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Le pois est une plante potagère annuelle appartenant à la famille des Fabacées qui tient son origine très ancienne du Proche Orient. C’est l’un des plus vieux légumes cultivés en Europe et en Asie. Il a longtemps été consommé sec, concassé avant cuisson, sa consommation en petit pois frais et en mangetout est plus récente dans l’Histoire.
Il existe de très nombreuses variétés de pois : naines ou à rames produisant des cosses remplies de grains ronds lisses ou ridés, une fois secs.
Ils se cuisinent différemment selon les variétés : après avoir été écossés quand la cosse parcheminée dans laquelle ils sont enfermés n’est pas consommable. Parmi mes variétés préférés, à consommer en frais, figure la variété naine ‘Merveille de Kelvedon’, une valeur sûre pour ses pois sucrés et ses plants productifs. Pour récolter davantage sur une même surface, j’aime aussi particulièrement la variété à rames ‘Téléphone’, dont le pois est de très bonne qualité gustative.
Les pois mangetout, eux, sont mangés dans leur intégralité avant la formation complète des grains dans la gousse, testez par exemple la variété naine ‘Norli’ qui donne de longues gousses savoureuses. Enfin, à découvrir absolument, les pois croquants : ce sont des pois mangetout charnus, les gousses sont récoltés au même stade que les pois à écosser, avec la gousse qui se consomme aussi. Découvrez, par exemple, la variété ‘Sugar Lace’, une variété demi-naine, de bonne saveur et de bonne productivité.
D’une façon générale, les pois à rame sont plus productifs mais ils sont moins précoces et impliquent l’installation d’une structure d’1,5 à 2 mètres qu’ils pourront escalader. Les pois nains ou demi-nains se suffisent, eux, de quelques branches ramifiées (de 50 cm à 1 mètre) en guise de rames. Certaines variétés récentes, dont le feuillage est en grande partie remplacé par des vrilles, se portent d’elles-mêmes, la pose de rames est alors facultative et la récolte facilitée.
Les pois à grains lisses sont résistants aux froids printaniers. Ce sont des variétés très précoces ou précoces qui peuvent se semer très tôt sous tunnel nantais par exemple, mais ils n’apprécient guère la chaleur excessive. Pour les semis de fin printemps et de début d’été, on utilise les variétés à grain ridé à la saveur plus sucrée, ils tolèrent mieux la chaleur et offrent des récoltes plus longues.
Le pois est originaire de Proche Orient, des graines datant de 6000 à 7000 ans avant J.-C ont étés trouvées dans des fouilles en Irak et en Turquie. Puis c’est en Géorgie qu’il a été découvert, datant 5000 à 4000 ans avant J.-C. Le pois est ensuite retrouvé en Europe (4500 à 4000 ans avant J.-C), en Égypte (3000 ans avant J.-C) et en Asie (2000 ans avant J.-C). Le premier texte relatant du pois date de 300 ans avant J.-C, dans le livre De Historia plantarum de Théophraste.
Pendant longtemps, le pois a été cultivé uniquement en légume sec pour ses grains en pois cassé. En effet, étymologiquement, le nom « pois » viendrait du latin « pisere« qui signifie « casser ». En France, il aurait successivement été nommé pes, puis peis, puis pois. Le nom scientifique « Pisum » aurait une origine inconnue. A partir du XIIIe, il commence à être consommé pour ses grains frais mais c’est encore en purée et en particulier dans la pitance donnée au pauvres qu’il est le plus utilisé. En Angleterre, au XVIe, au moins 11 variétés sont décrites, notamment les pois sucrés (sugar pea), des pois précoces et des pois à rames ridés. Dans les années 1600, c’est aussi le pois mangetout qui commence à être consommé, il est introduit par l’ambassadeur de France en Hollande. AU XVIIIe, est décrite la variété ‘Michaux’, du nom de son obtenteur, mais aussi ‘Le Marly’ et ‘Le Clamart’ et au XIXe siècle sont sélectionnées les variétés ‘Téléphone’, ‘Fillbasket’, ‘Prince Albert’ et de nombreuses variétés locales.
