieurs reprises les affres d’une terrible maladie, la graphiose de l’orme appelée aussi Maladie hollandaise.
L’orme forme un bel arbre en isolé muni d’une large couronne en dôme maintenu par de grosses branches mais aussi un imposant arbre forestier capable d’atteindre 30 à 40 m de hauteur. Il était en effet apprécié pour son bois d’œuvre avant que la maladie de la graphiose ne le décime et a beaucoup servi dans la fabrication de pièces d’artillerie lors de la guerre de cent ans. Un orme est en mesure de dépasser 500 ans. En Europe, se côtoyaient trois espèces d’orme : Ulmus glabra (Orme des montagnes, Orme blanc), Ulmus procera (Orme d’Angleterre, Orme rouge) et Ulmus minor (Petit orme) sachant que les dénominations scientifiques comme vernaculaires ont souvent été confondues.
L’écorce gris brun des ormes devient cannelée et se crevasse verticalement ou de manière oblique avec l’âge. Des espèces comme Ulmus procera présentent quelquefois des crêtes liégeuses sur les rameaux, devenues un caractère particulièrement remarquable chez Ulmus minor var. suberosa. Les ormes ont la particularité d’avoir la pousse terminale qui avorte, cédant la place à un bourgeon latéral pour assurer le prolongement de la branche d’où la sinuosité de ses rameaux.
Les rameaux grêles latéraux présentent une ramification en arête de poisson qui donne un style très graphique. Les bourgeons écailleux sont ovoïdes et asymétriques.
Les ormes sont généralement caducs mais les espèces asiatiques sont semi-persistantes. Les feuilles simples de forme ovale pointue à l’extrémité sont alternes et disposées sur 2 rangs le long du rameau. Le limbe épais, doublement denté, et marqué de nervures parallèles (parfois ramifiées) présente une dissymétrie à la base qui permet de différencier l’orme du charme ou du hêtre sans laisser de doute. Les feuilles sont rêches ou pubescentes avec un court pétiole doté de stipules (feuilles minuscules) qui tombent rapidement. Le limbe est à 3 pointes et le pétiole presque absent chez Ulmus glabra, ses pousses portent des poils rudes et l’arbre ne présente aucun drageon contrairement à Ulmus minor et Ulmus procera. Ce dernier se distingue par ses rameaux pubescent parfois ornés de crêtes liégeuses.
La floraison irrégulière paraît avant la pousse des feuilles sous forme de grappes de fleurs sans pétales vert pourpre, sur les rameaux de 1 ou 2 ans. Les fleurs sont pollinisées essentiellement par le vent mais certaines espèces comme Ulmus procera sont totalement infertiles.
Aux fleurs succèdent des fruits ailés bicolores, les samares, rouge clair au centre et vert-jaune tilleul en bordure qui virent au brun à maturité. Ils sont formés d’une graine entourée d’une aile membraneuse de 1 à 2 cm de diamètre présentant au sommet une échancrure variable selon l’espèce. Ils sont disséminés par le vent ou l’eau au printemps avant l’apparition des feuilles.
Le bois d’orme est un bois lourd résistant, dur et flexible, d’une belle teinte blanche à brun pâle (orme blanc ) ou rouge (orme rouge) à grain fin. Le bois rouge imputrescible et résistant au gel de l’orme d’Angleterre (U. procera) servait à la fois dans la construction, à constituer des canalisations étanches, à fabriquer des arcs ou comme bois de chauffage. L’orme était aussi connue pour ses vertus médicinales comme la décoction d’écorce utilisée pour soigner les brûlures et autres maux.
L’orme pousse dans tous sols drainés même secs et calcaires pour l’espèce minor (Petit orme, ormeau) même s’il préfère un sol frais, humifère, riche et profond. Choisissez un emplacement très ensoleillé sauf pour les variétés à feuillage doré.
Plantez l’orme à l’automne de préférence surtout s’il est en racines nues. Une plante en pot supporte une plantation toute l’année hormis en période de gel et à condition de lui assurer un bon arrosage en été.
Cette plante est de culture très facile. Choisissez plutôt un petit sujet qui pourra ainsi s’implanter profondément.
