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Le palmier Phoenix est la plante parfaite pour apporter de l’exotisme au jardin comme à votre intérieur ! Doté d’un tronc solide, surmonté d’une magnifique couronne de feuillage élégant, il séduit par sa silhouette de palmier très caractéristique. Du Phoenix canariensis ou palmier dattier des Canaries , encore surnommé « faux dattier », incontournable sur la Côte d’Azur, au Phoenix roebelenii ou dattier nain, très apprécié comme plante d’intérieur, puisqu’il ne dépasse pas 2,50 de hauteur, ce palmier s’adapte aux grands jardins comme à la culture en très grand bac.
Comme il redoute les gelées inférieures à -7°C, voire -10°C en sol très drainé, sa culture en pleine terre est à réserver aux climats doux et aux jardins côtiers. Ailleurs, il constitue une très belle plante d’orangerie.
Il demande du soleil, de la chaleur, de l’air et de l’espace et pousse vite s’il ne manque ni d’eau ni de nourriture. Il apprécie les terres fertiles, profondes et légères.
Découvrez ce superbe palmier pour jardins doux ou intérieurs !
Le genre Phoenix comprend 17 espèces de palmiers appartenant à la vaste famille des Arécacées. Ils sont originaires de nombreuses régions du globe, des îles Canaries, d’Afrique, de Crète, du Moyen-Orient, d’Inde et d’Indonésie. À l’état sauvage, on les rencontre dans des milieux très variés. Ils poussent spontanément dans les taillis ou les forêts claires subtropicales, non loin des rivages ou dans les lits des rivières asséchées, ou encore sur les terrains pentus.
Le Phoenix est l’un des palmiers les plus couramment cultivés sous nos climats. Il est apprécié pour certaines de ses espèces que l’on englobe sous l’appellation de « Palmiers dattiers ». Chez les Phoenix, on trouve principalement en culture, le célèbre Phoenix canariensis ou palmier dattier des Canaries, encore surnommé « faux dattier » : c’est l’un des palmiers les plus abondamment plantés dans toutes les régions du monde, avec le Phoenix dactylifera (ou palmier dattier) réputé pour ses nombreux cultivars dont les fameuses ‘Medjool’. Chez nous, ils sont essentiellement présents sur la Côte d’Azur. A l’instar de ces majestueux spécimens, on rencontre également plusieurs espèces toutes plus ornementales les unes que les autres, telles que le Phoenix andamanensis, le Phoenix roebelenii ou dattier nain, l’un des meilleurs palmiers d’intérieur ou encore le pittoresque Phoenix theophrasti, endémique à la Crète, c’est le seul palmier qui soit originaire d’Europe.
L’aspect, la hauteur et le port des Phoenix sont très variables selon l’espèce. Ces palmiers se développent lentement les trois premières années puis la croissance s’accélère, comme chez la plupart des palmiers, surtout s’ils sont bien arrosés. Ils possèdent une honorable longévité puisqu’ils peuvent vivre 300 ans. Dans leur milieu d’origine, ils peuvent atteindre, jusqu’à 30 m de haut. Dans nos jardins, en climat et sol favorables, ils pourront atteindre 13 à 15 m de hauteur à maturité au maximum. Certaines espèces de petite taille n’excèdent pas 2 à 3 m de hauteur. En bac, ils conserveront des dimensions plus modestes.
Le port est élancé et très gracieux chez le Phoenix andamanensis, trapu chez le Dattier de Crète, bien plus trapu encore chez le Phoenix canariensis.
Tout comme les autres palmiers, les Phoenix ne sont pas des arbres. Ils se caractérisent par un stipe ou faux tronc solitaire ou bien multiple selon les espèces. Le stipe peut atteindre jusqu’à 80 cm de diamètre à la base. Il est le plus souvent recouvert de fibres brunes et marqué par la base des anciens pétioles que l’on a coupés ou qui se sont détachés. Le Phoenix andamanensis se distingue par un stipe lisse.