On compte pas moins de septs types de pois (dont les pois fourragers, les pois protéagineux…) mais, au potager et dans l’assiette, on distingue trois grandes catégories de pois :
Le pois cultivé, Pisum sativum subsp. sativum, est une espèce herbacée annuelle qui fait partie de la famille des Fabacées ou Légumineuses. La graine sèche est soit lisse ou ridée, la première étant moins sucrée et plus farineuse que la seconde. Le système racinaire est pivotant et peut atteindre une profondeur d’un mètre dans un sol suffisamment meuble et profond. Les radicelles portent des nodosités, il s’agit d’un siège de fixation de l’azote atmosphérique grâce a une symbiose avec des bactéries. La tige, cylindrique et creuse est de longueur variable de 50 cm à 3 m selon le type variétal (nain, à rames). Il est possible de déterminer la précocité d’une variété en fonction de l’apparition des fleurs au niveau des nœuds sur la tige. Les variétés les plus précoces fleurissent sur le quatrième nœud, les plus tardives au vingt-cinquième nœud. Les feuilles sont composées d’une à quatre paire de folioles sessiles, elles se terminent par des vrilles qui permettent à la plante de s’accrocher sur des supports. La fleur, blanche, est de type papilionacée et apparaît à l’aisselle des feuilles, soit seule ou groupée par deux ou trois. Les fleurs sont fermées, la fécondation est donc principalement autogame, seuls quelques butineurs comme les mégachiles et xylocopes peuvent être responsables d’hybridations naturelles. Le fruit est une gousse ou cosse, présentant de nombreuses variations morphologiques (couleur, forme) selon les variétés. La gousse renferme de 2 à 10 graines, rondes lisses ou ridées une fois sèches. Elle présente une membrane sclérifiée (devenue dure), le parchemin, qui est absence chez les variétés mangetout.
Les pois apprécient les climats doux et humides. Ils ne sont pas très exigeants et se plaisent en tous sols, même ordinaires, mais leur préférence va aux terres légères, fraîches et pas trop calcaires. Comme la majorité des plantes potagères, ils ont besoin de soleil pour fructifier.
Les pois vont se semer en fonction de la nature de leur grains :
Avant le semis, vous pouvez faire tremper les grains 24h dans un peu d’eau pour amorcer la germination.
Les rangs sont espacés de 70 cm pour les variétés de pois à rames et 35 cm pour les variétés naines.
En pratique :
→ En savoir plus avec Olivier dans le tutoriel Comment semer des petits pois ?
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La fève : semer, cultiver, récolterLes Pois apprécient les climats doux et humides. Ils ne sont pas très exigeants et se plaisent en tous sols, même ordinaires, mais leur préférence va aux terres légères, fraîches et pas trop calcaires. Comme la majorité des légumes-fruits, ils ont besoin d’être exposés au soleil pour fructifier.
Lorsque les plants mesurent une quinzaine de centimètres, biner et butter en enterrant la base des tiges sur quelques centimètres pour favoriser un meilleur enracinement. Posez alors les rames, branches ramifiées (saule, noisetier, troène…), filet ou grillage, même pour les variétés naines qui ainsi ne s’affaissent pas. Selon les variétés, faites-les plus ou moins hautes, les pois à rames mesurent jusqu’à 2 m.
Lorsque les plants sont développés, paillez la terre après une période pluvieuse. Ne laissez pas le sol sécher, car les pois apprécient sa fraîcheur. Il a besoin d’une humidité régulière des semis jusqu’à la floraison, jusqu’à la formation des gousses. En cas de stress hydrique et de forte chaleur (au delà de 27° C), la production est affectée. Les fleurs « coulent » (elles sèchent et tombent) et les gousses n’arrivent pas à maturité. De la même façon, en cas d’excès d’eau, les fleurs avortent. Maintenir une bonne humidité permet aussi de limiter les invasions de thrips.
Les pois constituent de bons compagnons, ils s’associent avec presque tous les légumes. D’un point de vue pratique je vous conseille de l’associer à la laitue, la carotte, le navet et le radis. Évitez néanmoins de les installer aux côtés des poireaux, ail, oignons, échalote, fenouil et autres Fabacées comme le haricot et la fève.