Mise à part la terrible maladie de la graphiose qui affecte des sujets d’assez grande taille, l’orme connaît peu d’ennemis. Surveillez les pucerons qui engendrent parfois des galles boursouflées rougeâtres assez spectaculaires et les acariens du genre Eriophyes ou Tetraneura qui créent des pustules sur les feuilles sans gravité.
La graphiose de l’orme ou maladie hollandaise est responsable de ravages commis sur les populations d’ormes en Hollande vers 1917. L’épidémie se répand en Amérique du Nord dans les années 40 puis en Europe de l’ouest dans les années 70 via les États-Unis. C’est un champignon qui bouche les vaisseaux conducteurs de sève brute Ophiostoma ulmi qui est responsable du jaunissement suivi d’un dessèchement brutal du sommet de l’arbre. Ce champignon est véhiculé par de petits insectes coléoptères, les scolytes qui creusent des galeries sous l’écorce pour effectuer leurs pontes. Il semble que l’avenir des ormes soit de nouveau assuré grâce aussi au maintien d’une certaine diversité génétique au sein des populations locales et aux divers croisements avec des espèces résistantes comme Ulmus parviflora.
La multiplication de l’orme est très délicate car d’une part la germination des graines est faible, et d’autre part la greffe de cultivars reste une affaire de spécialistes. La séparation de rejets sur la souche ou de drageons peut s’envisager si l’espèce drageonne comme Ulmus minor ou bien le bouturage en milieu d’été.
Ces petits ormes aux silhouettes remarquables ou au feuillage d’exception comme chez Wredei’ méritent une place de choix dans le jardin. Tenez compte malgré tout de l’exposition qui doit être abritée du plein soleil chez les cultivars dorées et du vent. Vous pouvez les placer en isolé dans un jardin de taille modeste, ou au centre d’un massif d’arbustes bas ou rampants comme des Cotoneaster horizontalis, fusains, genévriers rampants. L‘Orme peut aussi se cultiver dans une rocaille ou encore en bac pour offrir de jolis bonsaïs sinueux comme l’orme de Chine (Ulmus parvifolia), entouré de Pieris, de graminées ou encore de buis.
Les sujets de taille plus grande comme hollandica Wredei peuvent aussi se placer en arrière-plan, dans une zone doucement ensoleillée du jardin.
Forcez le caractère remarquable d’un petit arbre en constituant un bosquet de trois sujets pour marquer une allée ou une entrée d’un jardin plus grand.
Créez un esprit contemporain en mariant la forme dorée de l’orme ‘Jacqueline Hillier’ avec le pourpre d’un noisetier pourpre, d’un charme commun ‘Purpurea’ ou d’un arbre à perruque.
Misez sur les couleurs flamboyantes de l’automne au sein d’un décor plus informel et champêtre en lui associant de petits érables, des viornes caduques, du charme Orange Retz et du Parrotia persica.
LYNN RAMSAY, le 20 Août 2023
J'ai un orme de plus de 30 ans. Je me questionne à savoir quel est le meilleur moyen pour le tailler et le préserver le plus longtemps possible. Nous aimerions le faire nous même car le coût d"un élagueur professionnel est hors de notre portée. Merci!
Réponse de Ingrid, le 21 Août 2023
Tailler un orme de plus de 30 ans nécessite des précautions car une mauvaise taille peut causer des dommages à l'arbre. Si vous voulez le faire vous-même, assurez-vous d'avoir les outils appropriés et de suivre des techniques de taille correctes. Retirez les branches mortes ou malades, et équilibrez la couronne pour éviter que l'arbre ne devienne trop dense. Évitez de tailler trop de branches à la fois, car cela pourrait stresser l'arbre. La taille doit être effectuée à la fin de l'hiver, lorsque l'arbre est en dormance, pour réduire le risque de maladies. Assurez-vous de désinfecter vos outils avant et après la taille pour prévenir la propagation de maladies. Appliquez du cicatrisant sur les plaies. Si vous n'êtes pas sûr de la manière de tailler correctement votre orme, il est préférable de consulter un professionnel.