Au sommet de chaque stipe se déploie une couronne assemblée de nombreuses feuilles persistantes, très grandes, épaisses, coriaces. La couronne foliaire est composée de 30 à plus de 150 longues palmes, que l’on appelle des frondes. Elle est plus ou moins feuillue selon les espèces. Ces longues frondes gracieusement arquées apportent beaucoup d’exotisme. Elles sont pennées, et prennent une forme de plume ou d’arêtes de poisson contrairement à d’autres palmiers qui portent des feuilles palmées. Elles sont divisées, découpées en de nombreuses folioles ou pinnules fines mais assez larges, plissées en forme de « V » et disposées de façon irrégulière le long de la nervure centrale. Elles sont parfois pointues à l’extrémité et piquantes et mesurent entre 1 et 7 m de longueur sur parfois plus de 2 m de largeur. Chacune est rattachée au stipe par un long pétiole bordé d’épines.
La couleur du feuillage est un d’un vert brillant, parfois d’un vert-gris-bleuté. Il reste décoratif en hiver et chacune des feuilles a une durée de vie de 3 à 7 ans environ.
La floraison a lieu en été, sur des pieds mâtures, au terme de nombreuses années de culture. Le Phoenix est une espèce dioïque, c’est-à-dire qu’il existe des sujets mâles et des sujets femelles. Les inflorescences naissent entre les feuilles. Elles prennent un aspect différent selon que l’on a affaire à des individus mâles ou femelles. Les plantes mâles produisent des fleurs jaune-crème, courtes, elles sont plus longues et pendantes chez les sujets femelles.
A ces petites fleurs succèdent des fruits. Seuls les pieds femelles produisent des dattes, à condition qu’il y ait des pieds mâles à proximité. Mais rien à voir avec les « vrais dattiers » des oasis (Phoenix dactylifera) ! Nos « faux dattiers » donnent des grappes de fruits d’abord orangés ou rouges, devenant bruns à maturité qui ont surtout un intérêt décoratif. Chaque fruit contient une seule graine allongée, parcourue par un sillon comme chez les dattes. Sous nos climats, y compris dans le Midi de la France, les Phoenix ne produisent pas ou peu de dattes, et quand ils le font, elles sont de qualité médiocre. Bien que comestibles, leur chair est très sèche et peu savoureuse.
Certaines espèces de Phoenix ne tolèrent pas les températures négatives, tandis que d’autres, comme le Phoenix canariensis et le Phoenix theophrasti, sont capables de résister à de courtes gelées de l’ordre de -7, voire -10°C, une fois bien installées. C’est pourquoi, leur installation en pleine terre sera donc à réserver à nos régions les plus clémentes, généralement uniquement sur la Côte d’Azur, ou dans certaines zones les plus abritées du littoral atlantique. Ailleurs, le Phoenix se cultivera dans un très grand pot pour pouvoir l’hiverner à l’abri des gelées ou constituera une très belle plante d’orangerie en intérieur, dans un endroit très lumineux, en serre froide ou en véranda (entre 10 et 13 °C en hiver). En intérieur, il appréciera une exposition tamisée à l’abri des rayons brûlants du soleil. En pot, il gardera des dimensions plus modestes.
Cultivé au jardin, il demande le plein soleil et de la chaleur, deux éléments qui favoriseront une croissance plus rapide. Dans les régions épargnées par le gel, l’idéal est une plantation dans un sol drainant, mais un peu frais en été, et plutôt sec en hiver. Installez-le au soleil, dans un sol ordinaire, bien ameubli, humifère et bien drainé, en situation protégée des vents froids et secs. Ce frileux redoute l’humidité stagnante aux racines surtout si elle est conjuguée au froid. Si votre sol est plutôt de nature lourde et argileuse, n’hésitez pas à améliorer le drainage lors de la plantation. En revanche, il supporte bien la sécheresse une fois établi.