Les Pois poussent dans la majorité des cas sans souci. Néanmoins, parmi les ravageurs et maladies possibles, on trouve :
Les oiseaux et les limaces vont occasionner des dégâts sur les semis et jeunes plantules. Les oiseaux peuvent picorer les graines de pois et manger quelques bourgeons de fleurs. Pour protéger le semis, posez un filet ou cultivez sous tunnel nantais pour les premiers semis de l’année. Les limaces vont surtout s’attaquer aux tissus tendres, c’est à dire aux jeunes plantules. Pour lutter contre leurs dégâts, consultez notre article : Limaces : 7 façons efficaces de lutter naturellement.
Les pucerons verts vont attaquer les feuilles et aux gousses, ces dernières vont se déformer et deviennent peu appétissantes. Les thrips, plus petits que les pucerons, vont s’attaquer aux fleurs et aux gousses. Ils font avorter les fleurs et déforment les gousses, celles-ci se déssèchent et prenne une coloration argentée. Pour lutter contre les pucerons verts et les thrips, pulvérisez une solution d’eau additionnée de savon noir (dilution à 20 %).
La tordeuse du pois est la chenille d’un petit papillon, Cydia nigricana, et pond ses œufs sur les feuilles des pois en fleurs. Le petites chenilles pénètrent dans les gousses et dévorent les pois de l’intérieur. Les gousses véreuses sont inconsommables. Il est relativement difficile de lutter contre cette chenille car elle n’est exposée que brièvement. Une pulvérisation d’insecticide à base de pyrèthre, en fin de floraison, donne parfois de bons résultats. La mesure la plus efficace reste néanmoins la pose d’un voile anti-insecte lors de la floraison.
La maladie la plus fréquente est l’oïdium, une maladie cryptogamique (due à un champignon) qui se manifeste par un feutrage blanc sur les feuilles. Bien que survenant en général tardivement, vers le mois d’août, l’oïdium sera facilement évité en n’arrosant pas le feuillage et en respectant les distances de plantation. Néanmoins, en cas de forte attaque, vous pouvez pulvériser de la décoction de prêle.
La récolte des petits pois débute entre deux mois et demi et quatre mois après le semis selon les variétés. La cueillette doit être régulière et intervenir lorsque, sous la pression du doigt, on sent les gousses bien pleines. N’attendez pas trop… les pois ont tendance à durcir et à perdre en goût en vieillissant ! Plus la peau du pois est fine et plus il sera tendre. La récolte des pois mangetout charnus ou pois croquants se fait également dès que les gousses sont pleines.
La récolte des pois mangetout se fait régulièrement dès que les gousses sont formées pour éviter la formation des fils. Elle intervient à partir de deux mois après le semis, selon les variétés et la période de semis.
Les petits pois frais se conservent, non écossés, dans le bac à légumes du réfrigérateur. Ils se congèlent parfaitement bien une fois blanchis dans l’eau bouillante.
En cuisine, le pois peut se consommer cru, en petite quantité ou en fonction de la tolérance de vos intestins ! Il est traditionnellement cuit pour accompagner viandes et poisson ou pour la préparation de délicieux potages. Il se cuit en 5 à 10 minutes à la vapeur, 15 minutes environ dans l’eau bouillante.
Le pois sec un légume assez calorique car il est riche en sucres lents, il contient beaucoup de fibres, de protéines, du fer. Les petits pois sont plus riches en eau et sont moins énergétiques que les pois secs, mais davantage que la plupart des légumes verts. Bien frais, c’est un légume riche en vitamine C et une bonne source de vitamine B1, B9 et E.
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Le livre : Je cultive pois, fèves, haricots de Blaise Leclerc aux éditions Terre vivante, 2013
Mes plants jaunissent de la base et se déssèchent, pourquoi ?
En considérant que les plants jaunissent pendant leur phase de croissance, car en fin de culture la chaleur provoque le jaunissement et c'est un phénomène tout a fait naturel. Les causes possibles sont donc multiples : - Une terre lourde, a dominance argileuse, n'a pas été suffisamment ameublie au moment du semis. - La terre se ressuie mal et l'excès d'eau peut provoquer ce jaunissement. - La plate-bande a reçue de la matière organique trop riche en azote.
Burtin, le 10 Mars 2019
Merci pour ces conseils clairs et sans chichis