Comme il s’agit d’un palmier de belle envergure, offrez-lui un emplacement à la mesure de son développement.
En pleine terre, il s’intègre parfaitement au centre d’un massif exotique, en isolé sur une pelouse ou en alignement. Il fait sensation aux abords d’une d’une piscine.
En pot, il apportera une magnifique touche exotique et dépaysante !
Le Phoenix se plante au jardin au printemps de mars à juin après les gelées ou en fin d’été en climat doux mais dans ce cas, ne plantez pas trop tard car il a besoin de chaleur pour bien s’installer.
En pleine terre
Si votre terrain a tendance à retenir l’eau, améliorez le drainage, en apportant par exemple du sable grossier ou des graviers, ou en plantant votre palmier sur une butte, pour que l’eau puisse s’écouler rapidement.
En pot
Le Phoenix se cultive très bien en pot à installer sur la terrasse en été et à rentrer à l’abri du gel en hiver.
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Ambiance ExotiqueCe palmier apprécie les sols restant frais en été. Arrosez régulièrement, durant les trois premiers étés au jardin pour l’aider à bien s’enraciner, surtout s’il fait chaud et sec. Durant toute la période de croissance, de mai à septembre, arrosez chaque semaine sans laisser la motte sécher entre les arrosages. Le reste de l’année, il se contentera de l’eau des cieux. En hiver, arrosez seulement si les pluies se font rares. Avec le temps, ce palmier devient plus résistant à la sécheresse.
Apportez un peu de corne broyée au printemps et en été par griffage au pied de votre palmier.
Paillez votre Phoenix, notamment durant les deux ou trois premières années pour garder ses racines au frais en été et au chaud en hiver. Pour le protéger des frimas hivernaux, enveloppez ses frondes dans une toile de jute ou un voile d’hivernage. Il appréciera cette protection hivernale contre le froid. Les jeunes phœnix sont plus sensibles au froid que les sujets adultes.
Taillez au fur et à mesure à ras du stipe les palmes les plus âgées, fanées et abîmées.
Arrosez régulièrement, une fois par semaine environ durant la période de croissance en laissant sécher le substrat avant d’arroser à nouveau, pour éviter que les racines ne pourrissent. Brumisez régulièrement le feuillage pour éliminer la poussière et repousser les acariens. De mai à septembre, apportez tous les 10 jours un engrais liquide à l’eau d’arrosage.
Pour l’hiver, rentrez vos pots sous serre ou en intérieur (idéalement à 10-15°C) si vous habitez une région froide. Placez-les à un emplacement lumineux, mais à l’abri du soleil direct. Pensez à aérer la pièce régulièrement. Vous pourrez les ressortir au printemps après les dernières gelées. Réduisez les arrosages en hiver à une fois tous les 15 jours- toujours en laissant le substrat s’assécher un peu entre 2 arrosages – et stoppez les apports d’engrais.
Rempotez tous les 2-3 ans au printemps pour renouveler le substrat et l’installer dans un pot un peu plus grand. Vous pouvez vous contenter également de surfacer tous les ans en apportant une couche de compost sur 4 cm environ d’épaisseur.
Couronne foliaire qui s’affaisse, chute des palmes, dessèchement ou perforation, au jardin, il existe deux principaux ravageurs qui s’attaquent aux grands palmiers comme le Phoenix :
En intérieur, les Phoenix sont plus sensibles aux attaques surtout dans une atmosphère trop sèche et peu aérée. Ils peuvent être attaqués par des araignées rouges. Dans ce cas, vous pouvez faire des brumisations sur le feuillage, car elles redoutent l’humidité.
Les cochenilles farineuses laissent des petits amas blancs cotonneux sur les feuilles : retirez-les avec un coton imbibé d’alcool à 90°C et faites des pulvérisations d’huile de colza.
Le Phoenix se multiplie par semis, mais cette opération prend du temps. Il faudra patienter 3 ou 4 ans pour obtenir un plant viable et robuste. Les graines fraîches doivent être trempées une nuit dans une eau tiède avant d’être semées au printemps dans une caissette remplie d’un mélange de tourbe et de sable humide. Placez en serre chauffée entre 20 et 25°C. Arrosez en pluie fine. Installez vos semis à un emplacement lumineux. Au bout de 6 à 8 semaines, les noyaux des dattes vont germer. Repiquez les jeunes plants dans des godets de 8 cm de diamètre remplis de compost. Arrosez modérément, et soyez patients !
Il est également possible de multiplier le Phoenix en séparant les rejets, qui apparaissent à la base de la plante, lorsqu’ils sont encore jeunes. Placez chaque rejet dans des pots remplis de terreau et comblez en tassant bien. Arrosez régulièrement et placez les pots dans un endroit lumineux, sans soleil direct. Vous pourrez ensuite repiquer les jeunes pousses dans des pots plus grands quand elles sont bien vigoureuses.
Avec son feuillage et son port majestueux, le Phoenix permet de créer une ambiance exotique et luxuriante. Pour un décor dépaysant, entourez-le d’autres plantes à l’aspect exotique, même s’il se suffit bien souvent à lui-même en raison de sa forte personnalité.
Entourez-le du Yucca, de bananiers du Japon (Musa basjoo), d’un Jubaea chilensis ou Cocotier du Chili. Dans un jardin de style méditerranéen, il accompagnera aussi les Cycas, ou un Pin de Wollemi.
Vous pouvez planter à son pied des petits buissons persistants de Sauge de Jérusalem, de Santoline, de teucrium, un tapis de thyms, ou simplement y faire un semis de Pavots de Californie.
Dans un jardin contemporain, ou une composition plus minérale, il s’associe aux Phormiums, aux Agaves, aux Nolina nelsonii, des plantes au graphisme remarquable et au feuillage superbement gris-bleu.
Dans une grande rocaille en climat doux, entourez-le de l‘Astelia chathamica, une plante vivace remarquablement graphique, ou de l’Hakonechloa macra ‘Aureola’, une somptueuse graminée au feuillage panaché de vert strié de doré. En sa présence, elles structureront avec brio cette composition exotique.
On peut aussi l’installer dans un très grand pot sur la terrasse, ou juste à côté d’une piscine !
Lafourcade, le 7 Juin 2022
Bonjour j'ai un phoenix qui est mort par le charançon rouge depuis un an peut on planter un petit dans le tronc l'intérieur est comme de la tourbe car l'arracher pose problème vu sa taille
Réponse de Ingrid, le 9 Juin 2022
Bonjour. Difficile de vous répondre sans le voir. Pour planter un arbuste, il faut pouvoir réaliser un trou de 2 à 3 fois la taille de la motte. Vérifiez que cela est possible afin que l'arbuste puisse bien développer son réseau racinaire. N'hésitez pas à ajouter du terreau également afin d'enrichir et de varier les nutriments.
stef, le 21 Mars 2023
Bonjour
j'ai planté un phoenix en pleine terre il y a 4 ans maintenant je souhaite le remettre en pot car je suis en location et je risque de partir
quel pot puis je y mettre? j'ai pensé à un diamètre 50 cm car il mesure 1.50 et assez large ma question est ce que je dois automatiquement le changer de pot par la suite ? ou cela ne risque rien ? . merci de votre future réponse
Réponse de Ingrid, le 30 Mars 2023
Bonjour. Il est possible de remettre votre Phoenix en pot si vous devez le déplacer de votre jardin. Vu ça taille, effectivement un pot de 50 cm de diamètre minimum devrait être suffisant. Vous serez cependant obligé de supprimer une partie des racines et votre plante risque de souffrir un petit peu pendant quelques mois. Il faudra donc laisser à la plante le temps de se refaire une santé avant de rechanger de pot ou avant de la replanter. Ensuite, le rempotage se fera tous les 2 à 3 ans.